Créé le 22 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 22- 06-2011 | 10h19| AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a assuré quant à leur intégration sur le plan social parmi les populations locales.
Environ 90% de quelques 1 500 réfugies rwandais vivant dans la province du Kasaï-Oriental depuis une dizaine d'années auraient demandé la nationalité congolaise. La
révélation a été faite, le 20 juin, à radio Okapi par le HCR à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des réfugies. Outre leur intégration sur le plan social, les demandeurs de
nationalité auraient des familles et disposeraient de petites terres pour cultiver.
Selon la responsable de la communication du HCR/RDC, Céline Schmitt, ces réfugiés rwandais bénéficieraient également « des mêmes droits que les Congolais, en dehors
des droits politiques ». L'agriculture est leur activité principale. Au Kasaï-Oriental, précise-t-on, ils sont installés dans trois sites, près de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province.
Par ailleurs, à Bukavu (Sud-Kivu), le nombre des réfugiés est actuellement estimé à 20 000 personnes dont 13 000 Rwandais et 7 000 Burundais. « Seuls 2 mille
réfugiés rwandais sont rentrés volontairement dans leur pays en 2010. Les autres se sont intégrés, mais l'enclavement de certains milieux constitue un obstacle à leur rapatriement », précise la
radio onusienne. Comme ceux du Kasaï-Oriental, la plupart de ces réfugiés souhaitent demeurer en RDC où ils se sont complètement intégrés à travers le mariage et des emplois dans le pays. Ils ont
trouvé asile en RDC depuis 17 ans.
Jules Tambwe Itagali