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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Actualité Kamina: plus de 2 000 sacs d’engrais détournés

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Crée le 28-11-2013 14H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le jeudi 28-11-2013 - 16H30 PAR :RADIO  OKAPI


Carte de Kamina au Katanga

Plus de deux mille sacs d’engrais destinés à la population paysanne de Kamina sont portés disparus. Sur trois mille sacs donnés par le gouvernement provincial, seulement huit cents ont été réceptionnés, a dénoncé mercredi 27 novembre le coordonnateur de la société civile du Haut-Lomami, Deta Kalenga, dans un point de presse. 

Deta Kalenga sollicite auprès des autorités politico administratives des sanctions à l’endroit des personnes impliquées dans la disparition de ces intrants agricoles:

«Nous allons nous mettre à suivre les méandres de ce dossier jusqu’au bout. Nous voulons que le fautif trouve sa place en prison. La quantité [d’engrais] qu’on a donné, c’est pour servir la population. Les gens disent que le gouvernement ne fait rien ; alors que le gouvernement fait quelque chose, mais il y a toujours la mauvaise volonté quelque part

Le coordonnateur de la société civile du Haut-Lomami s’indigne du fait que ce n’est pas pour la première fois que des dons destinés à la population locale est détourné :

«Nous avions reçu douze mille tôles ici, aucune maison n’a été construite avec ces douze mille tôles. C’est parti où ? Il y a eu quatre mille huit cent sacs de ciment. Aucune maison ! C’est parti où ? »

Pour lui, cette situation inacceptable ne doit plus continuer.

L’administratrice du territoire en charge des questions politiques et administratives reconnait avoir reçu seulement la semence. Selon elle, les engrais ont été réceptionnés par l’administrateur titulaire présentement affecté  dans le territoire de Kabalo. Ce dernier reste pour le moment injoignable.

 


Actualité Classement-Fifa: la RDC gagne 4 places en novembre

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Crée le 28-11-2013 14H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le jeudi 28-11-2013 - 16H30 PAR :RADIO  OKAPI

l’équipe nationale de la RDC le 24/03/2013 au stade de Martyrs à Kinshasa, lors du match nul contre la Lybie. Radio Okapi/Ph. Apollinaire Mat

La République démocratique du Congo se classe 83e au classement mondial de la Fédération internationale de football association (Fifa) publié ce jeudi 28 novembre. Elle gagne quatre places par rapport au classement d’octobre sur lequel elle occupait la 87e place. 

Sur le continent africain la RDC se place en 20e position. La Côte d’Ivoire garde sa position de leader africain (17e au monde). Elle est suivie du Ghana, qui chute d’une place au classement mondial (24e), et de l’Algérie, qui gagne six places (26e au monde).

Le haut du classement mondial reste inchangé à l’issue des matches de barrage des éliminatoires de la Coupe du Monde Brésil 2014.

L’Espagne occupe la première place. Elle est suivie de l’Allemagne, de l’Argentine et de la Colombie.

A l’exception de l’Ukraine (18ème), les 20 meilleures équipes du classement prendront part au mondial brésilien. On retrouve trois mondialistes au-delà de la cinquantième place : le Cameroun (51ème, plus 8), la Corée du Sud (54ème, plus 2) et l’Australie (59ème, moins 2).


Actualité Christian Mabaka: «En Belgique, il y a plus d’opportunités côté flamand que du côté francophone»

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Crée le 28-11-2013 14H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le jeudi 28-11-2013 - 16H30 PAR :RADIO  OKAPI



Christian Mabaka vit en Belgique depuis 10 ans. Il souhaitait faire des études en médicine, mais les réalités sur place ne le lui ont pas permis. C’est alors qu’il a opté pour l’informatique, puis le graphisme. Il a monté son agence de production audiovisuelle qui existe depuis quatre ans. 

Christian Mabaka affirme avoir choisi de s’installer dans une région flamande de Belgique, parce qu’«il y a plus d’opportunités côté flamand que du côté francophone», parlant de possibilités d’embauche, de logement…

Il s’entretient avec Nana Bolodjwa :

Actualité Mondial 2014: La FIFA rejette officiellement la réserve tunisienne contre le Cameroun

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Crée le 28-11-2013 14H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le jeudi 28-11-2013 - 16H30 PAR :ARTV-NEWS

 

                                                                           Mondial 2014: La FIFA rejette officiellement la réserve tunisienne contre le Cameroun

La FTF a reçu ce jeudi même une correspondance de l'instance mondiale de football, indiquant clairement le refus de la demande tunisienne sans pour autant donner une argumentation détaillée. Laquelle "devrait arriver certes ultérieurement", a ajouté M. Daboussi. "Pour le moment, la FIFA a assuré que les documents fournis par la fédération camerounaise se veulent approuvables sur la forme en attendant une correspondance explicative de la décision de refus", a-t-il poursuivi.

 Revenant au vif de la réserve déposée par la partie tunisienne, certains médias ont cité des sources à la FIFA pour dire que l' argument de la double nationalité impliquant Joël Matip et Choupo Moting a dépassé les bornes de la nationalisation telle qu'elle est définie dans la réglementation de l' instance mondiale où il est exclusivement question de la "nationalité sportive" pas civile.

Après débat, le match a été homologué avec le score acquis sur le terrain, soit 4-1 pour les Camerounais. Ceci dit, les "Lions indomptables" (appellation de la sélection camerounaise) rejoignent officiellement les "Fennecs" d'Algérie, les "Blacks Stars" du Ghana, les "Eléphants" du Côte d' Ivoire et les "Supers Aigles" du Nigéria sur la liste des représentants du continent africain au mondial du Brésil en 2014.

Actualité Mali : Des manifestants touareg envahissent l'aéroport de Kidal

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Crée le 28-11-2013 14H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le jeudi 28-11-2013 - 16H30 PAR :ARTV-NEWS

                                                          Mali : Des manifestants touareg envahissent l'aéroport de Kidal

"Tôt ce (jeudi) matin, alors que nous nous apprêtions à recevoir le Premier ministre, quelques centaines de jeunes et de femmes soutenus par des responsables du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad, rébellion touareg) se sont dirigés vers  l'aérodrome de Kidal, décidés à empêcher l'avion (du Premier ministre) d’atterrir", a déclaré à l'AFP Ismael Touré, fonctionnaire au gouvernorat de Kidal.

L'information a été confirmée par une source militaire africaine à Kidal, selon laquelle les forces de la Minusma, la force de l'Onu, n'ont pas pu empêcher que les manifestants pénètrent sur la piste d’atterrissage.

"Deux jeunes étaient armés parmi les manifestants qui criaient +Vive l'Azawad, Vive le MNLA+", a ajouté la même source.

L'entourage du Premier ministre a confirmé l'information, précisant que M. Ly a "pour le moment" annulé sa visite.

Selon son entourage, il se trouvait à Gao, la plus grande ville du nord du Mali (à 300 kilomètres au sud de Kidal), lorsqu'il a appris que l'aéroport de Kidal avait été envahi par des manifestants hostiles, et a donc décidé de ne pas se rendre sur place.

Selon des manifestants, les militaires maliens ont ouvert le feu sur les protestataires, blessant trois civils, un homme et deux femmes.

"C'est l'armée malienne qui a tiré sur les trois civils", a affirmé l'un de ces manifestants, Mohamed Ag Kory. Interrogé par l'AFP, un responsable de l'état-major de l'armée sur place à Kidal a démenti ces accusations.

Les trois blessés devaient être évacués dans la journée par avion vers Gao.

Oumar Tatam Ly devait effectuer jeudi sa première visite à Kidal depuis sa nomination comme Premier ministre en septembre. 

Cette ville de l'extrême nord-est du Mali est le fief des rebelles du MNLA qui avait repris pied dans la localité à la faveur de l'intervention militaire française en janvier dans le nord du Mali.

L'armée française, fer de lance de l'offensive anti-islamiste, y poursuit sa traque des jihadistes qui avaient occupé la ville, ainsi que les deux autres grandes agglomérations du nord du Mali, Gao et Tombouctou, pendant neuf mois en 2012.

Ils en ont en grande partie été chassés, mais des éléments islamistes armés continuent à sévir dans le nord du Mali, comme en témoigne l'enlèvement et le meurtre le 2 novembre de deux journalistes français à Kidal.

Actualité Tunisie: 50 policiers blessés dans les violences mercredi

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Crée le 28-11-2013 14H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le jeudi 28-11-2013 - 16H30 PAR :ARTV-NEWS

 

 

                                           Tunisie: 50 policiers blessés dans les violences mercredi

"Cinquante agents ont été blessés à divers degrés dans les troubles, ils souffrent notamment de fractures", a indiqué le ministère, en précisant que "deux ont été grièvement blessés".

Il a aussi fait état de véhicules de la police et de bâtiments publics et privés endommagés.

Les policiers "ont pu contrôler la situation en n'utilisant les gaz lacrymogènes que dans les cas d'extrême gravité", a ajouté le ministère, qui a assuré que des poursuites seront "engagées contre tous ceux qui ont participé ou incité aux troubles".

Une source à l'hôpital de Siliana avait précédemment indiqué à l'AFP que 32 personnes, dont 30 policiers, avaient été soignées mercredi pour des blessures superficielles. 

Dans sa première réaction après ces violences, le chef du gouvernement, l'islamiste Ali Larayedh, a dit jeudi à l'antenne des médias tunisiens "regretter qu'on incendie, qu'on agresse des agents des forces de l'ordre, qu'on saccage ou qu'on tente d'envahir des institutions".  

Dans les rues de Siliana, les traces des affrontements entre jeunes et policiers étaient visibles jeudi matin: arbres calcinés, panneaux d'indications arrachés, restes de barricades et projectiles jonchaient le sol.

Gouvernement accusé de tous les maux

Des dizaines de jeunes ont attaqué les forces de l'ordre mercredi après-midi, alors que la région observait une grève générale pour marquer le 1er anniversaire de la violente répression d'un mouvement social qui avait fait plus de 300 blessés.

Les heurts ont continué jusque tard dans la nuit, mais jeudi le calme est revenu, le grand marché hebdomadaire y fonctionnant normalement.

Trois régions tunisiennes ont été paralysées mercredi par des grèves pour dénoncer entre autres les disparités de développement, la misère et le chômage, facteurs clés de la révolution de 2011.

Outre Siliana, des violences ont éclaté à Gafsa (centre), région minière très pauvre où les bureaux du parti islamiste Ennahda au pouvoir ont été incendiés.

L'économie tunisienne est minée par les conflits sociaux à répétition, l'essor de violences jihadistes et l'absence d'institutions pérennes depuis près de trois ans.

Cette situation est aggravée par une crise politique qui paralyse le fonctionnement du pays depuis l'assassinat en juillet d'un opposant, attribué à la mouvance jihadiste.

Le gouvernement, dirigé par Ennahda, s'est engagé fin octobre à démissionner pour sortir de l'impasse, mais il est toujours en place, islamistes et opposants ne parvenant pas à s'entendre sur le nom d'un Premier ministre indépendant.

UK : L'immigration « aux allocations sociales », mythe ou réalité ?

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Crée le 29-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 07H10 PAR : ARTV NEWS

L'immigration « aux allocations sociales », mythe ou réalité ?

 

 

Les médias européens citent ces jours-ci des passages de l’interview accordée par le Premier ministre britannique David Cameron au Financial Times et consacrée au probème des migrations dans l’espace de lUnion européenne. Le chef du gouvernement s’est prononcé notamment pour la limitation des libres déplacements des citoyens à l’intérieur de l’UE, ce qui est cependant un des ses principes fondateurs. En même temps, Bruxelles fait entendre un son de cloche bien différent.

Selon M. Cameron, la population de Grande Bretagne est « profondément préoccupée » par le flux de migrants en provenance de Bulgarie et de Roumanie. Le fait est qu’à partir de janvier prochain, les habitants de ces pays ayant adhéré en 2007 à l’UE pourront bénéficier pleinement de leur droit de se déplacer librement à travers l’Union Européenne. Pourtant, de l’avis de Cameron, les migrants de ces pays et des autres régions moins développées cherchent à s’établir chez leurs vosins prospères pour profiter des allocations sociales élevées. C’est pourquoi, estime M. Cameron, il faut priver les migrants fraîchement arrivés du droit à l’allocation chômage pendant les trois premiers mois de leur séjour dans le pays. Si le migrant ne trouve pas d’emploi au bout de six mois, le versement de l’allocation chômage peut lui être refusé. Cameron a proposé en outre d’introduire des critères plus stricts d’attribution d’autres allocations sociales et de leur limiter le soutien public pour la recherche de logements. Les autorités doivent en outre avoir le droit d’expulser ceux qui ne sont pas en recherche d’emploi.

La position de Londres sur la question de la soi-disant « migration la le misère » qu’on appelle aussi « le tourisme social », est bien connue.

Des experts comme Vladislav Belov, directeur du département des pays et des régions de l’Institut de l’Europe, prévoient, naturellement, un accroisement éventuel du flux de migrants bulgares et roumains vers « l’Europe prospère » au début de l’année prochaine, mais n’y voient aucune menace :

« Certes, un certain nombre de ressortissants bulgares et roumains viendront proposer leurs services dans les segments correspondants du marché mais dans des proportions rasonnables. Par conséquent, il n’y aura pas de pression excessive sur les marchés du travail des pays qui craignent l’arivée en masse des migrants. N’oublions pas pour autant que le déficit de main-d'oeuvre se fait sentir en Allemagne et dans d'autres pays. »

George Galloway, compatriote du Premier ministre britannique et député du Respect Party de Bradford West, a fait une déclaration assez significative dans son interview au Financial Times qui détonne sur les propos de M. Cameron :

« Ce sont les hommes les plus jeunes et dynamiques qui viennent chez nous des pays d’Europe Centrale et de l’Est. En effet, il serait bête de croire que la Roumanie ou la Bulgarie nous envoient des fournées de retraités. Les migrants polonais nous ont beaucoup aidés dans le temps. Si la plupart des Polonais se sont établis en Grande Bretagne, c’est parce que nous avons alors adopté une législation qui s’y prêtait. Ces hommes et femmes ont apporté une grande contribution à l’économie de notre pays. »

Certains experts simplifient les choses en se posant la question suivante : qui sont plus proches des Européens, leurs voisins « pauvres » mais présentant des similitudes civilisationnelles et culturelles, ou ceux qui viennent des continents lointains mais qui bénéficient parfois d’un accueil autrement chaleureux ? Par ailleurs, ces questions relèvent plutôt de la rhétorique.

Un général saoudien capturé en Syrie !!

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Crée le 29-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 07H10 PAR : ARTV NEWS

Un général saoudien capturé en Syrie !!  
Selon le journal libanais AsSafir, un général de l'armée syrienne a été capturé dans la localité de Gouta est après avoir été blessé.
Le général saoudien commandait une unité de milice terroriste qui visait à briser l'encerclement de cette région. mais le général saoudien n'est pas le seul saoudien à avoir été identifiés dans cette localité.
Ces derniers jours à Alep un colonnel de l'armée saoudienne du nom de Nayyef al Shamri ainsi que Motlaq al Motlaq , fils du directeur administratif de la garde nationale saoudienne .des centaines de qaidistes ont franchi les frontières jordano syrienne pour se rendre à Daraa et y commencer leur offensive dans la nuit de 23 à 24 novembre. des centaines d'autres takfiris ont attaqué la douzième unité de la 4eme  bataillon de l'armée syrienne . l'armée a repoussé cet assaut mais a perdu 16 soldats.
300 terroristes ont été tués au cours de ces affrontements . l'armée s'est emparée de la route Daraa Rif de Damas et a coupé les voies d'acheminement d'aide aux opposants à rif de Damas. 

Les terroristes ont été quelques 5000 munis de toute sorte d'armes et qui s'étaient déployées de Daraa à Ghouta. cette opération visait la capitale . elle a échoué bien que les terroristes soient parvenus à prendre le contrôle de quelques localités. le feu de l'artillerie syrienne est si lourd que les terroristes sont incapables d'avancer .

 

Ils tentent toutefois de fuire en avant , manière de briser l'encerclement de leurs troupes mais sans succès. Al Nosra et Jaysh al islam de Bandar sultan ont lancé une autre offensive ces deux derniers jours contre Jarmana à rif est de Damas avant de se heurter à la résistance de l'armée les terroristes se sont repliés dans la rgion de Ghouta et le village de Deir al Assafir


Atualité Kindu: plus de 600 commandos des FARDC formés par des instructeurs belges et congolais

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Crée le 29-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 12H59 PAR : RADIO OKAPI

 

 

 

 

Les militaires de la garde Républicaine marchent ce 30/6/2010 à Kinshasa, lors du défilé marquant cinquantenaire de l'indépendance de la RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo 

Six cent soixante-dix-sept commandos du 323e bataillon de l’Unité de réaction rapide de l’armée congolaise formés pendant sept mois par des instructeurs belges et congolais ont été présentés le jeudi 28 novembre à Kindu. Un instructeur belge a expliqué qu’au départ, plus de mille trois cents recrues s’étaient inscrites à cette formation. 

Les discours  prononcés au cours de cette cérémonie à laquelle ont participé le ministre congolais de la Défense et son homologue belge ont loué les victoires remportées par les militaires congolais face aux rebelles du M23.

Les commandos formés feront partie d’une brigade basée dans la ville de Kindu. Elle sera dirigée par un général et deux colonels.

Ces militaires seront logés dans un complexe de trois cents maisons construites par la Coopération technique belge. La construction de ces maisons a coûté 4 millions d’euros dont 600 000 financés par le ministère belge de la Défense.

La Belgique a déjà encadré toujours à Kindu la formation de deux autres bataillons d’unité de réaction rapide, respectivement en 2008-2009 pour le 321ème et entre octobre 2011 et mars 2012 pour le 322ème dans le cadre du Programme de Partenariat militaire (PPM) belgo-congolais.

Atualité Handball-Challenge Trophy : la RDC affronte la Bulgarie en finale

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Crée le 29-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 12H59 PAR : RADIO OKAPI

 

 

l'Equipe Handball dames de la RDC pendant une séance d'entrainement.

Les juniors filles de la RDC affrontent la Bulgarie ce soir (21h00 de Kinshasa) en match de la dernière journée du Challenge Trophy à Mexico, compétition des jeunes organisée chaque année par la Fédération internationale de Handball. 

Les congolaises ont dominé jeudi, lors du match trois, les joueuses du Canada (29-20). A la pause, les Léopards avaient déjà fait le trou en menant, 16-09.

Rappelons qu’en match d’ouverture le 25 novembre, la RDC a battu l’Australie, 23-12 et confirmé 24 heures plus tard sa bonne forme en matant la Thailande, 36-28.

 

 

 

 

Atualité Linafoot : AS V club et Rojolu entament la 6è journée à Kinshasa

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Crée le 29-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 12H59 PAR : RADIO OKAPI


L'équipe de l'AS V Club de Kinshasa lors du match contre le Coton sport du Cameroune. Radio Okapi / Photo John Bompengo

La 6e journée du championnat national de football (Linafoot) débute ce vendredi 29 novembre au stade des Martyrs avec le match avancé entre l’AS V club et le SC Rojolu. 

Si Vclub domine largement le groupe B avec cinq victoires en autant des matchs joués, son adversaire du jour occupe les profondeurs du classement avec un petit point.

 

Atualité Le domaine « .CD » bloqué à partir de l’Afrique du Sud

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Crée le 29-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 12H59 PAR :LE POTENTIEL

Paralysie totale sur Internet

La République démocratique du Congo perd chaque jour qui passe les attributs de sa souveraineté. Généralement par la faute de ses dirigeants. Ainsi, des secteurs relevant directement de la compétence de l’Etat sont confiés à des individus, souvent basés en dehors du territoire national. C’est le cas du domaine Internet «.CD », identifiant de la RDC sur le plan international. Depuis 48 heures, ce domaine est bloqué – à partir de son serveur central basé en Afrique du Sud. Ainsi en a décidé son gestionnaire, un sujet congolais opérant sous couvert de la SCPT. Si le ridicule pouvait tuer.

Tous les internautes qui utilisaient le domaine «.CD » ne savent plus à quel saint se vouer. Les fournisseurs d’accès à l’Internet sont tournés en dérision. Depuis le mercredi 27 novembre 2013, le domaine « .CD » de la République démocratique du Congo ne s’affiche plus sur les écrans d’ordinateurs.  Le pays n’est plus visible sur le cyber espace. Toutes les adresses Internet logées dans le domaine « .CD » ne passent plus. C’est le cas des sites : www.bcc.cd; www.primature.cd; www.ministeredubudget.cd, etc.

Pour ceux qui connaissent l’impact que joue l’internet aujourd’hui dans les affaires, le manque à gagner est énorme pour les fournisseurs d’accès à l’Internet. Que s’est-il passé pour qu’un individu arrive à pousser son outrecuidance plus loin ?

En effet, depuis plusieurs années, le serveur principal de la RDC est logé en Afrique du Sud et, c’est CONIC, une firme privée qui en assure la gestion administrative alors qu’il existe un arrêté qui attribue à la  Société congolaise de poste et télécommunication (SCPT) la gestion dudit serveur. Le mal était donc consommé dès le départ.

En République sud-africaine, le point cd était géré, au nom de la SCPT, par un certain Cris Tshimanga. Démis de ses fonctions pour « mauvaise gestion », M. Tshimanga veut donc désorienter tous les usagers point Cd vers point Com. En bloquant le domaine «.CD », il bloque toute une nation, avec tout ce qu’on peut compter comme conséquence et tout son corollaire de malheurs.  Comble de tout, Cris Tshimanga est introuvable et ne répond à aucune communication. Joue-t-il au chantage ? A-t-il des revendications légitimes pour narguer tout un peuple ?

Pourtant, selon des sources proches de la SCTP, la RDC avait informé l’ICANN (l’instance mondiale qui gère les serveurs) de la démission de M. Tshimanga, agent commis par la société congolaise à la gestion du serveur.

L’interpellation sans suite de Mutinga

Dans une enquête diligentée par la Chambre haute, le sénateur Modeste Mutinga, président de la commission mise en place à cet effet, a fustigé ce problème. Malheureusement, les conclusions de la commission Mutinga n’ont pas été prises en compte par les décideurs.

Abordant la gestion de ce domaine « .CD », la commission sénatoriale exprimait ses inquiétudes en ces termes : « Son champ d’application est à ce jour plus vaste qu’aucune société moderne ne peut harmonieusement fonctionner sans une fenêtre sur le monde à travers l’Internet ».

Le rapport rendait compte, en même temps, des péripéties qui ont entouré la gestion de ce domaine. Selon ce rapport, cet important instrument d’identification nationale a toujours échappé à la RD Congo. A l’avènement de l’AFDL, notait-il, le « .CD » était géré à partir de l’Allemagne pour la partie serveur alors que le volet commercial était assuré depuis Singapour ! C’est l’ex-ADG Jean-Pierre Muongo de la SCPT qui s’est battu pour récupérer le «.CD». Face à la faiblesse de la SCPT de cette époque, le choix est tombé sur Telecom, un opérateur basé en Afrique du Sud. C’est un sujet congolais qui devait s’occuper particulièrement du «.CD» sur le plan technique alors que la SCPT, elle-même, en assurait la partie commerciale.

Mais, suite aux tiraillements entre Congolais, le point de charge installé ailleurs et mal géré n’apporte rien au Trésor public. Le manque à gagner pour la RDC se compte en millions de dollars américains. Il suffit de prendre l’exemple de la France qui, avec ses 3 millions d’entreprises utilisant le domaine «.fr», l’Etat français perçoit annuellement des millions d’euros en termes de droits et taxes. De la même manière, la RD Congo aurait pu tirer des revenus additionnels, en rentabilisant son domaine «.CD».

Malheureusement, toute la manne financière générée par la gestion de ce domaine se volatilise entre Kinshasa et Johannesburg.

Les conséquences sont également inestimables en termes sécuritaires. Sur le plan sécuritaire, tant de l’Etat que des secrets d’Etat, la RD Congo ne s’est pas protégée, en cédant chez un tiers la gestion de son domaine « .CD ». Elle s’est donc exposée, se livrant à la merci de tout celui qui voudrait pénétrer tous ses secrets. Les mails des officiels, les sites des structures étatiques… ne sont pas sécurisés. Quiconque voudrait fermer ces sites de l’extérieur peut le faire ! Quiconque tiendrait à trafiquer les courriels des institutions étatiques peut aussi à loisir le réussir.

C’est ce qui vient de se passer depuis 48 heures à partir de l’Afrique du Sud.

Le gouvernement interpellé

Kinshasa devra s’expliquer sur le pourquoi d’un tel désarroi qui n’est pas loin d’une humiliation pour toute une nation. Comment a-t-on confié à un individu, fut-il expert, la gestion d’un domaine aussi sensible et stratégique de tout un pays ? Toutes les sources indiquent que M. Tshimanga n’a jamais été cadre de la SCTP. Pire, ce gestionnaire fugitif avait hérité la gestion de ce serveur d’un agent rwandais qui l’a manipulé pendant de longues années. Qui lui a confié cette lourde tâche ? Qui sont ses collaborateurs à Kinshasa ? Le gouvernement devra faire toute la lumière afin que l’affaire soit tirée au clair et qu’à l’avenir, de telles erreurs ne puissent plus se répéter.

Par ailleurs, le ministère qui a en charge les télécoms devra faire diligence pour vite réparer l’impair afin de rassurer les opérateurs économiques et épargner le pays du manque à gagner qu’il faut déjà comptabiliser à partir du mercredi 27 novembre 2013. Après s’être flatté pour la matérialisation de la fibre optique, on devrait être en mesure de veiller à toutes les zones d’ombre qui constituent encore une pesanteur de taille dans ce domaine névralgique des télécoms. L’image et la crédibilité du pays en dépendent.

Encadré

Domaine national de premier niveau

Un domaine national de premier niveau (aussi connu sous les noms anglais de country code Top-Level Domain ou ccTLD) est un domaine de premier niveau associé à un pays ou un territoire, indépendant ou non.

Exemples : .be pour la Belgique, .ca pour le Canada, .ch pour la Suisse (Confœderatio Helvetica), .fr pour la France, .it pour l’Italie.

Les domaines nationaux comportent tous deux lettres, correspondant pour la plupart au standard ISO 3166-1 des codes de pays. Inversement, ce sont les seuls domaines de premier niveau à comporter deux lettres.

La création et la délégation de la gestion des domaines nationaux est de la responsabilité de l'Internet Assigned Numbers Authority (IANA). L'IANA est une composante de l'ICANN, l'autorité suprême de régulation de l'Internet.

La liste des domaines de premier niveau d'Internet compte près de 300 domaines de premier niveau. On distingue :

-    un domaine de premier niveau spécial ;

-    environ 20 domaines de premier niveau génériques ;

-    environ 260 domaines de premier niveau nationaux.
Chaque domaine de premier niveau est géré par une organisation qui est chargée d'allouer (éventuellement de manière commerciale) ses sous-domaines.

Les domaines génériques se divisent en domaines génériques non commandités et en domaines génériques commandités. D'une manière générale, un domaine générique non commandité obéit à des règles établies par l'ensemble de la communauté Internet représentée par l'ICANN alors qu'un domaine générique commandité obéit à des règles établies par un commanditaire représentant la communauté étroite qui utilise le domaine.

Les domaines génériques non commandités se divisent en domaines génériques non commandités non restreints et en domaines génériques non commandités restreints. Les domaines non restreints sont ouverts à tous, quels que soient leurs domaines d'activités, alors que les domaines génériques non commandités restreints sont destinés à des organisations ou des personnes possédant des caractéristiques précises (tout comme les domaines commandités).

En revanche, contrairement aux domaines commandités, les demandes de sous-domaines dans des domaines génériques non commandités restreints ne font pas l'objet d'une validation avant l'attribution du nom de sous-domaine.

Les domaines génériques commandités sont gérés de façon stricte par un commanditaire. Le commanditaire, qui a reçu son autorité de l'ICANN, a beaucoup de latitude dans l'établissement des règles et dans la gestion du domaine qui lui est attribué. L'une des fonctions du commanditaire est de s'assurer que le demandeur d'un sous-domaine possède bien les caractéristiques qui sont affichées par le nom du domaine. Ainsi le commanditaire du domaine .museum s'assure qu'un demandeur est bien un musée, une association muséale ou un membre de la profession muséale.

Atualité Aviation civile : l’IATA renforce la capacité de la RDC dans la gestion de son espace aérien

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Crée le 29-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 12H59 PAR :LE POTENTIEL

 


Une cinquantaine d’exploitants du secteur aérien congolais a été formée, sous la surveillance de l’IATA, sur la maîtrise de l'exploitation de l'imposant espace aérien de la RDC.

Une cinquantaine d’opérateurs aériens de la République démocratique du Congo viennent de recevoir une formation intense de la part de l’Association internationale des transporteurs aériens (IATA) pour une gestion rationnelle et efficiente de l’espace aérien congolais. Pays au cœur de l’Afrique, la RDC enregistre un important trafic dans son espace aérien. Pour l’IATA, il était temps d’armer les aiguilleurs et d’autres exploitants congolais du secteur des techniques modernes pour faire face aux prochains défis qui se présentent dans ce domaine. Ce qui a motivé cette formation, assurée récemment à Kinshasa par un expert dûment mandaté par l’IATA.

La dernière formation en date est celle organisée du 22 au 27 septembre 2013 au siège de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Elle visait, notamment, à doter la RDC d'une brochette d'experts formés à la maîtrise de l'exploitation de l'espace aérien et cela, en réponse aux recommandations de l'Organisation de l'aviation civile internationale OACI qui avait émis quelques critiques en cette matière précise ; s'agissant de notre pays.

C’est donc à la demande de l'Autorité congolaise de l'aviation civile (AAC), la FEC et le Comité professionnel des transporteurs aériens (CPTA) que vient de se tenir à Kinshasa une formation de haut niveau pour permettre aux experts congolaise de se mettre au même diapason que leurs collègues d’autres pays. Cette formation, indiquent des sources proches de l’organisation, a porté essentiellement sur le RVSM, acronyme qui, traduit en français signifie littéralement « Réduction minimale de la séparation verticale » désignant un système qui permet de réduire les séparations verticales appliquées entre avions dans l'espace aérien supérieur, soit à partir de 9 kilomètres d'altitude environ.

Avant la mise en œuvre de ce système, une séparation verticale minimale de 600 mètres devait être appliquée entre les avions traversant cet espace tandis qu'avec le RVSM, cette séparation est ramenée à 300 mètres, ce qui correspond à la séparation verticale appliquée dans l'espace aérien inférieur. Ce nouveau système comporte l'avantage d'augmenter significativement le trafic qui transite par l'espace aérien supérieur qui est très convoité par les compagnies aériennes en raison du fait qu'un avion consomme moins de carburant lorsqu'il vole haut d'autant plus que le carburant représente le poste le plus important en terme de dépenses des compagnies aériennes pouvant atteindre jusqu'à 50% du chiffre d'affaires.

L’essentiel de la formation

Une semaine durant, les exploitants du secteur aérien congolais ont été au contact de susceptibilités de ce système. Le programme de formation a été segmenté en trois modules. L’un a été destiné aux pilotes, le second module était destiné aux maintenanciers, alors que le dernier s’est orienté vers les formateurs lesquels, pourront à leur tour former d'autres nationaux à ce système.

La coordination de ces trois modules a été assurée par le département de formation de la compagnie FlyCAA, dont le directeur général, Jean-Marc Pajot, s’est félicité de la collaboration de son entreprise dans cette formation. Jean-Marc Pajot se réjouit de la tenue de cette formation qui permet au Congo d'avoir des exploitants de l'espace aérien certifiés par l'IATA, car, pense-t-il, « le Congo de par sa situation géographique affiche le trafic aérien le plus important d'Afrique avec le survol du territoire par des avions allant du Nord au Sud de l'Est à l'Ouest et vice-versa ». Il s’est convaincu que « si l'exploitation de l'espace aérien congolais était bien régulé, cela pourrait générer d'importants revenus pour le trésor public ».

C’est le mardi 26 novembre, jour de clôture de cette formation, que les 51 participants, issus de l'AAC, de la RVA, des FARDC et des compagnies aériennes opérant en RDC, ont reçu des mains du DG de l'AAC, Richard Nyangwile, leurs certificats délivrés par l'IATA. Ce certificat est le premier titre à compétences universelles délivré à des congolais dans le domaine de l'aviation civile.

Atualité Kampala consacre la fin de l’AFDL

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Crée le 29-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 12H59 PAR :LE POTENTIEL

Au commencement de la crise de la région des Grands Lacs était l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), responsable de plus de six (6) millions de morts enregistrés dans l’Est de la RDC. Toutes les rébellions qui se sont succédé à l’Est ont été créées sur ses cendres. La déroute du M23 annonce cependant la fin d’une époque ; celle en vigueur depuis la débâcle du régime Mobutu, le 17 mai 1997. Les pourparlers de Kampala, censés délivrer le certificat de décès du M23, consacrent la fin de ce qui n’a été qu’un « conglomérat d’opportunistes et d’aventuriers ». Aux dirigeants de la région de bien lire les signes de temps et d’en tirer la leçon.

La fin justifiant les moyens, l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) a mis fin, le 17 mai 1997, à 32 ans de règne de Mobutu. Mais, « chassez le naturel, il revient au galop », prévient un autre adage. Car l’arrivée de l’AFDL a ouvert la voie à l’éclosion d’une série de rébellions dans la région des Grands Lacs, et ce, jusqu’à la création, en avril 2012, du Mouvement du 23 mars (M23), né, comme d’autres auparavant, sur les cendres de l’AFDL.

L’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo a survécu jusqu’à ce que le M23 connaisse un revers dans sa dernière aventure militaire. La déroute imposée aux éléments du M23 consacre donc la fin d’une époque - celle de l’AFDL. C’est aussi un message fort adressé aux dirigeants de la région en vue de s’ajuster à la nouvelle dynamique.

Remonter dans le temps 

Une coalition multinationale, avec des ramifications loin du continent, avait vu le jour pour faire partir le maréchal Mobutu, considéré comme l’incarnation du mal dans la sous-région. L’ancien président congolais, fort de soutiens massifs à l’époque de la Guerre froide, trouvait un vilain plaisir à déstabiliser ses voisins. L’Ouganda, le Rwanda, le Burundi…ont régulièrement vu des régimes changés, par la seule volonté de Mobutu.

L’Angola, en ce qui le concerne, a fait face, durant des années, à l’hostilité du régime de Kinshasa, qui apportait son soutien à la rébellion de l’Unita de Jonas Savimbi. Face à cette situation, l’Occident avait levé l’option de lâcher son ancien protégé.

Une conjugaison des facteurs avait permis de faire coïncider l’agenda des puissances planétaires avec celui des pays voisins et des Congolais eux-mêmes, fatigués par le pouvoir autocratique du président Mobutu. D’où, a germé l’idée de former l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, AFDL, sous l’instigation du président américain Bill Clinton. L’ensemble des pays voisins, voire des mercenaires recrutés de l’Erythrée, ont adhéré à l’initiative, apportant du renfort aux armées rwandaise, ougandaise et burundaise.

Les multinationales, dans leur détermination à contrôler les sources des matières premières, à les acquérir à vil prix, ont mis la main à la caisse pour la réussite de l’opération. Comme dans du beurre, les troupes de cette coalition ont marché jusqu’à Kinshasa sans aucune entrave. L’Angola qui est intervenu en dernier lieu, a donné le coup d’estocade au régime agonisant du président Mobutu. Une victoire saluée à travers la planète entière.

A Kinshasa, un régime hybride avait été installé. Laurent- Désiré Kabila s’est autoproclamé président de la République. Kigali a maintenu sa présence, en confiant le poste de chef d’état-major de l’armée à James Kabarebe, l’actuel ministre de la Défense du Rwanda, présenté comme sujet congolais.

L’agenda de M’Zee a pris le dessus d’autant plus que les Rwandais s’étaient éloignés de leur base arrière de plusieurs kilomètres. Et les Congolais ont estimé avoir payé le prix le plus fort par la présence des éléments étrangers dans le contrôle de l’appareil sécuritaire du pays. Cet état des choses devrait s’arrêter. C’en était trop avec les brimades et l’arrogance des « pseudo-libérateurs », prédateurs patentés des ressources naturelles congolaises.

RCD, le cheval de Troie

Décidé à se prendre en charge, Laurent-Désiré Kabila a invité les Rwandais à rentrer chez eux. Conséquence, le 2 août 1998, le chef d’état-major des Forces armées congolaises de l’époque, a organisé une expédition armée jusqu’à Kitona. Se croyant tout permis, la survivance de l’AFDL, avec le noyau dur constitué de Rwandais et Ougandais, a remis en scène l’AFDL sous une nouvelle dénomination : Rassemblement congolais pour la démocratie, RCD.

Poussé par la communauté internationale, le RCD s’est battu, bec et ongles, avec le MLC pour intégrer les institutions de la République, lors du dialogue de Sun City. Afin d’assurer une présence active et permanente au sein des instances décisionnelles, le RCD a fait des mains et des pieds pour prendre le contrôle du compartiment gouvernemental en charge de la défense et de la sécurité. C’est sous sa responsabilité que les opérations de brassage, mixage et intégration des forces en présence avaient été menées.

Les éléments de l’armée patriotique rwandaise ont été intégrés, au plus haut niveau, au sein de l’armée congolaise. Ainsi, Laurent Nkunda avait reçu pour mission de maintenir la pression, d’autant plus que le désaveu de tous ceux qui arboraient les couleurs du RCD était patent. Ayant réussi un maximum d’infiltration au sein des institutions congolaises, particulièrement l’armée, le RCD a démontré ses limites aux yeux des parrains.

Aussi, Laurent Nkunda avait-il été appelé à la rescousse, en activant le CNDP, le petit-fils de l’AFDL, en vue de permettre l’infiltration complète des éléments restants de l’AFDL au sein de l’armée. Nommé général au sein des FARDC, il a daigné rejoindre son poste d’attache. N’ayant pas, certainement, flairé le danger, la partie congolaise est tombée encore une fois dans le piège.

L’acceptation d’un énième accord avec les éléments rwandais a offert à l’AFDL de poursuivre son entreprise de prédation. De la même manière que James Kabarebe, des officiers rwandais ont ainsi occupé des postes les plus prestigieux au sein des forces armées et du secteur de la sécurité. Ceux-là mêmes qui avaient œuvré dans les rangs de l’AFDL, de triste mémoire, ont enfilé le treillis du RCD, puis du CNDP, enfin du M23.

Opérant pour le compte du parrain rwandais, la RDC ne pouvait réussir quoi que ce soit contre l’instigateur de l’insécurité dans la partie orientale du pays. C’est pour cette raison que, depuis 1997, l’armée congolaise n’a pu gagner une seule bataille.
Lorsque les stratégies sont montées par Kinshasa le matin, à la minute Kigali est informé et met en place les contre-stratégies. Pire, lorsque l’ordre de décrochage est donné, les éléments du cheval de Troie l’organisent de manière désordonnée au point de favoriser les pillages, les viols…

M23, la goutte qui fait déborder le vase

La plus grave erreur commise par Kigali et Kampala était de croire que les Congolais ne tireraient point les leçons du passé. Qu’ils se comporteraient de la même manière. De croire aussi que la communauté internationale suivrait indéfiniment et aveuglement la voie tracée par le clan Clinton. C’était aussi une ignorance flagrante de la vision d’Obama, pour qui la sécurité des Etats-Unis passe par celle de l’extinction de tous les foyers potentiels de tension à travers la planète. L’approche de l’administration Obama étant radicalement différente de ses prédécesseurs, Kigali et Kampala n’ont pu saisir la quintessence de cette évolution.

Sans se soucier de conséquences prévisibles, ils ont monté, entretenu, fourni en hommes et armes le M23. Ils avaient un contrôle si évident sur ce mouvement que les Nations unies, à travers ses experts, n’ont pas éprouvé de la peine à découvrir le pot aux roses. La diplomatie congolaise a eu ainsi une tâche facilitée dans son offensive. Tout était devenu clair !

Poussant son intelligence jusqu’aux limites, les plus insoupçonnées, Kinshasa a accepté de laisser à Kampala le soin de jouer au médiateur dans les pourparlers avec le M23 sous l’égide de la Communauté internationale des Etats de Grands Lacs, CIRGL. Là aussi, Kampala s’est dévoilé dans son jeu de « juge et partie ». Museveni a pris faits et causes pour les filleuls du M23, dans la manière de les conduire et de les conclure.

Cette goutte d’eau du M23 a fait déborder le vase au point qu’il ne restait plus que de donner le coup d’estocade à l’AFDL. Kampala est ainsi devenu le Waterloo de l’AFDL, là même où ce mouvement d’opportunistes et d’aventuriers avait été conçu. Ainsi qu’il le témoigne, Museveni est le concepteur de l’AFDL. Il ne se cache pas d’avoir recruté différentes personnalités qui ont fait partie de cette coalition. D’ailleurs, Laurent-Désiré Kabila n’avait-il pas été reçu d’abord à Kampala avant de prendre langue avec Kigali ?

Tournée dans l’Est, un message

Joseph Kabila, qui connaît ce pan de l’histoire du pays, vient de frapper au cœur du système mis en place par l’AFDL. En effet, sa tournée sur 1 000 kilomètres par route est un message clair adressé aux agresseurs et leurs parrains. Désormais, l’AFDL et tous ceux qui ont été infiltrés dans les rouages de l’appareil étatique, ont été démasqués et mis hors d’état de nuire. Ayant récupéré, grâce à la stratégie de haute sagesse du chef de l’Etat, le contrôle de l’armée et des services de sécurité, les Congolais ont la certitude de ne plus subir le diktat des voisins rwandais et ougandais.

En parcourant les mille kilomètres séparant Kisangani de Goma, les agresseurs savent que les Congolais ont amorcé le processus de reprise en main de leur pays dans toutes ses dimensions. L’histoire reconnaîtra donc à Kabila, d’avoir coupé le cordon ombilical avec l’AFDL, avec le soutien de tous les Congolais dans une démarche qui a pris, certes, du temps, mais qui a abouti à la satisfaction de la nation entière. La fin ne justifie-t-il pas les moyens ?

Justice impérative

Même si la Cour pénale internationale traîne à se prononcer sur le drame congolais, l’envoyé spécial d’Obama lève un pan de voile. L’émissaire des Etats-Unis pour la région de Grands Lacs, Russ Feingold, aurait déclaré s’attendre à ce que les pourparlers en cours à Kampala conduisent dans les prochains jours à un accord dans lequel la rébellion du M23 était dissoute. Il va plus loin jusqu’à exiger que les ténors soient poursuivis par la justice nationale et/ou internationale.

Russ Feingold serait-il cette bête noire que le facilitateur ougandais, Crispus Kiyonga qualifie de « main invisible qui a fait capoter les pourparlers de Kampala ? » Qu’à cela ne tienne, la justice devient donc impérative au point qu’un accord de quelque nature que ce soit ne pourrait couvrir les auteurs des crimes commis dans l’Est de la RDC.

 

Atualité « Villes sûres et inclusives : nature et acteurs de la violence urbaine en RDC » au centre d’un atelier

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    Crée le 29-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 13H10 PAR : LE POTENTIEL

    Du 25 au 28 novembre 2013 à Kinshasa 

    La République démocratique du Congo fait face à une violence et une criminalité urbaines grandissantes dans les zones urbaines. Voilà qui explique la tenue d’un atelier sur cette question sensible qui ronge la société congolaise.

    Un atelier de lancement de la validation du cadre méthodologique et des outils de collecte des données de terrain du Projet « Villes sûres et inclusives : nature et acteurs de la violence urbaine en République démocratique du Congo » s’est tenu, du 25 au 28 novembre à Kinshasa. Cadre choisi : le Centre pour handicapés physiques, à Gombe.

    La cérémonie d’ouverture de ces travaux a été présidée par le recteur de l’Université de Kinshasa, le professeur J.B. Labana. Tandis que le mot de circonstance a été prononcé par l’ambassadeur du Canada en RDC.

    Les professeurs Sylvain Shomba et François Mukoka Nsenda, respectivement coordonnateur et coordonnateur adjoint de cette structure ont présenté le projet qui vise, entre autres, à améliorer la compréhension des interactions dynamiques entre pauvreté, inégalités et violence dans les zones urbaines ; établir la nature et les formes de la violence chez les jeunes pour cerner les facteurs socioéconomiques, politiques, culturels et sexospécifiques qui engendrent l’urbanisation, la pauvreté, les inégalités et la violence, notamment à Kinshasa et Mbuji-Mayi. 

    L’atelier a été organisé par les Centres de recherche Chaire de Dynamique sociale (CDS) de l’Université de Kinshasa et l’Institut congolais de recherche en développement et études stratégiques (ICREDES), avec l’appui du Centre de recherche pour le développement international (CRDI)-Canada.

    Plusieurs personnalités ont pris part à la cérémonie d’ouverture de ces assises. On a noté également la présence de professeurs de l’Université de Kinshasa et ceux d’autres établissements d’enseignement supérieur et universitaire de la capitale congolaise.

    Pour la petite histoire, le CDS et l’ICREDES avaient soumissionné leurs dossiers auprès de CRDI-Canada (Centre de recherche pour le développement international) qui, à son tour, les a choisis dans un processus de sélection internationale. Ce sont ces deux centres qui ont été sélectionnés en Afrique centrale.

    Axe de recherche

    Pour ce qui est de l’axe de recherche qui a milité en faveur de la tenue du présent atelier, il sied de rappeler : « La République démocratique du Congo fait face à une violence et une criminalité urbaines grandissantes et en mutation continue dans un contexte de fragilité institutionnelle et sécuritaire, d’urbanisation galopante, d’inégalités croissantes et de déficit chronique de la prestation des services publics de base ».     

    Pendant trois jours, les participants ont suivi, tour à tour, des exposés d’éclairage faits par les différents orateurs.  Illustration : « Objectifs du projet et de son atelier de lancement », par le professeur Sylvain Shomba de l’Unikin.  Sans oublier l’allocution de la coordinatrice de CRDI de la sous-région Afrique, Mme Ramata Thioune.

    Au cours de la journée du 27 novembre, d’autres exposés étaient programmés, notamment celui relatif à la « technique de Padev », développé par le professeur Donatien Olela. Après avoir suivi les exposés du jour, les participants se sont constitués en différentes commissions de travail.

    Dans la journée du jeudi 28 novembre, le professeur François Mukoka s’est appesanti sur « l’explication de l’esprit des questionnaires d’enquête ».  Tout s’est terminé par la lecture du rapport final de l’atelier qui, comme à l’accoutumée, s’est focalisé sur une série de recommandations.    


    JAKAYA KIKWETE EN STAR A BERCY ET ELYSEE POUR LE SOMMET

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    Crée le 29-11-2013 18H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le vendredi 29-11-2013 - 18H40 PAR :  ARTV NEWS

     

     

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    Roger BONGOS et ses confrères et consoeur de la presse

     

     

     

     

    BRIEFING PRESSE FRANCAISE AVEC LE DIRCAB DU MINISTRE ECOFIN 29/11

    Sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique

    Un briefing de présentation avec le directeur de cabinet du ministre d'état, Monsieur Pierre MOSCOVICI du forum économique du mercredi 4 décembre 2013 autour d'un petit déjeuner de travail avec les journalistes accrédités à Bercy, le grand ministère...

    4 présidents sont invités lors du marathon économique qui se tiendra à Bercy le 4 décembre 2013. Un sommet de haut niveau, où les grands dossiers seront traités pour la destinée de l'Afrique qui est l'avenir pour la France .

    Le Président apprécié par la France, JAKAYA KIKWETE sera à Bercy avec ses homologues, Ouattara, François Hollande et Macky Sall...

    Pourquoi JAKAYA KIKWETE avec les francophones ?, D'après les échos que nous avons, c'est l'homme de Barack OBAMA pour les grands lacs. Le futur remplaçant du génocidaire Paul KAGAME qui devient profondément infréquentable...

    Dans les prochaines années, c'est bien qui jouera le rôle de locomotive de la région. Les Etats Unis et la France, jouent cette carte de l'intelligence et de la grande diplomatie...

    Au programme, un parterre de chefs entreprises en partenariat avec le Medef International qui d'ailleurs a assisté au biefing de cette matinée. Des ministres Africains de l’économie, finances, industrie du commerce de l'investissement...Tout le monde sera là ! Plus de 675 hommes d'affaires, décideurs et ministres seront là pour ce grand sommet de ces dernières décennies..

     

     

     

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    Freddy MULONGO et membres du cabinet du Ministre

     

     

    Le contexte et présentation de l'évènement !

    Le sommet de l'Elyse pour la paix et la sécurité en Afrique se tiendra les 6 et 7 décembre 2013. Outre les enjeux diplomatiques et sécuritaires, les chefs d'Etats et de gouvernement y discuteront des thèmes de l’économie et du changement climatique.

    A l’occasion du Sommet, le ministre de l’économie et des finances organise avec MEDEF international, le 4 décembre 2013 à Bercy, une manifestation qui réunira plus de 500 participants, incluant certains chefs d'Etat et membres de gouvernement africains, chefs d'entreprises, dirigeants d'institutions financières, représentants d'organisations régionales africaines..

    La journée conférence et rencontre sera entièrement consacrée au thème des partenariats économiques, industriels et financiers entre entreprises africains et française, véritable " moteur " de la relation.

    Les débats accorderont aussi une place centrale aux propositions de la mission confiée par Monsieur le Ministre Pierre MOSCOVICI, Ministre de l'économie et des finances à MM. Hubert VEDRINE, ancien Ministre des Affaires Etarngères, Hakim EL RAROUI, Jean- Michel SEVERINO, Tidjane THIAM, Lionel ZINSOU, dont le rapport sera officiellement remis à l'occasion de cette journée...

    Roger BONGOS
    Journaliste accrédité à ce forum
    Envoyé spécial Afrique Rédaction

    Centrafrique: D'ex-rebelles désertent Bangui

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    Crée le 30-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le samedi 30-11-2013 - 13H20 PAR :  ARTV NEWS

    BANGUI (© 2013 AFP) - L'effet d'annonce de Paris a joué à plein: avant même le début de l'intervention militaire française à Bangui, d'ex-rebelles plient bagages depuis quelques jours et désertent la capitale centrafricaine où ils terrorisaient la population depuis des mois.

    Centrafrique: D'ex-rebelles désertent Bangui

     

    © AFP Sia Kambou. Des soldats français dans les rues de Bangui, le 29 novembre 2013

    "De tous les quartiers, les mêmes informations remontent: des Séléka s'en vont, ils quittent Bangui", explique à l'AFP sous couvert d'anonymat un haut diplomate occidental en poste en Centrafrique. Impossible pour autant de chiffrer ces départs, ajoute cette même source, ils se font surtout de nuit quand la ville est sous couvre-feu.

    Même constat d'un responsable d'une organisation humanitaire. Le mouvement a débuté dès que la France a annoncé officiellement qu'elle envoyait des renforts en Centrafrique pour épauler la force africaine déployée dans le pays et que ses troupes interviendraient dès le vote, attendu dans les prochains jours, d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

    "En quelques jours, toutes les agressions ont cessé", constate ce responsable humanitaire alors que depuis début novembre la ville était livrée à une nouvelle vague de criminalité, oeuvre d'hommes issus des rangs de la coalition rebelle Séléka qui a renversé en mars le régime du président François Bozizé.

    Effectivement - contrairement à il y a encore quelques semaines - les pick-up bondés d'hommes en uniformes dépareillés ont quasiment disparu des principales artères de la ville.

    "Match à domicile"

    Les paras français chargés de tenir l'aéroport et de préparer une éventuelle évacuation des ressortissants européens dans le cadre de l'opération Boali se font, eux, au contraire, de plus en plus visibles avant l'arrivée des renforts. A bord de leurs blindés, ils multiplient les patrouilles dans une ville bien connue de l'armée française.

    L'opération Boali est en place depuis 2002. Avant, il y en avait eu d'autres comme Barracuda dans cette ex-colonie française, où pendant des décennies, les gouvernements successifs de Paris ont activement participé à installer et déposer les régimes en place.

    Osant une métaphore sportive, un officier africain résume: "pour l'armée française, une opération à Bangui c'est un peu un match à domicile".

    Si personne à Bangui - tant chez les diplomates que chez les humanitaires - ne semble douter de la capacité des Français à rétablir rapidement un minimum d'ordre et de sécurité dans la capitale et sur les principaux axes routiers menant au Cameroun et au Tchad, certains s'interrogent déjà sur ce qui passera à moyen terme.

    "Les Séléka quittent Bangui, mais que vont-ils faire en brousse? Qui ira les désarmer dans la forêt?", s'interroge un diplomate.

    Traditionnellement, depuis l'indépendance du pays, la France s'est essentiellement souciée du pays "utile". Bangui, ses environs, le nord-ouest - là où récemment des affrontements meurtriers ont opposé ex-rebelles musulmans et milices d'auto-défense de paysans chrétiens.

    Qu'en sera-t-il cette fois-ci, alors que rébellions et groupes armés qui formaient la Séléka ont surgi des confins orientaux du pays, aux frontières du Tchad, du Soudan, du Soudan du Sud et de la République démocratique du Congo ?

    Une vaste région où toute administration de l'Etat a disparu depuis des années et dont certaines villes ne sont plus accessibles que par avion, routes et pistes ayant été avalées par la forêt.

    Mais une région qui suscite aussi bien des intérêts. Le groupe nucléaire français Areva a un projet d'ouverture d'une mine d'uranium dans le sud-est de la Centrafrique. Il a suspendu ses opérations en septembre 2012 en raison de l'insécurité chronique de la zone.

    Pascal Tabu Ley, dit «Seigneur Tabuley Rochereau», tire sa révérence !

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    Crée le 30-11-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le samedi 30-11-2013 - 13H20 PAR :  RADIOOKAPI-ARTV NEWS

     

     

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    Le « Seigneur » Tabu Ley sur son lit d’hôpital (Photo : Les Amis de Wetchi)

     

     

     

    Pascal Tabu Ley, dit «Seigneur Tabuley Rochereau», est décédé samedi 30 novembre à Bruxelles, en Belgique. Le célèbre chanteur congolais était dans le coma depuis plusieurs jours. Selon son fils Charles Tabu, joint par Radio Okapi, Tabu Ley est mort de suite de diabète après avoir été terrassé par un accident cardiovasculaire il y a plus de deux ans.

     Né à Bandundu-ville, Pascal Tabu Ley commence par chanter à l’église puis dans plusieurs chorales scolaires.

    Il rejoint ensuite le ministère de l’Education nationale comme fonctionnaire puis responsable administratif et financier à l’Athénée de la Gombe.

    Pascal Tabu Ley entame une carrière musicale en commençant à composer dans les années 1950. En 1956, il chante avec Grand Kalle, un chanteur et chef de groupe, considéré comme le père de la musique congolaise moderne. C’est alors le début d’un succès fulgurant pour celui qui prend le nom de scène de Seigneur Tabuley Rochereau.

    Comme son mentor, Rochereau va apporter avec son orchestre l’African fiesta National pas mal d’innovations dans la rumba congolaise. On lui attribue notamment l’adoption de la batterie. Une mode qui entraînera la création de plusieurs orchestres comme les Bella Bella des frères Soki.

     

     

    Très inspiré par la pop musique et le rhythm and blues des années 1960-1970, Rochereau n’hésite pas à se produire sur scène avec des pantalons«patte d’éléphant» et coiffure Afro. Il est le premier chanteur africain à se produire à l’Olympia.

    Bien que très bon et grand chanteur solo, le Seigneur Tabuley a réussi quelques duos assez mémorables avec d’autres chanteurs qui l’accompagnaient avec des chansons comme «Permission» et «Rendez-vous chez là bas» avec Mujos, « Souza» et «Maguy» avec Sam Mangwana, «Ki makango mpe libala» et «Gipsy» avec NDombe Pepe.

    En 46 ans de carrière, Tabu Ley a composé plus de 3 000 chansons et vendu plusieurs milliers de disques. Quatre de ses fils, Pegguy Tabu, Abel Tabu, Philémon et Youssoupha, ont percé dans le milieu de la musique en tant que chanteur, compositeur.

    Il a notamment chanté «Mokolo na kokufa» (Le jour où je mourrai), que nous vous proposons.

     

     

     


     

     

    La mort d'un monument, Pascal Tabu Ley...

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    Crée le 30-11-2013 14H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le samedi 30-11-2013 - 14H20 PAR :  ARTV-NEWS

     

     

     

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    Pascal TABU LEY avait besoin de l'aide, mais personne n'a répondu à cet appel que j'avais lancé, il y a de cela 1 an encore.

    Au regard de sa précarité, j'avais également mis à cet effet, en ligne une vidéo de ce monument qui avait besoin de l'aide, délaissé et oublié par les congolais.

    Aujourd'hui, ceux qui aiment les enterrements, cet environnement (les vampires), viendront tous larme à l’œil avec T-shirts du défunt pour exhiber leurs millions, enfin de lui offrir des obsèques dignes d'un roi...
    Bande d'hypocrites..


     

     

     

     

     

     

    Roger BONGOS

    RDC: LE VIOL, UNE "ARME DE GUERRE", POUR LE DR MUKWEGE

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    Crée le 30-11-2013 17H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, A3FRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le samedi 30-11-2013 - 17H20 PAR :  ARTV NEWS

    © AFPLe docteur Denis Mukwege à Kinshasa le 12 mars 2013 
    © AFP/Archives Junior D. Kannah

    Stockholm (AFP) - Le médecin Denis Mukwege, qui a acquis une renommée internationale en soignant les femmes violées en République démocratique du Congo (RDC), a appelé samedi à Stockholm à tracer la même "ligne rouge" contre le viol comme "arme de guerre" que contre les armes chimiques.

    "Il faut absolument qu'on arrive à tracer une ligne rouge. Tout le monde a peur des armes chimiques et je pense qu'on a tracé une ligne rouge. Quand la Syrie en a utilisé, tout le monde a dit: stop, ce n'est pas acceptable", souligne le gynécologue-obstétricien congolais.

    Agé de 58 ans, il s'occupe de femmes violées et brutalisées dans son hôpital spécialisé de Bukavu, dans l'Est de la RDC, où plus de 3.500 victimes sont prises en charge gratuitement chaque année.

    "L'incapacité du Congo à régler ses problèmes, suivi du silence de la communauté internationale, est un drame de notre époque", accuse-t-il, dans un entretien avec l'AFP à l'occasion d'un passage à Stockholm pour y recevoir le prix de la Right Livelihood Foundation pour son action.

    "On est dans la 20e année d'atrocités" dans l'est de la RDC, dit-il, "et je crois que plus les années passent, plus on voit que les groupes, les miliciens améliorent leur outil de torture" malgré l'existence de nombreux textes de loi protégeant les femmes mais dont il juge l'efficacité douteuse.

    Il regrette "qu'en ce qui concerne le viol comme arme de guerre, on tergiverse" alors qu'il s'agit d'"une arme qui détruit la femme et la société, qui crée des enfants qui n'ont pas de filiation" et "constitue un véritable génocide" puisque il n'y a plus de procréation possible quand l'appareil génital de la femme a été détruit.

    "On a plein, plein de bonnes intentions", dit-il, évoquant notamment la résolution 1325 adoptée en 2000 par le Conseil de sécurité des Nations unies qui appelle les Etats membres à prendre des mesures spécifiques dans la résolution des conflits pour la protection des femmes, en particulier contre le viol.

    "Ce n'est pas du sexe"

    "Mais il n'y a pas encore une ligne rouge qui soit solide, pour dire: cette limite-là ne peut pas être franchie. Et je crois qu'il faut y arriver" car "les femmes constituent des cibles privilégiées dans l'est de la RDC", explique le médecin.

    "Ce n'est pas du sexe. C'est vraiment utilisé comme une arme de destruction" qui de surcroit "ne coute rien" à celui qui s'en sert. ajoute-t-il.

    "Les femmes nous racontent qu'elles ont été violées en public, en présence de leur mari, de leurs enfants. Elles arrivent à l'hôpital avec l'appareil génital brûlé, torturé", rappelle--t-il.

    Formé en France, le Dr Mukwege est soutenu financièrement par une fondation suédoise qui, dit-il, lui donne les moyens de soigner ses patientes.

    Mais depuis qu'il a été visé par une tentative d'assassinat à son domicile en octobre 2012 il ne sort plus depuis de son hôpital par mesure de sécurité.

    "Les menaces persistent dans la mesure où ceux qui ont attenté à ma vie n'ont jamais été présentés à un juge. J'aimerais bien savoir qui ils sont", raconte-t-il.

    "Et je crois que le jour où on prendra les bonnes décisions, les gens vont comprendre que si je franchis cette ligne, ça veut dire que je me mets dans une situation dont je ne saurai plus me sortir", insiste le médecin.

    "Mais chaque matin quand je vois des femmes qui se réveillent, qui étaient complètement handicapées et qui sont contentes de reprendre une vie normale (...) c'est quelque chose qui vous donne une joie qui compense largement cette perte de liberté", conclut le médecin.

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