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Corneille Mulumba : « le 24 avril est le point de départ des libertés fondamentales en RDC »

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Le membre influent de l'Union pour la démocratie et le progrès social souhaite que cette date soit enseignée dans les écoles pour apprendre à la jeunesse la portée exacte du combat pour la liberté.

Dans un entretien accordé au journal Les Dépêches de Brazzaville, le 21 avril, le cofondateur de l'UDPS, Corneille Mulumba, a tenu à fixer l'opinion sur l'importance de la date du 24 avril, dans l'histoire de la RDC, et du meeting prévu par sa formation politique au stade Tata Raphaël. Le parti cher à Étienne Tshisekedi est, a-t-il également assuré, prêt pour les élections et n'attend plus que le calendrier électoral pour se jeter à l'eau.

Témoin de l'histoire de la démocratisation de la RDC et un des plus actifs membres de l'UDPS à l'extérieur, Corneille Mulumba estime que le 24 avril 1990 est le point de départ de toutes les libertés dont jouissent les Congolais aujourd'hui tant sur le plan politique, associative, syndicale que médiatique. « Elle représente également la fin de la lutte clandestine de ma formation politique », a-t-il déclaré.

Cette date, pense-t-il, représente l'aboutissement d'une longue action menée principalement par l'UDPS pour la fin du monopartisme et des privations de libertés fondamentales. « C'est symboliquement une journée très importante de l'histoire de la RDC », a-t-il ajouté. Il a insisté sur l'importance de l'action des militants de l'extérieur qui a évité l'étouffement à la lutte interne. Elle a essentiellement consisté en un apport financier ainsi qu'au contact avec les milieux diplomatiques et médiatiques de l'extérieur.

En outre, l'intéressé souhaite que la date du 24 avril soit enseignée dans les écoles, pour expliquer aux enfants le sens du combat. Ils comprendront ainsi que la liberté est un combat permanent et que la démocratie s'arrache au jour le jour. Il faut apprendre à la jeunesse de se prendre en charge et d'assumer constamment sa responsabilité.

Quant au meeting de ce dimanche, Corneille Mulumba invite toutes les forces du changement à prendre part à ce meeting car la journée est d'une importance capitale. Le message essentiel, a-t-il indiqué, portera sur le fait qu'un autre Congo, loin des délestages et des problèmes tant sociopolitiques qu'économiques, était possible. Ce sera une bonne occasion pour les forces de l'opposition appelées à s'exprimer sur la marche du pays.

Jules Tambwe Itagali

Photo : Étienne Tshisekedi s'entretenant avec Corneille Mulumba


Congo/ HCR : le rapatriement des réfugiés de la RDC vivant au Congo est reporté

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

D'après le représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), toutes les conditions ne sont pas encore réunies pour lancer l'opération
« Selon le chronogramme qui avait été établi, la visite de la zone de retour qui devait être faite par les experts devait avoir lieu au mois de décembre 2010, mais nous l'avons effectué en février 2011. Nous avons donc accusé un retard de deux mois. Au mois de mars, nous avons essayé de lancer la campagne de sensibilisation entre les trois parties, mais elle n'a pas eu lieu compte tenu de certaines exigences de service. Toutes les parties n'était pas présentes », a expliqué Paul Ndaitouroum, lors d'un point presse le 20 avril, date prévue pour le rapatriement.

En effet, lors d'une réunion tenue en novembre 2010 à Kinshasa, le groupe de travail technique tripartite réunissant la République démocratique du Congo, la République du Congo et le HCR, avait prévu de commencer à faciliter le rapatriement des réfugiés de la RDC vivant au Congo à partir du mois d'avril 2011.

L'Organisation non gouvernementale internationale, Search For Common Ground (SFCG), partenaire de mise en œuvre du HCR et d'autres agences du système des Nations unies, a organisé à cet effet une formation sur l'éducation à la paix, la réconciliation et la médiation, à l'intention des leaders Munzaya et Enyele au début du mois de mars. La formation a abouti au renouvellement du pacte de non-agression entre les deux communautés et s'est concrétisée par une cérémonie de réconciliation, le 31 mars dernier.

« De nombreuses activités ont été entreprises à Brazzaville et Kinshasa, avec notamment, l'ouverture des bureaux du HCR à Bandaka, Dongou et Limbengue. En RDC, nous avons déjà préparé le terrain pour le retour de certaines ONG avec qui nous avons entretenu des partenariats dans le cadre de la réconciliation. Les refugiés ont exigé un certain nombre de conditions, ils ont insisté sur la réconciliation, les conditions de sécurité et la réhabilitation », a précisé le représentant.

Au Congo, sur les 115 000 réfugiés enregistrés par le HCR entre janvier et mai 2010, 80% avaient exprimé la volonté de rentrer chez eux une fois la sécurité établie dans leurs zones d'origine. À ce jour, certains réfugiés se disent hésitants à rentrer, tandis que d'autres sont prêts à être rapatriés tout en souhaitant bénéficier d'un soutien pour leur réintégration. Les exigences de sécurité demeurent donc au centre des préoccupations des candidats potentiels au rapatriement.

Rappelons que, c'est depuis octobre 2009 que plusieurs réfugiés venus de la RDC ont traversé l'Oubangui, pour fuir les conflits interethniques dans la province de l'Équateur, au Nord-Est de la RDC. Actuellement, la République du Congo et la République centrafricaine accueillent respectivement 120 000 et 20 000 réfugiés.

Yvette Reine Nzaba

Environnement : les ONG congolaises préparées à participer à la Cop'17

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Les représentants ont assisté, du 19 au 20 avril, à un atelier sur le processus Redd et sur la préparation à la conférence de Durban.
Les travaux organisés par Greenpeace et la société civile au restaurant Fleur de sel, à Gombe, ont produit des recommandations adressées à la société civile elle-même et au gouvernement congolais.

Dans le cadre du processus de Réduction de l'émission de gaz à effets de serre, dégradation et déforestation en sigle Redd, les participants ont notamment conseillé l'implication de la société civile dans la mise en œuvre de la stratégie nationale. Ils ont, en outre, plaidé pour le respect des textes en vigueur contre la dégradation des forêts du bassin du Congo ainsi que des engagements pris par le RDC pour la préservation de ses forêts. Les représentants des ONG ont soutenu le maintien du moratoire actuel sur l'expansion de l'industrie forestière. Ils ont aussi encouragé le zonage forestier en vue de préserver les forêts intactes. Tous les participants sont d'avis que le zonage forestier constitue un processus essentiel pour la gestion durable des ressources forestières de la RDC. « Cette étape est d'une importance capitale dans la vision gouvernementale. Avec la promulgation du code forestier en 2002, le zonage s'est avéré un exercice primordial pour une planification et une utilisation rationnelle de l'espace forestier », a noté un des participants. Ce paramètre déterminera de façon transparente et rationnelle les trois catégories d'espaces prévues par la loi et guidera l'application cohérente de sa politique forestière sur le terrain.

Au sujet de la rencontre des parties à la conférence de Kyoto, prévue en Afrique du Sud (Cop'17), la société civile voudrait aussi marquer sa participation. Elle tient à contribuer à la préparation du plaidoyer de la RDC à présenter à ce forum tel qu'annoncé du 2 novembre au 9 décembre à Durban.

Une feuille de route a même été proposée ; à part la mobilisation des partenaires et des fonds, elle prendra en compte l'élaboration des messages clés censés contenir les recommandations de la RDC à ce forum, etc.

Le directeur du cabinet (dircab) du ministre de l'Environnement, Conservation de la nature et Tourisme, Désiré Luhahi, présent à la clôture des travaux, a souligné la disponibilité du gouvernement pour l'application des exhortations de ces assises. « Nous serons attentifs à la mise en œuvre de ces recommandations », a-t-il dit. Pour le dircab du ministre, les délégués des ONG à la rencontre de Durban doivent déjà rencontrer le ministre Endundo, avec une feuille de route bien précise afin de composer, a-t-il ajouté, une délégation congolaise avec en son sein la société civile.

Lucien Dianzenza

Photo : une vue des participants à l'atelier.

Loi électorale en RDC : Un député meurt, quelque temps après avoir présenté sa motion de procédure

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

image Parlement - Les parlementaires en seance pleniere au Palais du Peuple

 

 

Le débat ouvert hier jeudi à l’Assemblée nationale sur le projet de loi modifiant et complétant la loi électorale de 2006 a été interrompu par l’annonce de la mort inopinée du député Jean Marie Kamoni, quelque temps après avoir présenté sa motion de procédure.

Les causes de son décès ne sont pas encore connues. Selon plusieurs sources, cet élu de Kisangani, suppléant d’Emile Bongeli, est décédé dans un hôpital de Kinshasa où il a été conduit d’urgence après s’être écroulé dans les couloirs de l’hémicycle.

La loi électorale modifiée propose un scrutin mixte combinant le système majoritaire et le proportionnel, le tout assorti d’un seuil d’éligibilité d’au moins 20 %. Ce qui fâche et divise les députés nationaux. Le texte porterait des germes de conflictualité en ce qu’il se rapprocherait un peu plus de la proposition de loi Tunda rejetée le 11 avril 2011 par la plénière de l’Assemblée nationale.

L’économie générale qui a présidé à l’élaboration de ce projet de loi modificative a été présentée à la plénière par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Adolphe Lumanu, qu’accompagnait le ministre des Relations avec le Parlement Richard Muyej. Cela après le rejet, le 11 avril dernier de l’initiative proposée par l’honorable Tunda Ya Kasenda sur la même matière.

Pour Adolphe Lumanu, les modifications apportées à la loi électorale de 2006, sont motivées notamment par la nécessité de favoriser le regroupement des forces politiques en vue d’un meilleur fonctionnement des Institutions, la prise en compte de la réduction du nombre de tours pour l’élection présidentielle et de la promulgation de certaines lois spécifiques, spécialement les lois relatives à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), et à la transformation des entreprises publiques en sociétés commerciales, établissements publics et services publics.

Le projet de loi propose des modifications et des innovations. Il s’agit, notamment, de l’introduction du mécanisme d’apparentement, l’instauration du mode de scrutin majoritaire uninominal pour les circonscriptions à un seul siège ou mixte pour l’élection des députés dans les circonscriptions comptant deux sièges ou plus pour les élections des assemblées délibérantes nationales, provinciales, urbaines et locales.

Le mode de scrutin mixte combine le scrutin majoritaire absolu et le scrutin proportionnel au plus fort reste. Quid ? La liste ouverte qui obtient la majorité absolue des suffrages remporte la totalité des sièges. Si elle n’obtient pas la majorité absolue, les sièges à pourvoir dans la circonscription sont répartis à la représentation proportionnelle selon la règle du plus fort reste au seuil de 20% des suffrages exprimés. Toujours dans les modifications, s’ajoute l’exigence de présenter une liste de candidats correspondant au nombre des sièges à pourvoir et l’introduction parmi les conditions d’éligibilité de l’obligation de produire une attestation fiscale des derniers exercices comme preuve de patriotisme et d’attachement au développement du pays.

En outre, le projet de loi propose l’érection de la commune en circonscription électorale en lieu et place du district pour la ville de Kinshasa, afin de faciliter, selon le gouvernement, le déroulement des opérations de vote et de dépouillement. Entre-temps, le chef de groupement est considéré comme membre du conseil de secteur.

Le texte dispense de l’obligation d’organiser des débats contradictoires radiodiffusés ou télévisés. Cette suppression est consécutive à la dernière révision constitutionnelle qui a adopté le scrutin à un seul tour pour l’élection présidentielle. Autres innovations, c’est l’actualisation du taux de la caution à payer par les candidats et la référence au Franc Congolais conformément à la règlementation en vigueur.

Des motions à l’émotion générale

Aussitôt l’économie du projet faite par le gouvernement, l’honorable Lumeya est monté au prétoire pour présenter une motion incidentielle en rapport avec le mode de scrutin. Selon lui, il s’agissait d’une question essentielle qui devrait être vidée au préalable avant tout débat. Avec l’avantage de gagner du temps. Sa motion a été tout de suite rejetée, au motif qu’elle ne respectait pas la procédure obligatoire en matière d’examen des propositions et des projets de loi telle que prévue dans le règlement intérieur.

Au nombre de ses contradicteurs, le député PPRD Jean Marie Kamoni ; celui-là même qui, dans les instants qui ont suivi son intervention, a piqué une crise et n’y a pas survécu alors qu’on le conduisait d’urgence à la Clinique Ngaliema. Le décès inopiné de Jean Marie Kamoni Mokota Lissa, a coupé net l’ambiance qui ravivait la salle des congrès du Palais du peuple suite à la succession des intervenants à la tribune commenter le texte soumis à l’examen de la plénière. Seule une dizaine des députés nationaux sur les 107 inscrits ont pu s’exprimer avant que l’annonce macabre ne vienne plonger tout le monde dans l’émoi.

Germes de conflictualité

Si jamais le projet de loi électorale sous examen à l’Assemblée nationale passait dans sa forme actuelle, il sera une source de conflits. C’est ce qu’indiquent beaucoup de spécialistes en la matière. Il s’agit particulièrement de la disposition relative au mode de scrutin. Le système de scrutin mixte, assorti de cette exigence d’un seuil d’éligibilité d’au moins 20 %, va ravaler le système proportionnel, qui, aux dires des experts serait le reflet de la volonté des électeurs.

Quant au concept seuil d’éligibilité, il tire son origine en Europe (Allemagne, Hongrie, Turquie). Dans ces pays, les partis politiques qui n’arrivent pas à obtenir un minimum de 5 % de suffrages à l’échelon de la circonscription électorale ou du pays, n’ont pas droit au siège. En Allemagne, il a été utilisé au départ pour limiter l’élection des groupes extrémistes de même que les partis les plus petits.

Le législateur serait-il animé de mêmes motivations ? Difficile à dire pour l’instant. Toutefois, l’instauration du seuil d’éligibilité accroîtrait le caractère non proportionnel dans la mesure où les votes en faveur des partis qui ne peuvent pas l’atteindre, mais devraient être représentés, constitueront du gaspillage pur et simple. En d’autres termes, des électeurs seraient allés aux urnes pour rien. Qu’est-ce à dire ? Plus le seuil d’éligibilité est élevé, plus le nombre de voix exprimées sont allées en pure perte.

Or, que constate-t-on dans le projet de loi présenté par le gouvernement ? Le taux de 20 % proposé est le plus élevé qui soit, un record mondial. Aucun pays ne l’a encore atteint. De quoi faire grincer des dents à des électeurs qui ne se retrouveraient pas dans les candidats présentés sur des listes gagnantes et des élus qui se contesteraient par rapport aux suffrages obtenus réellement par les uns et les autres.

Rien n’est encore gagné, rien n’est perdu non plus. Les débats sont ouverts à peine. La mouture votée fixera tout le monde et permettra à chacun de savoir à quoi s’en tenir.

(Le Potentiel)

RDC : « Joseph KABILA » mobilise 400 agents de l’ANR pour « noyauter » le meeting de l’UDPS ce 24 avril 2011

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CANDIDE OKEKE

 

image Joseph KABILA et Etienne TSHISEKEDI

 

 

Ceux qui savent scruter le ciel et lire le signe des temps ne nous contrediront pas quand nous disons que le firmament au dessus de la République Démocratique du Congo est plutôt sombre et agité et son aspect annonce la tempête.

L’œil du Patriote qui observe pour vous l’horizon de la marche pour la libération du pays a épinglé quelques phénomènes révélateurs d’une dynamique de réveil du peuple congolais et de la panique que cela sème dans le camp du pouvoir d’occupation en place à Kinshasa. En voici quelques uns.

400 agents de l’ANR mobilisés pour « noyauter » le meeting de l’UDPS ce 24 avril 2011

Le meeting du président national de l’UDPS, Monsieur Etienne Tshisekedi, est devenu un véritable casse-tête chinois pour « Joseph Kabila » et ses hommes. Tous les stratagèmes utilisés  pour empêcher sa tenue ont été voué à l’échec : refus d’autorisation, refus d’ouvrir le stade, intimidation… n’ont eu aucun effet sur la détermination des kinois qui voient là une occasion pour en découdre avec le dictateur rwandais qui sème la terreur en RDC. Le choix du terrain Ste Thérèse à Ndjili pour y tenir ce meeting après le refus du stade Tata Raphaël, n’a fait que empirer la situation pour « Kabila » ! Car le meeting devant se tenir en plein cœur de la cité, l’imposteur peut s’attendre à tout ! Il ne lui reste donc plus qu’à concevoir des moyens pour saboter ce meeting, en provoquant de l’intérieur, des troubles pour empêcher sa tenue. 

Pour ce faire, l’ANR/Hôtel de Ville de Kinshasa a reçu un budget conséquent pour mobiliser 400 agents pour «couvrir» l’événement. Ce mercredi 20 avril, les responsables de l’ANR/Hôtel de Ville devraient être reçus avec les 400 agents par le patron de l’ANR, Monsieur Daruwezi en personne, pour recevoir des consignes et des directives opérationnelles. Mais 200 agents seulement se sont présentés au rendez-vous. C’est dire! Selon nos antennes, l’adresse de Daruwezi s’est articulée autour des 3 points suivants :

1. Le meeting de l’UDPS

D’entrée de jeu, l’ADG Daruwezi a fait comprendre aux agents que  la situation sécuritaire du pays n’est pas du tout bonne : elle est polluée par des assassinats, des enlèvements et des crimes divers qui ne sont plus à compter. Et c’est dans cette atmosphère que va se tenir le meeting d’Etienne Tshisekedi que « le président Kabila est contraint d’autoriser sur pression des ambassades des pays occidentaux ». 

Dès lors, tout peut arriver lors de ce meeting et il y a un très grand risque  que la situation dégénère ce dimanche. « Je vous invite donc à protéger toutes les institutions en commençant par le Président de la République… », a conclu le patron de l’ANR. Pour argumenter son appel et rallier les agents visiblement dubitatifs, le chef des barbouzes leur explique que si Laurent Désiré Kabila a amené « la révolution-pardon », il n’est pas certain que ceux qui veulent prendre le pouvoir demain accepteront de travailler avec eux comme c’est le cas actuellement. En clair, Daruwezi passait-là un message subliminal invitant les agents à défendre leur mangeoire ! 

2. L’attaque du 27 février 2011

Abordant les circonstances des attaques du 27 février dernier, Daruwezi a rappelé aux agents l’utilisation des machettes par les assaillants. Il a ensuite fait remarquer que selon les rapports, on  constate  une recrudescence d’achat des machettes ces derniers temps dans la capitale. Il a demandé aux agents d’être vigilants et de d’arrêter toute personne qui sera surpris en train d’acheter plus de 15 machettes. En plus, il a informé ses agents de ce qu’il croit être la nouvelle stratégie des assaillants du 27 février dernier, stratégie qui consisterait à utiliser, lors des prochaines attaques, des seringues avec essence pour piquer leurs victimes et  ensuite les brûler avec des allumettes pour en faire des torches humaines ambulantes ! 

3. Les frais spéciaux d’opération 

A la fin de son adresse, pour clore la réunion de travail, l’AG Daruwezi a renouvelé sa confiance à ses agents avant de remettre une enveloppe de …1000$ us (mille dollars américains) destinée aux 200 agents présents dans la réunion. Convertie en monnaie locale, chaque agent n’a pu recevoir qu’une modique et ridicule somme de… 1000 Francs congolais ! Outrés et déçus, les agents se sont jurés sur leur chemin de retour de ne pas risquer leur vie pour 1000 FC. D’autant plus que les combattants de l’UDPS avisés ont promis la mort à toute personne suspecte du pouvoir qui sera détectée dimanche au cours du meeting.

Plusieurs visites nocturnes des officiels rwandais à Kinshasa pour des rencontres secrètes avec Ruberwa et Nyarugabo

Les antennes de L’œil du Patriote au sein de la DEMIAP et l’ANR signalent des va-et-vient nocturnes des ministres et autres officiels civils et militaires rwandais à Kinshasa depuis bientôt une semaine. Ces officiels rwandais sont reçus chaque fois nuitamment par messieurs Ruberwa et Nyarugabo pour des entretiens qui durent souvent entre 2 et 4 heures. Les visiteurs nocturnes et clandestins repartent aussitôt  après l’entretien pour le Rwanda avant le lever du jour. Il est évident que pareils mouvements suspects ne peuvent se dérouler fréquemment sans la haute bénédiction, pour ne pas dire la complicité, du grand charlatan et imposteur national, « Joseph Kabila » à qui ces deux représentants (Ruberwa et Nyarugabo ) font rapport pour lui rendre compte de chaque rencontre nocturne.

Dans la foulée, nous apprenons que ce mardi 19 avril, le PDG de l’OFIDA  Monsieur Deo Rugwiza  qui se trouve être le beau-père de l’imposteur, a bousculé ses services de protocole pour trouver un vol direct sur Goma pour une urgence. Dès son décollage de Kinshasa, son protocole a cru utile d’aviser le staff de l’OFIDA/Goma qui s’est rendu à l’aéroport pour accueillir  son patron comme de coutume. Mais quelques minutes avant l’atterrissage de l’avion, tous les membres du staff furent priés de dégager l’aéroport sur ordre du boss qui dit être en « séjour privé ». Dès sa descente de l’avion, Monsieur Deo Rugwiza s’est engouffré dans sa voiture en direction de sa résidence de Gisenyi au Rwanda où il séjourne encore jusqu’à présent. Que cachent ces agitations des Rwandais ?  L’avenir nous le dira très bientôt ! 

Remue-ménages au sein de la Garde prétorienne de « Kabila » !

Les choses commencent à bouger au sein même des troupes dites d’élite de la Garde Républicaine de « JOKA » : un correspondant militaire au sein de la GR à Goma qui a requit l’anonymat a signalé à la rédaction de L’œil du Patriote le mouvement de révolte des unités de la Garde présidentielle à Goma qui se sont dressés contre leurs chefs hiérarchiques pour détournement des soldes et autres avantages liés à leur affectation en poste à l’intérieur du pays. Depuis dimanche 17 avril, tous les officiers commandant la GR à Goma ont déserté leurs postes et se sont tous refugiés à Kinshasa. Leur mouvement aurait contaminé leurs collègues du Camp Tshatshi qui auraient « dégagé » eux-aussi leurs chefs hiérarchiques depuis lundi 17 avril, nous dit un autre correspondant militaire au Camp Tshatshi. L’œil du Patriote exhorte ces militaires à ne pas s’arrêter en si bon chemin. Ils doivent tous rejoindre les rangs de leurs collègues, ces vaillants patriotes qui œuvrent dans l’ombre pour stopper le processus d’occupation et libérer notre beau et grand pays, la République Démocratique du Congo.

Candide OKEKE

HUMILIATION SUPRÊME ! : L´Ambassade de la RDC de Stockholm, jetée à la rue pour cause de non paiement de loyers...

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : Pépin LULENDO

image Thambewe MWAMBA - Ministre des Affaires étrangères de la RDC.

 

L´Ambassade de la République Démocratique du Congo à Stockholm a été jetée à la rue pour cause de non paiement de loyers caractérisé… Et Alexis TAMBWE MWAMBA, Ministre des Affaires étrangères, s´en félicite !

Un des diplomates en poste à Stockholm très déçu de l´attitude irresponsable de ses chefs, lâche: « Quel gâchis! C´est regrettable que les autorités de Kinshasa ne soient pas en mesure de réaliser l´importance de la Suède dans les arcanes de la diplomatie secrète internationale... ».


Assurément, la diplomatie congolaise - s´il en existerait encore une - est complètement à genoux. Car, la situation de détresse et d´humiliation dans laquelle ses représentations à l´étranger ont été délibérement plongées par les dirigeants de Kinshasa est à peine concevable. En effet, il y a un peu plus de deux semaines, l´ambassade de la RD Congo à Stockholm, capitale politique et administrative du Royaume de Suède, a été jetée à la rue pour cause de non paiement de loyers. Cette expulsion des locaux de l´immeuble qui l´abritait intervient enfin, après que le ministère suédois des Affaires étrangères ait pu le 26 mars dernier, convoquer et notifier au Chargé d´affaires en poste, M. Henri MBAYAYE, que l´heure de la fermeture était bel et bien venue. Et ceci, pour cause d´insolvabilité et d´inaptitude caractérisées à faire face à ses différentes échéances déterminées.

 

Ce dernier, qui fait fonction d´ambassadeur depuis le décès dans des circonstances troubles de Son Excellence Thomas KANZA en 2004, est récemment revenu d´un long séjour à Kinshasa, où il avait été enfin - après tant de promesses creuses faites à la légère et non tenues - voir son ministre de tutelle, M. Alexis TAMBWE MWAMBA, afin d´aborder la question de vive voix avec lui. Pourtant, son voyage et tous ses efforts n´ont été que vains, car il n´a pu en obtenir gain de cause. Qu´importe! A partir du moment son figurant de ministre, qui n´est en réalité qu´un << auxiliaire >> du pouvoir d´Occupation rwandaise, au service de son Cheval de Troie dit Joseph KABILA sait que, la vraie diplomatie de la RD Congo est dictée depuis Kigali par Paul KAGAMÉ, le véritable maître des lieux qui dans l´ombre, en tient les commandes. 

Nos diplomates de carrière de Stockholm, abondonnés à eux-mêmes par le pouvoir d´Occupation de Kinshasa, ne vivent plus que de la débrouille.

Ainsi livrés à eux-mêmes, et n´ayant perçu depuis des lustres, ni frais de fonctionnement pour les affaires courantes de l´ambassade, ni salaires pour subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles; nos diplomates de formation et de carrière en poste à Stockholm, ayant de surcroît fait leurs preuves ailleurs, notamment en Corée du sud, s´agissant d´Henri MBAYAYE; excellent depuis lors, dans l´application à la lettre des alinéas du mythique << Article 15 >>, qui aurait été officieusement édicté autrefois, instituant ainsi la << Débrouille >> comme seul moyen de vivre. De toute façon, c´est pratiquement le seul choix qui leur restait. Si bien que par manque de ressource financière, l´ambassade était en cessation de paiements depuis plus d´un an sinon que des annnées, et accumula par conséquent plusieurs arriérés de loyers non payés et de charges, se rapportant notamment à l´électricité, au téléphone, au téléfax et à l´Internet et autres, vis-à-vis de son bailleur ainsi que de tous ses prestataires de service.

 

 

Cependant, force est de consater que toutes les sommations lui faites par tant du ministère suédois des Affaires étrangères que par huissier de Justice, où elle avait été consignée depuis des années, sont restées stériles. Alexis TAMBWE MWAMBA est demeuré éminemment irresponsable et insensible au cri de détresse et au sort de cette députation. Et comme il fallait s´y attendre, cette irresponsabilité a ainsi fini par engendrer dans un premier temps: le scellage de toutes les voies d´accès - portes et fenêtres - aux locaux de l´ambassade, pour enfin déboucher sur son expulsion pure et simple des lieux.

 

 

Désormais, l´ambassade de la RD Congo en Suède est dans la rue et réduite l´état d´une vulgaire S.D.F (Sans domicile fixe). Pendant que son personnel clochardisé, mène une existence misérable. Il importe par ailleurs de souligner, qu´aussi bien la représentation elle-même que l´ensemble des membres du corps diplomatiques sont surendettés au risque d´être poursuivis par les juridictions internationales. Les gouvernants mettent en avant des farfelues raisons d´économie aux buts inavoués pour tripatouiller la Constitution et la loi électorale, alors qu´ils sont incapables de verser aux diplomates leurs maigres salaires, et faire fonctionner normalement les ambassades.

Néanmoins, les diplomates continuent d´opérer en privée…

Et pour couronner cette humiliation relative à son expulsion des lieux, précisons que ladite ambassade, ne disposant ni de ses propres moyens de transport, ni encore moins de moyens financiers pour prétendre aux services d´une quelconque entreprise de déménagement de la place, n´a eu d´autre issue que de se rabattre sur la générosité d´un patriote congolais qui accepta de mettre gratuitement son véhicule - faisant des rotations - à la disposition de nos infortunés diplomates, afin d´assurer le déménagement - à la cloche de bois - des effets de la République, comme s´il agissait là d´une affaire privée entre amis. Et ce, au domicile du Premier Secrétaire de l´ambassade, M. Yves MELI SANDJA, qui lui au moins, contrairement au Chargé d´affaires, a encore la chance d´avoir un toit au-dessus de la tête. Lequel Secrétaire, notons-le, continue curieusement - au-delà de la notification de fermeture du Gouvernement du Royaume de Suède auprès duquel il est accrédité - d´opérer dans la quasi clandestinité comme une << ambassade privée >>, en produisant des documents officiels. 


Décidément, il n´y a pas de mots qui soient aussi expressifs pour pouvoir illustrer au mieux la situation humiliante et lamentable qu´endurent les diplomates congolais de par le monde, qui par-dessus tout, ne diffère en rien à celle de tous les autres fonctionnaires congolais à l´intérieur du pays. Franchement, c´est une vraie galère à laquelle le semblant d´État congolais expose volontiers son personnel à l´étranger ainsi que leurs familles. Voici donc l´image de la RD Congo que vend le Gouvernement d´Occupation à l´extérieur... C´est vraiment le cas de se demander comment le Congo de Patrice LUMUMBA , longtemps pays phare, a-t-il pu en arriver là? Être réduit à sa plus petite expression... Il paraît dès lors évident que l´État y est inexistant. L´inculte Rwandais à la tête de la RD Congo, ancien chauffeur de taxi de bas étage à Dar es-Salem, a achevé de la discréditer sur l´échiquier politique international. 


En fait, qu´on se le dise franchement, la place de ce bonhomme que certains Congolais d´une rare espèce - et certes en mal de rationalité - soutiennent encore n´est pas là où il est, mais plutôt, au volant de son taxi, où il pourra bien s´accrocher et continuer tout bonnement à exercer son vrai métier, en sillonnant les ruelles des villes tanzaniennes qu´il maîtrise le mieux. Quelle humiliation pour tout notre peuple que de l´avoir là où il a été illégitimement placé, au moyen de cette forme moderne du gangstérisme d´État occidental qui instrumentalise les institutions internationales, et que l´on qualifie joliment et avec zèle de << politique africaine >> de tel ou tel autre pays? 

Que pourraient bien être les conséquences de l´irresponsable fermeture de cette ambassade de Stockholm, dont le sort semble déjà scellé?

En fait, cette fermeture annoncée de l´ambassade de la RD Congo en Suède, qui du reste a suscité un tollé général au sein de la diaspora de Suède, n´est dans l´intérêt de personne, et encore moins dans celui du Gouvernement fantoche en place à Kinshasa. D´autant plus qu´elle est la seule représentation diplomatique en service dans toute la sous-région scandinave et Europe du nord. Région englobant la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande et Islande. C´est en effet vers elle que se tourne toute personne - Congolais ou étranger - désireuse d´obtenir des documents officiels que sont notamment: le passeport, le visa, les diférentes attestations, etc. Les deux autres ambasssades de la RD Congo les plus proches de cette vaste région,  vers lesquelles il faudra désormais se tourner, au cas où Kinshasa venait à mettre à exécution ses << menaces >>, se trouvent en Allemagne et en Grande-Bretagne.

 

 

Eh bien, pour s´y rendre, il va bien falloir débourser d´importantes sommes d´argent pour l´achat de billets d´avion, de bateau ou de train, y compris tous les autres frais de voyage. Et à cela, il faut ajouter le fait qu´à la différence de l´Allemagne qui est aussi bien pays membre de l´Union européenne que signataire du traité de Schengen - garantissant la libre circulation dans l´espace européen - la Grande-Bretagne elle par contre, n´en est pas signataire. Cela requiert donc comme préalable: un hypothétique visa d´entrée sur son territoire. 


Notons qu´au plan diplomatique, le démantèlement de l´ambassade de Stockholm, ne pourrait que constituer une grosse perte de position pour la << diplomatie congolaise >> sur l´échiquier international. Compte tenu du rôle non négligeable que joue la Suède - pays qui se veut neutre et médiateur - dans le concert des nations, tel que l´avait deploré l´un de ces malheureux diplomates en poste en Suède: << Quel gâchis! C´est regrettable que les autorités de Kinshasa ne soient pas en mesure de réaliser l´importance de la Suède dans les arcannes de la diplomatie secrète internationale >>, lâchait-il en substance.

 

La Suède reste l´une des championnes de la doctrine de la résolution pacifique des conflits et crises internationales. Olof Palme, ancien premier ministre suédois assassiné en février 1986, avait la réputation d´en être l´une des figures de proue. Rôle qu´elle joue si bien depuis la Seconde Guerre mondiale où elle s´est tenue à l´ecart, en passant par la période de la Guerre froide à nos jours; dans un monde devenu depuis unipolaire aux couleurs de la globalisation néolibérale triomphante.


Quoi qu´il en soit, au-delà de l´irresponsabilité et de l´amateurisme des dirigeants de Kinshasa, l´une des principales causes justifiant leur négligeance de cette ambassade de Stockholm qu´il conviendrait de retenir est que: c´est de la pure saute d´humeur. Car, suite notamment à l´action insistante de la diaspora de Suède, le Gouvernement suédois qui est très regardant en matière des Droits humains, n´a pas relâché la pression sur Kinshasa au sujet des assassinats en juin 2010 de Floribert CHEBEYA, militant des Droits de l´Homme, et en septembre 2010 d´Armand TUNGULU, patriote-résistant, par << Joseph Kabila >> et ses hommes de main bien connus. Les gouvernants congolais auront certes intérêt à revenir sur leur déconcertante décision, et à trouver des solutions urgentes en faveur de cette si importante représentation diplomatique. 

Regard rétrospectif du rôle de la diplomatie suèdoise en RD Congo

Et pour la petite histoire, s´agissant du rôle joué par la diplomatie suédoise par rapport à la RD Congo, il remonterait déjà du temps de l´État indépendant du Congo (E.I.C) entre 1885 et 1908. Il importe ainsi de préciser que, c´est en effet grâce à une mission religieuse suédoise de la Svenska Mission Förbundet (la fédération missionnaire suédoise), et ensuite par le truchement du Gouvernement suédois d´alors qui dénoncèrent les faits que, le monde dit civilisé prit connaissance de toutes les actrocités, massacres et traitements inhumains infligés aux populations autochtones congolaises par l´administration du roi des Belges Léopold II, le Boucher du Congo, comme qualifié à juste titre par l´auteur américain Adam Hochschild, dans son inédit ouvrage intitulé King Leopold´s Ghost (1998).

 

 

Ayant flairé la menace de se voir dépossédé de << son Congo >> tant convoité, ce souverain de triste mémoire fut contraint le 9 juillet 1890 de rendre publique une partie de son testament du 2 août 1889, prélude de l´annexion de l´État indépendant du Congo à la Belgique. Ainsi le 2 mars 1907, son acte d´annexion est promulgué. L´ancienne propriété royale devient le Congo-belge. A sa mort, après 23 ans de son administration, Léopold II pouvait se prévaloir d´un bilan exceptionnellement génocidaire: 10 millions de victimes congolaises impitoyablement décimées.


Et plus tard, de 1960 à 1963, dans le cadre du règlement de l´affaire de la sécession katangaise montée par le Gouvernement de Gaston Eyskens, sous le drapeau onusien, le rôle tant diplomatique que militaire de la Suède n´avait pas non plus été des moindres. Crise à l´issue de laquelle elle perdait l´un de ses fils dans un accident d´avion resté à ce jour non élucidé, en l´occurence Dag Hammarskjöld, Secrétaire général des Nations unies. 


Et de même qu´aujourd´hui, la Suède reste l´un des deux - avec les Pays-Bas - rares pays au sein de la Communauté dite internationale, à avoir coupé son aide budgetaire au Rwanda pour le sanctionner de sa responsabilité évidente dans la déstabilisation du Congo, et dans tous les crimes de guerre et contre l´humanité qui y sont perpétrés, depuis les premières guerres d´agression et de prédation rwando-ougandaises de 1996 et de 1998, à celles de l´officier rwandais et criminel de guerre Laurent Nkundabatware, et qui depuis, est retourné chez lui où il vit en toute tranquillité sous bonne protection du Gouvernement rwandais, avec bien entendu, la complicité de longue date du frère tutsi rwandais sacré roi à Kinshasa. 


Enfin, la Suède comptait près d´une centaine de troupes de maintien de paix, placées sous l´égide de l´Union européenne en Ituri en Province orientale. Lesquelles troupes ayant été témoins, dénoncaient en avril 2008 à la face du monde, par la voix du porte-parole du ministère suédois de la Défense, M. Roger Magneraad, les agissements des soldats français de l´opération Artémis menée sous la même égide (Eurofor) en 2003 qui, depuis le camp de Bunia, prenaient du plaisir à infliger tortures et traitements dégradants injustifiés aux populations locales congolaises, dont le jeune Joseph, leur victime expiatoire. 


Et depuis février 2010, la Suède a l´une de ses filles comme Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies, pour la violence sexuelle dans les conflits (en RD Congo), en la personne de Mme Margot Wallström, ex-ministre suédoise des Affaires sociales, qui s´emploie d´arrache-pied à pouvoir faire éradiquer cet odieux phénomène. Son Gouvernement est, par-dessus tout, bien renseigné sur la situation de calvaire que vivent les populations et les femmes congolaises victimes de viol, utilisé comme arme de guerre par les soldats et miliciens rwandais au Kivu en particulier, et à l´est dans une large mesure. 

Dans tous les cas, il n´existe pas de diplomatie congolaise…

Vu ce qui précède, il n´y a pas l´ombre d´un doute que toute la diplomatie congolaise est malade, à cause des hommes politiques usés et incompétents. D´ailleurs, à la lumière des tous ces désolants spectacles auxquels nous assistons depuis le début de l´Occupation, il y a lieu d´affirmer sans crainte d´être contredit, qu´il n´existe pas de diplomatie congolaise bien élaborée à proprement parler. Tout ne se résume en réalité qu´improvisation, complicité, impulsion et sautes d´humeur, comme l´Imposteur rwandais a eu nous le prouver au fil de ses années de son pouvoir illégitime en RD Congo. A titre d´exemple, nous citerons - au nom de quel principe? - le rétablissement des relations diplomatiques avec les États-vouyous du Rwanda et d´Ouganda, agresseurs de la RD Congo, sans que ceux-ci n´aient pu rendre le moindre des comptes pour tous leurs crimes économiques et impréscriptibles crimes de guerre et contre l´humanité commis à l´encontre de notre peuple.


Enfin, qu´est-ce qui serait d´après vous qui lisez ces lignes, à l´origine de la grotesque crise créée par Joe le Taxi, avec la république soeur du Congo-Brazzaville, laquelle crise est du reste loin d´être à son avantage, si ce n´est de la sautes d´humeur? Exiger sans avoir froid aux yeux l´extradition de l´irreprochable général Faustin MUNENE, dont le seul péché est celui d´avoir réclamé des droits pour les soldats sous son commandement. Alors que l´on continue à protéger et à garantir de l´impunité à deux criminels de guerre que sont les << généraux >> tutsi rwandais Laurent NKUNDABATWARE et son complice Bosco Ntaganda, qui ont endeuillé le Congo comme personne d´autre dans son histoire moderne. Quel paradoxe! 

STOCKHOLM, le 21 avril 2011

Pépin LULENDO

Pillages et viols à Fizi dans le Sud Kivu Les autorités coutumières lancent un cri d'alarme

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA RERERENCE +

Les autorités coutumières de Fizi ont invité le gouvernement à pouvoir sécuriser les axes routiers, notamment sur les tronçons entre Lulimba, Massissi, Kelembwe et tous les environs, rapporte une dépêche de Radio de Fizi.
D'après cette source, les traditionnels affirment qu'il ne se passe pas une semaine sans que quatre à cinq cas de pillages soient enregistrés sur ces principaux axes routiers, d'approvisionnement de la population locale en denrées alimentaires et en produits de première nécessité.

Ces comportements observés à Fizi sont attribués aux présumés combattants rwandais (Fdlr).

Pour les autorités coutumières de Fizi, plusieurs cas de viols des femmes et de pillages des biens de commerçants ont été enregistrés récemment dans périphérie e Kasanga.

On ose croire que le gouvernement entendra le cri d'alarme pour assurer la sécurité dans cette zone du Sud Kivu.

                                                                                                  Nadège Matadi

Ce dimanche à la Fikin Le MSR au contact de Kinshasa

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

Le Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) tient à marquer d’un cachet spécial la journée du 24 avril 2011. Pour ce parti politique, il s’agit d’une date significative et fédératrice. Raison pour laquelle, un grand meeting est prévu ce dimanche à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) afin d’en dégager toute la portée politique et historique. Du reste, l’autorité morale du MSR, Pierre Lumbi, figure au nombre d’acteurs qui ont joué un rôle majeur dans le processus de démocratisation de la RDC.

Le président a.i. du MSR Yves Mobando Yogo a confirmé jeudi dernier l’organisation, par son parti, d’un grand meeting ce dimanche 24 avril 2011. Objectif : commémorer les 21 ans d’existence du pluralisme politique en RDC. Dans son allocution introductive au point de presse qu’il a animé au siège du parti, situé dans la commune de Kasa-Vubu, Yves Mobando a indiqué que la rencontre de demain s’inscrit dans le cadre d’une journée d’information devant permettre aux militants et cadres du parti de savoir ce qui s’est réellement passé et quelles leçons ils peuvent en tirer, vingt et un ans après la démocratisation de l’espace politique congolais par le maréchal Mobutu, à la cité de la N’sele.

24 AVRIL 1990 : UN TRIPTYQUE

Pour le MSR, le 24 avril 1990 revêt trois aspects très importants. Elle est à la fois une date historique et significative ; une interpellation et, enfin, une date fédératrice des forces politiques.

Historique, la date du 24 avril 1990 l’est à cause de la répression barbare, des assassinats non revendiqués et autres privations de liberté qui l’ont précédée. Significative, elle symbolise le déboulonnement d’une dictature qui avait pris tout un peuple en otage. Elle marque le début de la démocratisation de la RDC.

Le 24 avril 1990 rappelle et renseigne que le pouvoir vient du peuple et celui-ci l’exerce par le biais de ses représentants élus démocratiquement. Cette date interpelle face à l’unité et l’intégrité du territoire national, deux attributs que tous les Congolais devraient sauvegarder jalousement. Bien plus, c’est une date qui invite tout le monde à la vigilance de sorte que plus jamais personne n’accède au pouvoir par la force.

Le 24 avril 1990, c’est également une date fédératrice dans la mesure où toutes les forces politiques et sociales à l’époque ont concouru aux mêmes buts et se sont révélées convergentes et efficientes au regard du résultat obtenu. Même si, tout en prônant le changement avant le 24 avril 1990, elles n’étaient pas animées ni orientées par un même centre d’impulsion.

Qu’est-ce à dire ? Yves Mobando répond : « Il ne s’agit pas d’un simple anniversaire mais d’un tournant décisif qui a ouvert la RDC à la démocratie et aux libertés fondamentales ». Mais auparavant, le président a.i du MSR avait jeté un regard rétrospectif sur les deux dernières décennies de l’histoire du pays. C’est le 24 avril 1990 que le maréchal Mobutu, président de la République du Zaïre, avait ouvert une nouvelle ère de la vie politique dans notre pays. Cela, au travers de son discours solennel prononcé avec grande émotion devant les membres du Comité central, les cadres et militants du MPR réunis en congrès extraordinaire.

Ce jour-là, deux décisions importantes et inattendues furent annoncées. La première, le président Mobutu prenait congé du MPR ; la deuxième, il libérait l’espace politique national. Autrement dit, il ouvrait l’espace politique national au multipartisme. Ce fut « l’aboutissement d’un combat douloureux mené par un peuple qui en avait déjà marre d’une dictature sourde, meurtrière et rétrograde ».

Pour le MSR, ce résultat obtenu fut l’œuvre de plusieurs acteurs, de nombreux partis politiques et associations de la Société civile qui, à travers le pays et en des circonstances variées, n’avaient cessé d’exprimer avec détermination leur aspiration au pluralisme politique et à l’expression réelle de toutes les libertés fondamentales. Au point que, a révélé Yves Mobando, il est difficile, à la veille de la célébration du 24 avril, de dire avec exactitude qui a fait quoi, comment et avec quel impact sur le pouvoir dictatorial. Son souhait a été de voir cette date porter une valeur de repère historique à travers lequel tous les Congolais, tous les partis politiques et toutes les associations devraient garder une perception partagée.

A la question de savoir si la Majorité présidentielle avait intimé l’ordre de reporter la manifestation, Yves Mobando a répondu par la négative. Avant de faire remarquer que même s’il en était ainsi, il est la personne la mieux placée pour le savoir. En organisant cette journée d’information, a-t-il renchéri, le MSR n’a pas de visée électoraliste, surtout que la loi électorale n’est pas encore votée au Parlement.

S’agissant de la question relative à la sécurité des militants et cadres du MSR, en rapport avec la tenue concomitante du meeting de l’UDPS, le président Yves Mobando s’est montré rassurant. D’ailleurs, il a rappelé que l’UDPS est un parti politique qu’il respecte pour s’être battu afin que la démocratie soit instaurée en RDC. Quant à la lutte du MSR, c’est que la journée du 24 avril soit connue et commémorée comme telle par tout le monde.


Moïse Katumbi : « Mazembe ambitionne de gagner définitivement la coupe d’Afrique »

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

Tuteur du TP Mazembe, le gouverneur de la province du Katanga, Moise Katumbi Chapwe accompagné du capitaine du club suspendu Trésor Mputu ont mobilisé tout Katanga afin que Mazembe s’ouvre le chemin du troisième sacre consécutif en Ligue des champions d’Afrique. C’était avant que la délégation des Corbeaux de Lubumbashi ne s’envole pour le Maroc afin d’affronter Wydad athletic club de Casablanca en huitièmes de finale aller de cette compétition africaine interclubs de football.

Double champion d’Afrique, le TP Mazembe, l’équipe la plus redoutée de la 15ième édition de la ligue des champions de la CAF, affronte aujourd’hui 23 avril 2011 à Casablanca l’équipe de Widad du Maroc.

Une rencontre des tous les enjeux et le TP Mazembe qui n’a pas droit à l’erreur est soutenu par tous les Congolais. En effet, peu avant de quitter Lubumbashi le mardi 19 avril pour Casablanca au Maroc, le président Moïse Katumbi Chapwe et le capitaine Trésor Mputu -qui seront absents au Maroc- ont exhorté le team à réussir le pari. Une campagne de sensibilisation a été entreprise à travers la province par président Moïse Katumbi, à travers le Katanga pour que leur équipe puisse avoir le succès ce week-end. « Mazembe ambitionne de gagner définitivement la coupe d’Afrique », a-t-il divulgué lors de sa tournée. Tout est paré pour que l’équipe puisse réussir son pari en dépit de plusieurs infortunes des officiels que l’on pourrait rencontrer sur le parcours de l’équipe.

Pour le TP Mazembe, l’unique objectif est de conquérir définitivement le titre de cette prestigieuse compétition interclubs de la CAF. Le TP Mazembe l’a déjà remporté à quatre reprises et reste sur une série de deux trophées consécutifs. En cas d’un nouveau succès, le TP Mazembe arrachera définitivement le trophée.

Assassinat de Chebeya : les parties civiles parlent d’un crime d’Etat

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

Dans leurs plaidoiries, les parties civiles affirment sans ambages que Floribert Chebeya était le prix à payer pour la réussite de la fête du Cinquantenaire.
Appelé à faire sa plaidoirie dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi, Me Richard Bondo Tshimbombo a déclaré à l’audience du jeudi 7 avril 2011 que dans les sphères de la police politique, pour désigner les défenseurs des droits de l’Homme, le colonel Daniel Mukalay ont trouvé une formule et l’ont inscrite à l’enseigne de « Kuluna ». Et Me Richard Bondo de dénoncer : « Il a été arrêté beaucoup de kuluna, mais on n’a assassiné que Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ».

L’avocat de la partie civile a expliqué aux juges militaires que la Police nationale congolaise est chargée de veiller à la sécurité, de protéger les personnes et leurs biens, mais les prévenus n’ont pas répondu à ce devoir. Et il a précisé qu’ils se sont servis de leur statut d’agents de l’Etat pour semer la mort. Pour Me Bondo, cela n’est pas nouveau. Car avant l’arrivée de l’AFDL, on traitait les Congolais comme des lâches qu’on peut tuer par la Gestapo, sans qu’il y ait protestation.

Dans son adresse à la Cour militaire, l’avocat a dit : « Le prévenu Mukalay est aujourd’hui traumatisé dans sa conscience par ce double crime, lui qui prétendait servir le pouvoir ». Toujours selon Me Richard Bondo, lorsque les nouveaux maîtres ont chassé de force leurs prédecesseurs, ils ont créé des unités spécialisées. Et il a ainsi apostrophé les prévenus : « Vous avez ôté la vie à Floribert Chebeya et à Fidèle Bazana, pouvez-vous dire aujourd’hui que leur assassinat a apporté un plus au pouvoir en place ? ». Il a encore ajouté : « Paie le mal avec la justice, et la bonté avec la bonté ». Et ce, avant de rappeler les propos de François Mitterand : « Donnons le temps au temps ».

Justifiant sa lutte, l’homme en toge noire a lâché : « Nous combattons pour la démocratie des propriétaires, afin que disparaisse le terme : ‘’Notre pouvoir’’. Le but du bataillon Simba est de tuer les autres ». Evoquant le calvaire du défenseur des droits de l’Homme Robert Ilunga Numbi, un Katangais et Mulubakat en plus, qui avait été maltraité par les services spéciaux, Me Richard Bondo a demandé : « S’il en a été ainsi du bois vert, qu’adviendrait-il des autres qui ne sont pas Balubakats ».

Analysant les éléments constitutifs de ce double assassinat, il a dit que la préméditation est l’élément psychologique pour ôter la vie à un être humain. Le colonel Daniel Mukalay ayant été le coordonnateur, il a attribué un rôle à chaque membre. Pour amener la victime au lieu de son supplice, a affirmé l’avocat, il a reçu l’ordre de l’inspecteur général de la police et a utilisé son homme de confiance Michel Mwila.

L’INGRATITUDE

L’avocat de la partie civile a ensuite déclaré que le comportement du colonel Mukalay, en tant que coauteur, se justifie dans ce que le professeur Nyabirungu Mwene Songa enseigne : « L’infraction n’aurait été commise sans leur assistance ». A ce sujet, il a fait voir à la Cour que les acteurs se demandaient comment faire taire ce défenseur des droits de l’Homme qui a déposé des plaintes partout. Me Richard Bondo a ensuite fait remarquer aux juges : « Or, ce même John Numbi, arrêté au camp militaire Tshatshi, a été sauvé par Floribert Chebeya. C’est pour dire que la gratitude n’est pas de ce monde ».

S’appesantissant sur le colonel Daniel Mukalay, l’homme en toge noire a affirmé que cet officier possède beaucoup de voitures. Après avoir voulu savoir qui lui procure tous ces moyens, il a argué que le colonel prévenu a acheté et apprivoisé ses sociétaires. Toujours de l’avis de Me Richard Bondo, si le colonel Daniel Mukalay n’avait pas attiré Floribert Chebeya, ce dernier n’aurait pas fait ce déplacement. Il a fini par en déduire que le colonel Mukalay est le concepteur de cet assassinat, et il a assuré l’impunité aux autres.

Pour Me Richard Bondo, Georges Kitungwa est le stratège du groupe, il passe son temps auprès de son chef Daniel Mukalay. Lorsque Floribert Chebeya est assassiné, il confisque les scellés contenant les indices du crime, « qui sont portés disparus par le fait du chrétien Georges Kitungwa », a renchéri l’avocat avant de conclure qu’il est le coauteur de cet assassinat. L’avocat de la partie civile est resté convaincu que Georges Kitungwa avait la connaissance du but poursuivi : « Assassiner les ‘’kuluna’’ Chebeya et Bazana pour sécuriser la fête du Cinquantenaire ».

Le major Christian Ngoy a été présenté par l’avocat de la partie civile comme l’auteur matériel. Il s’est écrié à propos de cet officier : « Voilà un lâche, il est en fuite ! ». Selon Me Richard Bondo, Floribert Chebeya était déjà dans le collimateur de Christian Ngoy depuis plusieurs mois. Il en a profité pour révéler que le bataillon Simba est l’unité des spécialistes du meurtre sans laisser des traces. Et Christian Ngoy habite près de Floribert Chebeya pour le filer, en prenant Paul Mwilambwe et Jacques Migabo.

Concernant la tribu de ce spécialiste en arts martiaux, Me Richard Bondo a noté que son nom montre qu’il est Mulubakat, mais le général John Numbi a déclaré que cet homme est de l’Est. Comme preuve palpable de sa culpabilité, l’avocat a relevé que Christian Ngoy a envoyé un SMS au coordonnateur de la bande en ces termes : « Je sollicite vos instructions, parce que j’ai le challenger et un autre spécialiste en assassinat : Jacques Migabo». Selon l’avocat, Jacques Migabo est cet homme qui peut vous atteindre derrière un béton, un tireur d’élite. Pour terminer, l’avocat a révélé que c’est le général James Kabarebe qui héberge Christian Ngoy à Kigali aujourd’hui. Et il est à la recherche d’une cachette. Au sujet du général John Numbi, Me Richard Bondo a seulement lâché : « Comment lui qui est né au Congo en 1964, pouvait-il avoir un prénom anglophone ? ».

BANDE DES SANGUINAIRES

Quant au rôle de Jacques Migabo, Me Richard Bondo a expliqué que lorsqu’une victime fait de la résistance, il faut être à deux. Chebeya a été maîtrisé par deux assassins. Pour sa part, Paul Mwilambwe est membre de l’association criminelle. Sous la dictée du général John Numbi, il assume la sécurité de l’Inspection générale de la police. Il est là pour effacer les traces. C’est ainsi qu’il a donné cet ordre le 1er juin 2010 : « Avant 12h00’, il faut arracher le registre d’identification des visiteurs ». Il a sous ses ordres François Ngoy Mulongoy. L’Auditorat trouve dans son bureau des bâtonnets maculés de sang. C’est pour dire que c’est une bande de sanguinaires, a démontré l’avocat de la partie civile. S’attardant sur le conseiller en communication Papa Mukalay, l’avocat a relevé que ce dernier avait confirmé : « Nous ne pouvons pas quitter le bureau tant que le général John Numbi est là ». Or, ce 1er juin-là, Papa Mukalay est resté à l’Inspection générale de la police jusqu’à 20h00’

S’agissant du prévenu François Ngoy Mulongoy, l’avocat a trouvé que sa contribution était déterminante dans l’effacement des traces. Ngoy Mulongoy savait que cet après-midi-là, Floribert Chebeya sera assassiné avec quiconque l’accompagnerait. Lorsqu’il brouille les pistes, il met en confiance tous les sociétaires.

Dans sa plaidoirie, l’avocat a souligné que Michel Mwila est le chargé de la transmission de la lettre d’appât, en rassurant Floribert Chebeya d’être éligible à l’audience de l’inspecteur général. Sa présence à Kintambo-Magasin, c’étai pour filer Floribert Chebeya. Il a une Jeep à sa disposition pour cette besogne.

Blaise Mandiangu lui, a enchaîné Me Richard Bondo, est l’homme qui possède le plan concocté contre Floribert Chebeya dans son ordinateur. Il a trois téléphones en main. Son commandant Christian Ngoy a l’art de tuer. Et c’est Christian Ngoy qui protège le conservateur Mandiangu. Ce n’est pas le secrétaire intrinsèque, mais le conservateur des projets criminels de Christian Ngoy. Quant on réfléchissait comment assassiner Floribert Chebeya, il était présent. Et l’avocat d’ajouter : « La démarche du prévenu Mandiangu pour la destruction de ses cartes SIM, son implication est établie dans l’association ». Enfin, Me Richard Bondo a déclaré que lorsqu’il y a assassinat, on tue un semblable. Il a regretté que les défenseurs des droits humains soient qualifiés de criminels de la démocratie.

Province Orientale Les rebelles de la LRA attaquent Doruma

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

En dépit des informations faisant état de la réduction sensible de leurs activités, les rebelles ougandais de la LRA sont encore actifs dans les Uélé.
Alors que la force de la Monusco planifie des opérations spéciales dans le Haut-Uélé et le Bas-Uélé en vue de marquer sa présence et dissuader toute velléité d’exactions de la LRA pendant les fêtes de Pâques, l’on apprend que les rebelles de l’Armée de résistance du seigneur ont de nouveau attaquer à Doruma.

Selon, radiookapi.net, ces rebelles ont attaqué, le mercredi 20 avril, le poste d’Etat de Doruma, situé à 210 Km au Nord-Est de Dungu-centre. L’incursion a eu lieu vers 19 heures locales, simultanément dans le groupement de Naisala et dans le quartier Nambili.

A en croire le président de la Société civile de Dungu qui cite le chef de poste d’encadrement de Doruma, les assaillants ont été vite repoussés par les éléments de l’armée régulière alertés par les habitants de Naisala.

Par contre, poursuit la même source, ces rebelles ont réussi à enlever trois personnes à Nambili, dont une est parvenue à s’échapper pendant qu’ils les dirigeaient vers la forêt. Pris de panique, certains habitants se sont retranchés à l’hôpital général de référence de Dungu et d’autres se sont réfugiés dans la forêt et près du poste des FARDC.

Les habitants ont commencé à regagner leurs domiciles dans la journée du jeudi 21 avril 2011. D’après les sources de la Société civile, cette situation inquiète les autorités territoriales qui, actuellement, éprouvent de difficultés à déployer les matériels de la CENI pour la révision du fichier électoral ainsi que les questionnaires de dissertation des élèves finalistes du secondaire. Et pourtant, il a été observé cette semaine, une réduction sensible des activités de la LRA.

Pour rappel, le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Mamadou Gaye a, au cours du point de presse animé, le mercredi 20 avril à Kinshasa, indiqué que les « FARDC et les soldats de l’UPDF mènent une opération conjointe à Naparka et Bamangana ». L’objectif de cette opération est de traquer le mouvement LRA et elle est prévue pour durer deux semaines.

De plus, les FARDC continuent à mener des opérations spéciales dans la zone de la vallée de Semliki, à Bukiringi et à Luna.

Kinshasa L’instabilité des prix relance la spéculation sur le marché des biens de consommation

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

Depuis quelque temps, la population congolaise assiste impuissant à une instabilité des prix sur le marché des biens de consommation. Cette situation vient, une fois de plus, relancer la problématique de la spéculation. A Kinshasa par exemple, il devient pratiquement difficile pour les consommateurs, qui font face au moins tous les trois jours, à une valse d’étiquettes dans différents magasins, boutiques et autres étalages où ils ont l’habitude de s’approvisionner. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le pouvoir d’achat des populations, lui, reste invariable. Les populations kinoises ne cessent alors de s’interroger sur leur lendemain.

Surtout les biens de grande consommation, connaissent une augmentation des prix de façon régulière. Même les articles agricoles localement produits ne sont pas épargnés.

Une tomate qui se vendait à 200 Fc il y a quelques jours, se vend aujourd’hui à 500 voire 600 Fc. Il se dégage ainsi, une augmentation de prix de plus de 150%. Interrogés à ce sujet, les vendeurs justifient cette augmentation de prix par la rareté de ce produit sur le marché. Certaines sources renseignent que dans des zones productrices, l’on se préoccupe encore de la semence. La récolte, elle, est annoncée pour le mois de mai.

L’offre étant inférieure à la demande, il devient ainsi impossible de ravitailler correctement le marché kinois.

Les prix des vivres frais, eux, ne sont pas en reste. Un kilo de chinchards qui coûtait 2.600 Fc il y a quelques jours, coûte actuellement 3.000 Fc. Pour se procurer un poulet de 1400 grammes, les ménagères sont obligées de débourser 6.500 Fc au lieu de 5.500 Fc il y a une semaine. Un bidon d’huile végétale de cinq litres coûte 14.000 Fc. La même quantité a coûté moins la semaine passée. Un carton de cuisses de poulet (10kg) qui coûtait 19.000 Fc au marché central de Kinshasa revient maintenant à 21.500 Fc. Un carton de poulet, lui, coûte 63.000 Fc au même marché. Pour se procurer un sac de riz de 25 kilo, les consommateurs doivent débourser 20.000 à 22.785 Fc. Alors que la semaine passée, la même quantité a coûté moins. Ce qui suscite trop d’inquiétudes dans le chef de la population locale.

INFLUENCE DU TAUX DE CHANGE

De 6.300 Fc il y a quelques jours, un sachet de 5 kg de sucre de canne passe à 7.800 Fc. Pour un sac de sel de cuisine de 20 kg, il faut débourser 6.500 Fc au lieu de 6.100 Fc la semaine dernière. Un filet d’ails qui se vendait, il y a quelques semaines, à 31.000 Fc, se négocie aujourd’hui à 35.000 Fc. « Bien que les ails soient importés de la Chine, leur prix est rarement revu à la hausse, contrairement à d’autres produits de première nécessité en provenance de

Avec cette hausse de prix, les populations kinoises estiment que la vie à Kinshasa devient de plus en plus intenable. « Le ministère de l’Economie nationale a, dans ses prérogatives, l’obligation de veiller sur la structuration des prix sur le marché. Il doit, par conséquent, fixer l’opinion sur tout ce qui se passe dans ce secteur », a confié un Kinois sous le sceau de l’anonymat.

Du côté du ministère provincial de l’Economie, toutes les tentatives d’avoir sa version des faits sont restées vaines.

Il faut noter que l’instabilité constatée sur le marché est consécutive à la variation du taux de change qui, lui, ne fait que s’emballer. Une situation qui met les opérateurs économiques en difficulté. Certains d’entre eux soutiennent que si cela perdure, il deviendra difficile pour les opérateurs économiques de garder les prix des biens de consommation intacts.

Le dollar américain qui se changeait à 920 Fc il y a trois jours à Kinshasa par exemple, se négocie aujourd’hui à 934 Fc à la vente. A l’achat, il faut disposer de 940 Fc pour acquérir un dollar américain. Quant à la monnaie européenne, elle se négocie, au taux parallèle, à 142 dollars pour 100 euros. Le Franc CFA, lui, s’échange à 19.000 Fc pour un billet de 1000 Francs CFA. Si l’on n’y prend garde, le cadre macroéconomique risque d’atteindre un niveau encore plus bas que celui où il se situe à ce jour.

Les changeurs de monnaies du marché de change parallèle évoquent pour cause, la loi de l’offre et de la demande. Ils estiment qu’il s’observe, depuis quelques jours, une rareté de billets de Francs congolais sur le marché de change ; ce qui, par conséquent, ne peut que laisser la place aux spéculations sur le marché de change. « Nous ne sommes qu’au début du mois, une période pendant laquelle les billets de banque sont encore gardés au niveau de différentes trésoreries. Ce qui fait que ces billets deviennent rare sur le marché de change », a confié un changeur sous le sceau de l’anonymat.

OLIVIER KAFORO

FIFA : Sepp Blatter promet 1 milliard de dollars pour le football

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : WWW.CHRONOFOOT.COM

 

Sepp Blatter mène actuellement sa campagne de réélection à la tête de la FIFA. Dans un courrier envoyé aux membres de l’instance internationale, le Suisse espère poursuivre son action qui a débutée en 1998 en promettant un très beau chèque au monde du football...

A la manière de grands politiques, Sepp Blatter fait actuellement campagne pour sa propre réélection à la tête de la FIFA, pour ce qui serait son quatrième et dernier mandat. Avec comme seul adversaire Mohammed Bin Hammam, président de la Confédération asiatique, Blatter espère convaincre les principaux dirigeants du football mondial avant le 1er juin.

 «LA FIFA EST TOUTE MA VIE»

C’est pourquoi ce dernier a envoyé un courrier aux membres de la FIFA, dont l’AFP a obtenu une copie. «Le football est toute ma vie, la FIFA est toute ma vie», écrit l’homme de 75 ans. «Nous vivons aujourd’hui dans un monde agité et incertain (...) c’est de stabilité, de continuité et de fiabilité que la FIFA a le plus besoin aujourd’hui».

D’autre part, M. Blatter en profite pour mettre en avant sa bonne gérance économique de l’instance internationale durant les treize dernières années. Estimant que les «1,2 milliards de réserves» sont le «fruit d’une bonne gestion», ce dernier assure que ces réserves sont «garantes de la stabilité et de la solidité financière» et qu’ «en 1998, la FIFA n’avait pas de réserves». Au rayon des objectifs pour les prochaines années, il affiche sa volonté de «renforcer le fonctionnement démocratique et l’autonomie de nos 208 associations (fédérations) membres», ajoutant qu’il promettait «d’injecter 1 milliard de dollars dans le développement du football en quatre ans». Tout un programme qui a parfois coûté bien cher aux «victimes» de l’instance internationale... L’Afrique du Sud pourrait en témoigner.


Evacuation médicale aérienne Manœuvres mixtes FARDC-US ARMY

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

Le conseiller adjoint et porte-parole des affaires publiques à l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique en RDC, SATRAJIT SARDAR, a tenu un point de presse hier jeudi 21 avril, dans l'un des locaux de l'ambassade, sise sur l'avenue colonel Lukusa, précisément à la hauteur de la station essence cobile, dans la commune de la Gombe. C'était l'occasion pour ce dernier d'informer les journalistes de la tenue prochaine d'une série d'exercices dénommés « MEDLITE 11» qui auront lieu à Kinshasa, du 24 avril au 5 mai 2011, auxquels prendront part 5O militaires américains et 150 militaires congolais (FARDC).

Au cours de son entretien avec les professionnels des médias, SARTRAJIT SARDAR a fait savoir que « Medlite 11 », a pour objectif d'améliorer la capacité de deux armées travailler ensemble dans le cadre du système américain d'évacuation médicale aérienne patients en faveur du personnel militaire médical congolais et consistera en des séances académiques et en un exercice de catastrophe humaine.

II a souligné, que « Medlite 11» est le dernier d'une série d'exercices impliquant les forces armées américaines et leurs partenaires en Afrique et qui a pour ambition d'établir et de développer une interopérabilité militaire, des relations régionales, une synchronisation des efforts et un renforcement des capacités. Il a indiqué que, tous les 150 militaires congolais qui participeront a cet exercice « MEDLITE 11» appartiennent à l'Unité Médicale d'intervention Rapide (UMIR). En ce qui concerne les militaires américains, ils relèvent du commandement américain pour l'Afrique, de l'armée de l'air Américaine (USAFA) et d'autres unités.

Pour clôturer cette conférence, le conseiller Adjoint et porte-parole des Affaires publiques à l'ambassade des USA a donné l'adresse du quartier général de l'USAFA qui est basé à Ramstein ; en Allemagne, qui est l'unité aérienne du commandement américain pour l'Afrique. II a précisé que c'est le commandement régional américain qui coordonne et supervise les activités militaires américaines en Afrique.

En ce qui concerne le budget des élections congolaises, il a révélé que les USA ont réservé 5 millions de dollars pour appuyer la CENI. Pour ce qui est de l'arrestation de Laurent Gbagbo, président sortant des ivoiriens, les USA appellent au calme en Côte d'ivoire.

                                                                                                    Muriel Kadima 

Hors session de l'examen d'Etat 2011 La dissertation pour lundi prochain

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

 

L'épreuve de dissertation que doivent subir tous les finalistes du cycle secondaire pour le compte des épreuves hors session de l'Examen d'Etat 2011 (qui représente en fait la 45ème session de cet examen depuis son début) est programmée le lundi 25 avril 2011, sur l'ensemble du territoire national de la Rd Congo. A cette occasion, tous les responsables scolaires, aussi bien au niveau national que provincial et urbain sont sur le qui vive et prennent toutes les précautions pour le bon déroulement de cette épreuve.

Au niveau du Ministère de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel (E.P.S.P.), il est fait état des mesures strictes prises et transmises ses aux trente provinces éducationnelles qui quadrillent le territoire national et assument la responsabilité de l'Etat de bien organiser cette épreuve. Les inspections principales provinciales de l'Epsp (IPP) et collaboration avec les directions provinciales de l'Epsp règlent pendant ce week-end les derniers détails pour qu'au plu tard le dimanche 24 avril, chaque finaliste connaisse la place, le banc ou l'endroit où il aura à passer son examen.

Les effectifs d'autodidactes qui ont réussi aux épreuves préliminaires (ou épreuves de sélection) sont associés aux finalistes réguliers des cycles secondaires et passent ensemble cette épreuve.

                                                                                                              Sakaz 


Musique : «Africa Telema» du père Jean Marie Bukasa Malu sur le marché du disque

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Créé le 24 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 24 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : STAR DU CONGO

 

Auteur compositeur, le révérend père Jean Marie Bukasa Malu évoque, dans cet opus de 12 titres, les conflits armés sévissant en Afrique et appelle au dialogue en tant qu’outil incontournable de gestion des conflits.

 Musique : «Africa Telema» du père Jean Marie Bukasa Malu sur le marché du disque
 Dans un style mélodique particulier, il dénonce la guerre qui s’oppose à la paix et au développement reconnus comme aspiration profonde de tout homme sans distinction de race et de culture. L’artiste musicien souligne la nécessité de procéder à la réconciliation et à la réparation des dommages dus aux conflits armés sur le continent.

 Il juge la tradition africaine comme modèle pouvant permettre de résoudre les conflits, dans la perspective d’une paix génitrice de développement durable. «Une telle paix reconnaissons-le, ne peut se tenir que sur le pilier de la considération de l’homme comme axe autour duquel gravite toute action politique. La contribution de tout le monde étant attendue dans ce sens», renchérit-il.

 Le père Jean Marie est né le 12 mars 1964 à Kananga en République démocratique du Congo (RDC). Ordonné le 17 avril 1999 à Kinshasa, il a été de 2000 à 2002 vicaire à la paroisse Notre Dame de Fatima de Brazzaville, et curé en 2003.

 Le père Jean Marie a également été président de la conférence des supérieurs majeurs du Congo en 2005 ; membre du bureau de la commission épiscopale des ouvriers apostoliques des séminaires et noviciats du Congo en 2005 et de la confédération des conférences des supérieurs majeurs d’Afrique et de Madagascar (2005) ; puis procureur et chargé des projets du conseil de la délégation Saint Joseph en République du Congo.

Messilah Nzoussi (Congo-site)

Tshisekedi fait carton plein, son discours a laissé les gens sur leur soif

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Créé le 25 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 25 - 04-2011 15 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

Chapeau bas à Claude Nyamugabo, le ministre RD-congolais des Sports, qui a su prévenir les événements en organisant une visite du site 72 heures auparavant en sensibilisant les uns et les autres sur leurs responsabilités.
Gouverner c'est prévoir et Nyamugabo l'a si bien assimilé.

Etienne Tshisekedi wa Mulumba, leader charismatique de l'Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS-, l'un des partis politiques qui comptent sur l'échiquier national, a une fois de plus démontré qu'il reste le grand mobilisateur des masses. Il a réussi à remplir le stade Tata Raphaël sans bourse délié, ses sympathisants ayant choisi de rejoindre à pieds ce site prévu pour le meeting. Ils sont venus, pour la plupart, des coins les plus reculés de Kinshasa, contents de répondre à ce rendez-vous avec l'histoire de leur parti. Les T-shirts 'qu'ils portaient, ils les ont achetés en puisant dans leurs maigres économies, nous ont confié certains d'entre eux, des badges à l'effigie de Tshisekedi également. Ils avaient mis la main à la poche pour s'en procurer. Un juteux business s'est ainsi tissé autour de l'événement. Même les tenanciers des débits de boisson de Matonge ont réalisé des recettes comme jamais auparavant. Peut-être aux jours des matches DCMP-V.Club, ont confirmé quelques témoins.

Pas évident. Ça c'est pour le côté face.

Côté pile, Tshisekedi s'est montré incohérent dans son message en donnant l'impression de n'avoir pas planifié son speech bien qu'il ait touché superficiellement à quelques points qui préoccupent les RD-Congolais en ce moment. Il a commencé par promettre à la multitude des militants présents au stade, le changement à travers le respect des droits de l'homme avec le cas de la mort de Chebeya dont il a émis le voeu de voir l'assassin condamné et châtié, «L'UDPS qui prône l'Etat de droits ne seperme1ttu jamais d'enfreindre les droits de l'homme car le parti a du respect pour la vie humaine», a souligné Tshisekedi. Parlant de la mort programmée des entreprises publiques : MIBA, GECAMINES, ONATRA..., le président de l'UDPS promet, s'il est aux commandes des affaires, de leur insuffler une nouvelle dynamique de façon à donner du travail aux RD-Congolais et combattre le chômage. Pareil pour la SNEL et la REGLDESO qui sont dépouillées de leurs moyens par des ponctions de leurs recettes qui vont atterrir dans les poches des gens. Pour Tshisekedi, il n'y a pas trente- six solutions que d'aller en guerre contre l'impunité et la megestion, ce à quoi il pourra s'atteler.., car, «l'argent de la Nation doit servir aux besoins des populations».

C'est dans ce registre qu'il a parlé des contrats qu'il a jugés de léonins signés entre le gouvernement et certaines entreprises de mining au Katanga au point que le pays s'en tire avec des procès sur le plan international. Tshisekedi à qui on a rappelé le cas des étudiants, en a profité pour indiquer que la politique de l'UDPS a pour fondement la jeunesse, l'avenir de demain. Raison pour laquelle la jeunesse est une grande préoccupation de son parti. C'est dans cet élan qu'il sera amené à se souvenir de la date du 6 décembre 2011 en martelant qu'elle marquera la fin du pouvoir actuel et la population devra prendre acte si les élections ne sont pas organisées. C'est sur le coup de 15h20' que l'homme de Limete mettra fin à son adresse.

Plus de peur que de mal

Ceux qui craignaient pour des débordements, n'ont pas été servis ce dimanche 24 avril 2011. Le stade Tata Raphaël situé à un jet de pierre du quartier Matonge, en plein coeur de la capitale, n'a pas vu un seul de ses murs de clôture s'écrouler sur des dizaines des milliers de militants de l'UDPS venus communier avec leur leader Etienne Tshisekedi à la faveur d'un meeting longtemps attendu. Aucun acte de vandalisme n'a été non plus enregistré dans un coin quelconque de la ville province, ont constaté des observateurs bien que le pouvoir public avait déployé un dispositif policier impressionnant dans les points chauds de la ville pour prévenir. Chapeau bas à Claude Nyarnugabo, le ministre RDcongolais des Sports, qui u su prévenir les événements en organisant une visite du site 24 heures auparavant en sensibilisant les uns et les autres sur leurs responsabilités. Gouverner c'est prévoir et Nyamugabo l'a si bien assimilé. La preuve est là. Tout est bien qui finit bien. Des policiers, il y en avait dans les importants carrefours, non armés, n'interpellant personne. Aux abords du stade, ils ont été encore plus nombreux, mais les militants de l'UDPS ne voulaient pas les voir accéder à l'intérieur de ce site. Ceux d'entre-eux, des supérieurs qui ont forcé la note et entré par force, ont été prié de sortir. Ils ont obtempéré.

C'est dire combien les uns ont évité de se frotter aux autres. Il ne fallait pas, sous quelque motif que ce soit, mettre de l'huile au feu. Le pire n'a pas eu lieu. C'est l'essentiel.

Quand le ciel est sombre...

Quand à 14h, la 4x4 de Tshisekedi fait son entrée dans le mythique ex-stade du 20 Mai, c'est le délire. Les services de sécurité de l'UDPS semblent dépassés par les événements tant, la pression du public est forte. Ce véhicule est pris d'assaut par de centaines de personnes qui veulent toutes voir de près le leader. Celui-ci mettra une bonne dizaine de minutes avant de mettre les pieds au sol accompagné de son épouse, maman Marthe. Il était question d'évacuer le passage qui mène à la tribune centrale où le couple Tshisekedi devait s'installer. On pouvait y apercevoir des personnalités politiques telles que Chalupa qui avait été très applaudi en entrant au stade, Eugène Diomi Ndongala, Gilbert Kiakwama, Delly Sessanga, Roger Lumbala et le SG de son parti, Moïse Moni Dela, également très applaudis à leur entrée. Pour prendre la parole, Tshisekedi a été introduit pas le SG de l'UDPS qui n'a pas caché sa satisfaction en s'adressant au public: «Nous professons que tout est possible à celui qui croit. Nous avions décidé que le 24 avril 2011, qu'il pleuve ou qu'il vante, le meeting devait se tenir en ce lieu. Et c'est grâce à vous et votre ténacité que l'on est là aujourd'hui. Si nous sommes dans ce stade en ce jour, comme chaque fois que le ciel de la nation est sombre, c'est pour que le président national de l'UDPS donne l'éclairage par rapport aux questions de l'heure et c'est le cas ce dimanche», a dit Jacquemin Shabani pour planter le décor.

Le sens d'une journée C'est sur ces entrefaites que Tshisekedi va prendre la parole pour rappeler au public le sens de la journée du 24 avril qui symbolise la libéralisation de l'espace politique RD-congolais par le président Mobutu, lui qui, s'est souvenu l'homme de Mupompa, avait l'habitude de dire que jamais de son vivant, il n'y aura deux partis politiques dans l'ex-Zaïre. Une prophétie à laquelle l'UDPS rétorquait : tenez bon, nous vaincrons. Le fait qu'à la suite des consultations populaires dans tout le pays,

Mobutu ait été contraint de libéraliser l'espace politique au multipartisme, pour Tshisekedi, est une victoire de l'UDPS. Occasion lui a été ainsi offerte de parler du cheminement du processus démocratique jusqu'à l'entrée de l'AFDL qui est venu remettre les choses à la case du départ en abolissant le fonctionnement des partis politiques et en bâillonnant des libertés fondamentales.

«C'était de nouveau la peur, ce lit des dictateurs qui est revenu au galop. Nous sommes rentrés plusieurs années en arrière», s'est souvenu le président de l'UDPS indiquant que cela a duré quatre ans jusqu'à ce qu'est arrivé le régime actuel sur fond d'un simulacre d'élections. «Bien que ce n 'est pas le parti unique, il fout avouer que le PPRD ne veut pas laisser les autres évoluer en toute quiétude, surtout à l'intérieur du pays», s'est indigné Tshisekedi qui a illustré son propos par l'obtention de l'autorisation de tenir le meeting au stade Tata Raphaël qu'il a comparé à un véritable parcours du combattant. « Vous savez comment nous avons obtenu ce stade, personne ne voulait nous l'accorder et c'est grâce à vous que nous sommes là. Félicitations», a-t-il ponctué en direction de son auditoire.

                                                                                                Laurent BUADI

ÇA BEIGNE ENTRE LES DEUX CAPITALES Kinshasa et Brazza d'accord pour l'exploitation de réserves communes d'hydrocarbures

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Créé le 25 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 25 - 04-2011 15 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

Selon une dépêche de l'Agence Chine nouvelle, l'Assemblée nationale du Congo a adopté samedi dernier une loi autorisant la ratification d'un protocole d'accord de coopération sur l'exploitation et la production du potentiel de réserves communes d'hydrocarbures entre le Congo et la RDCongo.

La zone concernée par cette loi, à en croire la source, est le bassin sédimentaire qui s'étale sur les deux rives du fleuve Congo et de l'Oubangui. Ce texte sur les hydrocarbures se veut un protocole de prudence qui permet aux deux Etats de développer et d'exploiter sans incident majeur les champs pétroliers du bassin de la cuvelle congolaise.

« Nous nous mettons d'accord avec la RD-Congo pour dire s'il y a une structure qui est trouvée à la frontière du même bassin, la frontière étant le fleuve Congo et l'Oubangui, nous nous mettrons ensemble pour voir comment exploiter cette structure si elle est prouvée contenir des huiles exploitables», a expliqué aux députés le ministre congolais des Hydrocarbures, André Raphaël Loemba, avant l'adoption de cette loi.

« Aujourd'hui, au stade actuel, nous sommes encore dans la recherche, chacun dans ses bassins respectif, il s'agit aujourd'hui de regarder et espérer que l'activité de recherche va nous conduire à des découvertes exploitables. Si ces découvertes se situent sur la frontière commune, en ce moment là, nous nous mettrons ensemble pour voir comment exploiter ces réserves», a-t-il précisé. Et l'agence de rappeler que cette loi est la première du genre entre la RD-Congo et le Congo. Le pétrole est la première source de revenu du Congo dont la production se situe aujourd'hui à 300.000 barils par jour, selon les chiffres officiels.

                                                                                                                 LB

Hier au Stade Tata Raphaël E. Tshisekedi promet la foudre après le 6 décembre !

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Créé le 25 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 25 - 04-2011 15 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

 

Le vingt et unième anniversaire de la démocratisation, proclamée le 24 avril 1990 à N'sele par feu Maréchal Mobutu, de l'espace politique congolais à la base de l'avènement du multipartisme en République démocratique du Congo (RDC), alors République du Zaïre, a été particulièrement célébré par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps), hier dimanche 24 avril 2011 au stade Tata Raphaël à Kinshasa/Kalamu. Parti cher à Etienne Tshisekedi, son président national, l'Udps a réussi le pari de l'organisation de ce meeting tant attendu. Surtout quand on sait incertitude qui a précédé sa tenue. En effet, bien de racontars sur les embûches supposées du pouvoir en place pour l'interdire, avaient été colportés dans l'opinion publique. Heureusement, le pouvoir, faisant preuve de maturité, n'est pas tombé dans le piège de l'interdiction du meeting du sphinx de Limete. Ce qui aurait mis le feu aux poudres d'une opposition déjà préparée à cet effet. Notamment, si l'on en croit les déclarations larvées des alliés de l'Udps et des fanatiques de ce parti connus sous le nom de parlement-debout

Tshisekedi, impérial, et appliquant le principe de la ponctualité qui est la politesse des rois, est arrivé dix minutes avant 14 heures, heure prévue pour la tenue de son meeting.

A ses côtés dans la tribune, on a pu voir ses partenaires de l'Opposition, dont Gilbert Kiakwama du Parti des Chrétiens Démocrates (Pcd), Diomi Ndongala de la Démocratie Chrétienne (Dc),Roger Lumbala de l'Odr, etc. Il faut signaler également la présence remarquable des militants des partis comme l'Union pour la Nation Congolaise (Unc) de Vital Kamerhe représenté par son secrétaire général et du Palu de Mme Pakasa, etc.

C'est le secrétaire général de l'Udps, M. Germain Shabani, qui a introduit le lider maximo. Qui a pris exactement la parole à 14h35'.Pour, justement, fixer les contours de cette manifestation sentie de tous les dangers par certains analystes politiques. De tous les dangers, l'expression n'est ni fantaisiste ni exagérée parce que ce n'est un secret pour personne, certaines langues faisaient de ce meeting, au-delà dune simple démonstration de force de manifestation politique, un rassemblement populaire pour défier le pouvoir d'Etat incarné par le PPRD. En cette période où souffle un vent de contestation populaire avec comme épicentre la Tunisie, ce meeting, à dire vrai, était vu par certains comme une sanction à administrer à l'actuel gouvernement, au crépuscule de son mandat.

Le jasmin congolais

On rappellera que la révolution tunisienne- qui s'est étendue vers l'Egypte, la Libye, le Yémen et la Syrie- a commencé par l'immolation d'un jeune homme nommé Jasmin. Celui-ci, harassé par les tracasseries policières, s'est offert pratiquement en sacrifice pour concrétiser les souffrances endurées par les Tunisiens. Un soulèvement populaire est parti de cet acte jusqu'à obtenir le départ du président Ben Ah. Effet domino, les Egyptiens ont aussi chassé leur président, Hosni Moubarak !

Sur le mandat de Joseph Kabila Kabange, qui doit normalement prendre fin le 6 décembre 2011, Etienne Tshisekedi, a été sans équivoque : « Dépassé ce jour, nous verrons ce que nous ferons ». Des propos inquiétants du président de l'Udps qu'il ne faut nullement banaliser. En effet, au regard du passé de ce leader politique qui a déjà réussi à démonétiser un signe monétaire (5.000.000 de zaïres), le pire est toujours à craindre!

Dans le même contexte, E. Tshisekedi a demandé aux militants et alliés de son parti s'ils étaient suffisamment motivés pour imiter les Tunisiens et les Egyptiens.

A analyser la question sur les capacités des militants à se soulever contre J. Kabila, E. Tshisekedi a donné l'impression de ne pas respecter le principe démocratique qui consacre la prise du pouvoir par les urnes.

Les militants auraient par exemple à organiser un sit-in devant le Palais du peuple pour demander le départ de J.Kabila, comme l'ont fait les Tunisiens et les Egyptiens.

Heureusement, Etienne Tshisekedi, a vite compris que pareil discours serait suicidaire pour un peuple déjà meurtri par des années d'agression étrangère, des années d'insécurité causées par des forces négatives encore opérationnelles dans certains territoires du pays. Aussi, se ravisant, il a demandé aux militants d'exprimer leur désapprobation du pouvoir actuel au travers des urnes. C'est là où Etienne Tshisekedi a fait preuve de maturité politique.

Floribert Chebeya

Le cas du militant des droits de l'homme Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana disparu dont le corps n'a jamais été retrouvé- ne pouvait laisser indifférent le sphinx de Limete. Abordant le sujet, Tshisekedi a exigé que les vrais coupables soient effectivement sanctionnés. Et qu'on ne punisse pas des sous-fifres qui n'ont rien à voir avec l'affaire. Sur ce point, il met sa confiance dans la justice congolaise qui n'est pas totalement gangrenée. C'est dans la résolution de cette affaire qu'elle prouvera réellement si le peuple peut encore lui faire confiance.

Kuthino

Pour Etienne Tshisekedi, le pasteur Fernando Kuthino est un prison nier d'opinion. Les crimes qu'on lui impute sont tout simplement l'émanation de certains comptes à régler, dus à des rivalités mal assumées. Aussi, devant la tribune du stade Tata Raphaël, il a exigé sa libération immédiate et sans condition. Car, pour l'homme fort de l'Udps, le prisonnier Kuthino le pasteur n'est victime que d'une cabale sans aucun fondement politique comme on veut le faire croire. 

Signes d'espoir

En dehors de quelques jeunes sans doute instrumentalisés et mentalement immatures qui ont balancé des quolibets sur l'identité douteuse du président de la République, il faut reconnaître que le meeting de Tshiekedi s'est déroulé dans un climat assez serein. La police nationale, déployée tout autour du stade, a fait preuve de bon comportement. De même, les militants de l'Udps et alliés se sont comportés d'une façon générale en bons citoyens, respectueux du mot d'ordre du parti éviter tout débordement. Aussi, en toute honnêteté, on ne peut que dire chapeau bas à Tshisekedi et aussi au gouvernement, qui a su lui réserver un espace pour s'exprimer librement.

                                                                                                                  LP

24 avril 1990 - 24 avril 2011 Il y a 21 ans, le Maréchal Mobutu annonçait l'ouverture au multipartisme et la démocratisation !

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Créé le 25 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 25 - 04-2011 15 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

 

24 avril 1990-24 avril 2011, cela fait exactement 21 ans que feu président Mobutu Sese Seko prononçait un discours dans lequel il annonçait la fin du MPR parti-Etat et l'ouverture au multipartisme. Ce processus de démocratisation devait aboutir aux élections des députés et du président de la République en août 1994, selon le chronogramme adopté par la Conférence nationale souveraine. Mais hélas, ce processus va engendrer une transition de seize ans, émaillée des conflictualités.

Avec l'annonce de la fin du Mouvement populaire de la révolution, MPR parti-Etat et le rétablissement de la séparation des pouvoirs, les hommes politiques se hâtent pour créer ou récréer leurs propres partis politiques.

Mais, le régime doit convoquer la conférence nationale réunissant toutes les forces vives du pays pour discuter de la marche du pays.

Après six années des débats constitutionnels stériles et de querelles, la rébellion éclate dans l'Est du pays. Elle place après sept mois de lutte armée, Laurent Désiré Kabila à la tête du pays. Celui-ci dissout l'ensemble des institutions et dirige à la faveur d'un décret-loi constitutionnel lui reconnaissant le droit d'exercer seul le pouvoir exécutif et législatif. Une année après, le pays replonge dans la guerre avec des multiples rebellions. Le dialogue intercongolais intervient en 2002. Il coupe court aux ambitions des uns et des autres et préconise l'organisation des élections libres, démocratiques en 2006 précédée d'une transition de partage de pouvoir dans une formule 1+4.

                                                                                                                  LP

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