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Justice : le ministre Luzolo Bambi déterminé à éradiquer le banditisme urbain

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE 

 

Les autorités judiciaires et policières ont peaufiné des stratégies pour enrayer le phénomène Kuluna à Kinshasa et dans d'autres provinces.
La réunion de sécurité tenue le week-end s'est longuement penchée sur le phénomène de banditisme urbain appelé Kuluna observé tant à Kinshasa que dans le reste du pays. Le gouvernement, par la voix de son

ministre de la Justice et des droits humains, Luzolo Bambi, a exprimé sa détermination d'y mettre fin. Parmi les participants figuraient les autorités judiciaires et de la police ainsi que le directeur de la prison centrale de la ville de Kinshasa.

De nombreuses plaintes de la population de Kinshasa face à l'intensification du phénomène ont été évoquées au cours de cette rencontre. Aussi a-t-on arrêté des mesures concrètes afin d'y remédier dans les meilleurs délais. Les stratégies demeurent encore secrètes.

Selon les observateurs, le ministre est déterminé à laver l'affront de l'appareil judiciaire souvent incriminé dans la libération des malfaiteurs arrêtés par la police. « Beaucoup de membres de ces gangs appelés Kuluna arrêtés en flagrant délit par la police ont été libérés par les magistrats, soit le même jour ou quelques jours après. D'autres, après un bref séjour en prison », se plaint la population. Des magistrats, pense-telle, se laissent corrompre lors de la libération des délinquants mis à leur disposition par la police. D'où la tendance de ces derniers à défier la police pendant les opérations de sécurisation sur le terrain. Une fois arrêtés et transférés au parquet, ils sollicitent, par le biais de leur famille, la liberté provisoire ou carrément la relaxation sur présentation de faux certificats attestant une déficience mentale.

La décision du ministre d'éradiquer le banditisme urbain doit, selon l'opinion, passer par le suivi du travail des magistrats. « À la télévision, des policiers se plaignent de l'élargissement de certains malfaiteurs récidivistes déférés devant la justice. Souvent, ce sont des inciviques bien connus dans les quartiers pour leurs forfaits », explique-t-on.

Face à cette situation, les fâcheuses retombées de l'action judiciaire sur la mission dévolue à la police tombent sous les sens, souligne-t-on. Les deux services, fait-on savoir, sont finalement appelés à travailler en synergie pour des actions concertées. Le ministère de la Justice devrait, quant à lui, instituer une commission afin de mieux suivre les dossiers transmis devant ses juridictions pour examen et sentence éventuelle à prendre.

Lucien Dianzenza

Photo : le ministre Luzolo Bambi Lessa.


Fonds de consolidation de la paix : un bilan satisfaisant de l'exécution des projets bénéficiaires de l'assistance allemande

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE 

L'on évalue, à ce jour, le montant total des financements engagés à 43,5 millions d'euros représentant dans l'ensemble 44 unités (projets).
Le rapport présenté le 31 mai en la salle Mulumba Lukoji du ministère du Plan était axé essentiellement sur les avancées réalisées ces six derniers mois. D'emblée, le gestionnaire du Fonds pour la consolidation de la paix (FCP), Hans Hagen, a confirmé le progrès réalisé. « Nous avons eu des progrès remarquables pendant les six derniers mois.

 

 

 

Pendant cette période, nous avons installé 10 nouveaux projets non prévus pour lesquels nous n'avions pas de financements. L'on est fortement avancé sur les 31 projets en cours d'exécution. Les 10 nouveaux projets représentent 7,5 millions de dollars américains. L'avancement réalisé dans les 6 mois était de l'ordre de 7 millions aussi ; 7 millions sur les 33 millions à notre disposition en ce moment », a-t-il expliqué.

L'évolution positive a été saluée à l'issue d'une réunion technique où plusieurs exposants ont pris la parole pour faire le point sur leurs secteurs respectifs. La coordinatrice administrative et sociale, Martina Ibata, a évoqué, par exemple, les activités du FCP au cours de la période sous examen. Il faut aussi citer l'intervention du coordonateur de l'est, Daniel Rolot, venue enrichir les discussions sur l'ensemble des projets actuellement exécutés à Goma. Les échanges ont permis d'épingler des contraintes. « Nous avons connu des difficultés pour les nouveaux projets. Malgré notre intention, les études de base n'ont pas pu être réalisées d'une manière satisfaisante dans le peu de temps encore à notre disposition. La situation a retardé l'approbation des projets après la sanction du comité de pilotage, et l'avis favorable du noyau des décideurs », a-t-il poursuivi.

 


Une autre particularité entoure aussi l'exécution des nouveaux projets. « Nous nous sommes limités sur des projets ciblés dans un seul domaine. Les projets antérieurs tournaient souvent autour de l'agriculture, les infrastructures dont les marchés et autres. Le domaine choisi était, notamment, le bâtiment car il a l'avantage d'être directement utilisé pour abriter des écoles, des centres de santé, des hangars, etc. Notre espoir est de pouvoir les réaliser dans de brefs délais », a renchéri Hans Hagen.

Le programme du Fonds vise globalement le financement des travaux de réhabilitation et de reconstruction. Devant l'état de dégradation avancé des édifices à rénover, au départ, il a été décidé d'engager des travaux de reconstruction pour plus de la moitié des cas identifiés. La grande question aujourd'hui est de pérenniser ces projets. « Nous avons toujours accordé une attention particulière à la pérennisation de tous les projets financés par le FCP, notamment en ce qui concerne la formation des promoteurs et de leurs personnels, l'utilisation des bâtiments et des institutions dont les coopératives agricoles. À l'heure actuelle, nous avons fait appel à des experts qui vont appuyer ces projets pour assurer une bonne gestion et une meilleure planification », a conclu Martina Ibata.

Laurent Essolomwa

Photo : le gestionnaire du FCP, Hans Hangen, dresse le bilan chiffré des avancées

SCANDALE HIER AU CIMETIERE DE BENSEKE : Le mausolée de Chebeya divise

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE 

Floribert Chebeya Barizire, ancien directeur exécutif de la Voix des Sans Voix pour les Droits de l'homme (VSV) et son chauffeur, Fidèle Bazana Edadi, de la même ong, ont disparu depuis le rendez-vous que le premier avait, dans l'après midi du 1erjuin 2010, avec le Général John Numbi à son bureau de l'inspection générale de la Police, dans la commune de Lingwala. Si le corps torturé et sans vie de Floribert Chebeya avait été retrouvé le lendemain, à Mitendi sur la route du Bas-Congo, celui de Fidèle Bazana reste introuvable. Et les différents prévenus impliqués dans ce crime refusent, jusqu'à présent, de dévoiler l'endroit où ils l'auraient jeté. C'est dans ce contexte que les Ongs de Droits de l'Homme ont commémoré ce 1er juin 2011, le premier anniversaire de ce double assassinat. 

Les différentes cérémonies prévues à cet effet, ont commencé dans1 la matinée par un recueillement sur la tombe de Floribert Chebeya, au cimetière de Benseke Futi (Nouvelle Cité). Plusieurs responsables et animateurs des ongs de La capitale et d'aUtres provenant des provinces, ont participé à ce recueillement, en présence de Janvier Luzolo Bambi Lessa, ministre de la Justice et Droits humains, venu représenter le gouvernement de la République. On a aussi noté une présence remarquable des représentants certaines chancelleries occidentales. Plusieurs mots de circonstance étaient prévus à cette occasion avant la pose de la première pierre sur la tombe, par le ministre de la Justice, pour la construction d'un mausolée.

Ce dernier point, au, moment de son accomplissement à la fin de cérémonie de recueillement, a provoqué une vive tension parmi les acteurs de la Société civile présents au cimetière. Les responsables du Réseau National des Ongs de Droits de l'Homme au Congo (Renadhoc) et ceux de la VSV avaient prévu - en accord avec la famille biologique - la pose de cette première pierre. Par contre, plusieurs animateurs des Ongs présents sur le lieu, non seulement ont contesté la validité dé cet acte en ce moment précis où le verdict du procès contre les assassins n'est pas encore rendu public par la Justice militaire mais surtout ils se sont catégoriquement opposés à sa concrétisation sur la tombe de Chebeya. Ils ont justifié leur refus par plusieurs arguments ils ne voulaient pas que le ministre de la Justice, représentant de l'Etat congolais -qu'ils considèrent comme responsable de ce double assassinat -pose cette pierre.

Enfin, un consensus évite l'affrontement

D'autres n'en voulaient pas en arguant que cela constituerait une injustice au moment où la tombe de Fidèle Bazana restait introuvable. Et ils ne comprenaient pas que ceux qui avaient établi le programme aient pu prévoir ce qu'ils considéraient, eux, comme une offense à la mémoire du défunt en permettant, en plus, à un représentant de l'Etat d'en être l'auteur. Les responsables de la Vsv et du Renadhoc ont usé de la patience et d'argument en montrant qu'un mausolée n'était qu'un abri digne (une petite construction abritant le tombeau), et que s'il fallait construire un monument, comme d'aucuns le réclamaient, on le ferait u Centre ville. A la fin, après le départ du ministre, un consensus a fait que la pierre a été posée par le Président du conseil d'administration de Renadhoc, en toute simplicité.

Prenant la parole avant cet incident, au nom de la fa- mille biologique, Mme Adélaïde Chebeya Tshibalonza, soeur aînée du défunt, a remercié tous ceux qui ont pensé à venir se recueillir sur ce lieu en ce moment précis. Elle a cité expressément la VSV et le Renadhoc. Elle a tenu à préciser' qu'après le double assassinat de Chebeya et de Bazana, un procès a établi de façon irréfutable que l'ancien directeur exécutif de la VSV et son compagnon ont été assassinés dans les installations de la Police Nationale Congolaise.

Trois revendications pour les familles éplorées

Pour cela, elle a précisé que la famille Chebeya exprime trois revendications légitimes primo, que toutes les personnes, officiers ou sous officiers de la Police et leurs complices, reconnus coupables, de ce double assassinat, soient jugées sans complaisance et condamnées aux lourdes peines qu'elles méritent ; secundo, que toutes les personnes qui ont été mises à l'écart du procès en cours alors qu'elles y sont manifestement impliquées, soient rattrapées, traduites en justice et jugées à leur tour pour prouver qU'e la justice dans notre pays et la tolérance zéro s'appliquait à tout le monde, sans exception ; enfin, tertio, que les familles, les parents, les enfants et les veuves des deux familles soient dédommagés par l'Etat qui est civilement responsable de ce double assassinat qui est un crime d'Etat.

Par ailleurs, le Grand- Frère de Fidèle Bazana, appelé à témoigner, a dit manquer des mots justes pour décrire ce qui se déroule sous ses yeux. Sa famille, dit-il, reste jusqu'à présent doublement peinée, du fait d'avoir perdu un de ses membres le plus cher, mais aussi de n'avoir jamais eu l'occasion e voir sa dépouille pour lui rendre un dernier hommage; alors que l'assassinat s'est déroulé dans un bureau de l'Etat congolais. C'est ainsi que jusqu'à présent, il se pose la question de savoir si réellement en Rd Congo il existe encore un Etat digne de ce nom. Au' moment où il parlait, il dit ne plus savoir à qui se vouer pour retrouver ne fut-ce que le corps assassiné de son frère.

Le ministre promet une justice juste et une existence juridique et politique aux défenseurs de droits humains

Par ailleurs, les représentants des organisations de la Société qui ont pris la parole et ont tous juré de ne jamais laisser en paix tous ceux qui sont impliqués dans ces assassinats. Ils ont promis d'user de tous les moyens pour que cette impunité qui n'a que trop duré cesse. Par ailleurs, Dolly lbefo, directeur exécutif de la VSV a amèrement regretté l'impunité qui gangrène notre société et les balbutiements de la justice non indépendante de notre pays qui est loin de garantir une justice juste et équitable. Prenant la parole, le ministre de la Justice e quant à lui fait une promesse sur la tombe : garantir l'existence juridique et politique aux défenseurs des droits de l'homme. Pour cela, il a annoncé le dépôt par le gouvernement d'un projet de loi au Parlement. II espère ainsi que ces' défenseurs évalueront dans des conditions de sécurité différentes de celles d'aujourd'hui. Il a aussi promis une justice juste et équitable non seulement pour les deux défunts, mais aussi pour tous ceux qui leur sont chers.

Dans l'après-midi, un Culte d'actions de grâce a été célébré à la Cathédrale Notre Dame de Lingwala, en présence de plusieurs autorités et à l'issue duquel une enveloppe a été remise à la famille biologique de Chebeya.

                                                                                                                        SAKAZ

Falsification de l'histoire de la RDCongo Monsengwo exhorté à vulgariser les « Actes » de la CNS

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE 

A l'approche des échéances électorales, l'on remarque une véritable course à la montre au sein de certains milieux maffieux qui rivalisent d'ardeur pour produire des document mensongers, falsifiés et fallacieux dans le but de détruire et de salir gratuitement l'image de marque de certains leaders et partis politiques qui dérangent. Pour donner un semblant de caution à leur sale besogne, ils recourent à certains évènements historiques tragiques qui ont émaillé l'histoire palpitante de ce beau pays. Notamment le tout premier coup d'Etat suivi de l'assassinat de Patrice

LUMUMBA et ses trois compagnons, la rébellion muléliste, la sécession katangaise, l'Etat autonome du Sud Kasaï, la pendaison des quatre martyrs de la Pentecôte, le deuxième coup d'Etat du 24 novembre 1965, l'affaire Mulele, le coup d'Etat monté et manqué, l'affaire major Kalume et consorts, etc …

Le plus étonnant et douloureux dans ces diverses démarches, de vouloir falsifier l'histoire de la RDC, c'est que les initiateurs de cette sale besogne semblent oublier que les archives existent, et sont à la portée de quiconque souhaiterait les consulter.

Dont notamment les principaux acteurs et autres témoins oculaires, qui se recrutent naturellement dans les médias tant nationaux qu'étrangers, les films, les rapports des missions diplomatiques et particulièrement ceux de l'Organisation des Nations Unies qui a eu la chance d'être toujours appelés au secours pour aider à trouver des solutions pacifiques ou à intervenir militairement dans les opérations de la protection des populations civiles non armées et du maintient de la paix.

La CNS ou musée des archives

Tout au long de ce forum considéré comme l'occasion propice de la relecture de l'histoire nationale pour baliser l'avenir, les participants avaient mis en place deux commissions jugées très sensibles, notamment celle des Biens mal Acquis et celle des assassinats et violations graves des droits de l'homme. L'ironie du sort, veut que la plupart des membres des bureaux de ces commissions vivent encore et toutes les archives y relatives sont gardées en lieu sûr sans oublier que les rapports y afférents, sont détenus par les participants à ce forum, bien entendu les médias et surtout les chancelleries, occidentales. On se rappelle l'engouement des professionnels de médias lorsque les bureaux de ces deux commissions dites sensibles annonçaient l'audition d'une grosse' légume politique. Ce jour-là, le président de la C.N.S.' suspendait les travaux pour permettre à ceux qui le désiraient de suivre même par la voie de hauts parleurs les interrogatoires menés par les membres du bureau à endroit de telle ou telle personnalité. Et pour protéger les droits de la défense, toute personne physique convoquée avait le droit de se faire accompagner des avocats de son choix.

Parmi les audiences publiques, d'audition les plus célèbres, il faut noter celle d'Etienne TSHISEKEDI à la commission des assassinats et violation des droits de l'homme pour répondre de son rôle actif ou passif lors de la pendaison de M.M. Anany Jérôme, Alexandre MAHAMBA, Emmanuel BAMBA et Evariste KIMBA. D'autant qu'il exerçait à l'époque les fonctions de ministre des Affaires Intérieures et Coutumières du gouvernement du Premier ministre, le Colonel Léonard MULAMBA. Au moment où il, commençait à présenter ses moyens de défense, Un général de l'Armée Nationale, en l'occurrence SINGA Alexandre et le colonel Raymond OMBA, intervinrent pour faire comprendre à la commission que tout au début du régime issu du coup d'Etat militaire du 24 novembre 1965, le domaine de la sécurité tant civile que militaire était strictement réservé aux militaires et que le procès ayant condamné les quatre personnalités avait été dirigé par des officiers militaires de haut rang. Il en fut de même pour d'autres affaires douloureuses comme le coup d'Etat monté et manqué, l'affaire major Kalume, etc.

Par ailleurs, d'autres personnalités convoquées furent confondues par des témoins et documents à l'appui comme consignés dans des procès-verbaux fort édifiants à ce sujet. Nul besoin, de les citer, il suffit d'interroger els archives des rapports de ces deux commissions ultrasensibles. A titre purement illustratif, les Congolais se rappellent la chute en pleine séance plénière de la CNS de l'un des acteurs principaux de l'assassinat de Patrice LUMUMBA que la chronique de l'époque avait présenté comme étant revenu la veille de Gbadolite. Godefroid Munongo n'eut jamais l'occasion de relater les péripéties de cet assassinat odieux qui avait plongé le pays dans une guerre civile, avec un bilan lourd de 500.000 morts sans compter des déplacements forcés, des destructions méchantes du tissu industriel, économique et agropastoral de la RDC.

A la commission des biens mal acquis, des interrogatoires ad hoc furent édifiant quant à l'ampleur des dégâts occasionnés et la moindre lecture des rapports y relatifs édifierait ceux qui tiennent à comprendre comment ce pays qui avait le niveau plus élevé sur le plan économique en Afrique en 1960 était tombé si bas. Le président et levice-président de cette commission existent encore, à savoir Me TSHLENGl Wa Kabamba et Lambert MENDE Omalanga. Sans oublier des acteurs politiques de premier plan qui avaient fait partie de cette commission, soit directement ou lors des débats en plénière, notamment les Dr SONDJI et KABAMBA Mbwebwe. Une autre commission non moins importante, c'est celle de l'Ethique dominée par des animateurs du Groupe AMOS dont le professeur Thierry NLANDU et l'Abbé Jasé MPUNDU. Les résolutions produites par elle sont d'une richesse inépuisable pour démontrer comment 'le pays avait été détruit sur le plan moral, ce qui a influencé gravement les autres secteurs de la vie nationale. Cela se caractérisa par l'inversion des valeurs, de sorte que la vertu va laisser la place aux vices. 

Le cardinal MONSENGWO interpellé

Pour rétablir la vérité historique et tordre le cou à toutes les tentatives de falsification, d'intoxication et de désinformation, il ne reste que l'intervention autoritaire du cardinal Laurent MONSENGWO pour mettre en place une commission technique chargée de réfléchir sur les voies et moyens de produire des recueils contenant toutes les résolutions ainsi que les procès-verbaux des auditions des personnes morales et physiques convoquées par ces peux commissions ultrasensibles. Du fit que c'est bien lui qui avait eu à présider ces assises historiques qui ont remonté la côte des Congolais, leur permettant dé revisiter leur histoire. De sorte à éviter à la jeunesse d'être induite en erreur sur l'histoire de leur propre pays par des milieux mal intention nés. Comme disait Patrice. Emery LUMUMBA « l'histoire du Congo ne sera écrite ni à Bruxelles, ni à Paris, ni à Washington, ni à Londres, ni à Moscou, mais par des Congolais et au Congo».

Qui n'a pas été révolté par la remise de la médaille en or de l'Ordre du Héros national L.D.KABILA au patriarche Justin Marie BOMBOKO alors que c'est grâce à sa signature apposée avec celle de feu Albert, DELVAUX sur l'ordonnance de révocation de Patrice Emery LUMUMBA que cet acte de Kasa-Vubu avait été légalisé ?. Voilà un cas parmi tant d'autres qui ont avili la RDC par la faute et la méchanceté de certains milieux.

                                                                                                                          F.M.

RDC : Lambert MENDE continue à faire couler du sang à Lodja

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : kongotimes 

 

image Lambert MENDE Omalanga - Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement.

 

 

Lodja attention, attention, Lambert MENDE arrive, le criminel sur le lieu de son récent crime. En 2006, il a fait couler du sang en infusant  la haine tribalo-clanique entre les populations du Sankuru.

Mende continue à faire couler du sang à Lodja. Après le crime, le Goebbels de Joseph Kabila s’en va exulter devant le malheur de ses victimes. Pour ce nième crime, son maître, on le sait, ne lèvera pas un petit doigt. Devant un «maître» qui ne tient plus que grâce à sa verve, Mende conscient de la situation, prend la liberté et la sécurité des Sankurois comme rançon.

Le  bourreau s'en va visiter le lieu de son crime majeur. En 1999, il avait  plongé le Sankuru dans l'oppression en conduisant personnellement les agresseurs rwandais dans la ville reine des Atetela. En 2006, il a fait couler du sang en infusant  la haine tribalo-clanique entre les populations du Sankuru. Il y a juste  deux semaines, il venait d'y téléguider un nième crime de sa ténébreuse carrière politique.

Ayant pris ses distances  vis-à-vis de Lambert Mende Omalanga pour le compte de qui il a toujours dirigé les campanes électorales à Lodja,  sans la moindre récompense, Jérôme Nkoyi Kashama, vient de frôler la mort.

Désigné chef de collectivité sur impulsion du PPRD auquel il venait d'adhérer au détriment du CCU de Mende, Nkoyi Kashama dont la domicile a été envahie en pleine nuit, a été battu presqu'à mort . Il a dû être admis en soins intensifs pendant deux semaines. Une nième enquête (en cinq ans) menée au Sankuru à la suite des troubles graves imputés à un  ministre du gouvernement central, réputé le plus introduit auprès de son président, Mr Lambert Mende, a eu lieu sous la direction du ministre provincial de l'intérieur. Comme avec toutes les enquêtes précédentes, le ministre du gouvernement central sera couvert dans les conclusions qui seront tirées par le gouvernement provincial. Ni la décentralisation politique et administrative, ni l'indépendance du pouvoir judiciaire ne constitue une valeur au Congo de Joseph Kabila et Lambert Mende.


C'est une bande de plus de deux cent jeunes, membres du clan de naissance du ministre de Joseph Kabila qui a été lancé contre le chef de collectivité. Il s'agit précisément des villages Esambi, Onema-Koto, Djongambidi et Banda, dans le groupement Okundji, collectivité de Kondo-Tshumbi, au territoire de Lodja, dans le district du Sankuru (Kassaï Oriental). Signalons que la victime, originaire du village Omedji, est membre du même clan. Mais, en adhérant au PPRD, le parti mené localement par Charles Okoto, son rival, Jérôme Nkoyi Kashama qui est  en sus biologiquement proche de Lambert Opula, un autre qu'il n'aime pas du tout pour son indépendance d'esprit, (Jérôme) «en a fait de trop».


C'est en  effet la deuxième fois que Lambert Mende ordonne une attaque contre Jérôme Kashama Nkoyi qui l'a pourtant tant servi bénévolement. En 2007, les miliciens à la solde du Mende avaient déjà incendié  sa merveilleuse et spacieuse résidence, et pour  cause : Nkoyi avait conseillé à Lambert Mende de tolérer la candidature de Mr Émmanuel Tomanyoyi à la députation provinciale. Ce conseil était ressenti comme un défis par le ministre pour qui, seul les gens qui font des courbettes devant lui ont le droit de poser leur candidature pour un mandat politique au Sankuru.


En 1999, Mende a endeuillé le Sankuru en y conduisant les agresseurs rwandais, d'abord, en opposant les populations des différents territoires, ensuite. Il a suscité une véritable aversion chez d'autres Sankurois contre la Ville de Lodja en forgeant à coût d'argent une  xénophobie qui a fait couler du sang en 2006-2007, alors que la majorité des élites autochtones de Lodja s'y opposent. Aujourd'hui, l’opération préélectorale de recentrage du contrôle politique de la territoriale provoquant une chicane entre compères (PPRD & CCU), Mende va jusqu’à déchirer son propre clan. Il oppose des villages à d'autres par ci, la chefferie de Kondo contre celle de Tshumbi, par là, conscient qu’il est que Joseph Kabila demeurera «quit» comme face à toutes ses forfaitures passées.

Le sang continue à couler. Malgré toutes ces graves atteintes à la  sécurité des personnes et de leurs biens, Lambert Mende jouit toujours de la confiance de Joseph Kabila, supposé garantir la sécurité, la liberté et l'intégrité de leurs personnes à tous les Congolais. Mende qui aime se confier à ses lieutenants que «Joseph Kabila et son entourage étaient des nains en communication» et que c'est lui qui vient de «leur donner de la  visibilité» , s'est ainsi saisi de la liberté et de la sécurité des populations du Sankuru comme rançon de ses services pour la visibilité d'un gouvernement et d'un président qu'il considère comme  des «nains» en communication.

Il y a quelques décennies, Mobutu Sese Seko n'avait pas hésité à ordonner l'arrestation de Jean-de-Dieu Nguza-karl-I-Bond, juste pour omis de lui communiquer une information relative à la sécurité des personnes et  des biens des Congolais (Zaïrois). Nul n'ignore les qualités qui étaient reconnues à ce cadre : diplomate, homme de culture, polyglotte, etc.

Depuis que Joseph Kabila s'est entouré du RCD-Goma (localement débaptisé CCU) Lambert Mende, le district du Sankuru, et plus particulièrement le Territoire de Lodja n'est pas encore sorti de l'oppression rwandaise qui avait commencé ici, un certain 12 avril 1999 sous la guidance du même.

Sans voir en lui un modèle, nous avons jugé utile de citer le cas de Mobutu Sese Seko qui n’avait pas hésité de faire arrêter Jean-de-Dieu Nguz-a-Karl-I-Bond, ministre parmi les plus  brillants de son gouvernement, pour avoir porté atteinte à la sécurité du pays. Mais, Joseph Kabila, c’est bien connu, privilégie sa propre visibilité au détriment de la paix, des droits et du bien-être du peuple congolais.

Le Sankuru est maintenant prisonnier du besoin de visibilité de Joseph Kabila et de son gouvernement, des «nains en communication aux yeux du ministre».  La liberté, la paix et la sécurité des personnes et de leurs biens n’auront de l’importance que le jour où Joseph Kabila et son ministre vont perdre leur position.

Le peuple congolais, en général, celui du Sankuru, voire de Lodja, en particulier  se les donneront. En raison de sa passivité qui démontre sa complicité, Joseph Kabila démérite de la nation..

HINTERLAND.

La Chute de Lodja (12 avril 1999)

Un commandant rwandais déclare que Lodja est prise le 12 avril et que 12 soldats zimbabwéens y sont tombés. Il prétend qu’un bataillon rwandais de 1.200 hommes, en collaboration avec les rebelles, a pris la ville après de lourds combats.

Par hasard, ce même 12 mars, j’ai une discussion avec mon ami Richard Nsamba du Messager Africain. " Mon beau-père est venu de l’intérieur, de Lodja, il y a quatre jours. Il dit qu’il y a là de petits commandants qui maltraitent la population et qui refusent de se battre. Il y a 5.000 soldats à Lodja, surtout des éléments qui ont fui le front, des ex-FAZ et Gardes civils. Ils font la fête, boivent. Ces derniers temps, beaucoup de femmes sont entrées à Lodja. Il faudrait désarmer ces troupes et donner les armes à des jeunes qui veulent réellement se battre. Katako-Kombe est tombé simplement parce que les FAC ont quitté la ville. Au Kasaï et au Sankuru, quand vous entendez qu’une ville ou un village a été pris par les rebelles, c’est souvent un petit groupes de dix, vingt qui est entré après que les FAC ont pris la fuite. Si on avait armé les jeunes, ces petits groupes de rebelles ne passeraient nul part. Récemment Kabila a fait une causerie morale devant des troupes. Il leur a dit : Si vous n’avez pas le courage de vous battre, il y a d’autres volontaires. Il y a ceux qui fuient au combat. Nous envoyons des vivres au front et nous les retrouvons en ville ou certains les vendent. Les traîtres seront fusillés. " 

On comprend qu’il n’y a pas eu un " bataillon rwandais de 1.200 hommes " pour vaincre les fêtards armés de Lodja. La guerre a été violente uniquement dans le domaine de l’intox.

Dès que les agresseurs se sont annoncés, les ex-FAZ ont pris la fuite et sont allé piller tout ce qu’ils trouvaient sur leur chemin. C’est d’ailleurs ce qu’elles ont déjà fait devant l’avance de l’AFDL fin 1996, début 1997.

Le 26 avril commence à Bandundu la session de la Cour d’ordre militaire qui jugera 430 militaires qui ont pris la fuite de Lodja et qui appartiennent à la 32e brigade des FAC.

Les rebelles congolais ne rallient pas les gens à leur cause à Lodja

LODJA (RDCongo), 13 sept 1999 (AFP) - Les rebelles qui ont pris Lodja (Kasaï oriental) il y a cinq mois, non loin du front qui les oppose à l'armée de la République démocratique du Congo (RDC), ne parviennent pas à gagner la sympathie des habitants, pour qui cette guerre reste ruineuse et coûteuse envies.

Aux dirigeants du Rassemblement congolais pour la Démocratie (RCD), le principal mouvement rebelle congolais, qui leur parlent de "libération", les gens de Lodja reprochent essentiellement leur désorganisation, qui les appauvrit.

"Le RCD dit qu'il nous a libéré... C'est vrai: il nous a libéré de notre nourriture, de notre argent ! Nos parents, nos enfants ont été libérés pour toujours parce qu'ils sont morts", estime Michel Anandjeka, un fonctionnaire de l'Enseignement.

Ravie le 10 avril par le RCD et ses alliés rwandais aux troupes du président Laurent-Désiré Kabila, Lodja, qui compte 100.000 habitants, est un important centre de commerce, le second après Mbuji Mayi, la ville du diamant congolais, dans cette même province du Kasaï oriental.

"La démocratie ce n'est pas la guerre, c'est le dialogue", ajoute Michel, pour qui "les rebelles n'ont pas laissé assez de temps à papa Kabila". "Et puis, ils sont eux-mêmes très divisés, alors comment espèrent-ils gérer le Congo ?", interroge-t-il.

"Depuis leur arrivée, nous peinons beaucoup et nous avons beaucoup perdu", assure Paul Okende Kasongo, un étudiant de 22 ans.

"Pour nous qui avons des biens et des parents ici, la guerre n'est pas un mal nécessaire comme ils le disent", souligne Louise Nyamayate, mère de cinq enfants. Selon elle, "pour les dirigeants du RCD qui ont leur famille à l'étranger, c'est peut-être un mal nécessaire, mais pour nous cela n'apporte que désolation et destruction".

Zone traditionnellement agricole, qui produit riz et café, le district de Sankuru, dont Lodja est le chef lieu, semble pourtant nourrir sans difficulté sa population de 1,4 millions d'habitants.

Paradoxalement, mise à part la hausse du prix du sel, la population se dit satisfaite des conditions d'approvisionnement. Mais elle reproche au RCD de ne pas payer les salaires.

"Ce sont des plaintes tout à fait normales à cinq mois seulement de l'arrivée de nos troupes ici, des plaintes que nous enregistrons dans les régions fraîchement libérées comme Lodja", rétorque le chef du département de l'Information du RCD, Lambert Mende, originaire de la région.

"Une guerre, ce n'est pas quelque chose de facile, nous avons plusieurs défis à relever à la fois: la gestion du front qui, grâce au cessez-le-feu (signé le 10 juillet par les six pays belligérants et le 31 août par le RCD, ndlr), nous l'espérons, appartiendra bientôt au passé, mais aussi la gestion des questions économiques, culturelles et sociales", explique M. Mende.

"Nous n'avons pas démissioné de nos responsabilité vis à vis du bien-être des gens et nous essayons aussi de réorganiser l'administration dont les responsables ne sont en place que depuis trois semaines", plaide-t-il encore.

Situation confuse à Shabunda

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE 

La Monusco s'inscrit en faux contre les informations selon lesquelles plusieurs localités de Shabunda sont occupées par les éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). En réponse à une question pour confirmer ou infirmer cette confirmation ou non de cette information, le porte- parole militaire de la Monusco, le lieutenant- colonel Félix Prosper Basse, a déclaré qu'« aucune portion du territoire congolais n'est occupée par un groupe armé. Au lieu de parler d'occupation, parlons plutôt d'actions sporadiques menées par le groupe armé pour créer l'insécurité dans les localités afin de procéder au vol et autres aptes… »

Il n'a pas manqué de rappeler la traque dont les FDLR sont l'objet ces jours-ci de la part des FARDC et de la force de la Monusco.

Cependant, un communiqué de presse distribué hier par Ocha, le bureau de coordination des Nations Unies pour les actions humanitaires, contredit l porte-parole militaire de la Monusco. Dans le communiqué d'OCHA, il est écrit : « Des éléments FDLR continuent à occuper progressivement les zones laissées vides par les éléments de l'armée nationale. Dans le territoire de Shabunda, ils circuleraient librement entre plusieurs localités. L'insécurité causée par cette présence provoque des mouvements des populations. Plusieurs centaines des ménages se seraient dirigés vers Shabunda centre. Dans le territoire de Mwenga, quelque 500 ménages se seraient déplacés vers Mwenga centre. »

Dans le même communiqué, OCHA s aussi signalé « .des incidents sécuritaires contre les acteurs humanitaires. Ces incidents continuent à se multiplier dans la province. Au cours de la semaine dernière, l'équipe d'une ONG est tombée dans une embuscade tendue par des hommes en armes présumés FDLR dans les escarpements de Kashatu (axe Runigu-Katobo dans le territoire d'Uvira) alors qu'elle se dirigeait vers Giti pour y effectuer la distribution des vivres. Une importante somme d'argent et du matériel communication ont été emporté ».

En liminaire, le porte-parole militaire a indiqué que les FDLR étaient à l'origine de divers incidents répertoriés dans la région et ont è cet effet, mené des opérations contre les FARDC dans le territoire de Kabare.

Il a aussi signalé que les éléments des DLR continuaient à être actifs et ont affronté les FARDC dans le territoire de Rutshuru dans la province du Nord- Kivu. Dans la même province, les FARDC ont mené une opération de ratissage à Katweguru, et ont rapporté avoir tué sept éléments FDLR. Selon la même source, les FDLR ont tué six personnes à Katweguru en représailles de la mort de sept de leurs compagnons tués pendant les opérations menées par les FARDC.

                                                                                      Jean-René Bompolonga

Burkina: le pouvoir de Compaoré défié par la poursuite des mutineries

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : afp 

 

 

  campoere.jpgUn soldat salue le président burkinabè, le 1er avril 2011 à Ouagadougou
© AFP/Archives Ahmed Ouoba

 

Les mutineries de militaires se multiplient au Burkina Faso malgré les concessions financières du pouvoir et la reprise en main affichée par le président Blaise Compaoré, confronté à un défi sans précédent à son autorité.

De mardi soir à mercredi matin, c'est le camp Ouezzin Coulibaly, dans la capitale économique Bobo Dioulasso (sud-ouest), qui est entré dans la danse. Tirs en l?air, pillages de supermarchés et d'échoppes: les militaires du second camp le plus important du pays ont, comme ailleurs, plongé la ville dans la peur.

Neuf personnes ont été blessées, dont certaines par balles, a-t-on appris de source médicale.

Avec cette manifestation, toutes les garnisons sans exception ont désormais été touchées par des mutineries depuis le début du mouvement en mars.

Pendant les seuls dix derniers jours, Ouagadougou et six autres villes ont été le théâtre de protestations de ce genre.

Or, au pouvoir depuis 1987, le président Compaoré, lui-même militaire, est monté en première ligne sur ce dossier, répondant favorablement aux exigences financières des soldats, avec le paiement de primes spécifiques et d'arriérés.

Il a également accédé aux revendications des soldats en démettant les principaux chefs militaires, nommant dans la foulée comme chef d?état-major son ancien aide de camp, le général Honoré Nabéré Traoré.

Chef suprême des armées, M. Compaoré s?est exposé encore davantage en s'octroyant le ministère de la Défense dans le gouvernement formé en avril pour faire face à une crise qui avait fait vaciller son pouvoir: dans la nuit du 14 au 15 avril, une mutinerie de la garde présidentielle l'avait conduit à brièvement quitter son palais.

"On a l?impression que les militaires se sont dit: +l?Etat est affaibli, on peut avoir tout ce qu?on veut avec nos armes+", s?insurge un membre du gouvernement.

Et d'avertir: pour éviter l'"anarchie", l?Etat entend "à un moment prendre ses responsabilités pour éviter qu?un groupe de citoyens ne prennent le pays tout entier en otage".

Certains officiers estiment cependant que les protestataires ne s?en prennent pas aux "fondements" de l?Etat mais veulent faire réparer des "injustices".

"Non, les militaires ne remettent pas en cause l?autorité de l?Etat. Ce sont des revendications corporatistes, même s?il est arrivé que des soldats réclament le maintien ou le départ de tel ou tel gradé qu?ils estiment être à l?origine de leurs problèmes, ce qui n?est souvent pas vrai", avance un officier supérieur.

Mais le quotidien d?Etat Sidwaya, qui n?a pas rendu compte des dernières mutineries, publie depuis mardi des tribunes de citoyens appelant l?Etat "à prendre ses responsabilités" face au "spectacle" d?une "armée qui se désagrège" et "d?un commandement qui lui-même se désintègre".

Pour l?universitaire Fernand Sanou, la situation est d'autant plus sérieuse que les positions des militaires rejoignent celles des civils.

Manifestations d'élèves, de professeurs ou de commerçants, grogne des magistrats: la fièvre est montée dès février dans certaines catégories de la population, bien avant que les hommes en uniforme ne se fassent entendre.

"Tout ce malaise militaro-civil généralisé part de la mal-gouvernance et de la vie chère. Quand les deux se rencontrent, ça devient explosif", met en garde le sociologue.

"Un jour, les militaires vont dire au pouvoir de satisfaire les doléances des civils, ne serait-ce que pour se réconcilier avec eux après ce qu?ils ont fait", prédit-il.

Goma: la police rwandaise saisit cinq véhicules à la frontière congolaise

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Créé le 03-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : RADIO OKAPI

 

 

La police rwandaise a saisi cinq véhicules dans la nuit de mardi à mercredi 1er juin dans la ville rwandaise de Gisenyi, frontalière à celle de Goma. Selon les sources de la Direction générale des douanes et assises (DGDA)/Goma,  les propriétaires des ces véhicules qui avaient acheté ces véhicules au Japon tentaient de les faire traverser frauduleusement en RDC.


Les responsables de la Direction générale des douanes et assises (DGDA)/Goma, se félicitent de cette prise. Pour eux, il s’agit des résultats de la collaboration entre les deux pays afin d’éradiquer la fraude douanière transfrontalière. C’est aux environs d’une heure du matin que la police rwandaise a  retrouvé les cinq véhicules dans une parcelle à Gisenyi.


Alertés, les responsables de la douane congolaise et les services de sécurité se sont rendus le mercredi dans la ville rwandaise. Tous les cinq véhicules avaient déjà des plaques d’immatriculation de la RDC.  Au moins quatre personnes dont deux chauffeurs qui convoyaient les véhicules, le propriétaire de la parcelle où les véhicules ont été retrouvés et l’un des propriétaires sont aux arrêts dans les locaux de la police à Gisenyi.


Il y a deux mois, les administrations congolaise et rwandaise avaient signé un protocole d’accord administratif d’assistance mutuelle et d’échanges d’informations dou!anières sur recommandation de l’Organisation mondiale des douanes.


RDC : Dans les fora internationaux, Kinshasa ne pèse plus !

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Créé le 03-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL 

 

image Joseph KABILA - President de la RDC

 

 

Brazzaville, capitale de la République du Congo, a volé la vedette à Kinshasa (RDC) avec l’organisation sur son sol du premier sommet des trois bassins forestiers tropicaux. Malgré son poids dans le Bassin du Congo, Kinshasa a été mis de côté, réduit au simple rôle de spectateur. Dans les fora internationaux, Kinshasa ne pèse plus. Lorsqu’il s’agit de parler de ses ressources naturelles, ce sont les autres qui prennent le devant. Y aurait-il un plan pour isoler davantage la RDC ? Kinshasa doit se réveiller pour défendre enfin ses intérêts.


Les pays balayés par les trois grands bassins forestiers tropicaux du monde se sont donné rendez-vous à Brazzaville, capitale de la République du Congo, pour adopter une ligne de défense commune face aux enjeux de changement climatique.


Devant la nécessité pour le monde de préserver les forêts tropicales, Brazzaville a presque damé les pions à la République démocratique du Congo qui, après l’Amazonie (Brésil), abrite pourtant le deuxième massif forestier du monde. Rêveur et amnésique, Kinshasa a été surpris. L’initiative d’une telle rencontre est venue de l’autre côté du fleuve Congo, à Brazzaville.


Depuis le 28 mai 2011, les experts, vénus de quatre coins du monde, ont pris rendez-vous à Brazzaville pour plus de coopération entre les pays du Sud – pion majeur dans la lutte mondiale contre le réchauffement climatique.

Pour l’essentiel, la rencontre a été initiée pour faire le poids face aux pays du Nord, et ce, après l’échec cuisant du sommet de Copenhague qui devait aboutir à l’adoption d’un engagement mutuellement contraignant pour tous – riches et pauvres – dans la lutte contre le changement climatique.


Le vendredi 3 juin 2011 devait être le grand jour dans la synergie qui se crée à Brazzaville. C’est par une déclaration commune que les délégations présentes à Brazzaville ont promis de boucler leurs discussions.


Vraisemblablement, le point fort de la déclaration de Brazzaville sera le mariage entre les pays tropicaux pour qu’ils cheminent ensemble vers les meilleures pratiques forestières dans une coopération active, dynamique, a précisé le ministre congolais de l’Environnement, Henri Djombo, cité par l’AFP.

La déclaration commune, devant, sauf changement de dernière minute, être lue aujourd’hui vendredi par les chefs d’Etat présents à Brazzaville, essentiellement ceux des pays africains, a donné lieu à de longues heures de négociation hier jeudi 2 juin entre les délégations, ont rapporté des sources présentes dans la capitale congolaise.

Toujours est-il que, notent les mêmes sources, tous ont affiché leur satisfaction parlant d’un « premier pas ou d’un début ».

Pays hôte, le Congo/Brazzaville a dit espérer, via son ministre de l’Environnement, que le sommet de Brazzaville serait l’occasion de « créer une structure permanente représentant les trois bassins ».

KINSHASA HORS JEU

Pendant que Brazzaville s’investit pour amener l’ensemble de pays des trois bassins forestiers tropicaux à parler d’une seule voix, en RDC, on est encore dans l’expectative.

Kinshasa semble ne pas s’intéresser à ce qui se passe à Brazzaville. Qui pis est, dans la capitale de la RDC, l’on ne s’émeut pas que Brazzaville ait pris le devant là où Kinshasa devait en principe se présenter en tête de liste, compte tenu de son poids dans le Bassin du Congo.

Qu’est-ce qui s’est donc passé pour que la RDC se retrouve dans cette position de spectateur ? Y a-t-il une fois encore inconscience dans les rangs des dirigeants congolais ? Ou, comme, pensent certaines analystes, la mise à l’écart serait guidée par le souci d’isoler davantage la RDC pour l’empêcher de décider sur son sort ?

Le sommet de Brazzaville est donc interprété de diverses manières. D’autres notent, avec l’organisation de ce sommet, la perte par la RDC de son leadership dans la sous-région. Une partie, cependant, pointe du doigt la communauté internationale qui, de plus en plus, prouve par ses faits et gestes, avoir déjà fait son choix dans la sous-région. La RDC, note cette frange d’analystes, ne serait plus en odeur de sainteté avec l’Occident.

Pays aux immenses potentialités naturelles, la RDC se contente généralement de second rôle lorsqu’il s’agit de parler des ressources naturelles de l’Afrique. Ainsi, quand il faut parler mines, c’est en Afrique du Sud que les partenaires préfèrent se retrouver. Même scenario également lorsque le monde s’intéresse à l’eau, ressource pour laquelle la RDC jouit d’un avantage comparatif indéniable par rapport à d’autres pays africains.

Tout récemment à Québec (Canada), 20 anciens chefs d’Etat, notamment l’ex-président américain Bill Clinton, l’ancien Premier ministre japonais Yasuo Fukuda, l’ex-présidente lettone Vaira Vike-Freiberga, se sont réunis durant trois jours pour réfléchir aux grands enjeux de notre monde. Cette année, le problème de l’accès à l’eau potable a été longuement discuté.

Accueillis dimanche dernier par l’ex-Premier ministre canadien Jean Chrétien, co-président du Conseil InterAction, ils ont pu échanger pendant trois jours à l’issue desquels 21 recommandations ont été formulées. La principale portait sur la « crise de l’eau » et sa nécessaire gestion au niveau mondial.

Le Conseil a souligné que 97 % des réserves mondiales d’eau sont salées et que 2 % sont gelées, rappelant qu’il ne restait pas beaucoup d’eau douce pour satisfaire une demande grandissante.

Ce qui n’est pas pour la RDC où le potentiel hydrographique est impressionnant.

Malheureusement à Québec, la RDC a été une fois de plus absente.

Aujourd’hui, lorsqu’il s’est agi de parler des forêts tropicales, c’est à Brazzaville que les pays des trois bassins forestiers tropicaux ont préféré se retrouver, alors que le Congo/Brazzaville représente à peine 10% du bassin du Congo. Quel paradoxe ? A qui la faute ? Certainement à la RDC qui reste toujours inconsciente de son poids au regard de ses immenses ressources naturelles.

Kinshasa doit se ressaisir pour récupérer sa place et s’impliquer véritablement dans les nombreuses initiatives internationales déployées à travers le monde aussi bien autour des mines, de l’eau que des forêts.

[Le Potentiel]

L'arme fatale de JPB : Cinq lettres exclusives Le Soft assassinent en direct depuis La Haye l'ancien S-g du MLC François Muamba

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE SOFT

François Muamba Tshishimbi c'est fini au MLC. Il avait fondé son action sur une rébellion menée par ses camarades du MLC ayant abouti à son éviction le 15 avril dernier. L'ancien Secrétaire général de l'ex-rébellion du MLC n'en a pas cru ses yeux en recevant hier mercredi 1er juin d'un huissier un courrier dont un vent favorable a pu faire atterrir une partie (six documents) en plein cœur des rédactions du Soft International sur les hauteurs de Binza-UPN. Exclusivement Le Soft International. 

Mal gré sa détention par la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, on savait le président du MLC très occupé par la gestion au jour le jour de son parti, le MLC. On en a désormais la preuve de ce qu'il y a peu, Le Soft International affirmait froidement ici même. «Muamba ne saurait croire à ses mensonges - lui qui connaît les pratiques de son ex-parti. Quand il pose que Thomas Luhaka Losendjola aurait pu convoquer la réunion du Collège des Fondateurs sans avoir reçu aucun mandat de Bemba empêché, il fait rire....». Puis: «Muamba sait que jamais, s'agissant du MLC, Jean-Pierre Bemba Gombo bien qu'incarcéré à La Haye par la Cour Pénale Internationale, n'a été à l'état dormant et que jamais quiconque n'a pu agir sans avoir reçu ordre exprès du Chairman. Alors Muamba nous amuse-t-il?» (Le Soft International n°1102,11ème éd. daté 6mai 2011).

UNE ACTION BALAYÉE.

L'ancien secrétaire général du MLC François Muamba Tshishimbi avait fondé son action sur une rébellion menée par ses camarades ayant abouti à son éviction le 15 avril. Inspiré, il dirigeait cette action contre «la personne qui avait convoqué la réunion du Collège des Fondateurs» savoir, le Dép. Thomas Luhaka Losendjola (et qui) n'avait aucun mandat ni statutaire ni personnel en l'occurrence émanant soit du Président Bemba empêché ou du Secrétaire général qui assure son intérim (...)». Puis, arguant«Du point de vue de la régularité de la convocation, il sied de relever que celle-ci a été faite par le Secrétaire Général Adjoint Thomas Luhaka Losendjola, alors que le Secrétaire Général Titulaire est dans la ville». Puis: «(...) La prétendue réunion a violé toute la procédure de sanction disciplinaire et notamment l'article 33 du Règlement intérieur du MLC - Parti Politique(...)».

Or, précisément, selon un courrier dont un vent favorable a pu faire atterrir une partie (six documents au moins) en plein coeur des rédactions du Soft International, sur les hauteurs de Binza-Upn, le secrétaire général adjoint du MLC Thomas Luhaka losendjola a reçu pouvoir du président du MLC, Jean-Pierre Bemba Gombo, de «convoquer sans délai, une réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs afin de statuer sur la situation de crise qui prévaut actuellement dans le Parti». De sa belle signature légendaire de deux traits - semblable à celle de Mobutu - Bemba, dans cette lettre datée du 15 avril, invoque les articles 45 et 47 des statuts régissant le Mouvement de libération du Congo et demande à Luhaka d'agir en son nom. Et de terminer par la célèbre formule: «Avec Dieu nous Vaincrons».

LOGIQUE D'AFFAIBLISSEMENT.

Une deuxième lettre datée du même 15 avril porte convocation du Collège des Fondateurs et précise que «Monsieur le Secrétaire général adjoint Thomas Luhaka Losendjola est chargé de conduire cette réunion qui devra - permettre de statuer sur la situation de crise qui prévaut actuellement dans le Parti et d'en tirer toutes les conséquences utiles». A nouveau, c'est de sa belle signature légendaire de deux traits que Bemba authentifie sa lettre. Depuis La Haye, JPBG fixe le jour de cette réunion des Fondateurs : ce sera le lundi 18 avril et édicte même l'heure : 10 heures. Puis la célèbre formule: «Avec Dieu nous Vaincrons».

Le même 15 avril, Jean- Pierre Bemba Gombo prend la décision de suspendre François. Muamba Tshishimbi de ses fonctions de Secrétaire Général du Mouvement de libération du Congo, «et ce jusqu'à nouvel ordre». La goutte d'eau qui a fâché le dossier du Secrétaire général du MLC, à en croire, Jean-Pierre Bemba Gombo, «l'intervention sur Radio France Internationale ce jeudi 14 avril» qui a «achevé de me convaincre, écrit JPBG, que son inertie ainsi que plusieurs autres actes posés obéissaient à  une logique d'affaiblissement de l'intérieur du MLC, menaçant fortement la crédibilité et les ambitions de notre cher parti, compte tenu des fonctions qu'il occupait jusque là». Et la célèbre formule:

«Avec Dieu nous Vaincrons».

Puis, cerise sur le gâteau, une, nouvelle lettre relève François Muamba de sa charge de Secrétaire, Général du MLC «du fait' de l'ébranlement de la confiance que j'ai placé en vous», écrit le Chairman. Autre lettre, elle date du 26 mai. Elle porte convocation du congrès du MLC, le Conseil des Représentants du MLC. Date: les 22 et23 juillet. Objet: renouvellement du Bureau du Conseil des Représentants, élection du Président national du MLC désignation des candidats du MLC à tous les niveaux (Présidentiel, législatifs, provinciaux et locaux)»

Dans la foulée, Le Soft International apprend que Constant N'Dom Nda Ombel a été «dégagé» de son poste de secrétaire général adjoint en chargé de coordination des Fédérations. Il lui est reproché de faire du double jeu. Alors qu'il appuie la thèse des Bembistes, il se serait, en même temps, approché du camp des Tshishimbistes. Cela fait désordre. «Il doit se déterminer», et, dans l'intervalle, il est «suspendu». N' Dom Nda Ombel avait déjà perdu son bureau du siège du MLC désormais mis sous scellés.

                                                                                                         T.MATOTU

Contre vents et marrés : J.B. Mpiana au Zénith en juillet prochain

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION  PAR :UHURU

Sauf imprévu, J.B. Mpiana alias “ Papa chéri “ se produira au mois de juillet prochain au Zénith de Paris. Ce passage dans cette salle mythique s'inscrit, apprend-t-on, dans le cadre de la promotion du récent opus «Soyons sérieux ».

Il se révèle à cet effet que le producteur de cette oeuvre, David Monsoh, tient à ce que son produit (Soyons sérieux) soit négocié sur la place internationale. D'autre part, ce concert est considéré tel un tremplin qui permettra aux artistes de Wenge Bcbg, pour ce qui est de la vague montante, de se faire découvrir auprès du grand public.

Cependant, rien n'est encore confirmé du côté de Wenge Bcbg qui maintient le silence, en attendant sûrement les assurances des chancelleries, d'une parti et d'autre part, de la représentation congolaise en France, en ce qui concerne la question de sécurité face aux agissements des « Bana Congo ».

Sur ce point, il est un devoir pour le producteur d'inviter la police à cette fête musicale. Cela, afin d'éviter l'échec encaissé dans l'organisation de la production de l'an un de Fally Ipupa sur les planches du Zénith. Qu'à cela ne tienne, le dossier de Wenge Bcbg aurait déjà été introduit en vue de l'octroi des permis de séjour dans l'espace Schengen.

En ce qui concerne les productions musicales, il sied de rappeler qu'après sa brève randonnée à Kintélé, à quelques kilomètres de Brazzaville en République du Congo, Wenge Bcbg adonné une série de concerts le week-end dernier à Kinshasa. La cavalerie de Papa Chéri a respectivement déferlé ses décibels artistiques à Roméo Golf, au complexe commercial GB et au Chrystal, les vendredi, samedi et dimanche derniers.

                                                                                                 Bob Ambongo

Présidentielle du 28 novembre Tshisekedi impose aux Opposants un nouveau rythme de jeu !

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

On en était à s'échauffer et à faire une simulation de course à l'opposition lorsque les choses ont soudain changé. L'Unc voulait que l'on s'attarde encore plus sur l'entraînement collectif avant de désigner le capitaine d'équipe. Outre l'objectif sécuritaire en faveur de ce primus inter pares, la nouvelle-née au sein de l'opposition croyait ainsi mettre le temps à profit en vue de mieux évaluer les performances de chaque athlète.

Tshisekedi a semblé suivre un moment le mouvement, mais à mi-chemin il vient de faire pratiquement une embardée.

Il est sorti de la file pour entamer un sprint de fond, obligeant tout le monde à le suivre sans demander son reste ou à se cabrer. Exercice très difficile et éprouvant il faut en convenir.

Terrain de prédilection, Tshisekedi a choisi l”Europe pour modifier le rythme du jeu.

Depuis qu'il s'est confié au Soir de Bruxelles, le leader de l'Udps a décidé de se lancer à la course et s'est auto-investi capitaine légitime d'équipe. Il l'a clairement fait savoir à travers les colonnes de notre confrère belge.

Pour ceux qui savent lire entre les lignes et avec recul, il apparaît que le sphinx de Limete a refusé toute investiture de type lobbyiste. Car bien souvent, si pas toujours, ce genre d'investiture vous laisse prisonnier des pactes sous-entendus et des revendications fantaisistes après la victoire. Qui a fait quoi, qui a apporté quoi devient un casse- tête chinois dont nul n'a réussi à se dépêtrer.

Tshisekedi l'a bien compris quand il a dit à Collette Braeckman : «On ne peut créer de ticket, attribuer, par exemple, la primature, sans savoir quels seront les résultats obtenus par chacun des candidats ».

Renard de sur face

Tshisekedi est de la vielle école. Celle qui sait à quoi s'en tenir en matière d'alliances politiques. Celle surtout qui a vu naître, puis éclater telles des baudruches, toutes les alliances conclues au pays. Sans distinction aucune.

Depuis le Cartel Mnc et alliés jusqu'à l'Adfl en passant par l'Usoral. Que de déboires, que de déconvenues ont jalonné l'histoire des alliances en RDC.

A l'Usor et Alliés justement, le vieil opposant se souvient comment des parasites se sont frayés du chemin au sommet de l'Etat sur le dos de l'Udps et de sa renommée personnelle. La crise survenue à l'époque autour du fameux article 78 s'était révélée' comme la source d'une hémorragie sans précédent à l' Usoral.

Des gens qui ne juraient que par le départ imminent de Mobutu sont du coup devenus les chantres d'un juridisme politicien. D'un juridisme où les nuances s'interprétaient suivant les intérêts du moment.

Chat échaudé craint même l'eau froide. Tshisekedi refuse de réaliser un remake de l'ex-Usoral. Il a écouté et observé tous les partenaires. Au terme d'une évaluation éclair. Il a tranché. Sa réaction a été si rapide, si inattendue qu'elle a laissé en plan tous ceux qui attendaient la séance d'onction publique.

Le lider maximo s'est mis en course. A chacun de s'aligner sans aucune condition ou pas. Il a posé une balise infranchissable pour qui ne joue pas franc-jeu : toutes les personnes acquises au changement doivent d'abord se battre en faveur de son élection à la magistrature suprême. Pour le reste, la redistribution des cartes va s'opérer au gré du cash électoral que chacun va apporter aux législatives nationales et provinciales.

Vive la méritocratie !

En imposant ce nouveau rythme de jeu, Etienne Tshisekedi incite tous ceux qui se veulent véritablement Opposants, à démontrer de quoi ils sont capables. Ainsi, chacun sera récompensé au prorata de son poids politique.

Si des partis invertébrés peuvent se mordre les doigts, les vertébrés de l'Opposition comme le MLC, l'UNC ... dont le poids politique ne fait l'ombre d'aucun doute, ne peuvent que saluer cette initiative. Tant elle leur permettra de mettre en exergue, leur aura et ainsi, de se démarquer des partis opportunistes.

Comme quoi, au sein de l'Opposition, comme à la MP, la compétition qui s'annonce, risque de se muer en un cimetière des «Poids plumes»!.

                                                                                                                   LP

Avec ses 57% réserves forestières du Bassin du Congo L'absence de la RDC fait mouche !

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 

 

Le forum qui se tient à Brazzaville depuis le mardi 31 mai dernier porte sur les trois bassins forestiers tropicaux de notre planète : Amazonie, Congo, Bornéo-Mékong.
Soulignons que le bassin du Congo avec ses 250 millions d'hectares de superficie dont 57 % en République démocratique du Congo, notre pays et 10% à notre voisin le Congo-Brazza, le bassin du Congo est la deuxième forêt de la planète après l'Amazonie. Outre les deux pays précités, ce bassin comprend : l'Angola, le Burundi, le Cameroun, Le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, le Tchad, le Rwanda, le Sao Tome et Principe.

Pendant que les autres délégations s'affairaient à se trouver une place, la délégation congolaise de la Rdc ne se manifestait pas timidité ou frustration ? Difficile à dire dans la mesure où l'étendue des ses forêts devaient logiquement attirée les organisateurs à tenir la réunion à Kinshasa.

Du côté des Camerounais, par exemple, en attendant Paul Biya, vendredi prochain, les délégations de son pays se “débrouillent” dans la capitale congolaise. Dimanche, jusque tard dans la soirée, des officiels camerounais en étaient encore à se chercher un gîte dans la capitale congolaise, Brazzaville, où devait s'ouvrir le lendemain le Sommet des trois bassins forestiers du monde (Amazonie, Asie du Sud-Est et Congo).

A l'hôtel Saphir, situé au coeur de' la ville, de hauts cadres du ministère des Forêts et de la Faune, qui venaient de verser un “deposit” d'un peu plus de 1,7 million Fcfa, continuaient de “draguer” les réceptionnistes, les priant d'encourager des pensionnaires à libérer leurs chambres pour leur permettre de s'installer. Quelque temps avant, l'inspecteur général de ce département ministériel s'était, publiquement, offusqué de ce que le nom du Cameroun, pourtant membre à part entière du Bassin du Congo, ne figurât point sur les multiples banderoles déployés à travers la ville. Celui de l'Angola, qui n'appartient pourtant pas au dit Bassin, trône en bonne place sur les affiches.

La même improvisation entourait les préparatifs de l'arrivée du président Paul Biya, attendu ici jeudi prochain. Visiblement, là aussi et jusqu'à une date récente, l'agenda du chef de l'Etat restait flou. Comme d'habitude. Conséquence comme avec les autres officiels, l'ambassade du Cameroun à Brazzaville hésitait à prendre des dispositions en matière d'hébergement. Depuis samedi soir et l'arrivée d'une mission avancée de la présidence de la République, et en attendant un “imprévu” comme il en a le secret, on peut enfin confirmer la participation de M. Biya à ces assises.

Au plan du programme du Sommet, c'est à un véritable travail d'écrémage que doivent s'atteler les participants avant le segment présidentiel, prévu le 3juin et qui doit déboucher sur une déclaration commune sur les forêts tropicales, le climat et le développement durable dans le cadre des négociations du futur accord sur le climat à Durban (Afrique du Sud) et des préparatifs du Sommet de Rio+20, au Brésil.

Le calendrier des événements prévoit, outre la réunion des experts ouverte hier et qui s'achève ce jour, en dehors du clou présidentiel de jeudi, une importante réunion des ministres en charge des questions environnementales.

                                                                                                                   LP

La Belgique efface la quasi-totalité de la dette bilatérale de la R-dC

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE SOFT 

Le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Steven Vanacker a fait le déplacement de Kinshasa pour officialiser la remise de la dette de la R-dC auprès de la Belgique. Il s'agit d'un allégement de près de 773 millions, de dollars, soit près de 97% de remise.

Désormais, la dette de la R-dC vis-à-vis de la Belgique est de l'ordre de 20 millions de dollars. C'est dans le cadre de la coopération bilatérale que la Belgique a consenti une remise de la dette extérieure de la R-dC, soit un allégement de près de 97%. L'annonce en a été faite solennellement. De là la cérémonie de signature de l'accord, lundi 30 mai, à Kinshasa par le vice- premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Steven Vanacker, et le ministre r-dcongolas des Finances, Augustin Matata Ponyo. L'ambassadeur de Belgique en R-dC, Dominique Struye De Swienlande, était présent à la cérémonie. Pour l'homme d'État belge, l'allégement de la dette résulte des efforts considérables fournis par la R-dC dans le cadre du programme économique appuyé non seulement par les institutions de Bretton Wood, mais aussi par les partenaires bilatéraux. Pour rappel, la R-dC a accédé au point d'achèvement de l'Initiative pays pauvres très endettés (IPPTE) dès décembre 2003. Il était donc concevable que ce point d'achèvement intervienne un ou deux ans plus tard. Mais plusieurs pesanteurs notamment 'politiques et de gestion macro-économique n'ont pas pu permettre d'accéder au point d'achèvement au moment voulu. Grâce à une discipline budgétaire et à la mise en oeuvre des réformes structurelles, engagées avec détermination depuis près de dix ans, la R-dC a pu finalement accéder au point d'achèvement de l'IPPTE, ouvrant ainsi la voie à l'annulation d'une partie importante du stock de sa dette extérieure, soit 7.3 milliards de dollars dus au Club de Paris.

SE SORTIR DU PIÈGE

Cependant, cela devait être suivi par des négociations bilatérales pou chiffrer la hauteur des allègements. Pour le ministre des Finances, Matata Ponyo, la R-dC est résolument engagée dans le processus de réforme qui éviterait le retour à la dette extérieure. Pour le vice-premier ministre belge en charge des Affaires étrangères, Steven Vanacker, c'est l'effort du peuple r-dcongolais qui a payé. Ce n'est pas un acte gratuit qui vient par l'histoire, a-t-il déclaré. Au contraire, la R-dC a fait un effort pour satisfaire les 9 exigences des institutions de Bretton Wood et pour répondre en un certain nombre de demandes en termes d'amélioration de la gouvernance économique et de la transparence. Steven Vanacker exhorte le gouvernement à maintenir le cap pour ne plus retomber dans le cycle infernal de la dette. L'élan belge a été suivi par la France. L'ambassadeur de ce pays en R-dC a annoncé au ministre des Finances l'annulation de près de 1 milliard de dollars de la dette de la R-dC vis-à-vis de la France dans le cadre de la coopération bilatérale.

La remise de dette est importante pour la R-dC parce qu'elle permet au pays de réaffecter les ressources, jadis destinées au service de la dette, à l'amélioration des services dans les secteurs prioritaires santé, éducation, eau, assainissement, agriculture, développement rural et infrastructures. Elle est importante car elle permet d'assainir les comptes publics, rétablit la capacité d'endettement du pays, et réouvre, à ce dernier, les portes des marchés financiers. Mais attention. «La capacité d'endettement retrouvée ne devrait en aucune manière être comprise comme une licence à s'endetter à nouveau de manière inconsidérée. Quant la négociation de nouveaux prêts, elle devra, dans tous les cas, constituer un solution de dernier recours. A bien considérer, notre pays dispose de suffisamment de ressources qui, si elles sont bien utilisées, devraient le dispenser de devoir absolument s'endetter pour son développement», dixit Joseph Kabila Kabange.

                                                                                                         Patience KIMVULA

Rebondissement de l'affaire Kimasi - Matusila : Le vice-premier ministre Adolphe Lumanu à l'épreuve de la loi

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : UHURU

Un dossier exténuant, riche en événements, qui plonge le public dans un monde d'hallucination, de cauchemars et de frissons. Alors que les voies judiciaires, semblent être épuisées, l'on s'acharne à envelopper ce dossier des brouillards et des fumées de façon manichéenne.

Ce feuilleton a tellement duré au point que pour le moment, il risque de déboussoler les observateurs avertis à cause de ses grossissements, ses outrances et ses excès. Au regard des arguments développés par certains tricheurs professionnels du jeu politique. Lesquels s'acharnent aujourd'hui à chauffer leurs canonnières dans une tour de force qu'ils ont difficile à réussir. Ceci dépeint un comportement ostensiblement rétrograde. Allant jusqu'au bout de leurs envies, ces personnes se plaisent à rallumer les braises mourantes d'un procès dont le verdict se trouve déjà au stade exécutoire et qu'il n'appelle aucun recours, parce qu'ayant déjà reçu l'autorité de la chose jugée au vu de l'existence d'un pourvoi en cassation.

Motif d'enthousiasme insensé

Croyant sonner le glas de la vérité, ces tricheurs politiques, avec des propos entichés de publicité insolente et des radotages inutiles nourrissant les titres de certains journaux de la place, se sont gargarisés des propos dénigrants dans une odieuse propagande abreuvée d'injures sordides contre le docteur Pierre Anatole Matusile pourtant confirmé par l'arrêt n°27.331 du 30 novembre 2010 de la Cour d'appel de Kinshasa comme président général de l'Abako au détriment de M.Kimasi Matuiku Basaula François qui se prévalait à assumer les mêmes prérogatives.

Dans l'exubérance festive truffée d'attaques personnelles et d'amalgames diverses, les vendeurs d'illusions et ces lyriques politiciens se livrent à salir la personne du Dr Matusila, leur bouc- émissaire. Un adage dit que “le radoteur seul croit à ce qu'il dit Les péchés des lèvres ne viennent-ils pas du coeur? Pourquoi M.Kimasi s'est-il effaré de telles ardeurs devant son adversaire politique, se sont demandé maints observateurs?

Il semblerait que ce motif d'enthousiasme émanerait certainement de l'opportunité qui lui a été offerte par la lettre du vice-premier ministre et ministre de l'intérieur et Sécurité dans laquelle, celui-ci s'opposait à toute tentative de l'exécution de l'arrêt rendu par la Cour d'appel de Kinshasa, au vu des éléments nouveaux fournis par le conseil  de Kimasi à l'inspecteur général des services judiciaires. L'obligeant ainsi à rapporter sa lettre du 26 mars dernier dans laquelle il reconnaissait les pouvoirs de Matusila à la tête de l'Abako.

Drôle de retournement de la situation. L'on verra Kimasi s'engager dans une outrecuidance et un exhibitionnisme provocateur. Lui qui a perdu devant Cours et Tribunaux, et à des degrés différents, tous les procès qui l'opposaient à Matusila, et qui en un tour de main, chante victoire, jubile aux effets d'une décision purement administrative. Lui qui avec ses échecs cumulés devant les instances judiciaires s'exposait aux soucis quotidiens, aux ennuis Intolérables. Il est vrai quo la décision du ministre l'a un peu soustrait du choc affectif qui l'a étreint pendant la longue période qu'aurait duré ce procès. Mais savait-il que cela n'enlevait rien à la décision de la justice coulée en chose jugée? Dès lors, devait-il manier les faits devant le public avec une grande force médiatique pour clamer une image surannée qui a suscité tant d'indignations chez ses partisans dont la quasi- totalité a rejoint les rangs de son pourfendeur le Dr Matusila. Et le droit chemin de la réussite de ce plan machiavélique passe par le colportage de fausses informations, des bourdes et des prêches mensongers pour discréditer Matusila. Le seul but de ces acrobaties de Kimasi, c'est comme le disait feu Zantoko, ancien vice-président de l'Abako, c'est de criminaliser Matusila pour avoir posé sa candidature pour la conquête d'un quelconque mandat politique dans son pays ; chercher à embobeliner comme à l'époque de la deuxième République, les services de sécurité dans le sens de leur faire croire que les seuls ennemis du régime sont ceux qui avaient posé avec le président Joseph Kabila, leurs candidatures à l'investiture suprême. Quel cynisme pour un homme qui use des manoeuvres tendant à opposer un digne fils du pays contre le pouvoir en place?

Manque d'accise juridique

Constatation pleine de paradoxe au regard d'un nombre croissant des facteurs qui méritent une égale attention. Lesquels pousseront les mensonges les mieux habillés à se faire découvrir dans leurs miroirs à facettes.

L'inspecteur général des services judiciaires dit ne s'être point mêlé de cette affaire. Il n'a fait qu'accomplir ses prérogatives professionnelles, affirme-t-il. Car, alerté par une situation et voulant s'enquérir des faits lui exposés par le conseil de Kimasi, il a adressé une demande au greffier divisionnaire du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Kalamu pour des besoins d'informations, sans pour autant avoir pris aucune mesure de suspension à la décision du tribunal. Ses propos sont même confirmés dans une lettre administrative adressée aux ampliataires de sa lettre. L'on se demande pourquoi le vice-premier ministre et ministre de l'intérieur et Sécurité, a-t-il vivement et précipitation réagit à cette correspondance en prenant des mesures conservatoires ?

Le ministre de l'Intérieur et Sécurité a-t-il vraiment répondu favorablement à la sollicitation de Kimasi ? Nullement, pensons-nous, sans doute, en tant que garant de la sécurité de la Nation, craignait-il les manifestations du désordre et des troubles de l'ordre public comme le fustigeait M.Kimasi dans ses lettres adressés au ministre. L'on connaît le jeu de Kimasi en évoquant ces troubles. Très fin politicien, c'est un argument qu'il développe souvent en guise d'épouvantails pour faire chantage à l'autorité. Voilà un paravent auquel il s'abrite pour faire accepter ses points de vue en vue de perpétuer les tiraillements d'influences, les guerres des tranchées. Car, devant la justice, son dossier s'est toujours révélé vide de signification devant Matusila par le manque d'accise juridique. 

Un diagnostic erroné

Le ministre de l'Intérieur et Sécurité qui instruit ce dossier qui fait monter le râle à la gorge de ses protagonistes se devra de prendre des décisions fondées sur un esprit réaliste, pratique et méthodique pour ranger les deux parties surie parvis de la justice. Car selon ta Constitution, le pouvoir judiciaire supplante le pouvoir exécutif. La décision précipitée du ministre de surseoir à la reconnaissance de Matusila, ne relève- t-elle pas d'un diagnostic politique, lequel à nos yeux, parait erroné. Car à notre avis, aucune décision judiciaire na été prise pour surseoir à 'arrêt sus invoqué de la Cour d'appel de Kinshasa. Tant bien même que tous les moyens de défense ont été épuisés du fait de l'existence du certificat de non pourvoi en cassation détenu par le Dr Matusila, lequel fait couler ce verdict en chose jugée.

En toute vérité, la solution à ce problème ne doit pas être trouvée en dehors de l'orbite judiciaire. M.Kimasi qui a toujours cherché des solutions dans les couloirs dérobés en frappant aux portes extérieures na, à notre avis, que des chances minimes dans cette affaire, très minimes, même, si pas nulles devant les vertus bienfaisantes de la justice. Nous invitons le ministre à avoir une haute idée du droit dans un enjeu important qui départagera deux hommes politiques de la RdCongo, en s'écartant de fol arbitraire, mais en faisant preuve de sagesse et d'un esprit avertis envoyant la vérité en face avec des objections exempts de préjugés basées sur des arguments rationnels qui s'accommodent aux réalités. C'est-à-dire de ne pas abdiquer devant la décision des instances judiciaires qui ont déjà traité ce dossier à la racine. La loi est dure, mais c'est la loi.

                                                                                                  Johnny Kokolo


RDC : 1.097.001 élèves du primaire passent le TENAFEP 2011

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI  03- 06-2011 | 09H00| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUINFOS 

RDC : 1.097.001 élèves du primaire passent le TENAFEP 20111.097.001 élèves de l'année terminale du cycle primaire, dont 1.094.279 sur le territoire national et 2.722 dans les pays voisins de la RDC, ont passé jeudi le Test national de fin d'études primaires (TENAFEP), édition 2010-2011, a indiqué le ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) de la République démocratique du Congo (RDC), Maker Mwangu Famba.

 

Maker Mwangu Famba, qui a visité le même jour deux centres de passation de cette épreuve national à Kinshasa, en l'occurrence le centre du Groupe scolaire "Aurore Matanelo" de Limete et celui de l'EP I et III Bosangani de la Gombe, s'est dit satisfait du bon déroulement du TENAFEP dans tous les 4.347 centres de passation, dont 17 hors-frontières nationales.

Pour le ministre, il faut cependant déployer encore plus d'efforts pour accroître le nombre des filles devant participer au TENAFEP, notamment en provinces.

Selon les tableaux statistiques de participation des candidats au TENAFEP 2009, 2010 et 2011 élaborés par la direction du TENAFEP, on note un accroissement de 18% du taux de participation en 2011 par rapport à 2010 (926.254 participants). En 2009 le nombre de participation était de 848.711 candidats.

La ville de Kinshasa a enregistré pour l'année en cours 128.360 participants au TENAFEP, soit une hausse de 10% par rapport à l'année 2010. Au-delà des frontières nationales, le TENAFEP 2011 a connu la participation de 2.722 finalistes du primaire, dont 613 en Angola (Luanda et Cabinda), 1.888 au Congo/Brazzaville, 116 en République Centrafricaine et 105 au Soudan.

RDC : La grande commission mixte Brésil-RDC prévue en août prochain à Brasilia

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI  03- 06-2011 | 09H00| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUINFOS 

RDC : La grande commission mixte Brésil-RDC prévue en août prochain à Brasilia
 

La Grande commission mixte Brésil-RDC se tiendra en août prochain à Brasilia, au Brésil, a annoncé jeudi l'ambassadeur de Brésil en République démocratique du Congo (RDC), M. Ricardo Borges, à l'issue d'un entretien à Kinshasa avec le président de l'Assemblée nationale de la RDC, Evariste Boshab. Ricardo Borges, qui est allé présenter ses adieux au président de la chambre basse du Parlement, a mis la tenue de cette commission mixte à son actif étant donné que la dernière commission entre les deux pays remonte à 20 ans.

Ricardo Borges et Evariste Boshab ont souligné l'excellence des relations entre les deux pays, consolidées après la visite, en décembre dernier à Kinshasa du ministre brésilien des Affaires étrangères.

Vital Kamerhe publie sur Les fondements de la politique transatlantique de la RDC

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI  03- 06-2011 | 12H50| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL


L’ancien speaker de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe vient de publier un ouvrage sous le titre « Les fondements de la politique transatlantique de la République démocratique du Congo. La République démocratique du Congo, terre d’espoir pour l’humanité ». Le livre a été porté sur fonts baptismaux le jeudi 2 juin, en présence du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, et plusieurs autres personnalités politiques, diplomatiques accrédités à Kinshasa, etc. Dans son mot, le président de l’Union pour la nation congolaise a fait part des motivations pour la rédaction du livre. « Je ne peux concevoir le Congo sans une idée de grandeur pour emprunter les propos d’un grand homme politique français. Le général de Gaule, pour ne pas le citer, avait trouvé en lui la force de croire en une France libre alors que celle-ci était occupée, fragilisée et anéantie de l’intérieur par une agression… Cette allusion à la force de la conviction est aussi le leitmotiv de toute mon action politique, et c’est pourquoi en cette période où notre pays se porte si mal et que l’agresseur principal est la pauvreté généralisée doublée d’un incivisme inédit, il était de mon devoir de lancer au travers de cet ouvrage un appel à la résistance intellectuelle face à cette fatalité régressive…», a-t-il déclaré. L’auteur de l’ouvrage a ensuite établi un parallélisme entre la RDC et le Brésil, se basant sur la théorie du Bing Bang relative à la séparation des plaques tectoniques énoncées par les historiens et des géologues. A cette époque, l’Afrique et l’Amérique latine « étaient une même réalité ». Et de faire voire : « Aujourd’hui séparées ou mieux reliées par l’Océan atlantique, on peut observer de part et d’autre, toute proportion gardée, deux géants : le Brésil en Amérique latine et la RD Congo en Afrique centrale. Ces deux pays ont des similitudes étonnantes ». Il se pose des questions par rapport aux paradoxes constatés au pays : « Pourquoi le fleuve Congo peut-il traverser, tout le pays, comme l’avait si bien chanté Lwambo Makiadi Franco, du Katanga, en passant par le Maniema, la Province Orientale, l’Equateur, le Bandundu, Kinshasa, le Bas-Congo pour finir dans l’Océan et transformé en eau salée inutilisable pendant que les populations de toutes ces provinces manquent cruellement d’eau potable ? A quoi servent toutes nos rivières, nos cours d’eau, nos ruisseaux ? »

Pour Vital Kamerhe, un autre Congo est possible. Il a fini ses propos d’un ton interpellateur : «Notre pays est très riche, doté des ressources humaines bien formées, d’immenses atouts. Mais nous devons cependant comprendre qu’il est menacé, pas seulement de déclin, mais de menaces de disparition tout simplement. Hier, il a été agressé à cause de ses minerais. Si aucune précaution n’est prise, demain, il sera de nouveau envahi à cause de ses eaux douces mal exploitées et de ses terres abandonnées ». L’ensemble de ces réflexions sont donc contenus dans l’ouvrage qu’il vient de publier.

Fin des opérations de révision du fichier électoral au Katanga et Kasaï Occidental Vendredi, 03 Juin 2011 09:06 0 Commentaires Envoyer Lancées le 9 mars dernier, les opérations de révision du

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI  03- 06-2011 | 12H58| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL 

 

Lancées le 9 mars dernier, les opérations de révision du fichier électoral vont se clôturer, le lundi 9 juin, dans les provinces du Katanga et Kasaï Occidental.
Les opérations de révision du fichier électoral prendront fin dans les provinces du Katanga et Kasaï Occidental, le lundi 6 juin 2011. Le porte-parole de la Monusco, Touré, a rappelé la fin de ces opérations au cours de la conférence de presse animée, le mercredi 1er juin à Kinshasa.

A cette date, les procédures de clôture des centres d’inscription seront de mise, a-t-il déclaré. Entre-temps, l’opération de révision du fichier électoral se poursuit dans toutes les provinces opérationnelles.

Citant les données partielles recueillies auprès des centres d’inscription, le porte-parole de la Monusco a indiqué : « Pour le Katanga et le Kasaï Occidental, 3.810.782 et 2.237.482 électeurs ont été respectivement enregistrés, soient 90% des électeurs attendus pour le Katanga et 91% pour le Kasaï Occidental ».

Lors du lancement officiel dans les deux provinces, environ 4.241.326 électeurs ont été attendus au Katanga et 2.457.453 au Kasaï Occidental.

Jusqu’au 29 mai, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a enregistré 3.810.782 électeurs au Katanga et 2.237.482 au Kasaï Occidental. Elle a installé 778 centres d’inscription (CI) dans la province cuprifère et 675 CI au Kasaï Occidental.

Environ 1.136 observateurs ont été accrédités au Katanga et 524 dans la province diamantifère.

Pendant les opérations de révision du fichier électoral, 7.527 témoins ont été affectés dans les différents centres d’inscription disséminés dans la province du Katanga et 5.716 au Kasaï Occidental. Quant aux journalistes, 199 ont été accrédités dans la province cuprifère et 76 au Kasaï Occidental.

Auparavant, le porte-parole de la Mission onusienne avait fait savoir que les responsables du genre de la CENI et de la division électorale de la Monusco ont effectué du 26 au 31 mai, une mission à Kananga, dans le Kasaï Occidental.

Au cours de cette opération, plusieurs activités ont été organisées. Elle a connu la participation des femmes leaders appartenant aux organisations locales, des membres du projet (PAGE) ainsi que des étudiantes de Kananga.

Une caravane motorisée a été également organisée du centre-ville à Luandanda pour sensibiliser les femmes sur l’importance de leur participation aux opérations de révision du fichier électoral.

Ludi Cardoso

Libye : les Etats- unis d’Amérique confirment l’isolement du colonel Kadhafi

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI  03- 06-2011 | 12H58| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL 

 

Un haut gradé américain a affirmé hier jeudi 2 juin que le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est de plus en plus isolé. Cependant, les réalités sur le terrain prouvent que le dialogue entre pouvoir et opposition est indispensable et demeure une solution durable de sortie de crise en Libye.

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, dont le régime fait face à un mouvement de contestation depuis plus de trois mois, est « de plus en plus isolé », a affirmé hier jeudi 2 juin le plus haut gradé américain, alors que la Russie croyait encore à une résolution du conflit par des négociations.

Sur le terrain, Tripoli a de nouveau été la cible de raids aériens nocturnes de l’Otan, a constaté l’AFP. « De mon point de vue, il y a eu ces derniers jours des signes (qui montrent que) Kadhafi est de plus en plus isolé », a affirmé jeudi le chef d’état-major interarmées américain Michael Mullen, en référence à la défection annoncée mercredi du ministre du Pétrole du régime de Kadhafi, Choukri Ghanem, qui s’ajoute à des dizaines d’autres personnalités ou officiers.

M. Mullen a aussi fait part d’informations annonçant la défection de « jeunes généraux » libyens.

La Russie, qui s’est récemment posée en médiateur dans cette guerre menacée d’enlisement, a appelé à des négociations pour régler le conflit et annoncé qu’elle allait dépêcher un « envoyé spécial » à Benghazi, fief des rebelles dans l’Est du pays, et à Tripoli.

DIALOGUE INDISPENSABLE

Un peu plus tôt, le président russe Dmitri Medvedev avait déclaré que son pays aimerait « autant que possible que le problème soit résolu à travers des négociations et pas par des moyens militaires », tout en reconnaissant que c’était une voie « très difficile ».

Traditionnellement opposée à toute ingérence, la Russie, proche alliée de la Libye, a levé ses réticences à réclamer ouvertement le départ du colonel Kadhafi, fin mai à l’issue du G8 de Deauville.

En dépit des pressions internationales, des sanctions, des défections parmi ses proches et des frappes aériennes de l’Otan, le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis près 42 ans, refuse de quitter le pouvoir.

Qu’à cela ne tienne, le dialogue est encore possible et il demeure une solution durable de sortie de crise en Libye.

PEK

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