Créé le 20 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI I 20- 06-2011 | 12h10| AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS
La ville de Bukavu vit des moments accrus d'insécurité. Il y a un mois, quatre personnes ont été tuées la même nuit à des endroits différents par des hommes
toujours non identifiés et portant des tenues militaires. Parmi les morts, un chauffeur au gouvernorat de la province tué à bout portant dans son véhicule vers minuit.
Depuis, des opérations de bouclage sont organisées dans certains quartiers soupçonnés chauds et insécurisés de la ville. Le dernier bouclage en date est explicite:
six armes, des munitions de guerre, une lance roquettes, plusieurs effets militaires et une grande quantité de chanvre ramassé le samedi 18 juin par des éléments de la police nationale
congolaise, par certains éléments des FARDC et autres membres des services de sécurité. Ce bouclage s'est passé dans le quartier Panzi dans la commune d'Ibanda dans sa partie Sud. Bien
auparavant, le quartier Irambo près du camp militaire Saio & Bukavu a aussi été perquisitionné avec succès cette même semaine. D'autres quartiers de la commune Kadutu Ont déjà été passés au
peigne fin avec succès. Le noyau dur de la société civile de la commune de Bagira à Bukavu dénonce le fait que certains bandits commencent à se réfugier dans sa commune encore havre de paix dans
Bukavu. Des questions sont sur les lèvres de nombreux observateurs. Tous ces détenteurs d'armes attrapés chaque semaine seront-ils punis selon la loi? D'où proviennent les armes qu'ils détiennent
et comment s'approvisionnent-ils? Une frange de la population craint que ces malfrats ne soient libérés avant qu'ils ne purgent leur peine. D'autres avant eux comme les gangs des opérations dit
Fenders à Bukavu ou Kuluna à Kinshasa ont été libérés par un tour de passe passe et narguent aujourd'hui la population qui avait dénoncé et qui n'aspire qu'à la paix. Il y a deux ans, le
vice-gouverneur Jean Claude Kibala Nkold avait été le premier à initier l'opération une arme contre USD 100 en vue de combattre l'insécurité à Bukavu. Une bonne centaine d'armes fut ramassée,
avant que l'opération soit suspendue. On ne sait trop comment et pourquoi. Dans cette ville où la mort s'achète ou se commissionne même à USD 20 ou par des intrigues de bas étage et la jalousie,
on ne s'étonne plus.
PC