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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Kisangani : le ministère de l’ESU s’implique dans la lutte contre le réchauffement climatique

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Crée le 26-12-2011- 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi  26-12-2011     16H00  AFRIQUE REDACTION PAR:RADIO OKAPI

 – Le ficus étrangleur, la plante verte sur cette photo, doit être coupée pour ne pas détruire l’arbre. Radio Okapi –  

Selon les directives du ministère national de l’enseignement supérieur et universitaire, ESU, la ville de Kisangani a lancé le week-end du 24 au 25 décembre une opération de plantation d’arbres dans les sites de différentes institutions et universités de la ville de Kisangani, en Province Orientale. Selon le représentant du ministère de l’ESU, cette opération dénommée « journée de l’arbre de noël » vise à lutter contre les érosions et le réchauffement climatique.

Le coup d’envoi a été donné à l’Institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi, Ifa, où 25 arbres ont été plantés, dont certains sont fruitiers. Cette institution universitaire possède un important germoir.

Selon une directive du ministère de l’ESU, les différentes institutions supérieures et universitaires de la ville doivent planter chacune au minimum 10.000 arbres au courant de l’année académique 2010-2011.

Il s’agit surtout, selon le conseiller juridique du ministère de l’ESU, Me Claude Shoga Dane, d’impliquer les scientifiques, chercheurs et étudiants à la conservation de la nature ainsi qu’à la maintenance de la biodiversité.

« Il est important de rappeler que le débat qui est d’actualité, c’est le réchauffement climatique, notamment la conservation de la nature. Nous devons faire de gros effort pour maintenir la bio-diversité que nous avons maintenant. Plus la sècheresse gagne du terrain, moins nous aurons de foret, nous aurons des problèmes par rapport à la biodiversité, conséquence logique sur l’eau. »

Après l’Ifa Yangambi, l’opération s’est poursuivie dans d’autres institutions d’enseignement supérieur et universitaire de la ville, dont l’Institut des Sciences et techniques médicales, l’institut des sciences économiques, l’Université de Kisangani et l’ICA Bengamisa.


Kisangani : 19 prisonniers s’évadent de la prion centrale

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Crée le 26-12-2011- 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi  26-12-2011     19H08  AFRIQUE REDACTION PAR:RADIO OKAPI

 – Une vue aérienne de la ville de Kisangani. 

19 prisonniers dont 17 militaires et 2 civils se sont évadés de la prison centrale de Kisangani en Province Orientale dans la nuit de dimanche 25 à lundi 26 décembre. Selon l’auditeur militaire de la geôle, ils se sont échappés par un trou qu’ils ont perforé sur les  murs de la prison à l’aide d’une cisaille et de bar de fer. 

La même source ajoute que ces détenus sont soit des prévenus soit des condamnés poursuivis pour plusieurs griefs notamment :

  • viol
  • crime contre l’humanité
  • vol qualifié
  • tentative de meurtre
  • détention illégales d’arme
  • violation de consigne.

L’auditeur militaire de la prison ajute qu’il a été informé en retard de ce mouvement d’évasion.

A la suite de cette situation, il a ordonné l’arrestation d’un officier de police militaire et un autre dela Policenationale congolaise ainsi que du surveillant de la prison, tous commis à la garde de la prison.

Par ailleurs, l’unité pénitentiaire dela Missiondes Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) a débloqué un fond pour la réparation rapide du trou par lequel les détenus se sont évadés.

Réalisation du PEG II à fin décembre 2011 - La Banque centrale recommande un suivi de tous les critères quantitatifs

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Crée le 27-12-2011- 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     10H28  AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL



Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale du Congo a recommandé un suivi de tous les critères quantitatifs, en perspective de la réalisation des critères quantitatifs de la phase deux du Programme économique du gouvernement (PEG II) à fin décembre 2011. Le gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu, a présidé, le vendredi 23 décembre 2011, la dernière réunion annuelle du Comité de politique monétaire (CPM). Cadre choisi : la salle de conférences de cette institution bancaire située à Gombe.

S’agissant des critères quantitatifs du PEG II, le CPM a noté le respect de tous les principaux critères quantitatifs, à savoir le plancher des avoirs extérieurs nets ainsi que les plafonds respectifs des avoirs intérieurs nets et du crédit net à l’Etat. En matière de conjoncture, le CPM a procédé à une évaluation globale de la situation macroéconomique en 2011. A cet effet, le Comité de politique monétaire a noté que l’activité économique est restée soutenue et les trois principaux marchés, à savoir des biens et services, de change et monétaire, sont demeurés globalement stables, en dépit des incertitudes internes et externes, liées principalement à la période électorale et aux turbulences économico-financières que traversent les économies de principaux pays partenaires de la République démocratique du Congo.

Pour ce qui est des prix des biens et services, le taux d’inflation enregistré depuis le début de l’année s’établit, selon le CPM, à 15,38% au 23 décembre 2011 contre une cible annuelle de 17,0% retenue dans le PEG II. En considérant la tendance actuellement observée, le taux d’inflation à fin décembre devrait, selon la même structure de l’institution financière du Congo, se situer autour de 15,4%, soit un niveau inférieur au taux cible de la 2ème phase du Programme économique du gouvernement (PEG II).

Par ailleurs, le gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu, a rappelé que le marché de change a été remarquablement stable en 2011, contrairement aux anticipations de nombreux agents économiques. Comparé au niveau observé à fin 2010, le cours de change de la monnaie nationale par rapport au dollar américain a connu une appréciation notable, respectivement de 1,2% pour le cours indicatif ; de 2,1% pour le cours libre ; et de 2,9% pour le taux de change parallèle.

Adoption de l’étude sur la règle de Taylor

Sur le marché monétaire, les taux d’intérêt réels, après une tendance baissière au premier semestre, se sont progressivement améliorés en raison de la décélération continue de l’inflation au second semestre. Au 21 décembre, la marge de positivité du taux directeur s’est établie à 8,5 points contre 2,6 points à fin juin 2011. Selon le communiqué de presse rendu public au terme de la réunion, le CPM a souligné que «le gouvernement et la Banque centrale du Congo (BCC) ont maintenu le cap en matière de politiques macroéconomiques, avec la combinaison idoine des politiques budgétaire, monétaire et de change. Ce, afin de préserver la stabilité macroéconomique et de soutenir la dynamique de la croissance économique en dépit d’un environnement interne et externe difficile».

S’agissant particulièrement de la politique monétaire, la BCC a été assouplie au deuxième semestre après un resserrement au début de l’année. Aussi, le taux directeur de la BCC, qui était de 22% à fin décembre 2010, a été ajusté à la hausse à 29,5% en janvier 2011 avant d’être rabaissé à 24,5% en octobre.

Eu égard au maintien de la stabilité macroéconomique et aux perspectives conjoncturelles à court terme, le CPM a décidé de procéder à un nouvel assouplissement de la politique monétaire, avec à la clé la baisse de 4,5% à 20% et la marge de positivité effective de 8,5 à 4,6 points. Le Comité s’est félicité des efforts fournis conjointement par le gouvernement et la BCC dans l’amélioration des cadres de conception et de mise en œuvre des politiques macroéconomiques. Ce, afin d’accroître leur efficacité et d’obtenir de meilleurs résultats en matière de stabilité macroéconomique, de croissance de l’activité et de réalisation de l’ensemble des objectifs du PEG II.

Les membres du CPM ont reconnu la pertinence de l’étude relative à la règle de Taylor adaptée au contexte économique de la RDC et portant sur les dix dernières années. Ils ont, à cet effet, examiné les conclusions de recommandations, dans le cadre du renforcement du cadre analytique sous-tendant le processus décisionnel en matière de politique monétaire. A ce titre, le CPM a constaté que cette règle a confirmé les décisions prises par la BCC en matière de gestion du taux directeur sur la période de l’étude.

Toutefois, les membres du CPM ont recommandé la poursuite des échanges avec d’autres Banques centrales et le Fonds monétaire international (FMI) en vue de peaufiner et de valider le modèle.

Bienvenu Ipan

Transfert : Gladys Bokese signe pour trois ans à l’Etoile du Sahel

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Crée le 27-12-2011- 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     10H28  AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL




En Tunisie depuis le mercredi 21 décembre, Gladys Bokese a signé un contrat de 3 ans avec l’Etoile du Sahel. Le transfert sera officialisé après l’accord entre l’Etoile et le DCMP, son club d’origine. C’est officiel. Le défenseur international congolais Gladys Bokese a signé un contrat de trois ans avec l’Etoile sportive du Sahel. Le transfert sera, toutefois, officialisé après l’accord entre les deux clubs. Le Daring Club Motema Pembe (DCMP), club d’origine du joueur, et l’Etoile du Sahel sont en train de discuter sur les modalités du transfert.

Gladys Bokese se trouve à Sousse depuis le mercredi 21 décembre. Il est allé en Tunisie sur invitation des dirigeants de l’Etoile du Sahel pour des discussions dans la perspective d’un transfert. Les choses sont allées très vite, car dans la foulée, le joueur a signé un contrat de trois ans. Après avoir passé près de dix ans sous les couleurs du DCMP, Gladys avait envie de changer d’air. L’Etoile du Sahel lui donne l’occasion de se fixer de nouveaux objectifs et de donner une nouvelle orientation à sa carrière.

Gladys Bokese est donc parti avec la bénédiction des supporters qui lui reconnaissent sa fidélité au club. Durant de son passage au team vert et blanc, celui que les supporters appellent affectueusement «Major» a tout donné. Il a, d’ailleurs remporté plusieurs titres sur le plan national à la Ligue nationale de football (Linafoot) et en Coupe du Congo. Il était surtout le leader incontesté de l’équipe. C’est lui qui encadrait les nouveaux à qui il inculquait l’état d’esprit du Daring. Avec Gladys Bokese, le team vert et blanc était, presque sûr, de repartir chaque année avec une équipe qui a «l’esprit de la gagne». Son départ risque d’être difficile à combler.

Dans une interview exclusive à la RTCE : Le Cardinal Monsengwo déplore la culture du mensonge

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Crée le 27-12-2011- 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     10H028  AFRIQUE REDACTION PAR:L'AVENIR

 



Après un bref séjour en Italie, précisément à la cité du Vatican à Rome, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya est rentré au pays en milieu de la semaine dernière. Démentant tout ce qui s’était dit autour de ce voyage, le Prélat catholique a déploré ce qu’il qualifie de la « culture du mensonge » dans le chef d’une certaine opinion.

L’heure de la vérité a sonné. L’archevêque de Kinshasa est de retour, après un bref séjour à l’étranger. Dans une interview exclusive qu’il a accordée à la télévision catholique et qui est passée en boucle le week-end sur cette chaine, l’archevêque de Kinshasa a expliqué le motif précis de son déplacement, avant de déplorer ce qu’il a qualifié de « culture du mensonge » dans le chef d’une certaine opinion qui s’est servie de ce périple pour vilipender sa personnalité.

A en croire l’archevêque métropolitain de Kinshasa, son voyage avait une cause noble : « je suis allé à Rome pour occuper mes nouvelles fonctions de Conseiller du Saint-Père pour la culture », a affirmé Laurent Monsengwo. Et, comme cette nomination coïncidait avec son anniversaire sacerdotal, le cardinal a mis à profit son séjour Italien pour célébrer cet anniversaire avec un membre de sa famille qui terminait ses études universitaires à Rome.

La « culture du mensonge »

Après son voyage dimanche 18 décembre pour l’Italie, certains médias ont diffusé des images montrant le prélat catholique « fuir après avoir jeté de l’huile sur le feu », avec un groupe d’opposants (dont Martin Fayulu, Lisanga Bongaga, Roger Lumbala et Félix Tshisekedi).

Voilà ce que le cardinal a dénoncé, déplorant ce qu’il a qualifie de « culture du mensonge » chez certaines personnes de mauvaise foi : « il est regrettable que cette campagne de dénigrement se fasse contre ma personne. Il vous souviendra que dans les jours passés, les mêmes personnes ont fait passer un faux prêtre pour le même but », a-t-il déploré. Et pourtant, contrairement à ses contradicteurs, le Cardinal est monté dans l’avion de SN Brussel, pendant que les opposants prenaient une autre direction.

En rappel, après sa position face aux résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre publiés par la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Laurent Monsengwo n’était plus en odeur de sainteté avec le pouvoir qui lui a reproché de se ranger du côté de l’opposition (pour contredire les résultats publiés) au lieu d’être au « milieu du village ».

Appel à la paix

Dans son homélie de samedi 24 et dimanche 25 décembre à l’occasion de la célébration des festivités de la naissance du Christ-Jésus, l’archevêque de Kinshasa a exhorté le peuple de Dieu à cultiver et à préserver la paix que l’enfant de Bethléem apporte aux Nations.

« Jésus qui naquit dans une pauvreté sans pareille nous apporte la paix. Prions pour que cette paix que les anges ont chantée à la naissance de l’enfant de Bethléem habite en nous et nous aide à construire une nation plus juste » a exhorté le cardinal Laurent Monsengwo.

Papy Maluku

Haro à toutes formes de pression sur les médias !

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Crée le 27-12-2011- 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     10H28  AFRIQUE REDACTION PAR:L'AVENIR

 



*La Radio Veritas de Kabinda fermée
Depuis un certain temps, l’on assiste à plusieurs cas de violations de la liberté de la presse à travers toutes les provinces de la RD Congo. Des exemples sont légion, partant des menaces et interpellations des journalistes ainsi qu’à des fermetures de certains organes de médias, pour la plupart de l’obédience de l’opposition.

Et l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) ne cesse de déplorer toutes ces entraves à la libre circulation de l’information enregistrée ça et là. Les derniers cas sur la liste ont été perpétrés vendredi au quartier Limete à Kinshasa où plusieurs journalistes furent interdits de se rendre à la résidence d’Etienne Tshisekedi pour y effectuer des reportages en rapport avec la « prestation de serment » de cet opposant congolais. Un autre cas flagrant, c’est la fermeture samedi dernier, de la Radio Veritas de Kabinda dans le Kasaï-Oriental, a rapporté radiookapi.net dans sa livraison d’hier.

Libérer Samson Efoloko

Dans un communiqué rendu public vendredi 23 décembre dernier, OLPA exprimait ses vives inquiétudes après l’interpellation d’un journaliste à Kinshasa. Le confrère Samson Efoloko de l’hebdomadaire Fothelu, paraissant à Kinshasa, a été interpellé le vendredi 23 décembre dernier aux alentours du Stade des Martyrs par des agents de la Police nationale congolaise (PNC) et des éléments de la Garde républicaine, signale le communiqué. C’était au moment où il effectuait un reportage sur le dernier rassemblement interdit de l’UDPS, principal parti de l’opposition. Selon le communiqué, ce journaliste de Fothelu a été conduit à une destination inconnue et son matériel de travail fut confisqué.

Dans cette même note d’information, OLPA dénonce également la confiscation du matériel de travail de Thomas Hubert, correspondant à Kinshasa de la radio britannique BBC (British Broadcasting Corporation) par la Garde républicaine toujours aux alentours du Stade des Martyrs. Ce matériel de travail (micro, enregistreur et camera vidéo) du correspondant de BBC n’a été partiellement restitué que grâce à l’intervention de la presse présidentielle et des ténors de la Majorité présidentielle, affirme cet observatoire de la liberté de la presse.

Quant à ce, OLPA a condamné fermement ces graves violations de la liberté de la presse garantie par la législation de la RDC et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme. Il exige en effet la libération immédiate de Samson Efoloko et la cessation de toutes formes de pression sur les médias et les journalistes. Ce réseau africain d’experts juristes et journalistes volontaires pour la défense et la promotion de la liberté de la presse exhorte par conséquent les autorités congolaises à favoriser l’exercice de la liberté de la presse sur toute l’étendue du pays.

La Radio Veritas de Kabinda fermée

Cette station de radio partenaire de la Radio Okapi n’émet plus depuis samedi 24 décembre sur décision des autorités politico-administratives. Contacté par la radio onusienne, le commissaire de district, Paul Djonga, fait croire que cette radio diocésaine a véhiculé des propos incendiaires. « La Radio a parlé d’un président qui dirigerait la RDC qui ne serait ni le président au pouvoir Joseph Kabila ni Etienne Tshisekedi alors qu’il y a un président élu et qui a prêté serment », a-t-il expliqué. Selon Paul Djonga, ce média n’est pas à son premier forfait. « C’est une radio qui a mal interprété l’absence des chefs d’Etat dans la prestation de serment de Joseph Kabila », ajoute-t-il.

De son côté, renseigne radiookapi.net, le directeur de la Radio Veritas rejette les accusations portées contre sa chaîne, justifiant que ses programmes d’informations reprennent les actualités de Radio Okapi ou de Digital Congo. Il regrette par ailleurs que cette décision soit prise à la hâte, sans une mise en garde au préalable.

Lepetit Baende

RDC: la police a ouvert une enquête après le pillage de l'UDPS

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Crée le 27-12-2011- 10h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     10H58  AFRIQUE REDACTION PAR:RFI

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 – Un jeune manifestant fuit la charge de la police lors d'une marche des partisans de l’UDPS le 6/9/2011 à Kinshasa-Limeté. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 – Au siège de l’UDPS Saccagé le 6/9/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Vendredi dernier, alors que le quartier de Limete où réside EtienneTshisekedi était quadrillé, des hommes non identifiés ont pillé le siège de l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social). Ils ont tout emporté. Le parti d'Etienne Tshisekedi devrait porter plainte ce mardi 27 décembre à Kinshasa.

Vendredi 23 décembre, le quartier était verrouillé. On n’entrait pas, mais on pouvait en sortir. Et c’est ce vendredi-là justement, que des témoins affirment avoir vu des pick-up de couleur blanche, semblables à des véhicules de la police, stationnés au milieu des maisons de la dixième rue.


Leurs occupants, des hommes en civil, se seraient alors introduits dans le siège de l’UDPS, pour en ressortir avec des documents, des meubles et des appareils électroménagers. Avec violence, la villa a été vidée de tout son contenu, explique un membre du parti de Tshisekedi.


Un officier de la police a affirmé qu’une enquête a été ouverte, pour connaître l’identité des cambrioleurs. Information confirmée à RFI par le commissaire général de la police nationale, Charles Bisengimana, qui a dit avoir institué des commissions, destinées à faire la lumière sur les dérapages et autres violations des droits humains de vendredi dernier. De son côté, l’UDPS devrait à ce sujet saisir la justice ce mardi.

Kasaï-Oriental: la population craint l’arrêt des travaux de réhabilitation de l’hôpital général de Dipumba

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Crée le 27-12-2011- 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     11H08  AFRIQUE REDACTION PAR:ARTV - RADIOOKAPI

 – Hôpital général de Kabinda. Photo cap-sante.org. – Hôpital général de Kabinda. Photo cap-sante.org.

Les habitants de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) se plaignent du ralentissement des travaux de réhabilitation de l’hôpital général de Dipumba débutés depuis un mois sur financement du gouvernement central, à travers le Bureau central de coordination (Bceco) et exécutés par l’entreprise Roma SPRL. 

Ils craignent que cette initiative s’arrête en cours d’exécution, car, ajoute-t-ils, c’est la seule institution hospitalière viable de référence dans la ville de Mbuji-Mayi.

De son côté, l’ingénieur Michel Kombe, du bureau chargé de suivi, impute le retard actuel au manque des matériaux de construction de qualité et du matériel pour l’exécution des travaux.

Il ajoute également le retard mis dans la libération de certains locaux par les services utilisateurs.

Le ministre provincial de la santé et président du comité de suivi assure que les travaux seront exécutés jusqu’à la fin.


L’épouse de l’inamovible Masangu Mulongo appréhendée par la douane américaine avec une mallette bourrée de dollars.

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Crée le 27-12-2011- 10h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     10H28  AFRIQUE REDACTION PAR:Écrit par Etienne Ngandu/http://www.nbcwashington.com   

 

Les médias américains annoncent l’arrestation par les services des douanes américaines d’une femme, apparemment d’origine congolaise qui détenait dans ses bagages l’équivalent de US $48.000.  Irène Maloba Kayembe serait  l’épouse de Masangu Mulongo, gouverneur  inamovible de la banque centrale du Congo.

 

A 52-year-old woman was arrested at Washington Dulles International Airport on Friday for trying to sneak into the country with about $48,000 in cash.

 

Irene Maloba Kayembe was allegedly concealing the money within envelopes, books, a make-up bag, a small purse, and a cell phone holder insider her luggage. According to court documents, aside from the $48,000 Kayembe was carrying in U.S. currency, she also had the equivalent of $2,694 in foreign currency. Kayembe was arrested by Immigrations and Customs Enforcement’s Homeland Security Investigation agents at Dulles airport.

 

There is not a limit to how much money a person may bring in or out of the country but federal law requires that a traveler report any amount over $10,000 in US currency or the equivalent in foreign currency.  According to court documents, Kayembe told Customs and Border Protection (CBP) officials that she was carrying $5,000 with her…then she verbally changed the amount to $8,000. Kayembe changed her declared amount again when she wrote $9,000 on her CBP Declaration form.


“Customs and Border Protection officers allow international travelers multiple opportunities to honestly comply with federal currency reporting requirements before enacting severe consequences. Those consequences may include losing their currency and potential criminal charges as demonstrated in this arrest,” said Christopher Hess, CBP Port Director for the Port of Washington, D.C.  “The easiest way for travelers to hold on to their currency is to truthfully report it.”


Kayambe will be prosecuted by the U.S. Attorney’s Office for the Eastern District of Virginia for violating federal currency reporting regulations. CBP officers seized the $48,000 in U.S. dollars and released $2,694 in foreign currency to family members traveling with Kayembe. The foreign currency was in Congo francs, South African rands, British pounds, and in Euros. CBP issued a detainer for Kayembe. She will be returned to CBP following adjudication of her charges for a final admissibility review.

 

JC Masangu, maffieux kabiliste et epoux de Irène Kayembe Maloba

 

Epouse du gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Irène Kayembe Maloba a été trouvée en possession d’un montant de 48.000 $ US en espèces alors qu’elle n’avait déclaré que 9.000 $. La réglementation US sur le change impose à tout voyageur de déclarer tout montant supérieur à 10.000 $ aussi bien à l’arrivée qu’au départ du territoire américain. La somme a été confisquée. La Congolaise pourrait être poursuivie pour "tentative de blanchiment".

La nouvelle est rapportée plus ou moins comme suit par les sites Internet «nbcwashington.com» et «loudountimes.com» : «Une Congolaise âgée de 52 ans a été arrêtée le vendredi 16 décembre dernier à Dulles International Airport à Washington. Suite à un contrôle de routine, des agents de l’Immigration et de la douane ont découvert que la voyageuse transportait la somme de 48.000 $ américains et l’équivalent de 2.694 $ en diverses monnaies étrangères. Les billets de banque étaient dissimulés dans des enveloppes et des livres. Mais aussi dans un étui de téléphone cellulaire et dans la trousse à maquillage".

 

 

 


Le taux de prévalence du VIH/Sida en augmentation au Kasaï-Oriental

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Crée le 27-12-2011- 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     11H28  AFRIQUE REDACTION PAR:ARTV RADIOOKAPI

 – Une vue du bâtiment abritant le siège du Programme National Multisectoriel de Lutte Contre le Sida ce 5/05/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ John Bompengo Une vue du bâtiment abritant le siège du Programme National Multisectoriel de Lutte Contre le Sida ce 5/05/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ John Bompengo

Le taux de prévalence du VIH Sida a atteint 5, 2 % depuis 2009 au Kasaï Oriental, contre  4,5% en 2008. Le médecin inspecteur provincial du Kasaï-Oriental a rendu publics ces chiffres, lundi 26 décembre à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), à l’occasion de la célébration différée de la journée mondiale de la lutte contre le Sida à cause de la situation politique en RDC. Cette journée est normalement célébrée chaque 1er  décembre. 

Selon les sources de l’inspection médicale provinciale, 1.170 nouveaux cas de contamination au VIH ont été enregistrés de janvier à septembre 2011. La tranche d’âge touchée est celle de 15 à 49 ans et 50% des malades sont des femmes.

Le médecin inspecteur provincial affirme que le taux de prévalence est plus élevé en milieu rural. Le cas de la cité de Lodja où il est de 5,8% contre 1,3% pour Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.

Le représentant par intérim du Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS) au Kasaï-Oriental, Dr Godé Kalewu déclare que « l’arrêt de financement de la lutte contre le Sida par les bailleurs, notamment la Banque mondiale, et la faible couverture des activités de cette maladie » figurent parmi les causes de ce taux élevé de prévalence du VIH/Sida.

Selon lui, l’enjeu n’est pas médical mais plutôt politique. Raison pour laquelle le PNMLS lance un message aux décideurs pour qu’ils s’impliquent davantage dans la lutte contre le VIH/Sida.

Les enlèvements extra-judiciaires en RDC en particulier à Kinshasa

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Crée le 27-12-2011- 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     11H48  AFRIQUE REDACTION PAR:DC-NEWS – Vérité et Justice pour la R.D. Congo

 

VSV: CONTRE LA CHASSE AUX SORCIERES/ NON AUX ENLEVEMENTS D’OPPOSANTS POLITIQUES EN RDC

Communiqué de presse VSV,  vague d’enlèvements des membres de l’opposition politique

La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) exprime toute sa réprobation et dénonce fermement la chasse aux sorcières déclenchée quelques jours avant la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 jusqu’à ce jour.

Depuis lors, la VSV enregistre de plus en plus des cas d’enlèvements et des disparitions forcées.

En effet, des informations parvenues  à la VSV, font état d’enlèvements de plusieurs personnes par des hommes armés habillés en tenue de la police Nationale Congolaise et des FARDC notamment de  la  Garde Républicaine (GR).  Certaines de ces victimes sont amenées vers une destination inconnue.  Il revient à la VSV que plusieurs de ces victimes seraient détenues au secret dans des cachots ne dépendant pas des parquets.  Il s’agit notamment des cachots de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), du bataillon PM/Camp Kokolo, de l’Etat Major des Renseignements Militaires (ex DEMIAP), du camp militaire colonel Tshatshi, du Palais de Marbre, GLM etc

 

VOICI LE COMMUNIQUE D’ALERTE DE LA VSV :

COMMUNIQUE DE PRESSE N°047/RDC/CE/2011

CONTRE LA CHASSE AUX SORCIERES

La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) exprime toute sa réprobation et dénonce fermement la chasse aux sorcières déclenchée quelques jours avant la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 jusqu’à ce jour.


Depuis lors, la VSV enregistre de plus en plus des cas d’enlèvements et des disparitions forcées.


En effet, des informations parvenues à la VSV, font état d’enlèvements de plusieurs personnes par des hommes armés habillés en tenue de la police Nationale Congolaise et des FARDC notamment de la Garde Républicaine (GR). Certaines de ces victimes sont amenées vers une destination inconnue.

Il revient à la VSV que plusieurs de ces victimes seraient détenues au secret dans des cachots ne dépendant pas des parquets. Il s’agit notamment des cachots de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), du bataillon PM/Camp Kokolo, de l’Etat Major des Renseignements Militaires (ex DEMIAP), du camp militaire colonel Tshatshi, du Palais de Marbre, GLM etc.

Dans tous ces lieux de détention, les victimes sont privées des visites et feraient l’objet de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

A titre illustratif, les cas ci-après :

1. Monsieur Mwamba Katubilondi Jacob, chef du quartier Mbamu/Kingabwa-Limete marié et père de huit enfants enlevé à son domicile sis Kinshasa kingabwa dans la nuit du 07 au 08 décembre 2011 par quinze hommes armés dont onze habillés en tenue de la police nationale congolaise et les autres en civil. Ces hommes armés, munis d’aucun document judiciaire ont sorti tous les habitants de la parcelle et les ont faits asseoir sur le sol avant de les obliger de présenter leurs cartes d’électeur. M. Mwamba est extrait du groupe, enlevé et amené manu militari vers une destination inconnue. Les recherches effectuées par ses proches ont abouti par sa localisation au cachot de camp kokolo, où il est détenu en compagnie de plusieurs personnes enlevées à travers la ville de Kinshasa. La victime est suspectée d’être militante de l’UDPS de part ses origines Kasaïennes et de garder chez lui d’autres militants de l’UDPS.

…/…

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2. Monsieur Ndjoli Mputu Célestin Célé Mbunda, artiste musicien folklorique de son état, marié et père de huit enfants est enlevé à son domicile sis Kinshasa/Kingabwa par des hommes armés habillés en tenue de la police nationale congolaise et venus à bord de quatre Jeeps non immatriculées dans la nuit du 07 au 08 décembre 2011. Après avoir tenu en respect tous les occupants de la parcelle, les hommes armés ont sommé chacun de présenter sa carte d’électeur et ont cherché à localiser la résidence de M. Chaguy Ndjoli Mputu, fils de la victime Ndjoli Mputu Célestin Célé Mbunda. C’est ainsi qu’en l’absence de son fils recherché, M. Ndjoli Mputu Célestin est enlevé et amené vers une destination inconnue. Il sied de relever que M. Célestin Ndjoli et ses deux autres enfants en l’occurrence Ridy Isolungu Mputu et Jordan Longomo Mputu également enlevés ont été tabassés à quelques mètres de la parcelle avant de leur pulvériser du gaz lacrymogène dans les yeux pour les empêcher de voir la direction prise par les ravisseurs de leur père. Les dernières informations affirment que Ndjoli Mputu Célestin Célé Mbunda est détenu au cachot du Bataillon PM/Kokolo. Il serait accusé d’être militant du parti politique UDPS.

3. Messieurs Mukania Kalonji, Tshamala Lumbala, Jean-Claude Ntambwe, Bovic Buele, Rosky Sengambo, Alain Apamato, mademoiselle Elianne Buele tous habitant Cité des anciens Combattants, Kinshasa/Ngaliema ont fait l’objet d’enlèvement par des militaires de la Garde Républicaine samedi 10 décembre 2011, vers 06h00. Sous menaces d’armes, les victimes ont été brutalisées et passées au tabac avant d’être embarquées à bord de deux véhicules militaires de marque Jefang et acheminées derrière le Palais de Marbre où elles ont été placées en détention. Arrivées sur le lieu, les victimes ont été jetées dans une piscine abandonnée pleine de batraciens. Il serait reproché aux victimes entre autres leur soutien à l’UDPS.

4. M. Tshintshi Lantulu, homme d’affaires, membres de l’UDPS, marié et père de neuf enfants est enlevé vendredi 16 décembre 2011 vers 18h00 à son domicile sis Kinshasa/Kalamu par des militaires de la Garde républicaine venus à bord de deux jeeps. Après avoir terrorisé les membres de familles en leur braquant des fusils et en tirant des balles en l’air pour disperser toutes les personnes cherchant à savoir ce qui se passait chez la victime, celle-ci est amenée vers une destination inconnue jusqu’à ce jour.

5. Monsieur Tharcisse Mukeba, âgé de 78 ans et ses deux enfants en l’occurrence Messieurs Jean-Claude Mukeba (48 ans, enseignant) et M. Jean de Dieu Tshimanga Mukeba (33 ans, peintre) sont enlevés à leur domicile situé à Kinshasa/Bandalungwa par plusieurs dizaines d’hommes armés habillés en tenue militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la nuit du 19 au 20 décembre 2011. Ces militaires dont certains habillés en tenue civile se sont déployés dans le quartier Adula en quadrillant tous les coins. Ils ont escaladé les murs de la clôture de la parcelle de M. Tharcisse Mukeba qui a été immobilisé, le fusil braqué sur lui. Ils ont menacé de lui trancher la tête s’il ne montrait pas là où se trouvaient ses enfants. Ceux-ci venus au

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secours de leur père sont maîtrisés avec ce dernier et embarqués dans un des véhicules. Avant de partir, les visiteurs insolites ont fouillé de fond en comble la maison et ont emporté les biens et autres effets personnels ainsi une somme de cinq cents dollars extorqués. Il est reproché aux victimes leur appartenance à l’UDPS.

Eu égard à ce qui précède, la VSV exige :

- la cessation de la chasse aux sorcières sur l’ensemble du territoire national ;

- la localisation de toutes les personnes, victimes d’enlèvements et détentions au secret et la préservation de leurs vies, de l’intégrité physique et psychologique;

- la libération immédiate des victimes en détention ou leur présentation devant des juridictions compétentes en cas des griefs sérieux à charge ;

- l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur ces enlèvements, détentions illégales, et les allégations de torture aux fins de sanctionner les auteurs, commanditaires et autres exécutants des ces actes d’atteintes à l’intégrité la dignité humaines et à la vie ;

- la sécurisation de toutes les personnes et leurs biens sans tenir compte de l’appartenance politique, ethnique et provinciale.

LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)

RD Congo: le vol à main armée du suffrage populaire par Joseph Kabila.

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Crée le 27-12-2011- 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     11H48  AFRIQUE REDACTION PAR:(Komla KPOGLI1 - Alter Info )

 Au-RD-Congo-l-opposant-Etienne-Tshisekedi-defie-le-pouvoir
Nous avons coutume à la J.U.D.A de dire que les régimes tyranniques dans les territoires africains n'organiseront pas d'élections justes et transparentes. Attendre donc autre chose que des résultats fabriqués de toute pièces des cirques électoraux auxquels notre peuple est convié dans tel ou tel territoire tous les 05 ans relève de l'ignorance des réalités qui sont les nôtres. Les élections ce sont: un cadre étatique au service de l'intérêt commun, des normes abstraites et générales, la vérité du peuple librement exprimée, le choix du peuple. Tout ceci pour dire qu'une élection est un processus encadré par des règles qui confère au peuple la possibilité de choisir entre des candidats qui lui soumettent des offres politiques dans un cadre étatique. Or, la réalité qui est celle de l'Afrique c'est que les Etats n'en sont pas. Leur inexistence se manifeste par leur absence à tous les niveaux de la société si ce n'est que dans le secteur de la répression militaro-policière au profit de l’Internationale du pillage. Tous les pouvoirs qui concourent à l'organisation du scrutin sont inféodés au prince qui les contrôle par le biais de son pouvoir de nomination ou de révocation. Quant aux règles, elles sont taillées sur mesure au prince et à son clan à l'insu du peuple par des parlementaires cooptés ou eux-mêmes sortis d'élections soi-disant législatives. En ce qui concerne les fameuses commissions électorales nationales, elles ne sont que des cadres pour habiller la fraude avec la participation de ce qui est appelé "l'opposition" sous nos cieux. En plus de tout ceci, les tyrans africains ont l'argent et tous les réseaux maçonniques, médiatiques, religieux et militaro-affairistes qui vont avec.

Dans un tel décor qui doit être surpris que les dictateurs africains "gagnent" toujours les élections? Ce n'est pas Jacques Chirac qui s'en étonnera. Lui, au moins, avait très tôt compris ce que les africains jusqu'à nos jours ne veulent pas voir ou savoir. Le Canard enchaîné du 28 juillet 1999 rapportait des propos tenus hors micro par Jacques Chirac, l'avocat autoproclamé des dictateurs africains: "Il faut bien que les dictateurs gagnent les élections, sinon ils n'en feront plus." Cette logique vient d'être respectée au Congo où Joseph Kabila a fait la présidentielle pour ne pas la perdre même si le peuple a massivement voté pour Wa Mulumba Etienne Tshisekedi. Et le procédé est toujours le même: "l'opposant" est suivant les premiers dépouillements en avance puis, il se fait doubler par le tyran qui devient, par renversement du vote, l'élu. Cette pratique confirme l'idée que la seule industrie qui marche en Afrique c'est celle de transformation des bulletins de vote. Ceux-ci rentrent dans les urnes avec une couleur et en ressortent avec une autre, souvent celle de l'homme soutenu par le système colonial.

Il n'y a donc pas élection en Afrique, mais cirque électoral. Malheur donc au peuple qui, dans ces territoires africains, fonde ses espoirs sur ce cirque! Sa déception sera d'autant plus grande qu'il n'a en réalité aucune prise sur les instruments qui oeuvrent à sa réalisation. Aussi, le système colonial est-il bel et bien incompatible avec l'élection comme mode de désignation des gouvernants. Dans un système colonial, les "chefs indigènes" et les "cadres administratifs" que sont les fameux dirigeants africains sont sélectionnés par cooptation. Le peuple peut certes avoir l'illusion de jouer un rôle dans cette sélection. Mais cela reste une illusion. On l'invite certes à voter, mais sa voix ne compte pas et ne comptera pas au final. Le pouvoir de décision ne lui revient pas et il ne doit pas lui revenir. C'est pour cette raison que les seuls dirigeants qui en Afrique avaient eu l'onction populaire étaient ceux qui avaient été matinalement assassinés au lendemain de la proclamation des indépendances fictives. Ceux qui, plus tard, seront élus à leur tour, seront renversés par coup d'état ou assassinés eux-mêmes. Ne restent donc au pouvoir que ceux qui ont juré fidélité au système colonial. Et, en la matière, la règle est que plus l'élément au pouvoir ou à porter au pouvoir démontre sa capacité à travailler contre les africains, plus il est maintenu au pouvoir ou plus vite il y est porté.


Ce qui se joue manifestement, devant nous, au Congo c'est le choix de celui qui est à même de laisser le contrôle des richesses du pays entre les mains de l'extérieur. Joseph Kabila était durant quelques années dans le viseur des occidentaux pour avoir osé faire entrer la Chine au Congo par la grande porte. En effet, Joseph Kabila avait en 2007 offert à la Chine des centaines de milliers de tonnes de matières premières (cuivre, coltan...) contre la "construction d'infrastructures" équivalant à 9 milliards de dollar US. Cet accord, mieux ce bradage somme toute honteux car confirmant le caractère colonial des économies africaines auxquelles on a assigné la mission de toujours livrer leurs matières premières contre des produits finis bas de gamme, avait été vivement dénoncé par les occidentaux notamment à travers le FMI et la Banque Mondiale qui ont perçu là une grave menace. Le FMI, le très libidique Dominique Strauss Kahn à sa tête à l'époque, avait considéré avec force qu'il s'agissait d'un endettement du pays qui négociait d'ailleurs l'escroquerie appelée "allègement de sa dette". Les Occidentaux avaient sorti l'artillerie lourde contre Kabila qui avait été forcé de revoir à la baisse la quantité de minerais que la Chine aura à prélever. Après une maigre résistance, Kabila avait fini par plier l'échine. Mieux, il ira jusqu'à garantir aussi bien à la Chine qu'aux occidentaux l'accès aux matières premières. Dès lors que cette garantie est apportée, ces deux blocs qui se disputent les richesses en territoire congolais signent un cessez-le-feu et confirme au pouvoir aujourd'hui Joseph Kabila sur le dos des africains du Congo. On n'avait pas assassiné Lumumba et ses compagnons et on n'avait pas plongé le Congo sous le mobutisme pour qu'après les chinois y prennent pied. De même, on n'a pas assassiné Lumumba, on n'a pas assassiné Désiré Kabila et on n'a pas plongé le Congo sous une guerre incessante pour que quelques années plus tard le peuple africain qui y réside ait la possibilité d'élire celui qui doit être au pouvoir. Offrir cette possibilité au peuple africain du Togo, c'est vouloir lui donner la pouvoir de contrôler son espace et de jouir des biens qui y sont. Or, c'est pour éviter cette éventualité qu'on a assassiné tant et massivement au Congo. Autrement dit une élection qui consacrera le choix du peuple, sera le retour au Lumumbisme qui faisait du peuple le détenteur du pouvoir. ça n'est donc pas acceptable pour tous ceux qui veulent toujours piller ce pays bourré de toutes les richesses du monde. L'Occident et la Chine étant parvenus à un accord de partage dont Kabila est le garant le plus sûr, ces deux entités accompagnent le renversement des résultats du vote qui pourtant donne gagnant Wa Mulumba Etienne Tshisekedi. Ces deux entités soutiennent silencieusement sous les yeux hermétiquement fermés des troupes de l'ONU le massacre de notre peuple par Kabila que les USA ont d'ailleurs équipé en armes et en matériel militaire et policier à la veille de l'élection sous le fallacieux prétexte de lui assurer la sécurité.

Le processus habituel de légitimation du braquage de la vox populi en Afrique avait démarré dans le territoire du Congo dès que Joseph Kabila avait été félicité comme le vainqueur de l'élection par l'Angola (Eduardo Dos Santos, lui-même voleur multirécidiviste et détenteur de dizaines de comptes dans des paradis fiscaux). Mais avant lui, c'est Ban ki-Moon qui au nom de l'ONU avait "pris acte des résultats du vote" dès le lendemain de la proclamation des résultats inversés par la Commission électorale, plutôt la Commission de validation du vol à main armée). La France, dans son habituelle danse du ventre, écrit un communiqué et demande «aux autorités d'assurer l'ordre public dans le respect de l'État de droit»: une formulation alambiquée mais qui montre bien une direction. Plus tard, la fameuse Union Africaine (UA) a pris position en faveur de Joseph Kabila. Jean Ping, président de la Commission de l'UA qui avait dénié toute crédibilité à la Cour constitutionnelle dans le territoire de Côte d'Ivoire il y a quelques mois a fait savoir après un entretien avec le préfet local Alassane Ouattara le 22 décembre 2011 que Joseph Kabila est le vainqueur car ainsi en a décidé la Cour constitutionnelle du Congo. Mis à part ceux qui parlent, d'autres se sont engagés dans le processus par un silence cimetérial. Cette confirmation de Kabila à son poste a d'ailleurs été observée par la présence à son auto-couronnement appelé prestation de serment de tous les ambassadeurs en poste au Congo. Ce qui fait mentir tous ceux, naïvement enthousiastes, disent que Kabila n'est pas soutenu par des pays occidentaux, alias la communauté internationale qui n'étaient pas à la prestation de son serment. Grossière erreur d'appréciation des faits. Si on n'avait vu que Mugabé comme unique "chef d'Etat" à cette autoproclamation, les ambassadeurs des autres pays y étaient.     

Le vol à main armée du suffrage populaire opéré au Congo par Joseph Kabila avec le soutien et le regard bienveillant des occidentaux et de la Chine est tellement immense qu'il ne doit jamais être accepté par notre peuple. Le peuple noir ne doit plus être le seul au monde qui accepte de subir les choix qui ne sont pas les siens et à qui on impose des rois fainéants dont la longévité dépend du degré de soumission et de leur aptitude à canaliser les richesses africaines vers l'extérieur. Il est temps pour nous de dire non à tout ceci. A notre peuple donc de maintenir sa position. L'Afrique a assez nourri les autres. Les richesses d’Afrique ont assez engraissé les autres. Le temps de nous-mêmes doit enfin sonner. Pour cela, nos compatriotes du territoire du Congo doivent impérativement être convaincus qu'il ne peut y avoir d'élections dans un cadre colonial et que dans le contexte africain d'une manière globale, le peuple n'est à la source ni de la dévolution du pouvoir, ni de la conservation au pouvoir des "régisseurs coloniaux", ni du renversement des dirigeants animés par un esprit patriotique ou de ceux en fin de contrat colonial. Compte tenu de ceci, on ne peut espérer que du cirque électoral auquel notre peuple au Congo avait été convié, sorte la volonté exprimée du peuple. La seule chose qu'on puisse espérer, c'est utiliser la mobilisation qu'il y a en de pareilles occasions pour réaliser une révolution populaire. Mais cette insurrection ne peut être réalisée que si elle est préparée en amont. Le peuple africain au Congo et les africains d'autres territoires qui doivent accompagner et soutenir cette démarche sont-ils préparés à cette perspective? Rien ne permet de répondre par l'affirmative en l'état actuel des choses puisqu'ici et là on entend des appels à l'aide en direction de la "communauté internationale", pseudonyme des occidentaux qui sont justement à la base du problème.
Le travail revient donc une fois encore aux filles et fils du peuple noir. Lorsque chacun assumera sa part de responsabilité avec gravité en pensant à l’avenir et au devenir de nos enfants, nous pourrons nous lever pour dire non au vol à mains armées du suffrage démocratique aussi bien au Congo qu'ailleurs en Afrique. Et ceci nécessite de la formation, des stratégies les plus redoutables et des hommes cohérents, aguerris et capables d'organiser la masse au mieux désordonnée, au pire orientée quasi-totalement vers un paradis dont l'accès est conditionné par la pauvreté sur terre, la soumission à toute autorité y compris la plus crasse, la plus illégitime et la plus violente sous le fallacieux prétexte qu'elle vient de "Dieu". Seul, au final, un Etat véritable peut conduire à des élections. Mais pour arriver à cet Etat en Afrique, il faudra nécessairement renverser par des révolutions populaires préalablement construites les satrapes établis et les proto-Etats érigés en Afrique par le colonialisme uniquement pour ses propres besoins. Autant on ne met pas la charrue devant les bœufs, autant on n'obtient pas d'élections justes et transparentes sous un régime colonial. La destruction du second facilite l'accouchement d'un Etat qui, s'occupant des intérêts nationaux, ne peut qu’être dirigé par une équipe issue du choix du peuple.      

Le pouvoir de kabila vient-il de Dieu?

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Crée le 27-12-2011- 15h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     15H28  AFRIQUE REDACTION PAR:MABANZA Tryphon

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Les Kabiliste(Marini BODHO, Ngoy MULUNDA et autres serviteurs et servantes du "Dieu-argent"...) par la compréhesion erronée et fondamentaliste des textes Bibliques ont toujours tendance à faire croire au public et à leurs fidèles que l'autorité de "Kabila" vient de Dieu d'où une soumission à sa personne. Je me donne dans les lignes ci-dessous les allures d'un simple exegète soucieux d'apporter l'éclairage à l'expression  : "Toute autorité vient de Dieu" en vue d'éviter son interprétation à la fois minable et tendancieuse pour asseoir toutes les formes d'autorité, même les plus oppressives.
 
 
En effet, l'expression "Toute autorité vient de Dieu" correspond à une situation historique donnée. On la trouve bien dans les écrits des Apotres Paul et Pierre.
Ces deux Apotres, avant d'écrire leurs textes sur la soumission aux autorités les Chrétiens étaient victimes d'une répresion sanglante qui a fait beaucoup de martyrs dans l'Eglise. Par exemple, après l'incendie de la ville de Rome par Néron imputée injustement aux Chrétiens, la haine populaire contre les disciples du Christ  les obligera  de se cacher dans les catacombes en vue d'échapper à la cruauté de l'Empereur. Les relations entre l'autorité de l'Etat(impérial) et les Chrétiens de Rome avaient connu des moments les plus désagréables.
 
Pendant que les Apotres Pierre et Paul se sont mis à rediger leurs écrits, la situation sociale commence à s'améliorer. L'autorité romaine était moins totalitaire et sanglante qu'on ne le croirait. C'était gråce à la présence du grand philosophe Sénèque dans la cour de Néron que l'administration impériale s'était montrée suffisament bienveillante à l'égard des populations. Paul ne doutait plus de l'impartialité de la justice de l'Empereur. C'est à ce type d'autorité que les Apôtres se réfèrent lorsqu'ils demandent aux Chrétiens de Rome de se soumettre aux autorités : il est question d'une autorité au service du bien et de la justice sociale.
 
Il convient donc de ne pas utiliser ou appliquer l'expression "Toute autorité vient de Dieu" à nos dictatures modernes ni à n'importe quel pouvoir oppressif dans l'Eglise comme dans la société civile. En tout cas, quand les Apôtres écrivaient aux Romains, ils ne pensaient certainement pas à nos systèmes politiques (pas même au régime sangunaire de "Kabila"). C'est ainsi que l'expression "toute autorité vient de Dieu" ne doit pas être servie comme référence pour n'importe quel type d'autorité.
 
La question importante qu'on doit se poser est celle de savoir de quelle autorité les Apotres Pierre et Paul parlaient-ils?
 
Si nous analysons Romains 13, nous nous rendons compte que Saint Paul énumère les caractéristiques principales d'une autorité qui peut se réclamer d'origine divine :
 
1. Une autorité qui vient de Dieu doit garantir de l'ordre public : "Les magistrats ne sont pas à craindre quand on fait le bien, mais sont à craindre quand on fait le mal"(Rm13,3). Dans le regime kabila, c'est le contraire, celui qui a raison est en prison tandisque le criminel ou fautif circule librement.
 
2. Rm13,3, ce verset montre que l'autorité qui vient de Dieu ne laisse pas impunis les récalcitrants.
 
3. Une autorité qui vient de Dieu se montre garant de l'ordre public et de la sécurité des biens et des personnes( que dire du phénomène kuluna, roulage ou tracasserie routière,)
 
4. C'est une autorité qui encourage les citoyens à poser des actes susceptibles de rendre la vie agréable dans la communuté.
 
5. Une autorité qui vient de Dieu doit être au service du bien de la société , elle est un instrument de Dieu pour conduire les hommes au bien(Rm13),
 
De ce qui vient d'être dit il suffit de voir ce qui se passe en RDCongo pour affirmer sans ambages que l'autorité établie en place a des origines sataniques. Cette assertion trouve sa raison d'être quand il s'agit de poser les questions suivantes :
 
Qu'en est il du sort reservé aux vrais assassins de Laurent Désiré Kabila, Chebeya et son chauffeur, Armand Ntungulu, les adèptes de Bundu dia kongo et de 8 millions de Congolais morts?
 
Quand on cherche d'emprisonner les compatriotes qui luttent bien pour la libération du Congo et de son intégrité territoriale, que dire des criminels et violeurs des femmes Congolaises(Paul KAGAME, MUSEVENI, Bosco Taganda, nkunda Batware. tous amis et frères de kabila.)
 
Pendant que les Saintes écritures exaltent l'ordre public et la sécurité des biens et des personnes : 

Que dire de la tracasserie routière en RDCongo, du phénomène Kuluna, l'impayement des fonctionnaires de l'Etat(depuis la deuxième République). Qu'en est il des arrestations arbitraires de Kutino, Gabriel Mokia, des Kinois... et de la fermeture sans pardon ni procès des chaines de radio et télévision éprises de la liberté et de la vérité? 
Que dire de la victoire du président de la République Etienne Tshisekedi confusquée par "KABILA"?
Que dire des assassinats par la milice de "Kabila" de : Armand NTUNGULU, Chebeya, Fidèle BAZANA, Aimée Kabila, Serge MAHESHE, les adèptes de Bundu dia kongo, les partisans non armés de l'udps et de l'opposition et autres députés de l'opposition?
Que dire de la révélation du député britanique sur le détournement de 5 milliards de dollar par "kabila" aussi longtemps les fonctionnaires sont mal payés et parfois impayés?
 
Les réponses à toutes ces questions permettent de déterminer l'origine réelle de l'autorité politique de "KABILA" en Rd Congo. Comme elle n'a rien de divin elle mérite non la soumission mais le combat du peuple entier. Nous voulons en RD Congo des autorités avec le plein sens de l'humanité et qui considère les autres y compris les pauvres comme semblables à elles. En tenant compte de ce principe, les Slogans "Le peuple d'abord" du président de la République Etienne TSHISEKEDI et "l'avocat" du peuple de Marie Thérese NLANDU donnent espoir au peuple Congolais. Par Contre le slogan de "Kabila" qui est :"100 % sûr" reflète l'idée de l'égoisme, arrogance, orgeuil et d'un homme trop autarcique
L'image d'une autorité qui vient de Dieu est aussi présente dans l'histoire biblique des juges : Dieu le père ne tardait pas à destituer tout juge qui se trouvait dans l'incapacité de proteger son peuple(les hébreux) contre l'oppression des ennemis qui n'étaient que les voisins d'Israel(Philistins, Amonites...),  le chef qui était aussi incapable de retablir la paix (cas de "kabila" à l'Est du Congo) et le culte de Dieu. Celui-ci, c'est-à- dire Dieu destituer les juges soit directement(par lui-même) soit indirectement par le peuple en faisant naitre en eux le goût d'une révolte pacifique afin de retirer le pouvoir confié au juge et de choisir un autre. 

On le voit, pouvoir et autorité sont deux choses différentes. Le premier est donné par le peuple par un choix digne(vote) et le second vient de Dieu par la façon digne(théologique et morale) de gouverner la nation. Si l'autorité est mal exercée(autoritarisme, dictature) elle affecte le pouvoir par la révolte du peuple. En sus,  pouvoir et autorité dans l'histoire biblique venaient parfois de Dieu. 
 
MABANZA Tryphon

Nord-Kivu: 9 morts lors des affrontements entre FDLR et les Maï-Maï Guides à Walikale

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Crée le 27-12-2011- 15h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     15H28  AFRIQUE REDACTION PAR:ARTV-RADIOOKAPI

 – Un milicien FDLR. Photo tlaxcala.es – Un milicien FDLR. Photo tlaxcala.es

Les Maï-Maï «Guides», une nouvelle milice congolaise opérant dans l’Est de la RDC, se sont affrontés, dimanche 25 décembre, avec les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) à Ntoto, une localité située à plus de 100 km au nord-ouest de Goma, dans le groupement Waloa Uroba, à l’est du territoire de Walikale au Nord-Kivu. Le bilan fait état de neuf personnes tuées. 

 Les Maï-Maï Guides ont attaqué les FDLR à Ntoto-centre, dimanche, aux environs de 10 heures locales. Les miliciens Maï Maï opèrent régulièrement des raids contre les FDLR perçus, dans cette contrée, comme étant des occupants

Un échange des tirs s’en est suivi et a duré presque toute la journée, ont affirmé des sources de la société civile à Walikale. 

Quatre éléments des FDLR, trois civils et un milicien Maï-Maï du groupe Guides ont trouvé la mort au cours de ces affrontements. Un quatrième civil a succombé à ses blessures lors de son acheminement vers une structure de santé dans le territoire voisin de Masisi. Plusieurs autres civils seraient blessés lors de ces attaques, ont poursuivi les mêmes sources, sans plus de détails. 

Des sources administratives de Walikale ont confirmé ces affrontements, ajoutant que plusieurs habitants ont fui la localité de Ntoto. Ils se seraient dirigés vers des groupements voisins ou vers Masisi. 

Depuis près d’un mois, les deux groupes armés s’affrontent dans cette zone à cheval entre Masisi et Walikale. Mais, «c’est la première fois que ces jeunes miliciens de  Guides attaquent particulièrement Ntoto, où il y a une forte concentration des FDLR», ont affirmé les sources de la société civile.

Situation sécuritaire et droits de l’homme en période postélectorale en République Démocratique du Congo

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Crée le 27-12-2011- 15h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     15H28  AFRIQUE REDACTION PAR:ARTV

 

arrestations en rdc

DECLARATION CONJOINTE AETA-EURAC
Situation sécuritaire et droits de l’homme en période postélectorale en République Démocratique du Congo
 
A la suite de leurs communiqués du 1er et 16 décembre dénonçant le nombre élevé d’irrégularités observées pendant le scrutin et dans le processus de compilation des résultats,  AETA et EurAc tiennent à exprimer leurs préoccupations par rapport aux actes de violence qui se sont produits dans plusieurs bureaux de vote du pays pendant les élections. La population a été la seule victime de ces actes de violences n’ayant par conséquent pas pu voter en toute sérénité.
 
Les jours suivant le vote et toute la période post-publication des résultats du scrutin présidentiel,  nous avons assisté à une escalade de cas de violence à Kinshasa et dans d’autres provinces du pays. Les médias congolais et internationaux ont fait état de six morts dans la ville de Kinshasa et ont signalé l’augmentation des attaques envers la population de la part des forces de l’ordre. Cependant, des informations dignes de foi font état de plus de 32 morts, dont la police a fait disparaitre immédiatement les corps, et de nombreux blessés.. Outre ces cas, l’on note la montée de l’insécurité, les extorsions, les enlèvements, les tueries et les arrestations arbitraires. Différentes sources concordantes signalent la détention prolongée de personnes dans les nombreuses geôles du pays. 
 
L’opposition maintient son refus  des  résultats publiés par la CENI et la Cour suprême de Justice et lance des appels pour des mobilisations populaires. Dans ce contexte et compte tenu des nombreuses irrégularités observées dans le processus électoral, AETA et EurAc s’inquiètent de cette situation d’insécurité persistante qui prend en otage la population congolaise. Ces deux organisations ont pour souci majeur à ce stade que soient préservés un climat de paix et un environnement apaisé pour éviter que le pays ne plonge dans un nouveau cycle de violence impossible à gérer.   
 
La suspension des  services SMS par les autorités congolaises depuis le 3 décembre a entravé la collecte, par les missions d’observation électorale, des informations relatives au processus de compilation des résultats des scrutins. Ceci a plus généralement empêché la communication et le partage d’information au sein de la population et a donc entravé la sécurisation et le bien-être des civils pendant cette période tendue. 
 
AETA et  EurAc déplorent aussi la suspension de chaînes de radio et télévision de l’opposition, notamment la RTL , ainsi que la répression des marches de l’opposition à Bukavu et Goma. Les deux organisations rappellent que la mobilisation pacifique et l’expression de ses revendications par la population  fait partie intégrale de l’exercice de la démocratie.
 
Dans le contexte actuel, qui voit le déploiement massif des forces de sécurité et l’aggravation des abus perpétrés par celles-ci, la population congolaise se sent en grande insécurité. Pourtant, il relève des pouvoirs publics de faire en sorte que les congolaises et congolais ne connaissent plus la peur, la terreur et la psychose qui,  au cours de ces derniers jours, continuent à dominer leur environnement de vie. Il revient à ces mêmes pouvoirs publics d’incarner les valeurs et principes de paix et de non-violence, seuls gages de la consolidation de notre démocratie.
 
AETA et EurAc s’inquiètent pour la poursuite d’un processus électoral qui n’a pas assuré jusqu’à présent ni l’accès au vote ni la sécurité pour la totalité des électeurs – un processus qui a été à plusieurs égards défaillant. Or il est vital que la crédibilité du  processus démocratique en général, et électoral en particulier, soit remis sur les rails et que tous les acteurs politiques puissent s’engager à apaiser les tensions, afin de rétablir un environnement pacifique.
 
Au regard de ce qui précède et à l’issue de la publication des résultats provisoires par la CENI , la coalition AETA-EURAC recommande:
 
1. Au Gouvernement de la République encore en place
·        De veiller à ce que ses actions en faveur de la sécurisation de la population n’engendrent pas de destructions et n’entraînent ni blessés ni morts parmi la population. Il est  crucial que la Police Nationale Congolaise et,  à la rigueur, la Force Armée de la RDC - du reste fortement déployées dans les centres urbains du pays,  évitent à tout prix, face aux populations civiles, des méthodes répressives dans le rétablissement de l’ordre. Elles doivent renoncer à l’utilisation des munitions réelles afin d’éviter la récidive des tueries criminelles commises le 26 novembre et les 9 et 10 décembre dernier à Kinshasa.
·        De veiller au respect  des droits des citoyen(ne)s congolais, notamment du droit de manifestation non-violente, et de préserver la paix au bénéfice des populations pendant cette période très sensible du processus.
·        De rétablir immédiatement le service SMS à  travers le pays. 
 
2. Aux partis politiques
·        De s’investir pour le retour à un climat de non-violence et de paix  et de s’engager  en temps opportuns pour des éventuelles actions de recours en utilisant les institutions et la loi pour le règlement du contentieux électoral.
·        De mobiliser, sensibiliser et calmer leurs bases et leurs militants de manière à ce qu’ils renoncent  à la violence dans l’expression de la contestation face aux résultats du scrutin présidentiel.
 
3. A l’Union Européenne et ses Etats membres actifs en RDC
·        De veiller sur la situation et dénoncer les abus perpétrés par les forces de l’ordre congolaises, notamment en tant que partenaires des programmes de réforme du secteur de la sécurité en RDC.
·        De mettre sur pied de façon imminente un mécanisme international efficace de dialogue et de médiation entre les acteurs politiques, en vue d’une solution politique sur les contentieux électoral et la gestion du reste du processus. Ce mécanisme devrait également permettre à la contestation de s’exprimer de manière non-violente et dans le dialogue.  
·        De capitaliser l’expérience acquise lors des élections présidentielles et législatives et de continuer à accompagner la RDC dans ses efforts de consolidation de la démocratie en inscrivant en priorité dans ses programmes, l’appui logistique et technique à la CENI et,  d’autre part, l’appui aux actions d’éducation civique et électorale menées par la société civile. Une voie essentielle pour assurer l’efficacité de la suite du processus électoral, la mise en place d’un programme national intensif  d’éducation civique et électorale en RDC s’avère plus  urgente que jamais. En tant que bailleurs, l’UE et ses Etats  membres devraient se concerter pour financer un tel programme ainsi que l’observation électorale pour le reste du cycle électoral.
·        De s’engager davantage dans le renforcement du secteur judiciaire pour garantir un processus ouvert et équitable de gestion des contentieux électoraux.
 
4. Aux citoyen(ne)s congolais(es)
·        De contribuer au maintien de la paix en adoptant des comportements non-violents et de dénoncer tout acte de violation de droits de l’homme dont ils seraient victimes pendant cette période.
 
 
 
 
Pour EurAc                                                                                                                 Pour AETA
 
Donatella ROSTAGNO                                                                                            Jérôme BONSO
 
Pour plus d’informations :
 
EurAc                                                                                                                         AETA
Donatella Rostagno                                                                                                       Jérôme Bonso
Coordonatrice de la mission d’observation électorale                                                     Secrétaire Permanent
Tél : +32 496 074905                                                                                                  Tél : +243 999923152
e-mail : donatella.rostagno@eurac-network.org                                                             e-mail : jbonso_linelit@yahoo.fr

La paralysie économique :Tshisekedi coûte au gouvernement plus que Kabila

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Crée le 27-12-2011- 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     16H08  AFRIQUE REDACTION PAR:CONGONEWS

 



Un manque à gagner chiffré à plusieurs millions USD depuis que le Gouvernement a pris l’option de suspendre les communications via SMS (messagerie courte). Une forte délégation des opérateurs des téléphonies mobiles, présentes en R-dCongo, sont allés dire leur désaccord à Koyagialo, vice premier ministre en charge des Postes Téléphones et Communication.

Leur message est clair. Il leur sera difficile de verser leur impôt sur le chiffre d’affaire alors qu’ils n’ont pas fonctionné comme il se doit durant ces deux derniers mois.
Si ces opérateurs maintiennent leur décision, c’est la République qui va en pâtir.
Elle est engagée ce derniers temps dans une logique de maintient de l’ordre sur les pressions de Tshisekedi. A en croire un officier de la Police Nationale, les opérations de maintient de sécurité dans la ville de Kinshasa, coûte des centaines des milliers de dollars à l’Etat. Ce qui traduit le fait que Tshisekedi coûte cher que Joseph Kabila pour l’instant.
Pas des messageries courtes pour les opérateurs des téléphonies mobiles, c’est leur asphyxier. S’il faut s’en tenir aux réponses ambiguës de Louis-Léonce Koyagialo, le service des messageries courtes ne sera pas d’application avant la fin de cette année. Pour les opérateurs des téléphonies mobiles, c’est complètement inacceptable qu’ils attendent jusqu’à la fin de cette année. Selon un expert en la matière, la période des fêtes est caractérisée chez ces opérateurs comme une période de rentabilité. Il est difficile à un abonné d’appeler plus d’une centaine de personnes que d procéder par voie des messageries courtes pour présenter des souhaits de fin d’année à ses proches. Si Koyagialo peut appeler tous les membres de sa famille pour présenter des voeux de nouvel an parce qu’il est assis sur un portefeuille juteux, le commun de mortel des rdcongolais ne peut le faire vu son pouvoir d’achat. Comme le Gouvernement l’a estimé par la voie de Koyagialo que les SMS seraient à l’origine de déstabilisation de leur pouvoir, certains n’hésitent pas à demander à l’ex patron de la mouvance présidentielle de verrouiller également la communication sur Internet (E-mail, Facebook, Twitter, You Tube et autres). La raison de déstabilisation qu’avance l’ex Gouverneur de Mobutu, au Katanga n’a pas de fondement. Priver à toute une population le droit de se communiquer à moindre coût dès lors que le même Gouvernement venait de demander aux compagnies des Téléphonies mobiles d’arrêter avec le tarif préférentiel que le Kinois ont appelé «Allô na Allô», c’est opprimer et appauvrir ce même peuple que Koyagialo et son Gouvernement disent apporter le bien-être. Il est malhonnête à un Gouvernement de priver aux compagnies des Téléphonies mobiles le service «SMS» et en même temps leur demander de payer leurs impôts sur les chiffres d’affaires, qui se transforment en Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) dès janvier 2012. Une somme qui ne va même pas à l’OCPT. Elle a toujours pris la destination de ARPTC (Autorité de Régulation de Poste, Téléphone et Communication), une officine créée de toute pièce par la Présidence de la République.
                                                                                                   ERIC MASIMO

La crainte chez Kabilistes : Luzolo tente de sauver Kabila des griffes de la CPI

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Crée le 27-12-2011- 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     16H08  AFRIQUE REDACTION PAR:CONGONEWS

 



Le ministre de la justice, Luzolo Bambi, entend tirer au clair les allégations portées contre les forces de sécurité au dernier jour de campagne électorale. Il annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les accusations de l’organisation de défense de droits de l’homme, Human Right Watch. Cette organisation met en cause en particulier les soldats commis à la garde du président Joseph Kabila

pour le meurtre de quelques vingt-quatre militants de l’opposition et simples passants le 26 novembre dernier dans la partie est de la capitale.

Cette affaire est même reprise dans un communiqué du procureur de la Cour Pénale Internationale, CPI, adressé à la classe politique rd-congolaise lors de la campagne électorale. Le ministre Luzolo a de quoi s’inquiéter sur la responsabilité du chef hiérarchique. Son combat est perçu des analystes comme un ultime combat pour tenter de disculper le chef hiérarchique des forces de sécurité rd-congolaises d’une potentielle poursuite devant les juges de la CPI. La jurisprudence avec les cas Bemba et Gbagbo sert d’exemple à l’homme de la tolérance zéro.
Que ça soit le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende ou le ministre de la justice, Luzolo Bambi, personne n’a voulu entende parler du rapport de Human Right Watch, porté, selon eux, sur les affabulations. Une attitude contredite par cette nouvelle démarche judiciaire au sein du Gouvernement. On ne peut pas vouloir faire de la lumière au sujet d’un dossier vide. Il y a lieu de s’inquiéter d’une duplicité communicationnelle fondée sur e mensonge d’Etat. Luzobo Bambi se voit confier une mission d’extrême urgence digne d’une série américaine. Opération « quitte ou double » pour sauver les meubles.
                                                                                                   PAUL MULAND

Il enfonce le clou et brise même le bois ! Le Cardinal Monsengwo campe sur son discours de Justice et vérité

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Crée le 27-12-2011- 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     16H08  AFRIQUE REDACTION PAR:CONGONEWS

 



L’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya est revenu sur ses propos à la messe du samedi soir à la Cathédrale Notre Dame du Congo. Alors qu’il officiait la dite messe dans sa paroisse, Le Cardinal est revenu sur ses déclarations pour dire qu’il n’y a pas de paix sans la justice et la vérité.

Quelques jours avant de prendre son avion pour Rome, où il est allé prendre ses nouvelles fonctions, le prélat catholique avait convoqué une conférence de presse, au cours de laquelle, il avait clairement déclaré que les élections, telles qu’organiser n’étaient pas conforme à la vérité, ni à la justice. Revenu de Rome, Monsengwo est resté égal à lui-même. Comme à la Cathédrale Notre Dame du Congo, la déclaration du Cardinal, a été lue dans toutes les paroisses après l’Homélie. Contrairement à ceux qui ont taxé Le Cardinal de pyromane lors de sa prise de position postélectorale, aujourd’hui, avec l’avènement de la CENI, de faire venir des experts internationaux pour procéder au comptage dans les centres locaux de compilation des résultats, ces fanatiques aveugles ont tous la queue dans les pattes. Eux qui croyaient que la Commission Electorale Nationale Indépendante, n’avait rien à se reprocher face aux irrégularités constatées lors des élections couplées (présidentielle et députation nationale) du 28 novembre, n’ont plus rien a prouvé sur la non crédibilité des résultats.
L’équipe d’experts techniques, qui attendent les orientations de leurs pays (Etats-Unis et le Royaume Uni) pour fouler le sol r-dcongolais et se mettre au travail de la recherche de la vérité voulue par l’Eglise, par la voie de son Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, qui a essuillé des tirs de partout, même à la Télévision nationale. Des reportages commandés et émissions matinales, passaient en boucle pour diaboliser le prince de l‘Eglise, qui ne demandait que la justice et la vérité des urnes. Cette justice et vérité sont entrain de se réaliser avec la venue des experts internationaux, qu’elle-même la Commission Electorale Nationale Indépendante a fait appel.
                                                                                                    ERIC MASIMO

Après le serment, Tshisekedi forme son gouvernement incessamment sous peu !

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Crée le 27-12-2011- 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     16H08  AFRIQUE REDACTION PAR:CONGONEWS

 



Plus question de faire marche arrière. Depuis sa prestation de serment le vendredi 23 décembre dernier, le président Tshisekedi est plus occupé par des contacts pour la formation de son gouvernement. Lequel gouvernement pourra être publié incessamment. Tshisekedi avait envisagé de prêter serment au stade des martyrs devant le peuple réuni. Mais, il en a été empêché par le régime de Kabila. Qui avait déployé un dispositif militaire incroyable pour barrer la route du stade aux combattants de l’UDPS. Non seulement, les troupes de l’ex GGSP et de la police nationale avaient empêché les combattants d’accéder au stade, mais elles avaient également empêché le président Tshisekedi de se rendre au martyr pour communier avec son peuple. Aux alentours du stade des martyrs, la mobilisation était totale.
Des milliers de combattants se sont dirigés au stade déjà à 9 heures. Mais, ces derniers ont été violement dispersés. Qu’à cela ne tienne, ces combattants avaient résisté et mis en difficulté ces hommes en armes pendant prêt de quatre heures. Si seulement Tshisekedi parvenait à sortir de sa résidence, ce vendredi 23 décembre, les combattants très déterminés ce jour-là allaient marcher sur les chars placés devant le stade des martyrs. Etant donné ces hommes en armes ne faisait pas le poids. Si les combattants ont replié, c’est parce qu’ils venaient d’apprendre que Tshisekedi venait de prêter serment chez lui devant un bon nombre des combattants. Plusieurs entre eux ont été arrêtés et conduits à des cachots. Par ailleurs, Tshisekedi a risqué ce vendredi.
Déjà dans l’après-midi son quartier entre 7 et 14 rues était complètement bouclé. Il n’y avait pas d’entrée. Même ceux habitants ce quartier n’ont pas accédé dans leurs résidences. Certains ont passé nuit en dehors de chez eux. Vers 22 heures, ces hommes lourdement armés avaient approché la maison de Tshisekedi terrifiant ceux qui y étaient encore. Certains avaient même pensé que ces derniers voulaient mettre la main sur Tshisekedi. Cependant, ça n’a pas été le cas. «C’était une intimidation», renseignait à CONGONEWS un élément de l’ex GGSR Qui ne voit personne dans le camp Kabila, qui ne soit en mesure de mettre la main sur Tshisekedi. Toute la nuit du 23 décembre, le quartier de Tshisekedi est resté quadrillé. Toutes ces manœuvres n’ont ébranlé Tshisekedi en rien.
Il est très concentré dans la formation de son gouvernement.
                                                                                           JOHN TSHINGOMBE

Les fêtes dans la douleur chez « monsieur tout le monde » à Kinshasa

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Crée le 27-12-2011- 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-12-2011     16H48  AFRIQUE REDACTION PAR:CONGONEWS

 



La fête de nativité s’est passée sous un climat morose dans la ville de Kinshasa. Les gens n’ont festoyé que chez le président de la République, le premier ministre et chez quelques dignitaires alors que le petit peuple n’a eu que les larmes pour leur triste sort faute de moyens.
Pour une première fois, la fête de Noël n’a pas été au rendez-vous.

La veille de la préparation, la ville était loin de vivre le fort engouement habituel dans des marchés Kinois et des grands-places de la capitale. Les grandes avenues où l’on trouve une forte ambiance chaque année sont restées calmes à longueur de la journée.
Les jeunes gens ne se sont guère donné à des décorations occasionnelles. Une seule phrase dans les dires de la population privée de fêter, «mpiaka» pour dire simplement faucher.
Cette hésitation globale serait aussi due à la psychose née de la situation actuelle des violences post électorales. Sans compter le manque des moyens financiers et la hausse exagérée des produits vivriers de première nécessité sur les marchés. Au marché Gambela comme au Grand marché dans la ville de Kinshasa, on a constaté une grande absence dans les couloirs de presque tous les pavillons. Pas de paie, ni des rations pour les fonctionnaires.
Le ministre de l’économie nationale, Jean Pierre Darwezi, a effectué une visite d’inspection dans les deux sociétés brassicoles du pays ainsi que dans certaines sociétés marchandes des produits surgelés notamment l’Orgaman. Cette visite avait pour objectif, selon le patron de l’économie nationale de la Rd-Congo, de s’assurer que toutes ces entreprises n’augmentent pas les prix de leurs marchandises afin de permettre à la population de bien festoyer durant Noël et la fête de la Saint Sylvestre. Une action marketing qui a permis uniquement à Darwezi de se remplir les poches auprès des sociétés commerciales. Le ministre s’est même passé pour le porte- parole ou agent commercial de ces entreprises. Au cours de ladite visite d’inspection, Darwezi a permis aux responsables des toutes ces sociétés de faire la promotion de leurs produits dans différentes chaînes de télévision qui ont diffusé le reportage. Ce qui prouve à suffisance le manque d’attention des dirigeants du pays.
Le ministre Darwezi n’est même pas au courant des prix des produits de première nécessité dans le marché de la ville de Kinshasa. A ce jour, la mesure de la farine de manioc (Ekolo) est passée de 500fc à 700fc, et celle de maïs, de 800fc à 1200fc. Si le ministre de l’économie nationale, Jean Pierre Darwezi, envisageait faire une inspection sérieuse pour veiller au respect des prix des denrées alimentaires et autres produits, il aurait pu envoyer des équipes de contrôle dans les différents marchés et sociétés de la ville pour rendre effective son souhait de permettre à la population de mieux fêter.
André Kimbuta a abandonné sa ville de Kinshasa. Aucune place publique de la ville n’a subi d’embellissement. A la place de la gare, sur le boulevard du 30 juin, c’est la Rawbank qui a placé un sapin décoré de ses mentions pour essayer d’embellir ce carrefour très visité.
                                                                                                   Pathy Mawete Mabuisa

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