Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à 11 h10 | PAR : REFERENCE WEB
Le président Emmanuel Cole du FBCP déclaré persona non grata au CPRK
Le président de l’ONG de défense des droits de l’homme dénommée « Fondation Bill Clinton pour la paix », (FBCP), M. Emmanuel Adu Cole a été interdit de mettre ses pieds au Centre Pénitentiaire pour la rééducation de Kinshasa (Cprk), même pour exercer son travail de défenseur des Voix de sans voix.
Cela fait suite à une arrestation arbitraire dont il a fait l’objet, en la date du 02 mars dernier à 9h30, sur ordre du Directeur de la prison, M. Dieudonné Dido, devant deux agents de la Monusco.
Selon le communiqué de presse n° 120/FBCP/CEI/2011, il a été transféré manu militari à la Demiap/Kintambo à bord d’une jeep affectée par le Ministère de la Justice et Droits Humains. Par la suite, un colonel donnera l’ordre de le transférer à l’ANR 3Z, pour enfin être acheminé au Camp militaire Kokolo où il sera présenté devant la Commission de sécurité et finalement relâché avec comme consigne , interdiction ferme par le Directeur de la prison de ne plus mettre ses pieds au CPRK, sous menace d’arrestation.
C’est avec beaucoup de regret que la FBCP condamne les propos du directeur de la prison, étant entendu, pense-t-elle, que le droit de l’homme est universel et que cette interdiction est inadmissible. Alors qu’il s’attelait à défendre un sujet britannique, M. Barclay Hoparth, arrêté depuis le 09 janvier 2011, tache dévolue dans ses attributions, M. Emmanuel Adu Cole s’était rendu au Cprk pour faire signer une demande d’obtention de liberté provisoire de l’infortuné.
Il a été reproché au président du FBCP d’avoir pris des contacts avec certains détenus et prisonniers sans autorisation, et qu’il cherchait à savoir le pourquoi du transfert à la prison de Ndolo d’un groupe des militaires condamnés, à l’exception de Katende et autres. M. Katende, apprend-on, était condamné à perpétuité. Etant fort physiquement, il régnait en maître au Cprk ayant même tabassé un avocat devant plusieurs prisonniers et sous l’œil complice de l’autorité de la prison. Aucune sanction, cependant ne lui a été réservé à l’issue de ce forfait, signale un officier de sécurité du Cprk.
Ainsi, l’ONG de défense des droits de l’homme dénommée « FBCP » demande aux autorités congolaises de tout faire pour remettre de l’ordre au Cprk et que tout détenu puisse bénéficier des mêmes droits et conditions de traitement et incarcération sans distinction aucune.