Créé le 13 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour
le LUNDI I 13- 06-2011 | 18h00| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES
La présidentielle du 28 novembre au Congo-Kinshasa n'intéresse pas que les sphères politiques occidentales. Elle intéresse aussi et au plus haut point la haute
finance internationale. Des espions sont grassement payés afin de battre le pavé congolais au profit des multinationales. Ils viennent tous sous le couvert d'observateurs et analystes
internationaux occupés à décrypter la scène politique congolaise. Mais en réalité, ils viennent exécuter la commande des lobbies d'argent les ayant mandatés.
Presque chaque candidat annoncé ou pressenti à la prochaine présidentielle congolaise a été pris en charge par une ou plusieurs multinationales.
L'argent a circulé et circule abondamment. Il faut à tout prix maintenir le statut quo actuel pour certaines géantes de la haute finance internationale. Il fut
coûte que coûte faire table rase du présent et imposer un nouveau leadership, restent convaincues d'autres multinationales. Il y a une troisième catégorie de ces vautours internationaux qui
tablent sur le leadership mixte. Le système en vigueur au Congo conservant de socle, tandis qu'un nouveau leadership jouant le rôle de substrat.
Les multinationales déjà opérationnelles au pays sont engagées dans la bataille. Celles recalées lors du processus de la revisitation le sont tout autant voire
davantage, li y a' même de nouveaux venus qui se sont invités au festin congolais et qui font du zèle. Le premier lot, tout naturellement, entend faire barrage au dernier. Celui évoluant entre
les deux rêve de se rendre justice.
Il ne s'agit pas d'une vue de l'esprit. Nous sommes en face d'une véritable guerre. Tous les coups sont permis et tout peut arriver à n'importe quel moment. Les
espions de chaque camp se croisent à Kinshasa, se toisent un moment, s'épient avant de fondre dans les ténèbres du Katanga pour une consultation magico-technique des frères d'armes opérant sur le
terrain.
Dans cette sarabande qui a pris tout l'air d4un enfer, les multiples sociétés qui opèrent dans les mines katangaises deviennent de dangereuses nébuleuses où
plusieurs messes noires s'officient. Tout ou presque se joue au Katanga où désormais bat le coeur de la nation.
17 janvier 1961
Lorsque va sonner l'heure de la campagne présidentielle, beaucoup d'analystes locaux de la scène politique congolaise vont rester pantois. Des candidats auxquels
l'on n'accorde logiquement aucun moyen conséquent vont surprendre par une liquidité financière sans précédent. Des multinationales ont jeté leur dévolu sur eux et croient fermement en leur
étoile. Elles sont convaincues qu'il s'il suffit de pomper les moyens nécessaires du 27 octobre au 28 novembre pour voir leur cause triompher.
C'est dans ce contexte précis que certaines ambassades ont été placées dans le collimateur du gouvernement central à Kinshasa. Des indices laissent en tout cas
penser que ces missions diplomatiques jouent le rôle plus ou moins actif dans la sarabande des multinationales.
La situation est à ce point grave que le cours du jeu congolais a été pris en main par des représentants de la haute finance, internationale. Contrairement à ce que
le pays a vécu à l'aube de son indépendance, les puissances d'argent opèrent directement, à travers des structures privées.
En 1960, elles avaient opéré à travers les structures officielles de la métropole.
Cependant, le risque reste énorme d'assister au remarke d'éliminations physiques. Es cas d'échec du premier plan, qui semble commun à toutes, certaines
multinationales gardent un plan de secours. Celui-ci vise clairement l'élimination des candidats jugés ombrageux.
Décidément, la scène politique congolaise devient une dangereuse poudrière. Comme en 1960, les acteurs politiques se préparent à l'action à Kinshasa, pendant qu'au
Katanga se tisse une arrière-scène qui aura immanquablement le dernier mot.
LP