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Arrivé fin mandat, le procureur Ocampo ne pourra remplir à la CPI

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Créé le 10 -02-2011 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  10 -02-2011 à  11 h00 | PAR : LE SOFT 

 

 



L‘Assemblée des États parties organe  législatif de la CPI - composée des pays qui ont adhéré aux statuts de la Cour pénale internationale élira, cette année, un nouveau procureur en remplacement du magistrat argentin, Luis Moreno Ocampo.


Il  laisse derrière lui, 17 mandats émis contre des suspects tous Africains. L’information est donnée par la Coalition internationale pour la CPI basée à New-York, relayée par la Coalition r-dcongolaise. Le tout premier chef du parquet élu, en avril 2003, à l’entrée en fonction de la Cour pénale internationale, début juillet 2002, ne saurait rempiler pour un nouveau mandat. Les statuts de la Cour le lui interdisent après neuf ans passés à la tête d’une jeune juridiction à la recherche d’une image à la fois d’efficacité, d’indépendance et d’équité.
Luis Moreno Ocampo est actuellement en procès contre Jean-Pierre Bemba Gombo qu’il poursuit devant la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis, entre fin 2002 et 2003, en République centrafricaine.

LES RÉACTIONS.

Le «Chairman» du Mouvement de libération du Congo (MLC) est poursuivi comme chef militaire. Les juges qui l’ont fait arrêter, fin mai 2008, en Belgique, puis remis à la CPI, début juillet de la même année, se fondent à l’idée qu’en tant que chef militaire, le sénateur r-dcongolais - alors chef d’une rébellion au Nord-Ouest de la R-dC -, «savait ou -aurait su que ses troupes commettaient des crimes dont il n’a pas pu empêcher la commission», selon l’article 28 des statuts de la CPI. Le procureur sortant s’aligne sur cette appréciation des juges alors qu’avant le procès, le parquet accusait Jean-Pierre Bemba comme «individuellement responsable » des crimes qui lui sont imputés, à la lumière de l‘article 25 des statuts de la Cour. Cette qualification a été rejetée par les juges assurant que Bemba n’a pas été personnellement à Bangui mais avait plutôt un contrôle effectif sur ses hommes envoyés en soutien auprès du président Patassé menacé par la rébellion de François Bozizé, actuellement au pouvoir.
Ocampo s’en va, laissant ainsi une équipe de la défense qui continue à lui exiger de prouver que le suspect avait encore une main sur ses hommes distancés de lui d’environ 2000 Km dans un pays tiers et pris en charge par le chef suprême des armées centrafricaines, Ange-Félix Patassé, bien en liberté à Bangui, après son exil an Togo. Mes Nkvebe et Kilolo persistent à l’idée que le procureur, faute d’arguments, instrumentaliserait les témoins à charge, qui perdaient généralement le fil d’idées à l’étape du contre-interrogatoire. Luis Moreno, Ocampo est fortement pris à partie par des partisans de Bemba aussi bien à Kinshasa qu’à l’extérieur que son départ de la Cour cal commenté dans tes rues de la capitale de la R-dC, Kinshasa, comme une «sanction» et non une fin légale d’un service rendu.

Désiré-Israël Kazadi


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