Créé le 14 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour
le MARDI I 14- 06-2011 | 12h09| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Le colonel Kadhafi refuse de céder les rênes du pouvoir qu’il tient depuis plusieurs décennies en Libye. Entre-temps, les combats continuent de tuer les victimes
innocentes. Une situation d’impasse qui donne finalement raison aux défenseurs d’une politique de sortie de crise dans ce pays de l’Afrique du Nord.
Le régime libyen refuse toute discussion sur un départ du colonel Mouammar Kadhafi, quatre mois après le début de l’insurrection dans le pays, alors que les combats
entre pro et anti-Kadhafi ont repris de plus belle sur plusieurs fronts, a fait savoir le journal Le Figaro.
« Je ne suis ni Premier ministre ni président ni roi. Je n’occupe aucun poste en Libye. C’est pourquoi je ne dois renoncer à aucune fonction », a déclaré dimanche
le colonel Kadhafi, selon les propos rapportés par le président russe de la Fédération internationale des échecs, Kirsan Ilioumjinov.
Les deux hommes se sont rencontrés à Tripoli où ils ont joué aux échecs, preuve à l’appui les images diffusées par la télévision libyenne montrant le dirigeant
libyen, lunettes noires et abaya (longue robe), en pleine partie.
« Kadhafi a dit qu’il n’avait pas l’intention de quitter la Libye », a assuré M. Ilioumjinov à l’agence Interfax, en écho au message audio du colonel le 7 juin qui
disait : « Malgré les bombardements, nous nous soumettrons jamais ».
VOIE POLITIQUE
Le dirigeant libyen montre ainsi qu’il ne cèdera pas d’un pouce, malgré les défections, les raids de l’Otan, et la multiplication des appels internationaux pour son
départ, notamment celui de la Russie, pourtant son ancien allié, qui doit envoyer cette semaine prochaine un émissaire à Tripoli.
Dimanche, les Emirats arabes unis sont devenus le deuxième pays arabe, après le Qatar, et le 12e pays dans le monde à reconnaître le Conseil national de transition
(rebelles), après notamment la France, le Royaume-Uni, l’Italie, le Sénégal et les Etats-Unis. Même la Chine s’est déclarée prête à accueillir « dans un avenir proche » des représentants de la
rébellion.
Entre-temps, les hostilités continuent d’endeuiller les victimes innocentes, plongeant ce pays pétrolier dans l’enlisement. Situation qui donne raison aux
défenseurs d’une solution politique de sortie de crise en Libye.
PEK