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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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AGRESSION DU JOURNALISTE CYPRIEN WETCHI: L'AJCB DENONCE ET CONDAMNE

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Créé le 20 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI I 20- 06-2011 | 12h20| AFRIQUE REDACTION PAR : CHEIKFITA

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ASSOCIATION DES

JOURNALISTES CONGOLAIS DE BELGIQUE

– AJCB Association de fait

DECLARATION

AGRESSION CONTRE LE JOURNALISTE CYPRIEN WETCHI

L’association de fait des Journalistes Congolais de Belgique (AJCB) dénonce et condamne avec la dernière énergie l’agression physique dont a été victime, le vendredi 17 juin 2011, un de ses membres en la personne de Cyprien Wetchi.   

Vendredi 17 juin 2011 alors qu’il préparait une émission dans les locaux  de l’asbl et du site Web «lesamisdewetchi.be», le journaliste Cyprien Wetchi a été agressé physiquement par deux personnes de nationalité ou d’origine congolaise se présentant comme des «combattants», terme qui désigne généralement des activistes d’une certaine opposition de la diaspora congolaise.

De retour de Paris où il a couvert le concert dit la «Nuit africaine» au Stade de France, Cyprien Wetchi a décidé de réaliser une émission pour commenter la prestation des musiciens congolais.

Des représentants des musiciens, de ceux qui se présentent comme des «combattants», du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) et un observateur indépendant ont été conviés sur le plateau.

Ayant trouvé sur le lieu un membre du PPRD, un de ceux qui se présentent comme des «combattants» s’est emporté  et a donné  aussitôt un coup de fil à ses camarades qui ont fait une descente au siège de l’asbl « les amis de Wetchi »

Aux  éclats de voix et autres échanges des mots succèdera l’agression physique sur la personne du confrère Cyprien Wetchi.

L’association des Journalistes Congolais de Belgique – AJCB ne peut que constater avec regret que les auteurs présumés de cet acte se sont trompés de combat et d’adversaire.

En attendant de connaître la suite de la plainte qui a été déposée auprès de la police, l’Association des Journalistes Congolais de Belgique dénonce et condamne de la manière la plus énergique cette démonstration d’intolérance de la part de ceux- là mêmes qui fustigent le mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine.

C’est le lieu de rappeler que la presse a pour mission d’informer : rapporter des faits et des opinions.

La liberté de la presse ne sera en aucun cas négociable.

 Fait à Bruxelles le dimanche 19 juin 2011

 

Pat Patoma  et Abel Pulusu : radio air libre

Baudouin Amba Wetshi : Congoindependant.com

Cheik Fita : Cheikfitanews

Fabien Kusuanika : Congolex tv et Antenne A Kinshasa

Lumba Bau : Congo Bilili et Rtga Kinshasa

Francis Kankonde : Congo Number One et Antenne A Kinshasa

Gerard Kanabasau : Congo Web Tv

Alimia Mongala : Les Amis de Wetchi et Molière Tv

Stella Olowa : Congo Mikili

Georges Alvez : Debout Congolais

Jules MBOLADINGA: Congo na biso

Mimi MBANZA et Jasmin MBEMBA: Radio Panik

Cornelis N’Landu : Le Signal du Continent

Foshino NTUMBA : Le fatal

Ali Kalonga : culturecongolaise.net

Djo Malanga : Congobilili

 Contact provisoire : 46, Rue longue vie, N° 1050 Bruxelles


AGRESSION DU JOURNALISTE CYPRIEN WETCHI: L'AJCB DENONCE ET CONDAMNE

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Créé le 20 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI I 20- 06-2011 | 12h20| AFRIQUE REDACTION PAR : CHEIKFITA

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ASSOCIATION DES

JOURNALISTES CONGOLAIS DE BELGIQUE– AJCB Association de fait

DECLARATION

AGRESSION CONTRE LE JOURNALISTE CYPRIEN WETCHI

L’association de fait des Journalistes Congolais de Belgique (AJCB) dénonce et condamne avec la dernière énergie l’agression physique dont a été victime, le vendredi 17 juin 2011, un de ses membres en la personne de Cyprien Wetchi.   

Vendredi 17 juin 2011 alors qu’il préparait une émission dans les locaux  de l’asbl et du site Web «lesamisdewetchi.be», le journaliste Cyprien Wetchi a été agressé physiquement par deux personnes de nationalité ou d’origine congolaise se présentant comme des «combattants», terme qui désigne généralement des activistes d’une certaine opposition de la diaspora congolaise.

De retour de Paris où il a couvert le concert dit la «Nuit africaine» au Stade de France, Cyprien Wetchi a décidé de réaliser une émission pour commenter la prestation des musiciens congolais.

Des représentants des musiciens, de ceux qui se présentent comme des «combattants», du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) et un observateur indépendant ont été conviés sur le plateau.

Ayant trouvé sur le lieu un membre du PPRD, un de ceux qui se présentent comme des «combattants» s’est emporté  et a donné  aussitôt un coup de fil à ses camarades qui ont fait une descente au siège de l’asbl « les amis de Wetchi »

Aux  éclats de voix et autres échanges des mots succèdera l’agression physique sur la personne du confrère Cyprien Wetchi.

L’association des Journalistes Congolais de Belgique – AJCB ne peut que constater avec regret que les auteurs présumés de cet acte se sont trompés de combat et d’adversaire.

En attendant de connaître la suite de la plainte qui a été déposée auprès de la police, l’Association des Journalistes Congolais de Belgique dénonce et condamne de la manière la plus énergique cette démonstration d’intolérance de la part de ceux- là mêmes qui fustigent le mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine.

C’est le lieu de rappeler que la presse a pour mission d’informer : rapporter des faits et des opinions.

La liberté de la presse ne sera en aucun cas négociable.

 Fait à Bruxelles le dimanche 19 juin 2011

 

Pat Patoma  et Abel Pulusu : radio air libre

Baudouin Amba Wetshi : Congoindependant.com

Cheik Fita : Cheikfitanews

Fabien Kusuanika : Congolex tv et Antenne A Kinshasa

Lumba Bau : Congo Bilili et Rtga Kinshasa

Francis Kankonde : Congo Number One et Antenne A Kinshasa

Gerard Kanabasau : Congo Web Tv

Alimia Mongala : Les Amis de Wetchi et Molière Tv

Stella Olowa : Congo Mikili

Georges Alvez : Debout Congolais

Jules MBOLADINGA: Congo na biso

Mimi MBANZA et Jasmin MBEMBA: Radio Panik

Cornelis N’Landu : Le Signal du Continent

Foshino NTUMBA : Le fatal

Ali Kalonga : culturecongolaise.net

Djo Malanga : Congobilili

 Contact provisoire : 46, Rue longue vie, N° 1050 Bruxelles

Aide à l'enfance : l'Afab engagée dans la remise à niveau des enfants non scolarisés

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Créé le 20 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 13h40| AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE


 

Organisée à l'occasion de la journée de l'enfant africain, la visite guidée au jardin zoologique de Kinshasa, le 16 juin, s'ajoutait à la formation habituelle des femmes artistes basée sur l'alphabétisation et l'initiation à l'art.

Dieu, l'un des enfants interrogés au terme de la visite s'est dit impressionné par un chimpanzé dénommé Rico, pensionnaire du zoo. « Le voir se tenir debout et même certaines de ses mimiques m'ont fort étonné. Je ne savais que des singes du genre existaient, je les trouve si proches des humains ! », a-t-il confié aux Dépêches de Brazzaville.

Comme l'a indiqué Clarisse Marini aux Dépêches de Brazzaville, les protégés de l'Association des femmes artistes des Beaux-arts (Afab), sont « ciblés parmi les enfants des policiers, militaires et personnes vivant avec handicap venus des camps Kokolo, Lufungula et du centre des handicapés de Mushi ». La conseillère de l'Afab a précisé qu'ils évoluaient tous dans un cadre familial même si la plupart d'entre eux ne vivaient pas sous le toit parental mais plutôt chez des proches parents. « À la différence de nombreuses associations et ONG qui habituellement se focalisent sur les enfants de la rue, nous avons choisi de porter notre action vers ceux qui sont sous tutelle afin de leur éviter de connaître la mauvaise expérience de la rue. Mais, la grande majorité de la quarantaine dont nous prenons soin sont hébergés soit par les grands-parents, une tante, un oncle, une sœur aînée ou dans un foyer monoparental du fait de la séparation des conjoints », a-t-elle expliqué.

« Notre regard s'est porté sur les enfants des policiers, militaires et personnes vivant avec handicap parce qu'à notre avis, ils font également partie de l'enfance en difficulté. Issus de milieux modestes et même pour certains défavorisés, ils ne bénéficient pas toujours d'une attention suffisante. Particulièrement, nous prenons soin des enfants non scolarisés », a expliqué Clarisse Marini. L'âge des encadrés, a-t-elle signalé, « varie entre 6 et 14 ans parce qu'à ce niveau, ils sont encore récupérables ». Et de renchérir, les enseignements sont dispensés par « un maître d'école primaire que nous appelons Molakisi. Il s'occupe essentiellement de la partie alphabétisation et s'efforce de suivre le programme de l'enseignement primaire. Et, nous, en tant qu'artistes, nous y ajoutons une touche artistique. Cet apprentissage de l'art va du simple dessin au bricolage en passant par le travail avec de l'argile et bien d'autres matériaux. En effet, l'Afab regroupe, entre autres, des céramistes, des batteuses de cuivre et des peintres et chacune de nous donne selon sa discipline ».

Par ailleurs, l'Afab a choisi de poursuivre son encadrement au-delà de la formation décrite ci-dessus. À l'enseignement académique, elle joint des cours d'hygiène, de savoir-vivre, d'éducation civique et des visites guidées dans divers lieux afin d'assurer un meilleur épanouissement et une plus grande ouverture sociale à ces enfants souvent cloitrés dans les camps. « Nous avons eu une expérience extraordinaire quand nous avons conduit nos protégés au Musée national du Mont-Ngaliema. Ils ont découvert un univers qu'ils ne connaissaient absolument pas. Et, d'autres qui n'avaient jamais vu le fleuve l'ont appelé "mayi ya Kalamu". Le guide s'est chargé alors de leur donner une leçon d'histoire et de géographie. Et, au retour, leurs tuteurs nous ont appris l'enthousiasme des enfants et cela nous a réjouies. Ceci nous a conforté à poursuivre dans cette voie en organisant notre seconde visite au Jardin Botanique ».

Nioni Masela


Photo : Les protégés de l'Afab et leurs encadreurs lors de la visite guidée au jardin zoologique de Kinshas

Lutte anti-mines : Fabien-Emery Zulu Kilo préconise un examen rapide de la loi soumise au Sénat

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Créé le 20 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 13h40| AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

Le texte, pense le député national, permettra au pays d'accéder à l'assistance internationale pour le déminage de son territoire sans oublier l'aide substantielle au profit des victimes d'explosions intempestives.

L'objectif poursuivi, selon le député Fabien-Emery Zulu Kilo-Abi, est de procéder au déminage de tout le territoire national pour un développement sécurisé du pays. « On doit déminer le pays pour mieux le développer », a-t-il insisté. Plusieurs investisseurs hésitent, a-t-il affirmé, de venir au Congo par crainte de ces engins disséminés sur l'étendue nationale.

Son action est basée sur les conséquences de la présence des mines anti- personnelles, des restes d'explosifs de guerre (REG) ainsi que des armes légères et de petit calibre à travers le pays. « Imaginez une maman qui sort de sa case pour puiser de l'eau pour sa famille et qui saute sur une mine. Quel mal aura-t-elle commis pour mériter un tel sort ? », s'est interrogé le député. C'est en vue d'y remédier et de faciliter à la RDC l'accès à l'assistance internationale pour le déminage de son territoire que cet élu national a souscrit à la composition du texte adopté par l'Assemblée nationale et déjà en seconde lecture au Sénat. Cette loi sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines anti-personnelles et sur leur destruction conduira, à en croire Fabien-Emery Zulu Kilo-Abi, à la mise en œuvre de la convention d'Ottawa. « La RDC devrait s'acquitter de ses obligations d'adopter un éventail de mesures législatives et administratives pour assurer l'application de cette convention », a indiqué le député. Pour lui, consciente de conséquences des mines et des REG, la RDC se devait aussi de mettre en place et de réglementer les structures nationales chargées de la lutte anti-mines.

Le texte dont il est le co-auteur est, a-t-il souligné, la suite de son combat mené, en novembre 2003, à la tribune des Nations unies au cours de la 58è session. Du haut de ce podium, l'actuel député, alors fonctionnaire au ministère de Affaires étrangères, avait évoqué la situation de la RDC par rapport à cette convention et aux mines anti-personnelles.

D'après le député, les mines anti-personnelles et les REG mettent en péril la vie des Congolais ainsi que leurs moyens de subsistance. Ils les empêchent d'accéder à leurs champs et leurs pâturages. Les dégâts humains sont souvent importants et en plus de troubles physiques et émotionnels, affirme-t-il, les survivants sont d'habitude confrontés au chômage et à des situations d'extrême pauvreté.

Un héritage de conflits armés

À la suite des années de conflits connues en RDC, la présence des mines anti-personnelles affecte cinq provinces du pays. Il s'agit de la province Orientale, le Katanga, le Kasaï-Occidental, le Sud-Kivu et l'Équateur. Ces engins de la mort, révèle le député Fabien-Emery Zulu, ont été aussi repérés dans le Bandundu et à Kinshasa. Par contre, les REG sont disséminés à travers tout le pays.

Pour épargner la population du danger, le député Zulu a bénéficié de la collaboration d'autres experts pour proposer le texte aux institutions compétentes. Il regrette cependant que le Sénat n'ait pu l'examiner au cours de la session ordinaire en passe de se clôturer. Son souhait est de voir la chambre haute du Parlement s'y pencher pendant la session extraordinaire en vue de doter rapidement le pays des instruments juridiques et administratifs adéquats pour le déminage et l'accès à l'assistance internationale en faveur des victimes.

Lucien Dianzenza

Photo : Le député Fabien Zulu Kilo-Abi à la tribune des Nations unies.

POurquoi Faden House ne serait-il loué qu'à 300 dollars par mois ?

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Alors que des hommes parmi les plus respectables de cette ville passent leur temps à bouffer du Libanais et autre indo-pakistanais accusés, à tort ou à raison, de ne jamais payer leurs impôts à l'Etat, nous avons sous les yeux un cas qui va au-delà du scandale. Il s'agit du cas de Faden House. Un très bel hôtel, comme on dit chez nous qui appartiendrait à une dame de nationalité camerounaise. Comme quoi, et il faut bien s'en féliciter, il y a beaucoup d'africains qui investissent en Afrique. Et qui méritent à ce titre d'être encouragés et soutenus par le pouvoir public.


 


Faden House est un cadre convivial où nombre de personnes tant physiques que morales aiment bien se retrouver. Mais le hic, c'est que cet imposant immeuble serait loué par le propre mari de la propriétaire au prix incroyablement dérisoire de seulement 300 dollars américains par mois.

Sur ce montant, naturellement ridicule, le mari de la propriétaire paie à l'Etat un impôt tout aussi ridicule de 60 dollars par mois.

Moins que ce que payent les Ouest africains qui vendent les noix de kola à Matonge. Une honte, disent en chœur tous les fiscalistes qui s'étranglent d'indignation en prenant connaissance de ce dossier. Un scandale au carré quand on sait comment l'honorable Fayulu ne rate aucune occasion pour faire croire aux gens qu'il est un modèle de patriote kinois.

Mais ici, si les informations en notre possession s'avèrent totalement exactes, le député va devoir faire profil bas. Il va, chemin faisant, se retrouver dans le rôle de l'enseignant obligé de se recycler auprès de ses propres élèves.

Dans une prochaine livraison, nous nous ferons le devoir de creuser davantage pour tenter de comprendre ce qui peut amener un homme public à se comporter de manière aussi peu patriotique

Se réclamant de la 3ème voix au sein de l'opposition

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 13h49| AFRIQUE REDACTION PAR :OBSERVATEUR

 

Clément Kanku invite Tshisekedi et Kamerhe à fumer le calumet de la paix
Lorsque Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe, deux figures de l'opposition s'emportent dans ce que d'aucuns considèrent comme une escalade verbale, une troisième voix vient s'interposer pour offrir ses bon offices. Cette troisième voix, n'est autre que Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, une autre figure de l'opposition. En effet, les dernières interventions de ces deux premiers cités sur les antennes  de la Radio France internationale (RFI) pour Tshisekedi méconnaît à Kamerhe la qualité d'opposant ; obligeant ce dernier  à sont tour, de rappeler l'impopularité de Tshisekedi dans certains territoire de l'Est de la RDC (ces interventions) ne sont ni plus ni moins que porteuses de germes de conflit entre les deux camps. Voilà pourquoi Clément Kanku appelle ces deux personnalités à enterrer déjà leur hache de guerre.


 


" Aujourd'hui, l'opposition ne doit céder à la distraction et aux manipulations de  nos adversaires qui s'inspirent du principe " diviser pour mieux régner " ; cela  nous emmènera à contourner les pièges des années 90 qui avaient vu l'opposition se désintégrer au gré des intérêts égoïstes " a rappelé l'honorable Clément Kanku.

L'Union pour la nation (UN), plate-forme électorale qui a soutenu Jean-Pierre Bemba aux élections de 2006 qu'il coordonne, militera, a promis Clément Kanku au rapprochement des membres de l'opposition et mettre tout en œuvre pour atteindre cet objectif. " C'est pourquoi, j'exhorte tous les membres de l'opposition à mettre de côté leur ego au profit de l'intérêt général ", a-t-il demandé.

Pour Clément Kanku, Etienne  Tshisekedi et Vital Kamerhe constituent deux éléments majeurs des forces du changement qui doivent se rallier pour la complémentarité.

Le premier incarnant l'expérience, la crédibilité, la clairvoyance d'un grand opposant, historique qui a résisté à toutes les dictatures, tandis que le second, estime Clément Kanku, incarne la fraîcheur, la nouvelle énergie et la vitalité apportées à l'opposition

 

Limiter les nombre de candidatures

Mais en ce qui concerne l'épineuse question de la candidature unique au sein de l'opposition, Clément Kaku appelle à la prudence. Il recommande aux autres partis de l'opposition de suivre l'exemple de la troisième voix qu'il dit représenter ; celui de s'aligner derrière le candidat qui sera désigné par les autres membres de l'opposition.

Ceci, compte tenu rappelle-t-il, du mode du scrutin à un seul tour " qui nous imposent un certain comportement ; celui de limiter le nombre des candidatures afin de maximiser les chances de l'opposition " a indiqué le coordonnateur a.i de l'UN.

Aussi, Clément Kanku appelle ses paires de l'opposition à ne pas se focaliser uniquement sur la Présidence de la République mais également à accorder leur attention aux législatives en vue de remporter une majorité  confortable au Parlement afin d'exécuter aisément leur programme commun de gouvernance.

Et tout ceci, conseille Clément Kanku, ne peut être obtenu que grâce à un consensus et par des concertations. " Parce que  nous avons un objectif commun, personne ne prendra le risque de porter la responsabilité d'un quelconque échec ; c'est pourquoi nous mettons l'opposition devant ses responsabilités pour se surpasser, transcender les susceptibilités personnelles pour sauver ce peuple tant meurtri par l'amateurisme et la mauvaise gouvernance de ceux qui gouvernent.

Je recommande donc à mes collègues de s'inspirer de la sagesse de l'histoire de Salomon pour l'intérêt du peuple congolais " a conclu Clément Kanku qui est aussi président d'un parti politique dénommé " Mouvement pour le Renouveau (MR).

Freddy Longangu

RDC: 6 000 réfugiés congolais vivent en Ouganda

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 13h49| AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

 

 

Six mille congolais, originaires de l’Ituri dans la Province Orientale en République démocratique du Congo (RDC) vivent dans le camp des réfugiés de Ohima en Ouganda, a annoncé, ce lundi 20 juin, le chef de bureau local du haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Jorge Holly.

Ces réfugiés veulent regagner la RDC et les démarches sont en cours pour leur retour dans la dignité et selon les normes internationales, a poursuivi Jorge Holly à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du réfugié.

RDC: réfugiés, appel à un retour volontaire dans leurs pays

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 13h59| AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

 

Plus de 160 000 réfugiés de différents pays africains vivent en République Démocratique du Congo. A l’occasion de la célébration, ce lundi 20 juin, de la journée mondiale du réfugié, le représentant adjoint du HCR en RDC a indiqué, à Kinshasa, que le retour de ces personnes dans leurs pays respectifs est au cœur des préoccupations de cette agence onusienne.Mais il s’agit d’un retour volontaire, et pour cela, le HCR a lancé un appel aux réfugiés vivant sur le territoire congolais pour se manifester.

«Un seul réfugié sans espoir est de trop».

C’est le thème choisi pour commémorer la journée mondiale du réfugié.

«Tous ceux qui veulent rentrer seront enregistrés et ils auront un endroit où se présenter et où les moyens de transport seront mis à leur disposition pour rentrer chez-eux», a déclaré Hussein Compaoré, le représentant adjoint du HCR en RDC.

Pour le reste, a souligné ce dernier, les responsables du HCR dans chaque pays de retour ainsi que les autorités politiques de ce pays détermineront sur place comment faire pour assurer la réintégration de ces retournés selon leurs aptitudes.

Parallèlement à l’appel du HCR en RDC, le secrétaire permanent de la Commission nationale des réfugiés, CNR, a aussi invité tous les réfugiés congolais à regagner leur pays.

L’Etat congolais a déjà pris toutes les dispositions pour leur réinsertion sociale au pays, a indiqué Rigobert Mupondo.


RDC: 5 000 nouveaux cas de lèpre dépistés chaque année

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 13h59| AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

Cinq mille nouveaux cas de lèpres sont dépistés en République démocratique du Congo (RDC) chaque année, a déclaré, dimanche 19 juin, à Radio Okapi, le directeur national du programme national d’élimination de la lèpre (PNEL), le docteur docteur Jean-Norbert Mputu.

A Kisangani dans la province Orientale, une formation a été organisée à l’intention de vingt-deux acteurs impliqués dans la lutte contre la propagation de cette maladie.

Ils ont appris les nouvelles stratégies de lutte contre la lèpre, notamment le dépistage précoce, le traitement des malades ainsi que la prise en charge des infirmités causées par la maladie.

«Nous avons dans l’ensemble plus de 90 zones de santé qui n’ont pas encore atteint le seuil de l’élimination. Nous allons mettre en place des mécanismes de dépistage des cas des lèpres pour éliminer cette maladie », a déclaré le docteur Jean-Norbert Mputu.

«La lèpre est une maladie qui cause des infirmités, des plaies, des amputations et des déformations, » a-t-il rappelé.

Cette nouvelle stratégie de lutte contre la lèpre est mise sur pied par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les différents partenaires engagés  dans cette lutte.

HCR: des réfugiés rwandais sollicitent la nationalité congolaise au Kasaï-Oriental

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 13h59| AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI


 

Près de 1 500 réfugies rwandais vivent dans la province du Kasaï-Oriental depuis une dizaine d’années. Environ 90% d’entre eux ont demandé la nationalité congolaise. Révélation du HCR lundi à Radio Okapi, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des réfugies.  Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ces Rwandais se seraient intégrés sur le plan social avec les populations locales.

Ils bénéficient des mêmes droits que les Congolais, en dehors des droits politiques, a précisé Céline Schmitt, en charge de la communication au sein du HCR/ RDC.

«Ils vivent là bas, ils sont intégrés dans la communauté locale, ont des familles et disposent de petites terres pour cultiver», a-t-elle précisé, indiquant que ces réfugiés rwandais vivent principalement de l’agriculture.

Et parmi ces personnes, entre 88 et 90% d’entre elles souhaitent rester en RDC et obtenir la nationalité congolaise pour s’installer durablement en République Démocratique du Congo, a fait savoir Céline Schmitt.

Autre précision: les 1 500 réfugiés rwandais vivant dans la province du Kasaï-Oriental sont installés dans trois sites, près de Mbuji-Mayi.

Kinshasa évalue sa participation au processus de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 14h19| AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIQUINFOS

 

 Un atelier des membres de la société civile s'est ouvert lundi à Kinshasa, pour évaluer la participation au processus de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) en République démocratique du Congo (RDC).

Pendant trois jours (du 20 au 22 juin), les participants venus des provinces, de Kinshasa et des représentants des partenaires vont analyser les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités de la société civile à ce processus et élaborer les stratégies tendant à renforcer la participation de la société civile à la REDD+.

 Les organisateurs ont souligné que la RDC est engagée dans un processus de préparation au futur dispositif international de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts. Ce processus, dirigé par le ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, en partenariat avec le programme des Nations Unies pour la REDD (UN-REDD) et la Banque mondiale (programme FCPF),  a démarré en janvier 2009 avec une première mission conjointe regroupant autour de ce ministère les trois agences partenaires du programme UN-REDD (PNUD, FAO, PNUE) et la participation de l'Initiative norvégienne, de la Rainforest Fondation ainsi que celle de la société civile.

 Depuis, beaucoup d'avancées ont été enregistrées dans le processus, notamment la mise en œuvre du programme 2009-2010 qui a abouti à l'élaboration du plan de préparation nationale à la REDD.

 Sur le plan national et international, la participation de la société civile de la RDC est considérée comme un modèle, en termes de collaboration avec les autres parties prenantes. On note par ailleurs que le processus avance très vite, surtout depuis le mois de janvier 2010, après la 15ème Conférence des parties tenue à Copenhague et, tout récemment, la 16ème  tenue à Cancun, en décembre 2010, où a eu lieu la présentation des programmes anticipés et le développement de la stratégie REDD.

 2012 sera une année cruciale pour le processus, étant donné que ce sera l'année où la stratégie devrait être prête pour sa mise en œuvre dès janvier 2013.

 Les assises nationales de Kinshasa permettront à la société civile d'affiner sa stratégie d'intervention, de modeler sa participation et de s'impliquer davantage dans la construction de la stratégie nationale par le développement de certains outils spécifiques, tout en préservant son indépendance et sa neutralité vis-à-vis des politiques.

Walikale : sept morts et des villages désertés, bilan des affrontements entre deux milices

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 20h39| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE

Des affrontements opposent depuis vendredi dernier, dans la région de Mutongo, en territoire de Walikale, la milice APCLS du colonel Janvier à celle du colonel Tcheka. Selon les sources, les deux chefs miliciens se disputent le contrôle du secteur de Misoke, riche en minerais de cassitérite dans cette région. Les combats ont eu lieu à l'est de Walikale centre, à 150 kilomètres.

Pour le moment, la région serait contrôlé par les forces du colonel Janvier de l'APCLS, originaire de Masisi. C'est dans la localité de Maniema (NDLR à ne pas confondre avec la province de Maniema) que les combats ont éclaté.

La tension est montée d'un cran lorsque huit membres de la délégation envoyés pour négociations autour du conflit minier par le colonel Janvier ont été tués par les combattants du colonel Tcheka.

En représailles, les miliciens de Janvier s'en sont pris aux populations autochtones proches de Tcheka.

Selon le bilan provisoire de ces affrontements, sept personnes ont été tuées. La société civile de Walikale affirme en plus que plusieurs villages de la contrée sont désertés par leurs habitants et les écoles de cette partie du territoire de Walikale ont fermé. Cette société civile dit craindre l'embrasement de la crise sur les deux territoires voisins.

Elle invite les leaders busheng de ba Hunde et bukina de wa Nyanga à réconcilier sans délai, Janvier, Hunde de Masisi, et Tcheka, Nyanga de Walikale.

Shabunda : encore une attaque des FDLR à Wakabango, un mort et sept otages

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 21h19| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE

Une attaque menée par les combattants rwandais des FDLR ce dimanche 19 juin à Mizombo, dans la localité de Wakabango a fait un mort, sept otages dont deux femmes et plusieurs bien volés. Selon la société civile du territoire de Shabunda qui livre cette information, la population se dit fatiguée de ces attaques à répétition et a décidé de se prendre en charge en poursuivant elle-même ces assaillants. Cette attaque, la énième depuis le départ des FARDC dans les camps de formations de nouveaux régiments, a eu lieu samedi selon les activistes des droits de l'homme qui ont donné l'information.

L'administrateur du territoire de Shabunda a confirmé les faits autant que d'autres sources concordantes.

Les assaillants, onze personnes bien armées, ont commencé par piller la localité de Mizombo, dans la collectivité de Wakabangu 1er.

Ils ont ensuite fait porter leurs butins par sept personnes dont des femmes qu'ils ont prises en otage.

Ils tiraient dans tous les sens pour dissuader quiconque de les poursuivre. C'est dans ces circonstances qu'un jeune homme d'une vingtaine d'années a été atteint par balle et en est mort sur le coup.

Selon l'administrateur de territoire, quelques, habitants appartenant à un ancien groupe armé, Aria Mutomboki, se seraient mis aux trousses des assaillants et les auraient rattrapés.

Preuve, ce dimanche matin, des coups de feu étaient entendus dans la direction où s'était engagée la course poursuite. Et selon les sources, excédées par des attaques répétées, la population de Shabunda s'est résolue de se prendre elle-même en charge pour assurer sa sécurité

La VSV dénonce une nouvelle vague d'arrestations à Kinshasa

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 21h19| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE

Après l'extraction irrégulière et secrète de la Prison Centrale de Makala (PCM, ex-CPRK) de monsieur Ibrahim Mangbama, père de monsieur Udjani Litoko, chef du Mouvement de Libération Indépendant et Alliés (MLIA) », mouvement insurrectionnel des Enyele dans la province d'Equateur, la Voix des Sans Voix pour les droits de l'Homme (VSV) demeure inquiète de la persistance des e nlèvements, détentions illégales e de disparition de personnes, à Kinshasa, capitale de la RDCongo.

A titre illustratif il convient de relever les cas ci-après : 

1. Lieutenant Gunde Azamba Léonard, militaire des FARDC, commandant second de la compagnie Etat-Major Service de la Basé Logistique, marié et père de huit (8) enfants, est enlevé, dans la nuit du' jeudi 02 au vendredi 03juin 2011 vers 3 heures en plein deuil au terrain de la commune 1e Bandalungwa à Kinshasa par huit (8) hommes armés dont quatre (4) en tenue dé la police Militaire (PM) d'autres en civil. Il est acheminé d'abord au cachot du Bataillon PM puis extrait et amené à une destination inconnue de sa famille jusqu'à ce jour.

Auparavant, dans la nuit de mercredi 01- au jeudi 02 juin 2011 vers 2 heures du matin, deux hommes armés en civil sont venus au domicile de la victime sis camp Kokolo à la recherche du lieutenant Gunde Azamba Léonard. A l'absence de ce dernier, ils ont appréhendé ses deux enfants en l'occurrence Charmant Kanza et Papa Muke Kinsuelele ainsi que l'épouse de ce dernier. Acheminés au cachot du bataillon PM, les trois personnes sont sommées d'indiquer le lieu où se trouvait le lieutenant Gunde Azamba Léonard avant de les obliger à remettre le numéro de téléphone de la victime. L'épouse de Papa Muke Kinsuelele relaxée, les deux enfants seront gardés en détention et ne seront libérés que le jour de l'arrestation de leur père.

Il sied de relever que lieutenant Gunde Azamba Léonard a déjà été interpellé en février 2011 par le bureau Il de l'Etat-Major Général des FARDC pour être interrogé sur la tentative d'attaque armée de la résidence du chef de l'Etat, le 27 février 2011 avant d'être relaxé.

2. Colonel Lindongo Mundele Romain, militaire des FARDC, commandant à l'Etat-Major de la Force Navale (EM-FN), et juge assesseur à la Haute Cour Militaire (HCM) a été appréhendé à son domicile sis au camp militaire Kokolo à Kinshasa Bandalungwa par plusieurs agents du Bataillon Police Militaire (BnPM) jeudi 09 juin vers 12h00 et acheminé à une destination inconnue de sa famille.

A la même occasion, sa maison a été fouillée jusqu'au plafond. Les PM ont emporté son téléphone portable et un petit carnet où il prend des notes. Avant de partir, les éléments de PM venus opérer auraient déclaré' à son épouse qu'ils amenaient le colonel à l'Etat-Major de Direction des Renseignements Militaires (EM-DRM, ex DEMIAP) à Kinshasa/Kintambo. Depuis lors, les proches de la victime ne sont parvenus à entrer en contact avec lui.

3. M. Mabele Ma Mbembo Moïse, agent au Programme Trypanosomiase, de Médecins Sans frontières (SF) est enlevé dans la nuit de dimanche 12 à lundi 13 juin 2011 vers 2heures du matin, à son domicile sis avenue Luidi à Yolo-Nord, commune de Kalamu par un groupe des militaires venus à bord de six (6) jeeps de l'armée. Ses proches ont également été raflés' Il s'agit de son cousin Maurice Ngosho, son fils Basile IKOKO, monsieur Dieudonné non autrement identifié, le petit frère de son bailleur, un certain Fiston en compagnie de son ami.

Après avoir escaladé le mur de la parcelle et forcé la porte d'entrée, les hommes armés, sans mandat ni autres titres, ont fouillé la maison de la victime de fond en comble avant d'emporter des effets personnels composés de quatre lits de campagne offert à M. Mabele Ma Mbembo Moise par MSF, des photos où la victime pose avec d'autres membres de sa famille et ses proches amis vivant en Europe, quatre téléphones portables, etc. Lors de la fouille, tous les membres de la famille (parents et enfants confondus) étaient tenus 'en respect et obligés de s'asseoir par terre au salon.

M. Mabele Ma Mbembo Moise ainsi que ses proches sont accusés d'appartenir au mouvement insurrectionnel Enyele, et ont été acheminés à une destination inconnue jusqu'à ce jour.

En tout état de cause, la VSV craint pour la sécurité et la vie des victimes d'enlèvement et des détentions illégales dans de cachots secrets et invite les autorités congolaises à:

- Présenter au public et aux membres de famille, avocats, défenseurs des droits de l'homme et ... toutes les personnes enlevées, détenues et portées disparues ;

- Autoriser la visite des avocats, défenseurs des droits de l'homme et membres de famille aux victimes;

- Libérer immédiatement les victimes ou les déférer devant une juridiction compétente en cas des griefs sérieux à charge pour un procès juste et équitable;

- Diligenter une enquête indépendante sur les enlèvements et les détentions illégales en vue de sanctionner les auteurs et commanditaires de comportements anti-démocratique.

Fait à Kinshasa, le 19 juin 2011

La Voix des Sans Voix pour les Droits de l'Homme (VSV) 

Après l'enrôlement des mineurs : Nouveau scandale à la CENI ! Des secteurs et des villages effacés du fichier électoral

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 21h19| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE

 

Après l'avenu de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) portant confirmation de l'enrôlement des mineurs dans les provinces du Katanga et du Maniema, en violation des prescrits de la Loi électorale, un nouveau scandale est sur la table de cette institution d'appui à la démocratie. Il s'agit de la disparition jusque-là inexpliquée, du fichier électoral , de plusieurs secteurs et des centaines d villages.

L'affaire, qui circulait de bouche à oreille depuis plusieurs semaines déjà, a finalement été portée à la connaissance des médias, le week-end dernier, par des élus qui se recrutent à la fois dans Les provinces du Bandundu, du Kasaï Occidental, du Kasaï Oriental, du Sud-Kivu et de la Province Orientale.

Certains d'entre eux ont dû effectuer le déplacement de Kinshasa avec la ferme intention de saisir, directement et en urgence, la haute hiérarchie dé la CENI, dans l'espoir que des correctifs pourraient être apportés dans les meilleurs délais. Pour ce faire, des prolongations des opérations de révision du fichier électoral sont réclamées par des millions de compatriotes de l'arrière-pays, car inquiets d'être exclus du processus électoral. 

Selon le constat fait sur le terrain, le territoire de Bolobo, dans la province de Bandundu, ne compte que 5 centres d'inscription, ce qui est fort insignifiant au regard de sa démographie et de son espace géographique. En clair, des habitants de plusieurs secteurs ne savent à quel saint se vouer pour obtenir leurs cartes d'électeurs.

Au Kasaï Occidental, on apprend que le célèbre et vaste secteur de Malu-Malu, dans le territoire d'Ilebo, est introuvable dans l'actuel fichier électoral. Du coup, des dizaines de milliers de concitoyens, candidats à l'enrôlement sont soumis à un choix déchirant par les agents de la CENI : c'est celui de se faire enrôler sur les listes des ressortissants d'autres secteurs.

Certains d'entre eux refusent une telle alternative et ne supportent pas que leur secteur, qui existe depuis l'époque coloniale et qui était repris dans le fichier électoral de 2005-2006, ait subitement disparu de la carte géographique nationale.

La situation la plus alarmante est vécue au Kasaï Oriental, dans le District de Kabinda, où deux secteurs sont durement frappés dans le territoire de Lubao, cette contrée qui est entrée dans les annales de l'histoire nationale à travers la résistance historique de ses habitants à l'invasion des rebelles du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) entre 1998 et 2003. Il s'agit des secteurs de Tshiofa et Bekalebwe. Selon les statistiques livrées aux médias, Tshiofa comprend environ 97 villages tandis que Bekalebwe aligne 107 villages, ce qui donne un total de 204 villages complètement ignorés par la CENI.

Au Sud-Kivu, c'est tout le territoire de Fizi qui est invisible dans le fichier électoral. Interpellé à ce sujet, il y a plus d'une semaine, à l'occasion d'un face-à-face avec les professionnels des Médias, le vice-président de la CENI, Jacques Ndjoli, a laissé entendre que le dossier était sous examen et qu'une solution, pour ce territoire, allait intervenir incessamment. En Province Orientale, plusieurs secteurs sont pointés absents du fichier électoral dans le Uélé.

Pas d'élections dans certains secteurs ?

Selon la Loi Electorale, les secteurs sont dirigés par des « mandataires » élus au suffrage Universel. Dès 'lors que certaines de ces entités administratives décentralisées n'existent pas dans le fichier électoral, l'on aimerait savoir quel mécanisme, la CENI compte mettre en place pour l'élection de leurs gestionnaires. Et comment va être composé leur corps électoral, dans la mesure où, jusque-là, le nombre d'électeurs affiche «zéro »?

Va-t-on simplement maintenir en place les Chefs des secteurs actuellement en fonction, en violation de là Loi électorale ? Chacun peut constater, à ce stade, la gravité de la situation que vient de créer la CENI en mettant, volontairement ou non, une croix sur des secteurs entiers et leurs villages.

Coup dur pour des territoires amputés de secteurs …

Les annexes à la Loi électorale vont déterminer, le moment venu, le nombre de sièges de députés nationaux et provinciaux à pourvoir par circonscription électorale. La conséquence immédiate de l'amputation de plusieurs secteurs dans un territoire, va être la réduction automatique de son quota en matière d'élus à la députation nationale et provinciale. On risque même de voir des territoires entiers non représentés au Parlement ou dans les Assemblées provinciales, au motif qu'ils n'auront pas atteint le seuil minimum d'électeurs requis pour obtenir un siège de député national ou provincial.

C'est l'occasion d'en appeler vivement à la remise en ordre dans le travail de révision du fichier électoral, notamment par la reconnaissance, aux habitants de chaque territoire et secteur de la République, de leur droit à être enrôlés sous le label de leur circonscription électorale. Le refus ou l'incapacité de corriger rapidement les monstruosités techniques constatées dans le fichier électoral, n'aurait d'autre effet que de confirmer la non transparence du processus électoral en cours. Et, ç'est fort dangereux de vouloir construire la démocratie avec des millions d'exclus, pendant que des millions de « clandestins » (enfants mineurs, doublons, faux Congolais, hommes en uniforme) sont déjà détenteurs des cartes d'électeurs et prêts à fausser les résultats des urnes.

                                                                                                                 Kimp


Kiziba/Rwanda : Les Congolais réfugiés au Rwanda s'inquiètent de l'avenir de leurs enfants

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Créé le 21 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 21- 06-2011 | 21h19| AFRIQUE REDACTION PAR : LA REFERENCE PLUS

 

Les enfants congolais réfugiés depuis 15 ans dans le camp de Kiziba, à Kibuye au Rwanda ne sont pas préparés à affronter la vie active. Les perspectives de trouver un emploi sont minces et la plupart de parents n'ont pas de moyens pour financer les études de leurs enfants après les 6 années du cycle primaire et les 3 années du cycle d'orientation au Rwanda, leur pays d'accueil. Pour ces parents, l'avenir de leurs enfants se dessine dans la rue.

Une situation qui les inquiète. Le vice-gouveneur du Nord-Kivu, Feller Lutaichirwa a visité ce camp de réfugiés, vendredi 17 juin. Les responsables du HCR qui gèrent le camp de KIziba se disent, eux aussi, préoccupés quant à l'avenir de ces enfants …

Au moins 6 mille enfants fréquentent les classes de récupération en tronc commun dans le camp des réfugiés congolais de Kiziba, installé dans la province de l'ouest de Kibuye au Rwanda, à près de 130 kilomètres de Gisenyi et de la frontière congolaise.

Après un cycle de 9 ans d'études fondamentales, ces enfants réfugiés congolais sont livrés à eux-mêmes. Les parents s'inquiètent de l'avenir de leurs rejetons, tout comme les concernés eux-mêmes. L'un des enfants témoigne : « Nous souffrons beaucoup ici. Nous n'étudions pas bien. Quand nous arrivons en 6e primaire, nous manquons de frais scolaires.

Certains parmi nous travaillent dans la ville et les autres restent, tombent enceintes et ont des enfants dans des situations difficiles ».

Le HCR affirme qu'il est limité quant aux services de base offerts à ces réfugiés congolais vivant au Rwanda … « A l'école primaire, en plus du cursus rwandais, qui est la norme pour le HCR dans l'éducation, ces enfants ont un cursus congolais de manière à ne pas être déconnectés aux études lors de leur retour au pays », affirme un responsable du HCR.

Cette situation a été présentée au vice-gouverneur du Nord-Kivu lors d'une visite vendredi au Rwanda. Feller Lutaichirwa a promis de transmettre les doléances au gouvernement.

                                                                                                            RO/LRP

Marchés de Kinshasa : le Rassemblement national pour l'épanouissement des entreprises congolaises décrète une grève des commerçants

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Créé le 22 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 22- 06-2011 | 10h19| AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

 

La cessation de travail des 27 et 28 juin sera suivie d'un sit-in devant le bureau du Premier ministre, à partir du 29 jusqu'à l'obtention d'une réponse adéquate de l'autorité.

L'arrêt d'activités décidé par le Rassemblement national pour l'épanouissement des entreprises congolaises (Raneeco) traduit le mécontentement des commerçants kinois vu les tracasseries répétées dont ils sont victimes de la part du pouvoir public. « Nous prônons l'épanouissement de nos entreprises mais, de l'autre côté, nous sommes victimes de plusieurs tracasseries. Dans ce climat, comment pouvons-nous nous épanouir ? », s'est demandé le président du Raneeco, Guy André Tshimanga, au cours d'une conférence de presse organisée le 20 juin au siège de ce syndicat, à Gombe.

D'après le syndicaliste, sa structure a mené plusieurs démarches auprès de l'autorité en vue de remédier à la situation décriée. Mais, toutes les tentatives ont échoué. « Le silence des autorités à nos revendications nous pousse à adopter une nouvelle stratégie », a-t-il ajouté. Dans le cadre de la nouvelle tactique mise en place, un plaidoyer a été introduit, le 20 juin, au cabinet du Premier ministre Adolphe Muzito. En attendant, le syndicat appelle ses membres et tous les vendeurs lésés dans l'exercice de leur commerce d'arrêter les activités pendant les deux jours et de participer au sit-in prévu au troisième jour de la manifestation. « Nous irons en grève parce qu'ils nous ignorent. Ils n'ont aucune considération envers nous alors que nous constituons le socle de l'économie congolaise », s'est plaint Guy André Tshimanga Lutumba.

 


Les droits de commerçants, pense le président du Raneeco, sont violés par le pouvoir public alors que les taxes à leur charge sont régulièrement payées. Aussi, les revendications contenues dans le mémo déposé auprès du Premier ministre et présentées sous forme de tableaux synoptiques distribués à la presse, sont-elles incisives.

Les plaintes des commerçants portent sur trente-trois devoirs justifiés et injustifiés des tenanciers des boutiques et magasins de la ville de Kinshasa ainsi que vingt-cinq autres des tenanciers d'étals et assimilés. Ces obligations fondées ou non expliquent les actes des agents publics jugés tracassiers. Selon le Raneeco, les auteurs de tracasseries à Kinshasa sont notamment l'autorité urbaine, le ministre provincial des Finances, Économie et Commerce, l'administrateur délégué général de la Caisse d'épargne du Congo, les bourgmestres des communes. Sont aussi cités les chefs des centres d'impôts synthétiques, les vérificateurs de la direction générale des impôts, les agents des Affaires économiques et ceux du Commerce extérieur, les inspecteurs de l'Économie nationale, les agents du ministère de l'Environnement, les administrateurs des marchés, les agents des services de l'Industrie, petites et moyennes entreprises des communes et les percepteurs des droits et taxes dans les marchés.

Les affiliés à ce syndicat, dont certains avaient assisté à cet échange avec la presse, se disent prêts à suivre la voie tracée par leur association. « Nous sommes prêts à sacrifier certains de nos intérêts pour mettre définitivement fin aux tracasseries dont nous sommes victimes chaque jour. Ces dernières nous dérangent plus que les quelques jours que nous allons perdre pour exprimer notre désapprobation », a noté un des membres. Le Raneeco pense à cet effet que toutes les batteries sont déjà mises en marche pour les actions prévues.

Lucien Dianzenza

Photo 1 : Les affiliés du Raneeco suivent attentivement le président de leur association.
Photo 2 : Guy André Tshimanga Lutumba et l'administrateur délégué du Raneeco, Justin Besako.

Élections : la promulgation de la loi électorale attendue

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Créé le 22 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 22- 06-2011 | 10h19| AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

 

L'étape ouvre la voie à l'organisation effective des scrutins en RDC.
La loi électorale adoptée par les deux chambres après harmonisation a déjà été transmise à la présidence de la République pour promulgation. Important pour la suite du processus électoral, le document doit ouvrir la voie aux élections proprement dites. Il est attendu tant par la Commission électorale nationale indépendante que par l'ensemble de la classe politique congolaise.

Au sein de la majorité comme à l'opposition, les élus n'ont pas caché leur satisfaction de voir leurs exigences prises en compte par la loi électorale modifiée. Ils avaient insisté pour qu'elle approche davantage la loi de 2006. Ainsi, ont-ils notamment rejeté la disposition en rapport avec la transformation des communes en circonscriptions électorales dans la ville de Kinshasa et l'apparentement.

De la promulgation de cette loi dépendra le respect ou non du calendrier électoral publié par la Céni il y a plus ou moins trois mois. L'agenda prévoit dès le 4 août, la convocation de l'élection et l'inscription des candidats pour l'élection présidentielle et à la députation nationale. La publication de la liste provisoire des candidats à ces deux échéances doit intervenir le 7 septembre.

L'organisation de la présidentielle et des législatives à la date du 28novembre, l'annonce des résultats provisoires de l'élection présidentielle le 6 décembre et la prestation de serment du président élu le 20 décembre alimentent la polémique entre la majorité présidentielle (MP) et l'opposition. Cette dernière dénonce le non-respect de la Constitution et réclame l'organisation des concertations pour la mise en place d'une transition sous la conduite d'un gouvernement de large union nationale.

Notons que lors des derniers scrutins, la loi électorale avait été promulguée le 9 mars 2006 soit à plus ou moins quatre mois du premier tour de la présidentielle et des législatives. C'est pratiquement dans les mêmes proportions qu'elle le sera incessamment, car selon des sources concordantes, la promulgation ne tarderait plus à intervenir.

Jules Tambwe Itagali

 

Kasaï-Oriental : un millier de réfugiés rwandais sollicitent la nationalité congolaise

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Créé le 22 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 22- 06-2011 | 10h19| AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE 


 

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a assuré quant à leur intégration sur le plan social parmi les populations locales.
Environ 90% de quelques 1 500 réfugies rwandais vivant dans la province du Kasaï-Oriental depuis une dizaine d'années auraient demandé la nationalité congolaise. La révélation a été faite, le 20 juin, à radio Okapi par le HCR à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des réfugies. Outre leur intégration sur le plan social, les demandeurs de nationalité auraient des familles et disposeraient de petites terres pour cultiver.

Selon la responsable de la communication du HCR/RDC, Céline Schmitt, ces réfugiés rwandais bénéficieraient également « des mêmes droits que les Congolais, en dehors des droits politiques ». L'agriculture est leur activité principale. Au Kasaï-Oriental, précise-t-on, ils sont installés dans trois sites, près de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province.

Par ailleurs, à Bukavu (Sud-Kivu), le nombre des réfugiés est actuellement estimé à 20 000 personnes dont 13 000 Rwandais et 7 000 Burundais. « Seuls 2 mille réfugiés rwandais sont rentrés volontairement dans leur pays en 2010. Les autres se sont intégrés, mais l'enclavement de certains milieux constitue un obstacle à leur rapatriement », précise la radio onusienne. Comme ceux du Kasaï-Oriental, la plupart de ces réfugiés souhaitent demeurer en RDC où ils se sont complètement intégrés à travers le mariage et des emplois dans le pays. Ils ont trouvé asile en RDC depuis 17 ans.

Jules Tambwe Itagali

Province de l'Équateur : une tentative de fraude électorale dénoncée à Befale

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Créé le 22 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MARDI I 22- 06-2011 | 10h19| AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE


 

Le pasteur Ngoy Mulunda est invité à veiller sur les préparatifs des trucages auxquels se livrent les agents commis aux opérations préélectorales dans ce territoire.
Un agent de la défunte Commission électorale indépendante (CEI) repris à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) vient de démissionner contre toute attente pour se porter candidat à un mandat électif, rapporte Kongo Times. René Isekimanga, ministre honoraire des Hydrocarbures dans le gouvernement Gizenga a tout récemment dénoncé ce fait insolite. Fils du terroir, le plaignant n'a pas tergiversé pour adresser un mémorandum au président de la Céni en tirant la sonnette d'alarme sur ce qu'il considère comme une « fraude planifiée » dans cette circonscription électorale. Si les intentions prêtées à cet ancien cadre de la Céni se vérifient, il y a lieu de crier au scandale, pense René Isekimanga.

Dans cette hypothèse, il considère suspecte la candidature de l'agent démissionnaire de la Céni car émanant, dit-il, « d'un citoyen qui a eu la charge de recruter et positionner dans le territoire de Befale, le personnel local de la CEI/Céni ». En fonction depuis la création de la défunte CEI, l'accusé maîtrise tous les rouages de cette structure et tout le personnel lui voue encore allégeance. Le fait pour l'agent précité d'avoir subitement renoncé à ses fonctions à la Céni pour projeter une candidature à la députation est mal perçu par Réné Isekimanga. Pour lui, l'intéressé s'apprêterait à engager un combat inégal contre ses adversaires potentiels après avoir planifié son succès électoral au sein du bureau provincial de la Céni. « Il n'est pas possible qu'un cadre de la Céni qui est tenu par le serment de neutralité et d'apolitisme puisse se réveiller un bon matin pour renoncer à ses fonctions et postuler pour la députation dans un territoire où ses anciens subalternes ne pourraient que lui faire allégeance pour leur avoir permis de rompre avec le chômage depuis 2005 pour les uns et 2009 pour les autres », fait observer une source proche du requérant.

Cette situation, d'après maints observateurs, risque de replonger le territoire de Befale dans le scenario de 2006 qui a vu l'ancienne CEI annuler les opérations de vote dans cette circonscription électorale pour multiples raisons notamment la disparition des cartons de bulletins de vote, le bourrage des urnes, la circulation des fausses cartes d'électeurs, etc. D'où l'exhortation du ministre honoraire faite au président de la Céni invité à veiller sur les préparatifs de la fraude auxquels se livrent les agents commis aux opérations préélectorales dans son fief.

En termes de recommandations, Réné Isekimanga suggère notamment que le chef de bureau de liaison de la Céni, à Befale, soit un non originaire en vue de garantir l'impartialité des opérations électorales. Il plaide également pour la non-reconduction des membres des bureaux de vote de 2006 soupçonnés d'avoir organisé la fraude déplorée en son temps.

Alain Diasso

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