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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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L'éventuelle sortie de prison de Jean Pierre BEMBA fait dresser les cheveux à ceux qui ont bien connu cet individu.

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JP BEMBA
JP BEMBA

Un véritable tyran qui ne pense qu'à lui même, un parfait égoïste, égocentrique entêté, un paranoïa cliniquement prouvé. Pour agrémenter mes propos, lors de 1+4, au lieu de prendre le poste stratégique en vue de protéger les intérêts de la Nation congolaise, il laissera cette place ô combien stratégique, la défense nationale, administration et sécurité à Azarias RUBERWA, pour aller se fourvoyer dans l'ecofine ( Economie et Finances), touchant d'ailleurs, des émoluments disproportionnés de 500 000 dollars par mois en tant que vice-président. Avec en prime, la malversation observée dans la caisse de l'Etat, de son département qu'il avait la charge. Un pillage en règle !

Lorsqu'il fut, vice-président, ses collaborateurs ont subi, le caractère d'un homme dérangé. La foudre d'un tyran qui ne partage en aucun cas les avis avec ses collaborateurs, il impose, il fait régner la terreur, fait subir ses règles, sa loi de despote. Un de ses collaborateurs que je connais bien, disait de lui...Tu peux crever de faim chez toi, ce mec, ne fera absolument rien pour toi. Un homme sans cœur...Même dans sa maison, sa pauvre femme a subie tous les affronts inimaginables de ce despote...Fin de citation !

Il gagnera ses élections en 2006, haut la main, mais pour ses intérêts personnels, non de la Nation, il trahira ses électeurs, moi y compris, et acceptera inacceptable, de laisser sa place à celui qui est venu en mission de déstabilisation la RDC, celui qu'on appelle Joseph KABILA.

Pour conforter mes propos. Après, le conflit ouvert avec « Joseph KABILA », on lui proposera de partir avec un pécule important, une cagnotte qui s'élèverait à 50 millions de dollars. Il acceptera sans peine, encore moins de scrupule...

Qui ne connait pas cette affaire de cagnotte ? Son père, paix à son âme, noir de rage en apprenant cette affaire, fait la pression sur son fils pour qu'il rende ces magots.

Trop tard, le mal était fait ! En voulant faire marche en arrière, et en disant qu'il n'était plus d'accord avec cet arrangement entre copains, on lui flanquera en taule, pour rafraichir sa mémoire.

Conditionné à la CPI, devenant de fait, un docile, un mouton de Panurge, l'homme de l'occident, on l'accorde aujourd'hui un sursis pour faire ses preuves en tant que bon élève de la communauté internationale. Qu'il sorte et qu'il dise aux congolais de sortir dans la rue, en ce moment là, je lui donnerai ma dernière chemise que je porte. Quoi que, avec ce qu'il va encore toucher, ma chemise ne vaudra rien.

Il poussera ses pions d'aller à la mangeoire, comme le cas de Thomas LUHAKA qui coupera l'Internet et le téléphone aux congolais lors de la semaine noire maculée en RDC. Rendant la résistance sourd et aveugle. Impossible de communiquer avec la base à Kinshasa, dans des zones de tension.

Est-il nécessaire de vous faire un tableau sur ce qui vient de se passer en RDC ? Aujourd'hui ces moutons de congolais, « sentimentaux, sans jugeote», voyant l'annonce faite par le secrétaire général du MLC extérieur, le Dr Mbungani (homme intègre). Tout le monde est aux anges. Pitié, un peu de recule !

Oui, pour ceux qui ne connaissent pas ce gys, ils sont tous aux anges, mais ceux qui savent qui est réellement Jean Pierre BEMBA, ont les cheveux qui se dressent sur leurs têtes.

Pourquoi, JP BEMBA, pleure-t-il la mort jusqu'aujourd'hui de son père? Qui en est responsable de ce drame collatéral ? Je ne veux pas rentrer dans des détails qui mettraient mal à aise tout le monde et sa famille dont je connais bien. Pour aussi le respect de son épouse, qui j'ai partagé des émotions lors de nos multiples rencontre sur cas spécifique de Jean Pierre BEMBA...

Il en est, la victime collatérale de ce fou. (sic) Oui, un fou, je pèse bien mes mots.

Qui a oublié que son défunt père était souvent en conflit ouvert avec son fils irascible, et incorrigible ?

En quittant sa résidence pilonnée par le bandit de Joseph KABILA, pour aller se réfugier dans l'ambassade de l'Afrique du Sud. Après l'accord qui compromettra l'avenir de ses combattants, tous décimés, il s'envolera sans sourciller, sans verser une larme de ce qu'il laissera derrière lui. Qu'a-t-il dit avant de quitter l'Afrique du Sud, pour l'Europe, le Portugal, pays de ses ancêtres ?

Je cite : Je crains pour ma famille ! Et les autres qui sont décimés après avoir abandonné son poste de commandant de ses troupes ? Un collabo de première classe !

Qui ne sait pas que le MLC est la machine redoutable à fabriquer les collabos ? Faites, la rétrospection et vous aurez le bilan de ce parti politique noyauté et pourri de l'intérieur...

Les seigneurs de guerre qui ont été en connivence avec les ennemis qui sévissent jusqu'aujourd'hui à BENI, notamment les ADF NALU, Les M23, de l'Ouganda, les associés de celui qui devrait sortir de prison, doivent se résoudre à faire ce qu'ils savent faire, le commerce et trafic illicite des minerais de la RDC...

Qu'ils laissent le Congo dans la main des gens comme de Martin Fayulu, Franck DIONGO, J.C Vuemba, Diomi Ndongala etc...

Roger BONGOS


Même si on me donnait une malle d'argent pour...

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Même si on me donnait une malle d'argent pour traverser cette montagne en véhicule, je dirai, non ! Un non définitif....C'est trop..

Adrenalinaaaaaaaaa !

RD Congo : Des manifestations ont fait l’objet d’une répression sanglante

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Le manifestant tué par la police
Le manifestant tué par la police


Il faut mettre fin aux tirs illégaux et aux arrestations arbitraires

Des policiers congolais emmènent des jeunes lors de manifestations contre des propositions de changement de la loi électorale à Kinshasa, en République démocratique du Congo, le 19 janvier


« Les forces de sécurité congolaises ont tiré sur des foules de manifestants avec des conséquences mortelles. Les citoyens devraient pouvoir exprimer leur point de vue et manifester pacifiquement sans craindre d’être tués ou arrêtés. »
Ida Sawyer, chercheuse senior sur la RD Congo
(Kinshasa, le 24 janvier 2015) – Le gouvernement de la République démocratique du Congo a eu recours à une force illégale et excessive pour réprimer les manifestations qui ont eu lieu dans le pays depuis le 19 janvier 2015, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les manifestants protestaient contre le projet visant à modifier la loi électorale, dont de nombreux Congolais estimaient qu’il permettrait au président Joseph Kabila de rester en fonction au-delà de la limite de deux mandats consécutifs que lui impose la constitution.

Human Rights Watch a confirmé que 36 personnes, dont un agent de police, ont été tuées lors des manifestations à Kinshasa, la capitale. Au moins 21 de ces victimes ont été tuées par balles par les forces de sécurité congolaises. En outre, le 22 janvier, au moins quatre personnes ont été tuées lors de manifestations dans la ville de Goma, dans l’est du pays.

« Les forces de sécurité congolaises ont tiré sur des foules de manifestants avec des conséquences mortelles », a déclaré Ida Sawyer, chercheuse senior sur la RD Congo à Human Rights Watch. « Les citoyens devraient pouvoir exprimer leur point de vue et manifester pacifiquement sans craindre d’être tués ou arrêtés. »

Le 17 janvier, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi modifiant et complétant la loi électorale. Ce projet de loi conditionnerait l’organisation des prochaines élections à un recensement national, mesure qui serait susceptible de retarder considérablement les élections présidentielle et législative prévues pour 2016. Le 23 janvier, après une semaine de protestations dans les rues, le Sénat a adopté une version amendée de ce projet de loi, établissant clairement que la tenue d’élections ne serait pas conditionnée à la réalisation d’un recensement et que le calendrier électoral fixé par la constitution serait respecté. S’il est ratifié et prend force de loi, cet amendement répondra à une des principales préoccupations des manifestants.

Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays, y compris Kinshasa, Bukavu, Bunia, Goma, Lubumbashi, Mbandaka et Uvira. À Kinshasa, les protestataires ont manifesté les 19, 20 et 21 janvier aux alentours du Palais du Peuple – le siège du parlement – et de l’Université de Kinshasa, ainsi que dans les communes de Bandal, Kalamu, Kasa-vubu, Kimbanseke, Lemba, Limete, Makala, Masina, Matete, Ndjili et Ngaba.

De nombreuses manifestations ont dégénéré en violences après que des membres de la Police nationale congolaise et de la Garde républicaine, le service de sécurité de la présidence, eurent tiré sur la foule des cartouches de gaz lacrymogène et des balles réelles. Dans certains cas, les manifestants ont lancé des pierres sur les forces de sécurité et ont pillé et incendié des boutiques et des bureaux occupés par des personnes considérées comme des partisans du gouvernement.

Human Rights Watch a documenté plusieurs cas dans lesquels la police ou les militaires de la Garde républicaine ont emporté les cadavres des personnes tuées, dans une apparente tentative de supprimer les preuves des tueries. Les forces de la Garde républicaine ont également tiré sans distinction dans un hôpital, blessant gravement trois personnes.

Les dirigeants de l’opposition avaient appelé leurs partisans à se mobiliser à partir du 19 janvier contre les propositions de révision de la loi électorale. Ils les ont exhortés à ne pas se rendre à leur travail ou envoyer leurs enfants à l’école, mais plutôt à descendre dans les rues pour « sauver notre nation en danger » et à appeler Joseph Kabila à quitter la présidence à la fin de son mandat, en 2016.

Dans la soirée précédant le début des manifestations, les autorités gouvernementales ont séquestré des dirigeants de l’opposition aux sièges de leurs partis à Kinshasa. Plusieurs leaders de l’opposition ont été arrêtés à Goma et à Kinshasa au cours des jours suivants. Tôt dans la matinée du 20 janvier, les autorités ont interrompu toutes les communications par Internet et par message texto à Kinshasa et dans d’autres régions de la RD Congo. Elles ont été partiellement rétablies le 22 janvier. Plusieurs dirigeants de l’opposition ont affirmé que leurs numéros de téléphone avaient été mis hors service.

Le chef de la police nationale congolaise, le général Charles Bisengimana, a déclaré le 23 janvier à Human Rights Watch que 12 personnes, dont au moins un agent de police, avaient été tuées lors des manifestations à Kinshasa en début de semaine. Il a affirmé que la police avait ouvert une enquête sur les circonstances exactes de ces décès.

Les Principes de base des Nations Unies sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application de la loi, qui représentent le droit international sur l’utilisation de la force dans ce genre de situation, stipulent que les forces de sécurité doivent recourir dans toute la mesure du possible à des moyens non violents avant de faire usage de la force en dernier ressort. Lorsque le recours légal à la force est inévitable, les autorités doivent faire preuve de retenue et agir en proportion avec la gravité de l’infraction. La force létale ne peut être utilisée que lorsque c’est absolument inévitable pour protéger des vies humaines. Aux termes de ces Principes de base, en cas de décès ou de blessures graves, une enquête doit être effectuée par un organisme qualifié et un rapport détaillé doit être remis sans retard aux autorités administratives ou judiciaires compétentes.

Les autorités congolaises devraient immédiatement mettre fin au recours à une force illégale et excessive par les forces de sécurité et engager des poursuites contre les responsables de ces meurtres et d’autres exactions, a affirmé Human Rights Watch. Elles devraient également enquêter sur les coups de feu tirés le 21 janvier à l’Hôpital général de Kinshasa. Les dirigeants de partis politiques devraient s’abstenir d’inciter leurs partisans à la violence ou à commettre des actes d’hostilité, et devraient les exhorter à ne pas recourir à la violence.

« Le gouvernement congolais a tiré sur des manifestants pacifiques et arrêté des dirigeants d’opposition dans une tentative flagrante de réduire au silence ses détracteurs », a affirmé Ida Sawyer. « Les autorités devraient d’urgence s’assurer que chaque citoyen soit en mesure de manifester pacifiquement et d’exprimer ses préoccupations sans ingérence du gouvernement. »

Recours à une force illégale et excessive par les forces de sécurité
Human Rights Watch a documenté au moins 21 cas dans lesquels des civils ont été tués par balles par les forces de sécurité du gouvernement congolais lors des manifestations à Kinshasa, les 19, 20 et 21 janvier.

Au moins six des personnes tuées étaient des étudiants de l’Université de Kinshasa et d’autres facultés qui avaient participé aux manifestations. Un étudiant de l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) a ainsi décrit comment un de ses camarades de classe a été abattu et tué lors d’une manifestation le 19 janvier:

Alors que nous marchions vers le Palais du Peuple, la police a bloqué la route pour nous empêcher de passer. Les policiers ont commencé à nous disperser en tirant à balles réelles dans la foule. C’est à ce moment-là que notre ami a été frappé d’une balle et est tombé mort. La Garde républicaine est alors intervenue et a emporté son corps. Nous étions tous en colère et nous avons commencé à lancer des pierres. Alors, la police et la Garde républicaine se sont mises à vraiment tirer sur nous et nous nous sommes enfuis.

Des étudiants de l’Université de Kinshasa ont affirmé à Human Rights Watch qu’ils avaient peur de quitter leurs chambres, alors que la police et des militaires de la Garde républicaine étaient déployés sur le campus. Le 21 janvier, la police a tiré des cartouches de gaz lacrymogène dans les dortoirs des étudiants.

Le 20 janvier, les forces de sécurité ont tiré sur une petite assemblée de manifestants dans la commune de Masina, blessant mortellement à la tête un jeune homme qui travaillait de l’autre côté de la rue. Des militaires de la Garde républicaine sont revenus 30 minutes plus tard et ont emporté son cadavre. Le même jour, les forces de sécurité ont tiré sur une femme, la frappant mortellement à la poitrine, lors d’une manifestation dans la commune de Lemba.

Human Rights Watch a documenté 13 cas dans lesquels les forces de sécurité ont tiré et blessé des manifestants et des badauds à Kinshasa. Les Gardes républicains ont tiré sur un homme et l’ont blessé au pied quand ils ont vu qu’il était en train de les filmer d’un balcon alors qu’ils tentaient de disperser une manifestation dans la commune de Matete. Le 19 janvier, une balle tirée dans une foule de manifestants dans la commune de Kasa-Vubu a atteint un bébé, le blessant à la hanche.

Un jeune homme âgé de 19 ans, blessé d’une balle au thorax lors d’une manifestation dans la commune de Matete le 20 janvier, a déclaré à Human Rights Watch:

Je ne participais pas à la manifestation, mais mes parents m’avaient envoyé acheter des crédits de téléphone portable. Soudain, j’ai vu des gens commencer à courir et la police qui tirait sur la foule. J’ai senti que j’étais touché, je suis tombé et j’ai perdu connaissance. Quand je suis revenu à moi, j’étais à l’hôpital.

Dans l’après-midi du 21 janvier, plusieurs dirigeants de l’opposition et membres du parlement ont visité l’Hôpital général de Kinshasa, connu sous le nom de « Mama Yemo », afin de réconforter et de soutenir les protestataires blessés lors des manifestations. Les dirigeants de l’opposition ont affirmé qu’une femme, membre des services de sécurité du gouvernement mais habillée en civil, leur a ordonné de partir peu après leur arrivée à l’hôpital, et a déclaré aux manifestants blessés qu’ils « disparaîtraient » s’ils continuaient à parler aux dirigeants de l’opposition. Quelques minutes après le départ des dirigeants de l’opposition de l’hôpital, des Gardes républicains sont arrivés et ont tiré sans distinction dans l’hôpital, blessant gravement trois visiteurs.

Arrestations arbitraires
Les autorités congolaises ont arrêté arbitrairement des dirigeants de l’opposition, dans une tentative apparente de les réduire au silence. Avant la première manifestation du 19 janvier, les forces de sécurité ont séquestré deux leaders de l’opposition – Vital Kamerhe, chef de l’Union pour la nation congolaise (UNC), et Jean-Claude Muyambo, président du parti Solidarité congolaise pour le développement (SCODE) – au siège de l’UNC à Kinshasa. Kamerhe et d’autres dirigeants de l’opposition ont affirmé à Human Rights Watch que plus de 20 policiers en uniforme avaient été déployés aux abords du siège de l’UNC pour les empêcher de partir, de 1h00 du matin à environ 15h30 de l’après-midi.

Au matin du 20 janvier, la police est entrée de force au domicile de Muyambo et l’a arrêté. Muyambo était l’un des principaux dirigeants d’opposition qui avaient appelé les Congolais à se mobiliser et à manifester. Il a été déféré devant un juge et inculpé d’« abus de confiance » et « stellionat » pour avoir vendu un immeuble qui ne lui appartenait pas, sur la base d’une plainte déposée contre lui par un client en 2002 – et retirée par la suite – dans sa province d’origine, le Katanga. Muyambo a été immédiatement transféré à la prison centrale de Kinshasa.

Les autorités ont également arrêté le secrétaire général de SCODE, Cyrille Dowe, le 19 janvier. Il a été accusé d’« atteinte à la sureté de l’État » car il avait photographié les forces de sécurité pendant les manifestations. Il est détenu dans un cachot de la police à Kinshasa.

Vers 20 heures dans la soirée du 21 janvier, deux agents de police et deux hommes en civil ont abordé Christopher Ngoy, un militant des droits humains qui avait été impliqué dans la mobilisation de la population pour qu’elle participe aux manifestations, alors qu’il rencontrait des collègues dans un bar en plein air. Les quatre hommes l’ont fait monter de force dans une Jeep blanche banalisée qui a alors quitté les lieux. Depuis, les membres de sa famille et ses collègues n’ont pas été en mesure de le localiser.

À Goma, les autorités ont arrêté au moins 26 personnes, dont plusieurs dirigeants en vue de l’opposition, lors des manifestations le 19 janvier. Douze d’entre elles ont été remises en liberté provisoire le 21 janvier et trois autres ont été transférées devant un tribunal pour enfants.

Actes de violence commis par les manifestant
Les manifestants ont également commis des violences, a souligné Human Rights Watch. Après que des agents de police eurent tué par balles un protestataire le 19 janvier, des manifestants ont tué un agent de police en le lapidant. Des manifestants ont également pillé des dizaines de magasins tenues par des Chinois ainsi que d’autres commerces ou bureaux gérés par des personnes considérées comme pro-gouvernementales, incendié des pneus dans les rues et lancé des pierres sur des véhicules. Lors d’une marche de soutien au président Kabila et au gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta Yango, le 21 janvier, des partisans de l’opposition ont jeté des pierres sur les marcheurs, en blessant plusieurs.

Contexte
Le président Joseph Kabila est au pouvoir en RD Congo depuis 2001, juste après l’assassinat de son père, l’ex-président Laurent Désiré Kabila. Joseph Kabila a été déclaré vainqueur des élections de 2006 et de 2011. La constitution du pays n’autorise un président à effectuer que deux mandats consécutifs.

La Garde républicaine est une force d’environ 12 000 militaires dont la tâche principale est de protéger le président. Aux termes de la loi congolaise, la Garde républicaine n’a pas la responsabilité de maintenir l’ordre public. C’est à la Police nationale congolaise qu’incombe la responsabilité d’assurer la sécurité et de maintenir l’ordre public pendant des manifestations. Le chef de la police nationale peut appeler en renfort l’armée régulière congolaise, mais pas la Garde républicaine, si les forces de police sont débordées.


Le commandant de la police pour la ville de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, a dans le passé été impliqué dans plusieurs violations graves des droits humains, notamment lors de l’Opération Likofi, une opération policière d’une grande brutalité qui visait à lutter contre les bandes criminelles organisées à Kinshasa. Human Rights Watch a appelé les autorités congolaises à le suspendre de ses fonctions en attendant une enquête judiciaire sur son rôle présumé dans ces abus.

ANR AFRICA NEWS ROOM AVEC LANCINE CAMARA SUR AFRICA 24

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Rédacteur en chef : BONGOS Roger Tél. : 00 33 6 52 75 40 90
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RDC :Pour échapper à la condamnation internationale Aubin. Minaku reconnaît un "dérapage" des forces de l'ordre

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Aubin MINAKU
Aubin MINAKU



Le président de l'Assemblée nationale en République démocratique du Congo (RDC) a reconnu samedi sur Twitter un "dérapage" lorsque la police a tiré à "balles réelles" sur des manifestants opposés à une révision de la loi électorale.

"Plus jamais nous n'admettrons que la police tire des balles réelles sur des manifestants, étudiants ou autres en RD Congo. Il y a eu dérapage, aucune autorité censée ne peut donner l'ordre pour qu'on tire sur son peuple", a souligné samedi Aubin Minaku sur son compte Twitter.

Entre lundi et mercredi, principalement à Kinshasa, des étudiants et des jeunes ont manifesté contre une révision de la loi électorale qui pourrait permettre au président Joseph Kabila de rester au pouvoir après la fin de son mandat, en 2016. Les marches ont rapidement viré à l'émeute et au pillage.

LE RETROPEDALAGE DU REGIME DE KABILA, LA...

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LE RETROPEDALAGE DU REGIME DE KABILA, LA POPULATION FETE L'ECHEC DE CE COUP ETAT ELECTORAL MANQUE SUIVEZ !

Une chaîne de la diaspora Africaine, particulièrement celle de la RDC pays de Kimpa VITA, de Lumumba, de Kimbangu et des enfants de Mvuluzi... Ingeta ! Rédacteur en chef : BONGOS Roger Tél. : 00 33 6 52 75 40 90 www.afriqueredaction.com www.afriquecontinent.com facebook :httphttps://twitter.com/afriqueredacs://www.facebook.com/roger.bongos Twitter :

La rue a triomphé, une victoire qui fera date !...

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La Kabilie, les criminels en sursis
La Kabilie, les criminels en sursis

La rue a triomphé, une victoire qui fera date ! La Kabilie est aux abois...

Un bel apprentissage, une belle leçon que les congolais sont en train de vivre avec la répression de la kabilie contre la volonté du peuple...

A chaque chose malheur est bon. Nous avons la première partie de cette victoire. Une bataille est dans notre escarcelle... Ne lâchez pas la pression !

Plus personne ne viendrait jouer avec ce peuple qui vient de traverser le désert du durant 13 ans, avec une victoire au bout, malheureusement maculée de sang de ses enfants tombés pour l'amour de la patrie.

Un monument commémoratif sera dédié à cette semaine noire maculée, ô combien historique, afin de rendre hommage à nos martyrs fauchés sous les balles de l'occupant tutsisan.

Le Sénat a courbé l'échine...! Le compte à rebours est en marche, il est à 23 mois et 5 jours de son début de calvaire. De son errance à l'image de Blaise Campaoré. Jour J- 23 mois et 5 jours. Le départ de celui qu'on appelle Joseph KABILA est programmé pour le 19 décembre 2016. " Joseph KABILA Must Go !"...

Cette douloureuse expérience sera un enseignement pour ceux qui oseront encore à jouer à avec ce peuple pacifique mais imprévisible...

Bruxelles : Quelques 150 participants à la manifestation "Je suis Congo"

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Joseph Salomon Mbeka, Coordinateur Général de la Résistance Congolaise
Joseph Salomon Mbeka, Coordinateur Général de la Résistance Congolaise


Environ 150 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à proximité du Palais royal, à Bruxelles, pour protester contre le président congolais Joseph Kabila. Ils réclament l'arrêt des relations entre la Belgique et la RDC jusqu'à ce que le président Kabila soit traduit en justice.


Selon Human Rights Watch, au moins 40 personnes sont décédées depuis le 19 janvier des suites des violences policières rien qu'à Kinshasa. Les rassemblements avaient pour objectif de dénoncer le projet de modification de la loi électorale voulue par le président. L'opposition estime que le projet a pour but de permettre à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de l'expiration de son mandat.

Les manifestants réunis à Bruxelles exigent la libération de plus de 300 étudiants qui ont été arrêtés, a expliqué Joseph Salomon Mbeka de l'organisation "Résistance Congolaise". Il appelle le roi Philippe, Charles Michel et Didier Reynders à "s'inspirer du roi Baudouin", qui "ne laissait pas certains intérêts prendre le dessus sur le bien-être de la population".


Pour 72% des Français, Valls ferait un meilleur...

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Pour 72% des Français, Valls ferait un meilleur président que Hollande

Selon un sondage Odoxa réalisée en exclusivité pour le Parisien - Aujourd'hui en France à paraître ce dimanche, le Premier ministre Manuel Valls jouit d’une popularité personnelle très élevée : 63% de Français ont une bonne opinion de lui.

L'harmonie du couple exécutif va-t-elle perdurer ? Si Manuel Valls et François Hollande s'emploient à montrer qu'ils jouent la même partition, d'autant plus depuis les attentats survenus il y a quinze jours, voilà un sondage qui risquent de créer quelques fausses notes dans leur jeu à quatre mains. Selon une enquête Odoxa réalisée en exclusivité pour le Parisien - Aujourd'hui en France à paraître ce dimanche, le Premier ministre jouit d’une popularité personnelle à la fois très élevée et encore plus forte que celle dont il a bénéficié dans la foulée de son entrée en fonction à Matignon en mai dernier. 63% de Français ont une bonne opinion de lui.

Surtout, 72% des personnes interrogées estiment qu'il ferait plutôt un meilleur président de la République que l'actuel. Si cette conviction est, sans surprise, largement partagée à droite (85%), elle est aussi majoritaire à gauche (58%).

François Hollande a, certes, connu une belle embellie dans le sondages après les attaques terroristes. Mais il reste, contrairement à son Premier ministre, encore très impopulaire selon les différentes enquêtes d'opinion. «Un tel hiatus, hors cohabitation, entre un président et son Premier ministre est à la fois assez inédit et suscitera évidemment s’il perdurait de délicates questions pour 2017», analyse Gaël Sliman, président d'Odoxa.

Mais, souligne Sliman, «le Premier ministre doit encore prendre un peu plus d’épaisseur aux yeux des Français», qui le trouvent à 52 % «plutôt moins bon» dans un habit présidentiel que ne l’a été Nicolas Sarkozy.

51% des sympathisants de droite ont une bonne opinion de Valls

Loi électorale: l’opposition et la société civile saluent la version adoptée au Sénat

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  Loi électorale: l’opposition et la société civile saluent la version adoptée au Sénat

Dans une déclaration rendue publique samedi 24 janvier à Kinshasa, les partis politiques de l’opposition et la société civile ont salué la version de la loi électorale, adoptée au Sénat. Le Sénat a voté l’article 8 la loi électorale en des termes différents de ceux de l’Assemblée nationale. La chambre haute a élagué de ce texte toutes les dispositions qui subordonnaient l’élection au recensement.​

Les signataires de ce document, une trentaine, appellent la majorité présidentielle à prendre ses responsabilités afin de préserver la paix, la démocratie et la liberté du peuple.

«Nous demandons à la majorité, et plus particulièrement à ses députés, de prendre leurs responsabilités devant l’histoire afin de préserver la paix, de défendre la démocratie et la liberté et de protéger le peuple», a indiqué le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe.

Lire aussi: Loi électorale: les députés appelés à «éviter la crise au pays»

Ces opposants ont également appelé à la responsabilité du chef de l’Etat, garant de la nation, vue la gravité de la situation et les menaces sérieuses qui pèsent sur la stabilité, la sécurité, la paix sociale et la concorde intérieure.

«Nous en appelons à la responsabilité de Kabila à prévenir la dégradation de la situation politique intérieure par la prise en considération des aspirations de la population quant à la consolidation de la démocratie, à la préservation de ces acquis et au strict respect de la constitution», a poursuivi Kamerhe.

Des opposants congolais ont exprimé leur préoccupation quant au déroulement des travaux en commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat, suite à la prise de position publique du président de l’Assemblée nationale au projet initial du gouvernement.

Ils ont par ailleurs exigé la libération immédiate des leaders et militants des partis politiques, des jeunes, des étudiants ainsi que des membres de la société civile arrêtés lors des manifestations contre la loi électorale.

RDC Sud-Kivu: 85 Raïa Mukombozi se rendent aux FARDC

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  RDC Sud-Kivu: 85 Raïa Mukombozi se rendent aux FARDC

Environ 85 ex-miliciens Raïa Mukombozi se sont rendus, samedi 24 janvier, aux Forces armées de la RDC (FARDC) à l’état-major de l’opération Sokola II dans la commune d’Ibanda, à Bukavu (Sud-Kivu). Ces Maï-Maï proviennent du territoire de Shabunda et ils décident volontairement d’abandonner les armes pour intégrer l’armée régulière, selon la hiérarchie militaire de la 33e région militaire.

Les mêmes sources indiquent que 55 éléments parmi ces miliciens seront bientôt transférés à Mubambiro, au Nord-Kivu. A partir de là, ils seront ensuite dispatchés dans des centres de formation notamment à Kitona, Kamina et autres pour une formation spécialisée afin d’intégrer les FARDC.

40 autres sont restés au Camp militaire Saïo à Bukavu parmi eux 15 mineurs qui ont été récupérés par le programme DDR.

Ces ex-miliciens avaient sur eux 12 armes à feu, quatre chargeurs, deux grenades, des munitions et une lance. La présence d’une femme a été remarquée dans ce groupe des militaires qui ont fait reddition.

A l’occasion, un des chefs de guerre a demandé à tous les Raïa Mukombozi, encore actifs, à se rendre aux FARDC afin d’adhérer au processus de désarmement, démobilisation et réinsertion.

Pour sa part, le gouverneur du Sud-Kivu, Marcellin Chisambo en a appelé à la conscience de politiciens non armés qui ont tendance à encourager ces miliciens à rester dans la forêt pour que cela constitue une négociation avec le gouvernement.

Lire aussi: Sud-Kivu: 4 des 20 groupes armés «complètement démantelés», selon les FARDC

En début janvier, Nyanderema, le chef de la milice Raïa Mutomboki qui porte son nom s’était rendu à l’Etat-major de la 33è région des FARDC, dans la localité de Luizi, en territoire de Kabare, à plus de 60 km de Bukavu (Sud-Kivu). Il était accompagné de neuf de ses hommes, 12 armes, et une trentaine de cartouches. Il avait été acheminé à Bukavu, selon des sources militaires.

La province du Sud-Kivu est en proie à de nombreuses factions Raïa Mutomboki qui commettent de diverses exactions contre les populations civiles.

AFRIQUE :Sept jours d’actu en résumé sur le continent africain

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AFRIQUE :Sept jours d’actu en résumé sur le continent africain

Rives Congo: Mêmes destins?

Un calme précaire règne en RDC après les manifestations violemment reprimées par l’armée. L’embrasement du pays qui est montée d’un cran à la suite de la loi électorale inquiète l’ONU. Pour le confrère laprospéritéonline.net dans sa livraison d’aujourd’hui « Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s'est dit préoccupé jeudi par la détérioration de la situation en République démocratique du Congo (RDC), notamment à Kinshasa et dans d'autres villes, suite à l'adoption, par l'Assemblée nationale, d'un projet de loi électorale qui est actuellement soumis à examen additionnel au niveau du Sénat ». Le journal renchérit qu’« Il déplore les pertes en vies humaines et les atteintes à l'intégrité physique. Il demande aux forces de sécurité et aux manifestants de s'abstenir de toute autre forme de violence et de faire preuve de la plus grande retenue ».

Cette situation rappelle celle intervenue l’année dernière et qui finalement a emporté Blaise Compaoré au Burkina Faso. C’est en tout cas ce que que croit savoir le journal Brazzavillois congopage.com du 19 janvier « Kinshasa serait finalement Ouaga ? (congopage.com) du 19 janvier Vu les enjeux sur l’échiquier politique rdécéen, comme prévu, la ville de Kinshasa est entrée en ébullition ce lundi 19 janvier 2015. Goma, dans le Kivu, à l’Est du pays a également embrayé sur la ville/capitale.Un mauvais calcul politicien de l’Assemblée Nationale est à l’origine de ce départ de flammes qui n’est pas sans rappeler la crise ayant précédé la chute de Blaise Compaoré voici peu.

Ceux qui disaient que Kinshasa n’est pas Ouaga peuvent déchanter En vérité ce qui est intéressant dans l’enfer kinois c’est l’interaction avec sa petite voisine, Brazzaville. Parce que, selon la formule lapidaire des « deux capitales les plus proches au monde » quand Kinshasa éternue, Brazzaville s’enrhume. Même si Télé-Congo est muette comme une carpe sur le volcan en éruption rive gauche, la fièvre doit monter à Brazzaville et, les « épigones du chemin d’avenir » doivent scruter avec minutie la fournaise de ce lundi matin dans la ville de Kabila/fils ».

C’est un tout autre son de cloche chez digitalcongo.net. Dans sa livraison du 23 janvier, le journal dresse le bilan des émeutes suite au déplacement du Premier ministre Matata Ponyo «Le Premier ministre, au regard de tout ce qu’il a vu, a manqué des mots pour qualifier ces actes de vandalisme. La République démocratique du Congo a connu trois jours d’intenses tensions. En effet, des jeunes, généralement mal informés sur la loi électorale, se sont mis à piller et à vandaliser certains biens appartenant non seulement à l’Etat, aux Congolais, mais aussi aux étrangers qui ont choisi la Rd Congo comme leur seconde patrie. Voilà pourquoi le Premier ministre a, dans la journée de mercredi 21 janvier 2015, effectué une visite de réconfort à l’endroit des victimes ».

La sérénité n’est pas rassurante au voisin Congo-Brazzavile. Ça bout de l’intérieur. Et c’est qu’ironise congopage.com du 21 janvier dernier « Les rats du «chemin d’avenir », les uns après les autres quittent le navire PCT, ultime geste de survie comme avant le naufrage du bateau. Le camp du non au changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ne désemplit pas. A Brazzaville, le 20 janvier 2015, la majorité présidentielle lors de sa rencontre n’est pas parvenue à faire le plein des voix pour le changement de Constitution.

Contre toute attente pour Sassou, le PCT et les épigones du « Chemin d’avenir », sûrs de leur puissance financière pour arroser les leaders politiques et clouer le bec en espèces sonnantes et trébuchantes de ceux qui oserait encore lever la voix du non, de nombreux partis membres de cette organisation ont refusé de suivre le PCT dans sa folie suicidaire de conserver à tout prix le pouvoir en s’abstenant de signer la déclaration appelant au changement de constitution».

Inquiétante Centrafrique

«Le Nigeria et la Centrafrique ont été entre novembre 2013 et octobre 2014 les deux pays les plus meurtriers pour les chrétiens, avec respectivement 2 484 et 1 088 morts, selon l'ONG protestante Portes ouvertes (Open Doors). La violence à l'encontre des chrétiens a augmenté dans le monde en 2014 et "l'extrémisme islamique" est en cause dans 40 des 50 pays en tête de "l'index mondial de persécution" 2015 publié mercredi par l'ONG protestante Portes ouvertes (Open Doors).

A partir de données recueillies notamment sur le terrain, l'organisation construit chaque année un index en calculant des "points de persécution" concernant des violences "d'oppression" (dans la vie ecclésiale, privée, familiale...), mais aussi physiques et matérielles, à l'égard des chrétiens », lit-on sur le site journaldubangui.com dans sa livraison d’aujourd’hui. Sur une note positive, le journal a repris la libération de l’humanitaire française Thérèse Claudia Priest enlevée en Centrafrique.

Infos CAN

Cet après-midi se joue un match historique. Le Cameroun affronte la Guinée Conakry. Il faut noter que les deux équipes se sont rarement rencontrées. Leur dernière rencontre officielle remonte en 1998. L’autre match d’aujourd’hui que les Ivoiriens abordent dos au dos est placé sous le sceau de l’abnégation « Ce qu’il faut retenir, c’est le positif, l’abnégation et la détermination qu’a mis l’équipe, en deuxième période, lance son capitaine Yaya Touré. Parce qu’à dix, ce n’était pas évident de revenir au score. Surtout quand on joue avec une chaleur accablante. Je crois que les gars ont été exemplaires. Ce point est donc bon à prendre pour la suite du tournoi », a déclaré le capitaine Yaya Touré au confrère rfi.fr.

Anani GALLEY

CAN 2015/ Groupe D : Encore un partage des points lors de la 2ème journée, tout se jouera lors de la 3ème journée

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 CAN 2015/ Groupe D : Encore un partage des points lors de la 2ème journée, tout se jouera lors de la 3ème journée

Au terme des deux premières journées de cette CAN Guinée Equatoriale, les quatre équipes qui composent ce groupe, la côte d’Ivoire, le Cameroun, la Guinée et le Mali, enregistrent leur second nul et pointent tous à deux (2) points. De quoi augurer d’une 3ème journée très disputée, dont les résultats décideront du sort de chacune de ces sélections.

Le mano a mano auquel se livrent la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Cameroun et le Mali dans le groupe D, est l’une des raisons qui fait de la Coupe d’Afrique des Nations, une compétition toute particulière. Lors de la 1ère journée déjà, les quatre équipes s’étaient quitté dos à dos. Elles remettent çà lors de la 2ème journée, ce qui fait qu’aucune d’elle n’est encore qualifiée et doit viser une victoire lors de la dernière journée pour passer au second tour.

Les éléphants sauvent de peu leur peau

Les Aigles du Mali ont failli faire passer un mauvais quart d’heure aux Eléphants de Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens ont vu leur chance de qualification leur échapper jusqu’à la 86ème, minute à laquelle Max-Alain Gradel rentré quelques minutes plus tôt, a remis les deux équipes à égalité. Les Maliens avaient ouvert le score dès la 7ème par le biais de Sako. L’équipe malienne emmenée par un capitaine Seydou Keita tout aussi précis dans ses passes, a fait douter les ivoiriens jusque dans les derniers instants du match. Orphelin de leur meilleur joueur, Gervinho suspendu pour cause de carton rouge, les Eléphants ont subi tout le long du match. Avec ce but de Max-Alain Gradel, ils conservent malgré tout, toutes leurs chances de qualification, surtout au regard du résultat du second match.

Guinéens et Camerounais se neutralisent

Au terme des 90 minutes de ce 2ème match de la 2ème journée dans ce groupe D, c’est le quatrième nul en autant de match qui venait d’être enregistré. Les Lions Indomptables grâce à but chanceux de Moukandjo et surtout grâce à un gardien Guinéen peu inspiré, ouvrent la marque à la 13ème. Ils prennent momentanément les rênes du groupe D. Une avance qu’Ibrahima Traoré d’une frappe du gauche à la 44ème, réduira à néant. Les deux équipes sont à égalité et plus aucun but ne sera marqué au retour des vestiaires. Ce ne sont pourtant pas les occasions qui ont manqué, surtout du côté camerounais.

Espérons qu’ils ne regretteront pas ces ratées lors de leur 3è match lors de laquelle ils seront opposés à une équipe malienne très joueuse. La Côte d’Ivoire et la Guinée s’affronteront pour leur part pour s’ouvrir les portes du second tour. La CAN Guinée Equatoriale 2015 connait un temps d’arrêt ce dimanche 25 janvier, pour reprendre le lundi 26, avec le début de la 3ème journée dans la groupe A. La Zambie (1 point) sera opposée au Cap-Vert (2 points) et la Tunisie (4 points) sera face au Congo (2 points).

AFRIQUE :Sept jours d’actu en résumé sur le continent africain

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CAN 2015/ Groupe D : Encore un partage des points lors de la 2ème journée, tout se jouera lors de la 3ème journée

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Ligue des Droits de l'Homme, secrétaire général de nations unies, président de la communauté européenne: Pour l'arrêt des massacres en République démocratique du Congo! - Signez la pétition!

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Centrafrique : le ministre des Sports enlevé à Bangui

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Armel Ningatoloum Sayo circulait en voiture dans les rues de Bangui quand quatre inconnus ont fait arrêter sa voiture. Ils ont tiré des coups de feu en l'air avant de le kidnapper.
Armel Ningatoloum Sayo circulait en voiture dans les rues de Bangui quand quatre inconnus ont fait arrêter sa voiture. Ils ont tiré des coups de feu en l'air avant de le kidnapper.


Le ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports, l'ex-chef rebelle Armel Ningatoloum Sayo, a été enlevé dimanche par des hommes armés. C'est la première fois qu'un membre du gouvernement en fonction est kidnappé en Centrafrique.


Le rapt n'a pas été revendiqué. «Mon mari (a été) enlevé au quartier Galabadja dans le 8e arrondissement (nord de Bangui). C'était ce matin aux environs de 9heures alors qu'il se trouvait au volant de sa voiture de commandement. Nous étions trois dans le véhicule en train de rentrer de l'église. Les ravisseurs sont arrivés à bord d'un taxi non numéroté, ni immatriculé», a raconté à l'AFP son épouse Nicaise Danielle Sayo.

Selon une source proche de la famille, «le ministre et son épouse rentraient du culte à l'église protestante de Galabadja, quand deux véhicules ont foncé sur sa voiture et bloqué sa progression».

C'était le chef de la rébellion Mouvement Révolution Justice

«Quatre hommes armés étaient à bord. Trois sont sortis et ont tiré des coups de feu en l'air. Le ministre leur a demandé Quel est le problème? Mais ils lui ont intimé l'ordre de monter à bord du taxi. Il est donc monté, ils ont fouillé la voiture et pris le sac de son épouse. Puis ils sont partis en direction du 4e arrondissement (quartier de Boy-Rabe)», a expliqué ce proche du ministre.

Armel Ningatoloum Sayo était le chef de la rébellion Mouvement Révolution Justice basée dans le nord-ouest du pays. Il est entré au gouvernement du Premier ministre Mahamat Kamoun, à la suite de la signature de l'accord de cessation des hostilités du 23 juillet 2014 à Brazzaville, au Congo.

Les enlèvements se multiplient à Bangui

Depuis quelques jours, les enlèvements se multiplient à Bangui. Une humanitaire française, Claudia Priest, a été kidnappée lundi dernier par des miliciens chrétiens anti-balaka et libérée vendredi. Elle avait été enlevée en compagnie d'un Centrafricain travaillant pour la même ONG, et lui aussi libéré. Une employée expatriée de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique) avait été kidnappée mardi et libérée après avoir été retenue quelques heures par des anti-balaka.

Ces milices, principalement chrétiennes, se sont formées pour lutter contre les rebelles, essentiellement musulmans, de la coalition Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 avant d'en être chassée en janvier 2014. Les deux camps sont accusés d'avoir commis de graves exactions.

Burger King : elle repart avec un sac rempli de billets

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Burger KING
Burger KING

Janelle Jones, une Américaine de Rochester, ne pensait sans doute pas repartir d'un Burger King vendredi dernier avec un sac rempli de billets au lieu de sa commande. Qu'a-t-elle fait de cet argent ? Réponse...

Une surprise de taille pour Janelle Jones. La jeune femme qui vit à Rochester, aux Etats-Unis, a pris vendredi à emporter un thé et un petit sandwich épicé au poulet au Burger King du coin. Sur la route du retour, elle a découvert que le sac ne contenait pas sa commande mais près de 2.631 dollars (environ 2.350 euros).

Garder l'argent... ou pas

Paniquée, elle a appelé son mari, Matthew, qui lui a suggéré qu'elle retourne chez eux. Ensemble, ils ont inspecté le contenu du sac. "Nous ne sommes pas des êtres humains parfaits", a admis Matthew aux médias locaux. Bien qu'ils aient pensé à garder la somme, les deux Américains, témoins de Jéhovah, ont réfléchi aux conséquences de leurs actes. Ils se sont donc rendus, une heure après cette découverte insolite, au Burger King pour rendre les liasses de billets. "Je me suis senti soulagé" en faisant ça, a expliqué Matthew.

Une erreur du fast-food

La somme qui leur a été donnée correspondait à la recette de la mi-journée. Le manager du restaurant s'est excusé et a remercié le couple pour leur honnêteté. Grâce à Matthew et à Janelle, la personne qui a commis l'erreur ne va pas se faire virer. La femme a ajouté que le fast-food leur avait promis de leur offrir cinq repas gratuits...

Qui est Honoré NGBANDA, le florentin congolais ? Une démonstration qui édifiera...

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Honoré NGBANDA, un véritable imposteur
Honoré NGBANDA, un véritable imposteur

Merci pour vos interventions et votre soif de savoir sur les pans entiers de notre histoire nationale. Je voudrais d'emblée vous rassurer que ce forum (Afrique Rédaction), cet espace public ne doit pas devenir celui de la transgression ni celui du lynchage public . Un message à envoyer à nos acteurs politiques qui profitent des réseaux sociaux pour régler les comptes.

Pour ma part, je ne laisse pas cet espace à une transgression irresponsable , destructrice de tout idéal politique et historique, c'est dans le souci d'éclairer nos compatriotes sur les enjeux du moment pour garantir l'avenir commun. Au-delà du discrédit, la cathédrale découverte.

En effet, je n'accuse pas Honoré Ngbanda sans preuves alors dans ce cas je serai de mauvaise foi et je ne voudrais pas non plus sombrer dans les extrapolations indues comme la plupart de nos compatriotes le font malheureusement et je le désapprouve sur toute la ligne. Avec moi pas de fausses accusations, pas d'injures, pas de désinformations, je m'y engage rien que les faits historiquement attestés.

Ceci étant, j'ai des preuves tangibles car les accusations portées sont très graves et il ne s’agit nullement d’affabulations. Je compte faire la démonstration de mon argumentaire à charge et dans le cas contraire, je m'exposerai certes à un discrédit.

J’assume devant l’histoire toute la responsabilité éthique et politique et, soyez-en convaincu, lorsque je parle de la politique de mon pays, et au regard de tout ce que notre peuple a enduré et continue d’endurer pendant plus de quatre décennies; et par compassion, étant affligé, j’ai souvent la main sur le cœur, contrairement à ceux qui, par le passé, avaient toujours la main sur la gâchette et le plus souvent, même au temps fort de la guerre, la main dans les caisses du trésor public en gérant et en manipulant, à des fins personnelles, les fonds de l’Etat.

En faisant la relecture politique de notre pays, nous sommes habités d’un souci de rendre à la vérité historique ses lettres de noblesse et ses marques. Ceci dit, nous ne portons pas en l’air ces accusations et nous n’avons aucune intention de calomnier qui que ce soit, encore moins le leader de l’Apareco. Il s’agit plus tôt d’une critique motivée et raisonnée qu’on lui adresse pour lui reprocher sa ligne politique.

En plus, par souci de vérité et des exigences des valeurs nobles de la République, nous vous assurons - et nous prenons l’histoire à témoin - que le réquisitoire sera fait par compas et sur règle dans la suite de notre présente intervention car au-delà du climat trouble de la fin du régime, les traces existent et les contradictions se multiplient à force des déclarations qui n’ont autre objectif que d’effacer l’histoire.

Il importe à présent de prendre ce qu’il y a de positif dans notre démarche: c’est la vraie refondation de la République et la remise en scelle de ses valeurs cardinales.

A cet effet, je vous invite à tenir pour acquit et certitude que je n'ai pas le couteau entre les dents. Que l’on ne se méprenne pas, je vais démontrer noir sur blanc, avec précision chirurgicale et minutie, pièces après pièces, les contradictions internes de l’œuvre du florentin congolais.

En cette matière, je vous donne bonne contenance. Tout sera analysé à la loupe de manière à informer l’opinion publique de la nature et de la visée exactes du personnage Ngbanda, dépositaire testamentaire du mobutisme dont il veut construire le pont par l’Apareco interposée, le néo-mobutisme, et qu’il se sert comme un instrument politique de conquête du pouvoir par la démagogie la plus abjecte.

En dernière analyse, j’estime en toute responsabilité que notre pays risque si l’on y prend pas garde, aujourd’hui, avec ces mèches incendiaires et ces dogmatismes en argile de payer dans l’avenir un lourd tribut. Dans un tel contexte, nous pensons que l’élite et les analystes ont pour impératif de monter au créneau de manière offensive afin d’empêcher notre peuple de se laisser porter par les vaguelettes des pseudos discours des repentis qui font rêver des lendemains meilleurs.

Nous exhortons tous les vrais démocrates et républicains de notre pays de se mobiliser et d’intervenir en amont pour épargner à notre peuple le désagrément, en aval, de ces vendeurs des rêves qui nous ont vendu par le passé que des chimères.

Je commence par éplucher la première charge : je vous affirme qu’Honoré Ngbanda ne peut se prétendre être patriote et je fais la démonstration de ma thèse.

Je ne veux pas y aller par quatre chemins. Je suis choqué par cette machination qui rime avec la désinformation. Sur ce point, je signe et je persiste qu’au delà des incantations idéologiques proclamées tambour battant telle que dans l’interview exclusive qu’Honoré Ngbanda a accordé au journal Le Potentiel le 31 octobre 2005 dans laquelle il affirme ceci :

« Nous sommes des patriotes, et tout ce que nous faisons, nous plaçons la patrie avant toute chose, y compris nos intérêts personnels (…). Car je sais que, demain, l’histoire jugera très sévèrement tous les complices de ce grand complot qui se trame contre le peuple congolais ».

C’est une comédie tragique qu’il joue en se moquant de notre peuple. Ce n’est pas une prétention d’incarner la vérité lorsque j’ose affirmer avec force qu’Honoré Ngbanda n’a jamais été patriote, il ne l’est pas et il ne le sera jamais. C’est un patriotard des spectacles.

En effet, qu’est-ce qu’on entend exactement par être patriote ? Ce n’est pas le fait de se proclamer "patriote" ou "Père de la résistance congolaise" que l'on devient un patriote. Etre patriote ne se présume pas a priori, mais se constate de manière pragmatique dans l’agir de tout citoyen et dans ses réactions au cœur de la Patrie, mieux de la République.

Or, selon le sens étymologique du mot, le patriotisme, c’est l’amour de la patrie, le désir, la volonté de se vouer, de se sacrifier pour la défendre, en particulier contre les attaques armées et l’on peut mourir pour la mère patrie. Rien de tout cela ne peut être appliqué à notre sieur Honoré Ngbanda, car maintenant qu’il a été éjecté du pouvoir et des cercles du pouvoir, il se découvre patriote non seulement un patriote tout court, mais en plus, un patriote cocardier et un parti politique l'alliance des patriotes pour la refondation de la république, en sigle Apareco.

En réalité, il est un citoyen congolais sans ardeur ni élan patriotique, et il cherche toujours à masquer sous des sentiments patriotiques ses envies démesurées du pouvoir, sa seconde nature. Comme, on peut le remarquer, en ce jour, il monte sur le toit, de fois et le plus souvent, sur ses quatre chevaux pour annoncer à la face du monde urbi et orbi qu’il place la patrie avant toute chose, y compris ses intérêts personnels.

Il s’agit d’un mensonge flagrant cousu sur du fil blanc : qu’a-t-il fait de son jet privé ? Où avait-il eu l’argent pour s’acheter un jet et appartenir à la Jet-set - la famille des personnalités dans la vie mondaine qui sont propriétaires et voyagent surtout dans leur avion privé - comme il n’a cessé de nous raconter sa belle vie dans son ouvrage « Ainsi sonne le glas ! », et comment il allait régulièrement en Afrique du sud faire le check-up médical et tant d’autres vanités comme celle où son épouse accouche à la maternité, il sable du champagne, etc.

Pour notre part, peu importe ses vanités au moment où la majorité de notre peuple n’a jamais subi de check-up médical et le seul qu’elle connaît se sont les piqûres des moustiques qui la prélèvent régulièrement le sang et l’inocule le paludisme. Qu’à cela ne tienne, il ne sert à rien de se pavaner en exhibant son train de vie au milieu d’un peuple que l’on a appauvri et meurtri pendant trente-deux ans.

C’est du cynisme au premier degré et c’est le mal absolu, synonyme d’une déchéance éthique. La question fondamentale que l’on peut se poser qu’en sa qualité de patriote de façade qu’est ce qu’il a fait de son jet - bien privé - au moment où sa patrie était attaquée en 1996 par la coalition dont il veut aujourd’hui aller en croisade ?

Selon Amadou Hampâté Bâ qui déclare solennellement que « Nul n’a le droit d’effacer la page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un peuple sans âme ». Avec lui, dans cette filiation idéologique et philosophique, l’on peut affirmer avec force que Nul n’a le droit de figer la mémoire de notre peuple dans la pierre du temps et tout celui qui oserait le faire serait accusé de crime contre l'histoire nationale.

Vous conviendrez avec moi que depuis le début de cette intervention, je ne plaisante pas, car la matière abordée est très sensible et délicate. En effet, il y va de la mémoire et du destin de notre peuple. Je suis un responsable et je pèse bien mes mots et je mesure la responsabilité qui est la mienne. Je ne peux pas enfourcher ce cheval fringant de la quête du sens et de la mémoire de notre peuple, et raconter des bobards, des propos fantaisiste et mensonger pour tromper et se faire valoir. Ce serait de ma part un acte notoire d’irresponsabilité.

Ceci dit, évidemment, je confirme qu’Honoré Ngbanda avait un jet privé. Non seulement, il en était bel et bien le propriétaire, mais aussi, j’affirme sans ambages qu’Honoré Ngbanda, le patriote le louait argent comptant au gouvernement. Vous savez vous-même ce que faisaient les hauts fonctionnaires sous le régime Mobutu, - patriotards de façade - lorsqu’ils étaient à la fois au four et au moulin. En effet, le patriotisme des spectacles oblige, c’est l’argent de la patrie et surtout que les caisses étaient alimentées par l’effort de guerre et par les larmes du peuple qui manquait des hôpitaux décents et des médicaments !

Je confirme. Son avion était de marque Beech 300 de haute facture et qui d’ailleurs en tant que « Patriote », Honoré Ngbanda le louait cher payé à l’Etat congolais, zaïrois de l’époque rubis sur ongle et ce, au moment fort de la guerre lorsque la patrie, sa patrie, notre patrie était attaquée par la coalition militaire AFDL dont il parle abondamment dans ses ouvrages et contre laquelle, il tient aujourd’hui à aller en guerre et parle d'occupation de manière lancinante et fastigieuse.

En effet, je me pose la question avec quel élan patriotique parce qu’il n’a jamais eu des étincelles ni la flamme patriotique sauf, par le passé, on lui reconnaît la capacité de tenir, avec la main de fer, le flambeau pour incendier la patrie et la truelle pour construire les pyramides de la misère et de la honte, seuls trophées que la mémoire de notre peuple lui reconnaît volontiers. Et ceci est immuable et figé dans la pierre du temps. Sur ce, nous refusons de le chasser de son trône de la dynastie de Terminator.

Néanmoins, force est de constater qu’au moment où la Patrie était en guerre lorsque tous les patriotes sous le drapeau se mettaient débout comme un seul homme pour défendre la terre de nos ancêtres, Honoré-le-Patriote faisait du business et du beurre sur le dos du peuple congolais et il pensait plus à l’assurance de son jet privé et le moins du monde à l’assurance-vie des troupes combattantes et patriotiques qui payaient leur impôt de sang pour la défense de la Patrie, sa Patrie, notre Patrie.

Sur ce, en sa qualité d’ancien ministre de la défense nationale et des anciens combattants, d’ailleurs plusieurs fois nommé à ce poste ministériel, qu’est-ce qu’il a laissé à la mémoire de notre peuple comme réalisation, initiative ou ne serait-ce qu’une loi programmatique relative à l’amélioration de ce corps de la République ? Qu’avait-il fait sur les conditions de vie de nos compatriotes servant sous le drapeau, les retraités, les anciens combattants, les veuves et leurs orphelins ?

A ma connaissance rien, sauf l’indifférentisme, le mépris et le fait de se pavaner comme un paon qui fait la roue en proclamant urbi et orbi qu’il a été un ancien ministre de la Défense, de la Sécurité et des Anciens combattants, un Pro ès renseignements. L’histoire retiendra qu’il a été là comme le gardien du temple n’obéissant qu’à un homme, le défunt chef de l’Etat, son saint patron et non pour servir la République.

Le passé, c’est le miroir de temps présents.- Je reviens à la charge : « on prouve par des preuves, l’on démontre par des arguments », j'ai des preuves matérielles et des arguments à charge de mes allégations.

Depuis le début comme vous avez pu le constater et je l’espère, je ne fais pas de déclarations fracassantes que les anglo-saxons appellent de déclaration people. Sur ce, sans tarder, j’ai pour pièce à conviction: la preuve formelle, irrécusable et irréfragable que les propres écrits du sieur Honoré Ngbanda à la barre de l’histoire avant qu’il ne se présente à celle du Bon Dieu. Liant la parole au fait, jugez-en vous-même la teneur de ces propos d’hier d’un patriotard qui se réclame aujourd’hui à corps et à cri le "Père de la résistance congolaise" expert en professionnalisme de renseignements.

Voici ce qu’il affirme dans son ouvrage « Ainsi sonne le glas ! Les derniers jours du maréchal Mobutu », Paris, 1998 à la page 219 : « la version du général Mahele me sera confirmée le lendemain par le pilote de mon avion privé, le colonel Viala. Le gouvernement avait souvent sollicité mon petit porteur personnel, un Beech 300, qu’il louait pour le transport des autorités militaires et politiques qui se rendaient au front. J’avais donné l’instruction formelle au colonel de ne pas s’engager dans la zone de combat, parce que mon avion n’est pas assuré contre les risques de guerre ».

Hélas, j’espère qu’il s’agit d’une démonstration preuve en main ! Aussi, l’on peut facilement se rendre compte qu’Honoré-le-patriote ne donnait pas des simples instructions au pilote de son jet, - le colonel aviateur en garde à vous - et l’on note que ces instructions ne pouvaient être d’aucune manière enfreintes.

En plus, je relève à votre attention que le pilote de son avion privé, de son vrai nom Viala Mbeang’Ilwa, était colonel aviateur et commandant du Groupement de Vol à l’Etat major des Forces aériennes zaïroises Faza). Mais, curieusement tout en état un officier supérieur de l’Armée, encore en service et travaillant sous le drapeau, c’est-à-dire non encore mis en disponibilité, il pilotait un avion privé. Avait-il été mis à la disposition du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité par l’Armée de l’Air ? Je ne le pense pas, cela parait manifestement surréaliste. Cependant, sous d’autres cieux, l’on qualifiera cela de détournement, d’abus et de recel des biens sociaux.

Par contre, le propriétaire, Patriotard et chauviniste au-dessus de la mêlée et, de surcroît, de la première levée de la patrie, donnait des instructions formelles et ce, avec toute l’autorité due à son rang, de conseiller spécial du chef de l’Etat en matières de sécurité dont le trône était en danger, et envers qui l’on devrait demeurer loyal et fidèle.

Arrivé à ce point brillant de ma démonstration par l’argumentaire et pièce à conviction, son propre ouvrage, et pour plus de précision, je relève aussi qu’étymologiquement, les instructions formelles signifient des ordres d’une précision et d’une netteté excluant toute méprise, toute équivoque, c’est-à-dire des instructions claires et précises et qui ne peuvent pas souffrir d’ambiguïté.

Et, toutes choses restant égales par ailleurs, pilotant le jet, le colonel ne pouvait que dire: mon patron a été formel sur ce point, je ne peux pas prendre tel axe, tel virage même s’il n’y avait pas le danger imminent et même s’il y allait de la défense de la patrie, je ne pouvais pas désobéir car les instructions étaient formelles et le jet de mon patron n’avait pas été assuré contre le risque de guerre.

En effet, l’on peut relever que nulle part, Honoré Ngbanda, le patriote, futur père de la résistance ne se soucie même pas de la vie du pilote en lui disant ne serait-ce que de prendre soin de lui et de ne pas s’exposer aux tirs ennemis, notamment des roquettes ou des missiles sol-air.

En tout et pour tout, ce qui est préoccupant pour le propriétaire du Jet, usant et abusant du personnel de navigation de l’Armée de l’Air, corps de la République, c’est le fait de n’avoir pas assuré son jet contre le risque de guerre. Moralité, il fallait à tout pris protéger le bien et le patriotisme comme vertu cardinale, l’on pouvait bien s’asseoir dessus.

La boucle est bouclée. En revanche, signalons tout de même qu’en dépit des richesses du sol et du sous-sol de la RD Congo, la puissance publique de notre Patrie, la vôtre et celle de Ngbanda n’avait pas de flotte aérienne, mais au contraire, il y avait des individus - haut fonctionnaire-caïman - qui possédaient des avions personnels acquis sur le dos de la population congolaise qui continue de manger le pain noir jusqu’aujourd’hui. Et dis donc est-ce possible ! L’on peut comprendre pourquoi la RD Congo, notre patrie, est alignée dans la catégorie des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Ceci explique cela.

Le dédouanement de véhicule : une affaire de tous

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Le dédouanement de véhicule : une affaire de tous

Le 26 janvier sera la journée mondiale de la Douane, un service publique qui se présente comme la porte d’entrée et de sortie de biens dans un pays. A cette occasion, www.Carmud.cm, site de vente en ligne de véhicules présente le processus de dédouanement d’un véhicule ; une notion qu’il importe à tout conducteur de connaitre.

Posséder un véhicule est une chose excellente mais en posséder un s’avère être un vrai casse-tête chinois surtout lorsqu’intervient l’épineuse question du dédouanement. Pourtant, maitriser des règles et usages simples permet de s’éviter tout tracas. Le 1er site d’achat et de vente en ligne de véhicules www.Carmudi.cm, présente quelques usages pratiques de dédouanement.

Formalités au débarquement

Les véhicules sont déchargé du navire par les acconiers ;

Sur chaque véhicule, des agents de la SGS apposent un ticket portant un numéro d’ordre ;

Un code de pré-identification de 17 caractères est apposé sur chaque véhicule ;

Les véhicules peuvent alors entrer dans le parc automobile.

Formalités à la Douane

Déclaration en douane ;

Présentation de la fiche d’identification et autres documents de dédouanement ;

Edition et émission du bulletin de liquidation et paiement des droits et taxes de douane ;

Edition et émission du bon à enlever (BAE) ;

Signature de l’attestation de dédouanement sécurisé.

Pour enlever le véhicule, il faut fournir à l’acconier :

Du ‘‘bon à enlever’’ ;

De la quittance de paiement des droits et taxes de douane ;

De l’attestation de dédouanement ;

Du ticket SGS apposé sur le véhicule.

Pour les véhicules neufs

La procédure de dédouanement des véhicules neufs est définie comme suit :

Etablissement, à la SGS, une déclaration d’importation exigée pour toutes les marchandises dont la valeur FOB est supérieure à un million de francs cfa

Emission à la SGS d’une AVI

Etablissement d’une déclaration modèle D03

Dépôt de la déclaration dans le bureau principal de Douala Port 7 compétent en matière de dédouanement des véhicules

Paiement des droits auprès de la banque ou de la recette des douanes

Enlèvement de la marchandise.

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