Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all 14381 articles
Browse latest View live

Actualité RDC : l’Asadho demande au gouvernement de ne pas modifier l’article 220 de la constitution

$
0
0

Crée le 12-06-2014  - 22H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour jeudi  le 12-06-2014 - 13H30 PAR :RADIO    OKAPI

 

 

                                                                   Des témoins des candidats devant les urnes le 28/11/2011 dans un bureau de vote au quartier Makelele dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa, pour les élections de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

 

 

 


L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) se dit très préoccupée par l’adoption par le conseil de ministres du projet de loi relatif à la révision de certains articles de la constitution. Dans un communiqué publié mercredi 11 juin, l’ONG demande au gouvernement de ne pas modifier l’article 220 qui limite les matières non révisables de la constitution dont celui portant sur la durée et le nombre de mandats de la République. 

«Nous demandons au gouvernement de s’abstenir de faire modifier les dispositions de l’article 220 de la constitution», affirme Jean-Claude Katende, président de l’Asadho.

L’article 220 de la constitution interdit aussi de modifier la forme de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement.

Alors que le gouvernement n’a pas encore officiellement précisé les articles qui feront l’objet de modification, certains opposants redoutent une modification qui permettrait au président Kabila de briguer un autre mandat pour se maintenir au-delà de 2016.

Lire: Révision constitutionnelle: l’UDPS met en garde, la majorité évoque des articles «inadaptés»

Avant de modifier les articles en rapport avec les élections, l’ONG demande au gouvernement de consulter toutes les forces politiques et sociales.

Elle invite également le gouvernement à s’abstenir de toute manipulation de la constitution en faveur de la majorité au pouvoir.

L’Asadho demande également aux organisations de la société civile « d’organiser des actions conjointes visant à empêcher toute modification de la constitution pendant cette période pré-électorale ».

Par ailleurs, l’ONG se dit opposer au mode de scrutin indirect proposé pour l’élection de certains responsables politiques, expliquant que ce scrutin risque d’amplifier le clientélisme, l’achat de conscience et la corruption.

Le chef de l’État élu au second degré ?

Le parti de l’opposition Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe s’oppose aussi à la révision de la constitution.

Il soupçonne le pouvoir de préparer une tricherie aux prochaines élections.

Jean-Bertrand Ewanga, député national et secrétaire général de cette formation politique, affirme que lors du débat sur le projet de loi à l’Assemblée nationale, une motion sera présentée, proposant d’élire le chef de l’Etat au second degré. Actuellement, le président congolais est élu au suffrage universel.

« Vous allez voir, dans le débat à l’Assemblée nationale, il y aura une motion pour dire mais pourquoi on n’élirait pas le chef de l’Etat au second degré. Et nous allons tomber dans ce schéma où le chef de l’Etat doit être élu au second degré », explique-t-il.

Jean-Bertrans Ewanga demande aux députés de ne pas prendre cette responsabilité.

Lors du dernier conseil de ministres, quatre nouveaux projets de loi ont été adoptés. L’un d’eux est relatif  à la révision de certains articles de la Constitution. Les autres textes portent sur le processus électoral.

Selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, ce réaménagement permettra de doter chaque niveau d’élections de dispositions légales particulières afin de faciliter leur organisation.


Actualité CPI: L'ex-président ivoirien Gbagbo fixé cette semaine

$
0
0

 

 

 

 

Crée le 12-06-2014  - 12H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour jeudi  le 12-06-2014 - 13H30 PAR :ARTV NEWS

 

 

 

 

 

 

 

                                                         CPI: L'ex-président ivoirien Gbagbo fixé cette semaine

Une remise en liberté serait un séisme pour la Côte d'Ivoire, où la prochaine présidentielle, prévue en octobre 2015, est d'une importance cruciale pour ce pays déchiré en 2010-2011 par des violences postélectorales qui avaient fait quelque 3.000 morts.

Laurent Gbagbo, 69 ans, est accusé par la CPI d'être "co-auteur indirect" - c'est-à-dire le donneur d'ordre - de quatre chefs de crimes contre l'humanité commis durant cette crise meurtrière, née de son refus de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.

M. Gbagbo et le parti qu'il a créé, le Front populaire ivoirien (FPI), "ont déclenché une guerre avec comme conséquence la mort de plus de 3.000 personnes", a accusé cette semaine le Rassemblement des républicains (RDR), le parti du président Ouattara. "On ne se retrouve pas à la CPI par hasard", a souligné le porte-parole Joël N'Guessan dans un communiqué.

Arrêté en avril 2011 par les forces pro-Ouattara appuyées par la France et l'ONU à l'issue de deux semaines de guerre, transféré à La Haye sept mois plus tard, Laurent Gbagbo donne du fil à retordre à ses accusateurs, affirment chaque jour les journaux qui le soutiennent.

Selon un proche du dossier, il est en tout cas bien plus difficile de démontrer que quelqu'un est donneur d'ordre d'un crime que de prouver la responsabilité d'un exécutant.

La chambre préliminaire de la CPI, qui doit déterminer quelles suites donner à la procédure, a jusqu'à vendredi pour communiquer sa décision.

Deux cas de figure sont envisageables: soit elle valide les charges contre M. Gbagbo et un procès pourra débuter, soit elle les estime insuffisantes et il pourrait être placé en liberté provisoire.

- '156 morts' -

Mais le bureau du procureur se dit "confiant", estimant avoir "fait son travail". L'accusation a collecté "des éléments de preuve" sur des crimes "que nous estimons que Laurent Gbagbo a commis", explique un membre du bureau, Amady Ba.

En juin 2013, les juges de la CPI, doutant de la solidité du dossier, avaient pourtant demandé des informations ou éléments de preuve supplémentaires au procureur.

"Nous avons collecté et produit" ces "éléments d'information additionnels", fait valoir M. Ba.

Côté défense, on dit vouloir en finir au plus vite: la chambre préliminaire "joue sa crédibilité" et doit "abandonner" les charges, assène Habiba Touré, une avocate de l'ex-chef d'Etat.

"On impute 156 morts au président. Mais les charges ne sont pas du tout suffisantes. Elles ne tiennent pas et n'ont jamais tenu", estime-t-elle.

Dans l'hypothèse où les arguments de la défense seraient retenus, le bureau du procureur pourrait toutefois faire appel ou demander une requalification des faits, empêchant toute libération.

A Abidjan, les pro-Gbagbo, qui promettent depuis trois ans l'élargissement de leur leader, se mobilisent alors que l'heure de vérité approche.

Le FPI "exige" la libération "immédiate et sans condition" de l'ancien président, "homme de paix" victime d'une détention "arbitraire", et son "retour en Côte d'Ivoire".

La CPI détient également Charles Blé Goudé, qui fut un homme-clé du régime Gbagbo à la tête du mouvement des "Jeunes patriotes". Lui aussi est soupçonné de crimes contre l'humanité, comme l'ancienne Première dame Simone Gbagbo, que le régime ivoirien a refusé de livrer à La Haye.

La CPI comme la justice ivoirienne ont jusqu'à présent inquiété seulement des figures du camp Gbagbo alors que parmi les soutiens du président Ouattara, d'ex-chefs de guerre sont également accusés de graves crimes durant la dernière crise.

Les partisans de M. Gbagbo et des organisations de la société civile dénoncent sans relâche une "justice des vainqueurs".

Après sa première comparution devant la CPI en décembre 2011, Laurent Gbagbo clamait fièrement: "On ira jusqu'au bout". Son avocate, Habiba Touré, l'assure: il se montrait ces derniers jours "assez serein".

Actualité Revue de la presse ivoirienne

$
0
0

Crée le 12-06-2014  - 12H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour jeudi  le 12-06-2014 - 13H30 PAR :ARTV NEWS
                                                         Revue de la presse ivoirienne

 

FRATERNITE MATIN

Le président Alassane Ouattara a eu un entretien mercredi à Abidjan avec le nouveau président élu de la Guinée-Bissau, José Mario Vaz. Au terme cet entretien, le chef de l'Etat a dit sa joie d'accueillir son "frère Vaz, le président élu" de la Guinée-Bissau et l'a félicité pour sa "brillante élection". Pour le président Ouattara, le score de plus de 60% obtenu par José Mario Vaz démontre à quel point son peuple l'a investi de sa confiance. M. Ouattara a réaffirmé le soutien et la solidarité de la Côte d'Ivoire pour aider la Guinée-Bissau à sortir définitivement de la crise, tout en mettant un accent particulier sur le renforcement de la coopération entre les deux pays. José Mario Vaz a salué la "disponibilité" du président Ouattara avant de le remercier pour "tout ce qu'il a fait" pour la Guinée-Bissau pendant la crise et les deux ans de transition dans ce pays.

SOIR INFO

On ne finit pas d'apprendre. En tout cas, pour la recherche du savoir, l'âge ne doit en aucun cas constituer un frein. Cela, une dame qui l'a bien compris, a décidé de la mettre en pratique. Selon des sources, la dame en question, une mémé qui répond aux initiales T.O.K, âgée de 62 ans, s'est lancée dans la course pour l'obtention du Brevet d'étude du premier cycle (BEPC) de l'enseignement secondaire. Ainsi donc, elle est au nombre des 25 candidats de la salle 22 du centre "Groupe scolaire régional de Treichville" (Abidjan). T.O.K, qui postule en candidate libre, n'a aucun complexe à prendre part à ces épreuves du BEPC, aux côtés de ses camarades de salle d'examen nés en général entre 1997 et 1998. Des mômes qui pourraient être ses petits enfants en somme.

NOTRE VOIE

La situation des enfants en Côte d'Ivoire n'est pas du tout bonne. Mettant à profit le lancement de la semaine de l'Enfant mardi par le ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, l'Unicef n'a pas eu la langue de bois. L'organisme onusien chargé de la protection des droits de l'enfant a dressé un tableau peu reluisant s'agissant de la cause des enfants ivoiriens. "Un enfant sur cinq âgé de deux à 14 ans est aujourd'hui victime de mauvais traitements physiques derrière des motifs d'éducation. Et cette violence traverse toutes les couches de la société, les riches comme les pauvres, les urbains comme les ruraux, les filles comme les garçons", selon Adèle Khudr, représentante résidente de l'Unicef en Côte d'Ivoire. Plus loin, elle assène : "aujourd'hui 1,6 million d'enfants âgés de cinq à 17 ans en Côte d'Ivoire sont dans un travail à abolir, 29% des enfants de cinq à 17 ans sont économiquement actifs en Côte d'Ivoire".

 

le parallélisme historique entre la France et la RDC : Oradour-sur-gagne, le Makobola congolais ?

$
0
0

Crée le 12-06-2014  - 14H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour jeudi  le 12-06-2014 - 14H40 PAR : REVEIL-FM

 

Hier, 10 juin 2014, en couvrant pour Réveil FM International le déplacement du Premier ministre Manuel valls à Oradour-sur-Glane, j'ai vu le village martyr et ce qu'un être humain épris d'une idéologie fasciste est capable de faire. J'ai été très ému et les larmes ont coulé de mes yeux. Le nom d'Oradour-sur-Glane reste attaché au massacre de sa population par la division SS Das Reich le 10 juin 1944. La petite cité est aujourd'hui divisée en deux entités, dont le centre de la mémoire constitue en quelque sorte le trait d'union : l'ancien village, conservé à l'état de ruine, qui témoigne des souffrances infligées aux hommes, femmes et enfants de cette petite bourgade, et le nouveau village, reconstruit quelques centaines de mètres plus loin.


A Makabola dans le Sud-Kivu, des civils ont été tués de manière délibérée et arbitraire, torturés, violés ou contraints à fuir leur foyer. Les Congolais doivent se souvenir de Makobola. Les Congolais ne doivent pas oublier Makabola. Doit-on pardonner sans la justice ? La justice est la colonne vertébrale d'un état de droit ! Qu'Alexis Tambwe Mwamba, Arthur Zaïdi Ngoma et d'autres congolais qui ont minimisé le massacre de Makobola sachent que l'histoire peut les rattraper.

10 juin, Freddy Mulongo, au Village martyr à Oradour-sur-Glane

Des groupes locaux de défense des droits humains avaient établi des listes recensant plus de 800 victimes présumées du massacre de Makobola. "Dans la nuit du 29 au 30 et 31 décembre 1998, plusieurs centaines de familles et autres personnes y compris les femmes, les enfants et les vieillards, ont été massacrés par les troupes rebelles du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) à Bangwe, Katuta et Kashekezi, trois localités qui forment le village de Makobola II dans la zone de Fizi à quelques 15 km au Sud d'Uvira. Certaines victimes, toutes congolaises, sont déjà connues, dont : Ndama-Rusangira, diacre catholique de la Diaconie de Makobola ; Godesenge plus un secouriste de la Croix-Rouge avec son épouse et ses cinq enfants ; Kinyamagoya, pasteur de l'Eglise Protestante à Makabola avec ses sept enfants ; Elanga Mushunguto, Chef d’équipe de la Croix-Rouge à Makobola avec son épouse et ses quatre enfants ; Malaki-Kitungano, secouriste de la Croix-Rouge à Makobola ; la famille Leta Magumu (onze personnes) ; la famille Nabigoberera (dix-huit personnes) ; M. Stongwa ; M. Maneno avec ses sept enfants ; M. Byaku Bongya avec son épouse et ses enfants ; Mme Malata avec ses deux enfants ; Mzee Bili Onyuma avec ses quatre enfants et quatorze petits-fils et trois belles-filles ". Combien sont-ils morts ? Au moment où cette ONG recevait ce message, "le secteur était fermé et interdit à toute circulation, même à l’administrateur civil nouvellement nommé par le mouvement rebelle. Le massacre a été commis par les combattants Banyamulenge dirigés par un commandant d'origine rwandaise, très connu à Uvira sous le sobriquet de Shetani (le diable en français).

Entre le 15 et le 20 octobre 1999, des soudards appartenant au Rassemblement "congolais" pour la démocratie (RCD-Goma), ont tué en public au moins 12 femmes, à Mwenga, dans la province du Sud-Kivu. Ces femmes étaient accusées de pratiquer la sorcellerie et de soutenir ainsi un groupe d’opposition armé appelé Maï maï (Eau eau), qui luttait contre le RCD. Certaines des femmes ont été enterrées vivantes après avoir subi d’atroces tortures, dont le viol. Parmi les victimes se trouvaient Everine Bitondo Lumini, Christine Safi et Musombwa Mbilizi.

Après avoir en un premier temps nié les faits, le RCD-Goma avait affirmé que ces femmes avaient été lynchées par des civils. Le RCD-Goma avait arrêté un commandant militaire de la région au motif qu’il n’avait rien fait pour prévenir les lynchages. Ce commandant figurait, semble-t-il, parmi les quelques dizaines de détenus qui s'étaient évadés de la prison centrale de Bukavu le 5 février 2000. À la connaissance d’Amnesty International, il n’avait été procédé à aucune autre enquête ni aucune autre poursuite dans cette affaire.

L’année 1999 avait débuté par l’un des plus importants massacres commis par le RCD-Goma et ses alliés rwandais et burundais à Makobola, dans le Sud-Kivu. Tout avait commencé le 30 décembre 1998, à la suite d’un affrontement armé ayant opposé le RCD-Goma et ses alliés à des combattants Maï Maï, et qui s’était prolongé pendant trois jours. Après le départ des Maï Maï, le RCD-Goma ainsi que les forces rwandaises et burundaises s’étaient pris à la population locale, tirant sur toute personne qu’ils apercevaient. Certains civils avaient été conduits dans des maisons et brûlés vifs. Parmi les victimes se trouvaient Amisi Wenia, un travailleur local de la Croix-Rouge, et son épouse, Nakamusenge Wenia, qui était décédée à l’hôpital d’Uvira des suites de brûlures : elle s’était réfugiée dans une maison à laquelle le RCD-Goma et ses alliés avaient mis le feu.

Conglomérat des seigneurs et criminels de guerre tous azimuts, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) est un mouvement criminel contre la République démocratique du Congo. Certains congolais ont donné une caution à ce mouvement criminel pour se retrouver à la mangeoire. Tuer, assassiner, piller, violer, n'a jamais posé problème aux seigneurs de guerre qui avec la Transition 1+4=0 ont été blanchis de leurs crimes en occupant des postes importants de la République.

RCD — Kisangani

En mai 1999, le président du RCD, Wamba dia Wamba(1), mis en minorité dans son parti décide de former son propre mouvement. Il s’installe à Kisangani et crée le RCD-Kisangani (on parle dès lors du RCD-Kisangani et du RCD-Goma, dirigé par Émile Ilunga Kalambo.

RCD — Mouvement de Libération (RCD-ML)

En août 1999, après la victoire de l’Armée Populaire Rwandaise contre les troupes ougandaises à Kisangani provoque le départ du président du RCD-Kisangani, Wamba dia Wamba, à Kampala (Ouganda) où il crée le RCD-Mouvement de Libération (RCD-ML) également connu sous l’appellation RCD­Kisangani/Mouvement de Libération (RCD-K/ML). Son quartier-général était située à Bunia (RDC), dans la Province Orientale, à l’Est du lac Albert. Le RCD-ML formait une aile militaire, Armée du Peuple Congolais (APC), et recrutait alors des combattants dans les ethnies Nande et Hema, qui étaient formés dans les camps de Nyaleke à Beni et de Rwampara à Bunia.

L’APC était composée de bataillons de 500-700 hommes, dont les commandants étaient subordonnés directement à Wamba, simultanément Commissaire à la Défense et Président du mouvement. Parmi ceux-ci, le bataillon Usalama était déployé dans le secteur de Bunia. Au début 2000, avec le pouvoir croissant acquis par les dirigeants locaux du mouvement, Wamba créait une Unité de Protection Présidentielle (UPP), dont les membres étaient triés sur le volet et provienaient de l’ex-armée zaïroise et de déserteurs des Forces Armées Congolaises (FAC) du Président Kabila. Environ 2% des membres de l’UPP provenaient du Bas-Congo, région d’origine de Wamba.

Le mouvement s'était désagrègée et les défections étaient nombreuses. En juillet 2000, des Hema et Tutsis, membres militaires du RCD-ML, rejoignaient les milices Hema dans la brousse. Le mouvement s'était décomposée et donnait naissance au RCD-National, tandis que le reste du RCD-ML se regroupait au Nord de Goma et déplacait son quartier-général à Beni.

Le RCD-ML tentait de fusionner, en janvier 2001, avec le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba pour former le Front de Libération du Congo (FLC), soutenu par l’Ouganda.

En 2003, le RCD-ML était dirigé par Mbusa Nyamwisi. Sa zone opérationnelle s’étendait sur les territoires de Beni et de Lubero avec son épicentre dans la ville de Butembo (au nord-est du Lac Edouard, Nord-Kivu).

RCD-Goma

Le 28 octobre 2000, Kalambo démissionnait et était remplacé à la tête du RCD-Goma par Adolphe Onosumba Yemba (ancien responsable du département des Relations extérieures du RCD) qui devenait président du RCD et chef suprême de ses forces armées. Le président du RCD présidait le Conseil Supérieur de l’Armée (CSA), créé le 3 novembre 2000.

L’Armée Nationale Congolaise-RCD (ANC-RCD) constituait le bras armé du RCD-­Goma. Ses effectifs étaient estimés à 17 000 — 20 000 soudards issus de l’Alliance des Forces Démocratiques de Libération (AFDL), des Forces Armées Congolaises (FAC) et de Rwandais dont les unités étaient stationnées au Kivu en 1998. Elle a toujours été soutenue le Rwanda, pays agresseur de la République démocratique du Congo.

Le CSA avait autorité sur l’état-major général de l’ANC-RCD, qui était dirigé par le commandant Sylvain Buki, avec pour adjoints le commandant Malik Kijege, responsable des opérations et le commandant Gabriel Amisi (alias Tango Fort), responsable de la logistique.

Ce changement avait donné l’occasion d’une restructuration du mouvement avec notamment la création d’un secrétariat général, dirigé par Azarias Ruberwa Manywa. Le RCD s'était doté de chefs de départements en majorité des Rwandais "pseudo-Congolais", parmi lesquels Bizima Karaha (Administration et sécurité du territoire), Moïse Nyarugabo (Justice, droits de l’homme et règlement des conflits), Joseph Mudumbi (Relations extérieures et coopération), Emmanuel Kamanzi (travaux publics et aménagement du territoire), le Commandant Jean-Pierre Ondekane (Forces Armées) et Kin-kiey Mulumba (Communication et Culture).

A la fin novembre 2002, le RCD-Goma avait nommé 9 généraux, 28 colonels et 48 lieutenants-colonels, en vue de la formation d’une armée congolaise unifiée qui regrouperait les forces armées gouvernementales et rebelles. Etaient promus au rang de général de division le président du RCD, Adolphe Onusumba, le chef d’état-major de l’ANC-RCD, Sylvain Buki, et l’ancien chef du Haut Commandement Militaire du RCD, Jean-Pierre Ondekane. Malik Kijege et Gabriel Amisi étaient nommés généraux de brigade.

Depuis 2003, le RCD-Goma est présidé par Azarias Ruberwa. Il est soutenu par le Rwanda, son pays d'origine.

 

Lire la suite>>>>>

Ce matin au Sénat : compte-rendu du déplacement en Iran de la commission des Finances du Sénat, avec Afrique Rédaction et Réveil-FM International.

$
0
0

Crée le 12-06-2014  - 16H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour jeudi  le 12-06-2014 - 16H40 PAR : ARTV NEWS

 

 

 


 



Freddy Mulongo Réveil-FM International et Roger BONGOS Afrique Rédaction au Sénat ce matin en petit déjeuner avec les 6 Sénateurs qui ont fait le déplacement en Iran du 22 au 29 avril 2014...Ce déplacement historique en Iran a eu pour objet d'étudier les perspectives d'évolution de l'Iran en matière économique et financière.

SENAT-PHILIPPE-MARINI-3.png                                                                               La commission des Finances au Sénat

La délégation était composée de six sénateurs, 3 de la majorité, 3 de l'opposition : Philippe Marini, Sénateur de l'Oise ( Picardie), Président de la commission des finances, membre du groupe UMP. Michèle André, Sénatrice du Puy-de-Dôme (Auvergne) Première Vice- Président de la commission des finances, membre du groupe PS et apparentés, Aymeri de Montequiou,  Sénateur du Gers ( Midi-Pyrénées), Vice Président de la commission des finances, membre de la commission des affaires européennes, membre de la délégation sénatoriale à la prospective, membre du groupe UDI- UC. Par ailleurs président du groupe d'amitié France-Iran.

 

SENAT-PHILIPPE-MARINI-5.png

Restaurant du Sénat : la presse

 

Philippe Dallier, Sénateur de la Seine-Saint-Denis ( Ile-de-France) Secrétaire de la commission des finances, secrétaire de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation. Vice- Président du groupe UMP. Jean-Claude FRECON et M. Gérard MIQUEL Sénateurs PS et apparentés. 5 jours à Téhéran et 2 à Tabriz à l'invitation du parlement iranien, le Majlès.

SENAT-PHILIPPE-MARINI.pngPrésident de la commission Finances au Sénat, Philippe MARINI

 

Après cette matinée instructive au restaurant du Sénat, ce jeudi 12 juin 2014 et au regard de l'exposé fait magistralement par Monsieur Philippe Marini, Président de la commission des Finances du Sénat devant les journalistes, suivi d'une interview exclusive.

Roger BONGOS de l'Afrique Rédaction et Freddy MULONGO, analysent la situation inhérente aux sanctions infligées à la République Islamique d'Iran par le conseil de sécurité aux Nations Unies. La question est dans toutes les lèvres à savoir, qui en bénéficie de ces sanctions et de ces jeux des dupes ?

Suivez cette vidéo :

Roger BONGOS

Entretien avec Ahmed Boughaba, Journaliste et critique de cinéma.

$
0
0

Crée le 13-06-2014  - 08H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 08H40 PAR : ARTV NEWS

 

Ahmed-Boughaba.JPG

 

 

BENI MELLAL

 

Entretien avec Ahmed Boughaba, Journaliste et critique de cinéma.

 

En marge de l’organisation du festival du film d’éducation et des Droits de l’Homme à Beni Mellal, Maroc , par la Commission régionale des Droits de l’Homme Beni Mellal- Khouribga, la Fondation du festival du film africain de Khouribga et la Délégation du Ministère de l’Education nationale de Khouribga.

 

 

« On a grand besoin de films d’éducation et des Droits de l’Homme afin de participer à la promotion de la culture de la citoyenneté, de la démocratie et des Droits de l’Homme au sein des établissements scolaires… »

 

 

SAID FRIX : Education, Droits de l’Homme et cinéma, quelles relations ?

 

Ahmed Boughaba :lorsqu’on parle de l’éducation et les Droits de l’Homme à travers le cinéma c’est déjà une reconnaissance préalable que le grand écran pourra jouer un rôle primordial dans le domaine éducatif, culturel et social. Qui plus est, l’image vaut mil mots et n’oubliez pas que nous vivons l’époque de l’image. Ainsi, il y a une question qui s’impose, comment, à travers l’image, on pourra réaliser les résultats escomptés dans le domaine des Droits de l’Homme, de la liberté d’expression, de la culture, de l’environnement et dans d’autres domaines ? Il est donc indispensable de donner naissance à une nouvelle génération imbue de ce genre de valeurs humaines.

A ce sujet, comment le cinéma peut-il jouer un rôle déterminant ?

Je suis sûr que le grand écran pourra jouer un rôle sans égal dans la concrétisation de ce genre de comportement chez nos générations futures. Ainsi, la télévision et l’Internet sont tenus de prendre en considération ce choix en mettant l’accent sur des programmes et des films qui entrent dans le cadre de la réalisation de cette éducation dans le domaine des Droits de l’Homme. Et du moment que les commissions régionales des Droits de l’Homme se trouvent dans plus de sept régions du Royaume, il est primordial que leur rôle ne se limite pas à la défense des détenus mais à l’éducation et à la formation des citoyens afin qu’ils ne le deviennent pas. Il faut leur inculquer l’éducation des vraies valeurs humaines, une éducation des Droits de l’Homme. Donc oublions le passé et que notre éducation soit celle des Droits de l’Homme dans le domaine du cinéma.

Le nombre de films existant pourrait –il concrétiser les résultats escomptés ? La production cinématographique est-elle au niveau de nos aspirations ?

En réalité, le nombre de films précités reste en deçà de nos aspirations. Pendant les années soixante, on avait quelques films de ce genre. Mais le cinéma, à l’époque, était en train de se frayer son chemin. Il y avait quelques films documentaires qu’on pouvait considérer comme éducatifs. Cependant, quelques films qui ont vu le jour à partir de l’an 2000, commençaient à parler de l’arrestation politique, sur les expériences du passé, sur les années de plomb… Il s’agit là de leur propre lecture historique. Aujourd’hui, il est des films qui débattent d’autres problèmes.

Quelles sont les contraintes ?

Lorsqu’on parle du cinéma, on évoque un budget. Et bien que les choses aient changé positivement de nos jours, on a grand besoin d’un budget pour faire du cinéma. Aujourd’hui, on dispose d’un matériel moderne et sophistiqué comme les caméras…d’écoles et d’instituts…Cependant, le cinéma c’est le budget. De surcroît, il y a la contrainte portant sur l’autorisation du tournage (photographier). Il est fort difficile d’en avoir.

Est-ce que les textes sont disponibles ?

Il ne s’agit nullement d’un problème de la disponibilité des textes littéraires. Il y en a ceux qu’on ne peut pas prendre en considération dans le domaine du cinéma.

Ainsi,les responsables sont tenus d’inciter et d’encourager les lauréats des différents instituts et des écoles. Nous disposons de jeunes assoiffés de cinéma et de tous les atouts cinématographiques pour réaliser les résultats escomptés.

Que pensez vous de l’organisation du festival du film d’éducation et des Droits de l’Homme d’aujourd’hui ?

C’est une initiative louable de la part de la Commission régionale des Droits de l’Hommes, Beni Mellal-Khouribga, de la Fondation du Festival du cinéma africain de la ville de Khouribga et de la Délégation du Ministère de l’Education nationale de Khouribga. C’est une opportunité incomparable qui incitera les jeunes à aller de l’avant. On a grand besoin de films d’éducation et des Droits de l’Homme afin de participer à la promotion de la culture de la citoyenneté, de la démocratie et des Droits de l’Homme au sein des établissements scolaires. Ne dit-on pas « qui aime la vie va au cinéma ? ».

Propos recueillis par SAID FRIX

BENI MELLAL

MAROC

La diversité linguistique, culturelle et conceptuelle dans les organisations internationales; un rôle à jouer par la société civile.

$
0
0

 

Crée le 13-06-2014  - 08H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 08H40 PAR : ARTV NEWS

 

diversite-culturelle2.jpg

« Nos objectifs sont de renforcer les liens entre les organes de la Francophonie, stimuler la présence francophone au sein des organisations internationales, y défendre le français et la diversité culturelle, mettre en réseau les francophones et organiser la coordination d’actions communes » a déclaré M Dominique Hoppe, président d’AFFOImonde. En effet M Hoppe déploie des efforts considérables dans le but de participer au rayonnement du multilinguisme, de l’usage du français,  de la pluralité culturelle…

 

Dans la déclaration précitée, l’accent est mis sur la coordination d’actions communes, le renforcement des liens entre les organes de la francophonie ; la mise en réseau des francophones…Il s’agit là d’un des volets primordiaux et la condition sine qua non de la concrétisation des résultats escomptés d’AFFOImonde.

 

Cependant,  les moyens qui permettront à la langue française de bien se positionner au niveau des organisations internationales doivent être diversifiés et bien ciblés. Qui plus est, les propositions de M Dominique Hoppe sont emblématiques. Ainsi, face à l’appauvrissement linguistique, à la monopolisation de l’anglais, à l’émiettement des moyens de travail qui reflètent l’image d’une société internationale en quête du multilinguisme et du multilatéralisme, des efforts considérables doivent être déployés, à long terme, en vue de réaliser les objectifs escomptés.


Dans un compte rendu de Yann  Calbérac portant sur le livre d’Yves Montenay, la langue française face à la mondialisation, les Belles lettres, 2005, l’accent a été mis sur un programme ayant pour objectif de défendre la langue française :

« L’ouvrage se conclut par quelques réflexions en forme de programme pour défendre le français et lui rendre son lustre d’antan. Il faut réformer en profondeur la Francophonie, la rendre plus proche des gens. Surtout, il faut adapter cette institution à la situation actuelle. Le français doit être utilisé comme un vecteur de coopération et susciter des échanges intenses entre le Nord et le Sud, aussi bien pour les échanges scientifiques et universitaires que pour les relations commerciales. C’est seulement en comprenant les défis du monde actuel que le français pourra affronter le XXIe siècle. » Conclut Yann Calbérac.


Certes, l’idée de la diversité est une idée qui renaît. Mais, il sera préférable  de voir quels sont les vrais problèmes qui se cristallisent autour de ces dysfonctionnements  linguistiques. Il faut faire une étude globale de toutes les causes qui sont génératrices de ce déséquilibre linguistique qui encourage des langues au détriment des autres. Le Manifeste s’adresse aux fonctionnaires internationaux, aux fonctionnaires francophones, aux pays membres de la francophonie qui ont signé le Vade-Mecum en 2006 et à l’organisation internationale de la francophonie. Cependant, le manifeste doit prendre en considération  les entités de la société civile en tant que partenaires.


Le Manifeste porte, entre autres, sur l’image du français et de la diversité linguistique et culturelle dans les OI en posant les fondements d’une vision juste et équitable ayant pour objectif de remettre en question les dysfonctionnements qui affectent la diversité linguistique et culturelle dans les organisations internationales. Il  s’agit là d’une initiative louable qui contrecarre cette course effrénée à l’influence. Ainsi, un travail de concertation est de mise entre les OI, les acteurs concernés, la société civile, l’OIF dans le but de soutenir publiquement cette initiative.

 

Qui plus est, il faudra impliquer les  jeunes et les entités de la société civile sur les plans régionaux, nationaux et internationaux. Et pour concrétiser les objectifs cités dans le Manifeste, nous proposons que  les efforts théoriques soient réalisés avant qu’il ne soit trop tard. Cependant, il faut d’abord savoir quelles sont les causes qui sont à l’origine de cet effritement de la diversité linguistique et culturelle et qui est génératrice de « Cette hégémonie grandissante des modèles professionnels mono culturels rigides et uniformisants ».

 

De surcroît, l’OIF est tenue de jouer un rôle primordial dans la réalisation de ce projet de grande envergure. Et même si AFFOImonde déploie des efforts considérables, les tâches doivent être réparties entre tous les acteurs concernés. Ne restons pas au niveau des théories, des déclarations…Passons à l’action, la cause est noble et le chemin gratifiant. Des commissions pourraient être créées dans le monde.

 

Elles seront chargées de coordonner toutes les initiatives prises au niveau international. Actuellement, je vois que tous les efforts se concentrent uniquement au niveau des organisations internationales. C’est une action positive. Mais il faut une répartition équitable des tâches dans la mesure où la problématique de la diversité linguistique  et culturelle se pose avec une acuité désespérante. Pour que les efforts portent leurs fruits, il faut qu’ils soient coordonnés. En plus, la diversité linguistique et culturelle tant convoitée doit être étudiée dans un contexte global et en concertation avec tous les acteurs concernés.

 

D’ailleurs, lors d’un entretien, M Dominique Hoppe a soulevé  la problématique  des différentes langues de travail au niveau de l’ONU « L’ONU par exemple a 2 langues de travail (français et anglais) mais six langues officielles (Arabe, chinois, espagnol, russe, français et anglais). La Commission Européenne a, quant à elle, opté pour 23 langues officielles (toutes les langues des pays membres) et trois langues de travail (français, anglais allemand). On pourrait donc imaginer que, dans ce cadre en tous cas, les représentants des Etats utilisent cette possibilité de parler leur propre langue. Et pourtant non. Ils sont encore nombreux à préférer s’exprimer dans un anglais approximatif que les traducteurs peinent parfois à retranscrire dans la langue d’origine de celui qui s’exprime tant le niveau est parfois médiocre. Ne touche-t-on pas à l’absurde ? » a –t-il souligné. Malheureusement, le problème perdure même si, selon la déclaration de M Hoppe, les 77 pays de la Francophonie ont « donné en 2006 des directives officielles à leurs représentants au travers du VADE MECUM, relatif à l’usage du français dans les organisations internationales… ». Il s’agit là donc d’une problématique inextricable qui exige des efforts volontaristes et un travail acharné et bien coordonné.


Said FRIX

Entretien avec Catherine Lafforgue : Ses réflexions sur la stratégie adoptée dans le dessein de réaliser les objectifs d’ACFOI

$
0
0

Crée le 13-06-2014  - 08H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 08H40 PAR : ARTV NEWS

Catherine_Lafforgue_AFFOI.JPG

Catherine Lafforgue


Dans cet entretien, Catherine Lafforgue nous fait part de ses réflexions sur la stratégie adoptée dans le dessein de réaliser les objectifs d’ACFOI, sur le rôle de la société civile dans l’élargissement de la communauté francophone, sur les raisons qui l’ont incitée à représenter ACFOI à laHaye…

«  IL FAUT RENDRE AUX CITOYENS LA GESTION DE LEUR AVENIR ! Et pour cela, il faut les faire devenir acteurs du fonctionnement supranational et donc du fonctionnement des organisations internationales. »

 

 SAID  FRIX : Vous représentez l’ACFOI à la Haye. Comment envisagez-vous de réaliser les objectifs de l'ACFOI, Avez-vous élaboré un plan? Une stratégie?

 Catherine Lafforgue : Les grands objectifs de l’Assemblée des Citoyens Francophones pour les Organisations Internationales (ACFOI) sont clairs ; familiariser la société civile francophone avec les Organisations internationales (OI), rester vigilant quant à la diversité linguistique culturelle et conceptuelle dans le fonctionnement de ces OI et agir en faveur du respect de la représentativité des peuples et des cultures dans leur gouvernance, tout cela bien entendu par le biais de la langue française. Ces objectifs rejoignent et complètent ceux de l’Assemblée des fonctionnaires francophones  des Organisations Internationales (AFFOI) dont l’ACFOI est un opérateur. Cependant, contrairement aux fonctionnaires membres de l’AFFOI, nous ne sommes pas soumis au devoir de réserve et cela fait toute la différence. Il me semble que c’est surtout à partir de cette caractéristique qu’il faut définir le fonctionnement de l’ACFOI et ainsi apporter les capacités d’expression et d’action qui manquaient tant à l’AFFOI.

Ce constat étant établi la question est alors de savoir comment développer les choses localement. Plusieurs antennes ACFOI existent déjà dans le monde (Bénin, Bruxelles, Bulgarie, Egypte, Genève, La Haye, Maroc, New York, Togo, Tunisie) et d’autres sont à venir. Chacune de ces antennes est confrontée à une réalité propre qui aura une importance considérable sur le choix stratégique du responsable local.

La Haye accueille La Cour internationale de justice (CIJ), la cour pénale internationale (CPI), la Cour Permanente d’Arbitrage (CPA), les différents tribunaux AD HOC (TSL, TPIY, TPIR), l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), L’Office européen des brevets (OEB) et  Europol. D’autres OI, comme l’ESTEC et certaines agences de l’OTAN sont également localisées en périphérie. La ville est donc un centre administratif multilatéral de premier plan.  Mais les Pays-Bas ne sont pas une nation francophone et la population locale néerlandophone n’est donc pas majoritairement susceptible de rejoindre l’ACFOI. Notre stratégie doit impérativement s’adapter à ces caractéristiques. Contact avec la Presse, contact avec le public, nombre de membres, relations avec les OI, toutes ces dimensions seront influencées. Par exemple si nous ne pouvons pas compter sur de nombreux membres physiquement présents aux Pays-Bas nous pouvons par contre établir des liens de proximité et une communication assidue avec les fonctionnaires et les organisations. Dès lors la stratégie s’impose d’elle-même.  L’ACFOI à La Haye sera plutôt concentrée sur la communication électronique qui permet de toucher un public francophone au-delà des limitations linguistiques du pays où nous nous trouvons. Ses activités seront surtout concentrées autour d’un travail de fond visant à rendre plus accessibles les OI qui se trouvent ici. Notre plan d’action repose la mise en place d’une cellule de veille et d’une cellule de suivi.  La cellule de veille aura  pour mission d’identifier les éventuels disfonctionnements linguistiques au niveau de la communication externe des OI et la cellule de suivi aura quant à elle pour objectif de les corriger. Les activités de ces deux entités ont d’ailleurs déjà commencé.  Certains textes exclusivement rédigés en anglais ont été identifiés  et traduits en français puis publiés sur le site ACFOImonde et diffusés sur nos réseaux sociaux. Début 2014, nous prendrons contact avec toutes les OI concernées pour aborder le sujet et voir ce qu’il est possible de faire pour pérenniser l’information en français

Il me semble que ce modèle pourrait d’ailleurs très facilement être adapté et appliqué à toutes les OI du monde. Nul n’est besoin d’être sur place pour analyser un site internet ou traduire une page électronique.

Ces premiers pas sont encourageants mais nous savons qu’il faudra beaucoup de temps avant de véritablement intéresser l’opinion publique. Pour cela il faudrait que la Presse s’empare de ces dossiers. Or, les habitudes et tendances médiatiques sont encore trop portées sur les logiques nationales. Et l’actuelle « culture journalistique » ne joue pas en notre faveur. Le public, peu ou mal informé par la Presse, familiarisé avec une information aux standards très arrêtés ne s’intéresse que de très loin aux activités des OI. Dès lors les journalistes, visant une large audience, font passer ces sujets au second plan, empêchant ainsi une prise de conscience de l’importance croissante des activités des OI sur la vie des citoyens du monde. Et cette absence d’information renforce le système. Rompre ce cercle vicieux est nécessaire. Mais ce sera long et difficile. Pour le faire il faudra en tous cas une puissante interaction et des échanges constructifs entre les différentes antennes de l’ACFOI. Comme je l’ai dit, chaque antenne doit avoir sa propre stratégie relative à son propre environnement à sa situation géographique,  son environnement,  sa population, sa culture, la langue localement utilisée, etc.. Il n’en est pas moins vrai que, sur les grandes lignes prioritaires, nous avons tout à gagner à travailler ensemble, les unes à l’écoute des autres, car seule une communauté francophone forte et soudée sera à même de faire bouger les lignes. Nous devons « crier haut et fort » l’importance de notre cause. Et le crier ensemble pour que le monde commence à nous entendre.

 

2-Quel est le rôle que pourra jouer la société civile dans la réussite du projet de grande envergure d'ACFOI ? Avez-vous quelques propositions qui nous permettront  d’élargir la communauté francophone?

L’ACFOI est par définition le représentant de la société civile. Pour que le projet ACFOI soit une réussite il faut que les citoyens francophones, rendus conscients de l’importance des Organisations Internationales nous rejoignent massivement pour agir sur leur fonctionnement. Il faut qu’ils se réapproprient le multilatéralisme et lui portent le même intérêt qu’ils portent au fonctionnement de leurs institutions nationales, ce qui à ce jour est loin d’être le cas. Je vous donne un exemple. Je suis Française. Il est établi qu’entre 60 et 80% des lois votées en France sont d’origine communautaire (Union Européenne). Pourtant les français ne s’intéressent que très peu à ce qui se passe à Bruxelles. En France les débats ne portent que sur des projets de loi exclusivement initiés dans l’hexagone et bien souvent proposés en réponse à l’hypermédiatisation de sujets dont l’importance intrinsèque est parfois très relative. La mondialisation impose de plus en plus des prises de décisions collectives qui dépassent le prisme national. Si l’attention du citoyen ne se porte que sur les sujets nationaux, elle s’éloigne de l’essentiel et dès lors c’est l’idée même de démocratie (participation du citoyen dans les décisions) qui est mise en danger. Je sais que ces propos peuvent sembler alarmistes mais les faits sont là. Malheureusement cette évidence se confronte au pouvoir considérable d’habitudes culturelles difficiles à contourner. Et les actuelles rétractations nationalistes liées à la crise n’améliorent pas les choses ! Tout le monde reconnait qu’il faut apporter des solutions globales aux grands problèmes sociétaux de surpopulation, d’accès à l’eau, d’accès à la nourriture, d’environnement, de gestion des crises sanitaires ou épidémiques, …. Tout le monde constate  que les Etats sont dépassés et que les logiques nationales ne sont pas adaptées à la résolution de problèmes supranationaux. Mais en même temps les peuples inquiets sont tentés par le retour aux vieux modèles nationaux rassurants. Déni et retour à ce que l’on connait le mieux sont des réflexes naturels en temps de crise mais des réflexes dangereux.  Alors oui, le projet de l’ACFOI est important, crucial même pour l’avenir du monde. Et je pèse mes mots. IL FAUT RENDRE AUX CITOYENS LA GESTION DE LEUR AVENIR ! Et pour cela il faut les faire devenir acteurs du fonctionnement supranational et donc du fonctionnement des organisations internationales. Nous sommes à une croisée des chemins où tout doit être reconsidéré en fonctions des nouvelles réalités. On ne fera pas le monde de demain avec les réalités d’hier. Il faut répéter, répéter et répéter encore cette évidence pour que tous la comprennent. Il s’agit là probablement de l’une des principales missions de l’ACFOI. Et pour en définir la forme, il me semble important d’inverser votre question. Quel rôle pourrait jouer l’ACFOI  auprès de la société civile ?

L’ACFOI est non seulement un outil intermédiaire entre la société civile et l’Assemblée des fonctionnaires francophones des Organisations Internationales (l’AFFOI), mais aussi un lien entre les peuples francophones et les Organisations Internationales. A ce titre, l’ACFOI est en effet  un projet de grande envergure. La réussite de ce projet dépend d’une puissante communication. J’en reviens donc aux médias. Comme je l’ai déjà dit les médias ne s’intéressent pas ou peu aux sujets multilatéraux. Ceux-ci sont surtout traités par une presse très technique, diffusée en milieux spécialisés et peu accessible car trop académique et institutionnelle. Si l’opinion publique doit faire entendre sa voix jusque dans les plus hautes sphères des Organisations Internationales, il est donc fondamental qu’elle prenne conscience de leur existence, de ce qui s’y passe, de ce qu’on y traite, de qui les dirige, de qui y travaillent. Comment se compose le personnel des OI ? Comment communiquent-ils entre eux ? Quelles sont leurs missions ? Dans quelles langues travaillent-ils ? Pourquoi la diversité est-elle de la plus grande importance dans ces institutions ? C’est, entre autre, en répondant à ces questions que l’ACFOI peut apporter une contribution.

Nous ne sommes qu’au début du chemin. Je suis sûre que les différentes antennes de l’ACFOI seront une source inépuisable de propositions. Tout est à construire. Il faut faite confiance à l’imagination et à l’engagement. De toute façon il n’y a guère d’alternative. Le monde se doit d’évoluer dans ce sens. Les seules véritables questions sont « quand ? » et  « comment ? » ; rapidement et de façon contrôlée ! Ou anarchiquement et dans la douleur !

Alors pour traduire cette vision globale en termes opérationnels je dirais qu’il sera important de mettre en place plusieurs stratégies parallèles.

- Une stratégie de communication médiatique ; publier autant que possible des informations relatives aux OI dans un nombre aussi large que possible de médias francophones. Donner forme au multilatéral est important pour que les citoyens finissent par s’y intéresser vraiment. Pour cela il faudra donc solliciter l’aide des journalistes francophones et notamment l’aide de l’Union de la Presse Francophone (UPF) qui est actuellement en cours de restructuration.

- Une stratégie de communication politique : Solliciter les parlementaires francophones, les représentants des Etats francophones au sein de la Francophonie, les Chefs d’Etat et Chefs de gouvernements francophones pour obtenir un véritable soutien institutionnel. De même solliciter les Hauts fonctionnaires en charge des OI. Leur rappeler leurs responsabilités ; leur rappeler qu’ils travaillent au service des peuples, pas seulement au service de l’administration qui les emploie et qu’ils dirigent.

- Une stratégie de traduction de nos dossiers en valeur ajoutée potentielle pour les acteurs de la société civile ; en particulier les jeunes. Si les jeunes francophones prennent conscience qu’en nous aidant ils s’aident eux-mêmes (par exemple en renforçant leur profil ce qui leur permettra de se donner plus de chance pour éventuellement intégrer une OI) alors il sera possible de créer un mouvement vertueux progressivement plus puissant. Il me semble que dans ce domaine, une communication très axée sur l’apprentissage par contact direct avec la réalité devrait être engagée avec les écoles et universités francophones (traductions, dossiers juridiques, …)

Les possibles sont nombreux et les définir plus précisément sera certainement un des principaux objectifs de l’ACFOI en 2014.

3-Pourquoi avez-vous accepté de devenir représentante d'ACFOI à la Haye?

Je ne suis pas fonctionnaire internationale mais mon époux l’est depuis plusieurs décennies. J’ai donc vécu suffisamment prêt des institutions multilatérales pour mesurer l’importance de leurs activités et le peu d’intérêt public qu’elles éveillent. Depuis 2010 j’ai eu le plaisir de m’investir pour l’AFFOI en particulier dans le domaine de la Communication. Cela m'a permis d’accompagner Dominique Hoppe, Président de l’AFFOImonde,  dans plusieurs missions et donc d’affiner mes compétences. Aussi, lorsque la décision de créer l’ACFOI a été prise, en devenir la représentante à La Haye s’est imposée comme une évidence. J’avais une petite expérience, beaucoup de contacts et une forte envie de m’investir pour la cause. Les conditions étaient donc réunies.

Je crois sincèrement que ce que veut réaliser l’AFFOImonde (AFFOI, ACFOI, AJFOI) est extrêmement important. Lorsqu’une cause est juste, il ne faut pas se laisser arrêter par la raison, ni freiner ses propres ambitions sous prétexte qu’elles peuvent sembler disproportionnées avec les moyens disponibles pour les atteindre. Pour beaucoup tout cela n’a que peu de sens. Mais aux remarques défaitistes je n’ai qu’une seule réponse. Une cause n’est réellement perdue que lorsque ceux qui devraient naturellement la défendre cessent d’y croire. Pour ma part, face au pire je préfère être un acteur à la chance infime de réussite  plutôt qu’une victime inerte. Il me semble que l’histoire fut souvent influencée par de tels choix.

Propos recueillis par SAID FRIX Représentant de ACFOI au Maroc.


Actualité RDC : vers une session extraordinaire du Parlement pour réviser la constitution ?

$
0
0

 

 

 

 

Crée le 13-06-2014  - 08H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 10H40 PAR : RADIO OKAPI

 

                                                        Ouverture de la session parlementaire ordinaire le 15/03/2014 au palais du peuple de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

 

 

 

 

 

 

Même si les deux bureaux du Parlement ne l’ont pas encore annoncé officiellement, laconvocation d’une session extraordinaire semble pointer à l’horizon compte tenu des matières qui doivent être examinées, estiment de nombreux députés. Parmi les matières à traiter figurent notamment les quatre projets de loi adoptés au cours du conseil de ministres du lundi dernier. 

L’un des quatre projets de loi proposés par le gouvernement est relatif à la révision de certains articles de la constitution. Mais le gouvernement n’a pas précisé de quels articles il s’agit. La plupart desélec députés interrogés affirment que la révision constitutionnelle touchera sans doute le mode de scrutin sénatorial, provincial et celui des gouverneurs.

Mais des députés de l’opposition craignent que cette initiative du gouvernement n’ouvre la brèche à la révision d’autres articles même ceux qui sont verrouillés notamment le 220 sur la durée et le nombre des mandats du chef de l’État.

Lire: Révision constitutionnelle: l’UDPS met en garde, la majorité évoque des articles «inadaptés»

« A ce niveau, rien n’exclut la formulation des amendements sur ces articles verrouillés de la constitution », affirment des sources au sein de différentes forces politiques favorables à cette révision de la constitution.

D’après elles, si ces amendements sont formulés pour déverrouiller ces articles, la commission politique, administrative et judiciaire de l’Assemblée nationale pourrait se déclarer incompétente.

L’Assemblée pourra alors soumettre la révision de l’article qui pose problème au référendum. Une opération qui serait menée en définitive par la Ceni, chargée d’organiser les élections.

Loi électorale

Les projets de loi du gouvernement, qui ne sont pas encore déposés au Parlement, visent notamment à modifier la loi électorale afin de l’éclater en plusieurs lois.

Si  ces projets de loi sont adoptés, le pays sera doté de trois lois électorales organisant chacune les prochains scrutins:

  • les élections locales, municipales et urbaines
  • les élections des députés provinciaux, des sénateurs et des gouverneurs
  • les élections législatives et présidentielle.

Lors de l’annonce de l’adoption des projets de loi au conseil de ministres, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende avait  rappelé qu’une seule loi fixe aujourd’hui les conditions d’organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. D’après lui, loi de 2006 a révélé dans son application des difficultés d’ordres divers.

D’où les projets de loi du gouvernement. Compte tenu de l’importance de ces matières, affirment certains députés de la majorité, tout porte à croire que une session extraordinaire sera convoquée après la clôture de la session en cours.

Mais la convocation de la dernière session extraordinaire en janvier pour l’adoption du budget 2014 avait rencontré des problèmes de financement. Le Parlement avait eu des difficultés à arracher l’accord du gouvernement pour débloquer la somme exigée pour tenir cette session.

Le bureau avait dû finalement puiser dans la caisse de l’Assemblée nationale pour l’organiser. Mais cet argent n’a pas encore été remboursé, confient certains députés.

Puisque les projets de loi qui seront en discussion sont proposés par le gouvernement, certains élus estiment que la question du budget de cette session extraordinaire ne se posera pas.Même si les deux bureaux du Parlement ne l’ont pas encore annoncé officiellement, la

Actualité Congo : La situation alimentaire préoccupante pour les réfugiés centrafricains

$
0
0

Crée le 13-06-2014  - 08H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS


                                                         Congo : La situation alimentaire préoccupante pour les réfugiés centrafricains

L'étude, réalisée par le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), a estimé que cette situation est particulièrement inquiétante dans le département de la Likouala, dans le nord du Congo, où se sont installés depuis le mois de mars 2013 environ 12 000 Centrafricains ayant fui les violences dans leur pays."56,8% des ménages des réfugiés centrafricains dans la Likouala sont en insécurité alimentaire dont 10,3% en insécurité sévère", souligne le rapport d'enquête. Selon la même source, 74,7% des ménages adoptent ou ont adopté des stratégies d'urgences telles que l'utilisation de leurs économies, la consommation des poubelles, la mendicité ou des activités illégales pour survivre.Le PAM et le HCR, qui estiment que le nombre de ces réfugiés au Congo pourrait atteindre les 20 000 d'ici à la fin de l'année, ont relevé que la pression démographique se fait sentir sur la population locale, notamment au marché de Betou, une localité congolaise frontalière à la République centrafricaine.Les agences des Nations Unies ont invité la communauté internationale à apporter une aide supplémentaire en faveur de ces réfugiés, à l'issue d'une session de restitution des résultats de leur étude "Nous avons profité pour lancer un appel à nos bailleurs pour des ressources additionnelles afin que les besoins de ces personnes-là puissent être couverts", a martelé le représentant du HCR au Congo, Ibrahim Traoré.Les autorités congolaises associées au lancement des résultats de cette étude ont invité la communauté internationale à tenir ses promesses en faveur de ces réfugiés."Sur les 100% de fonds qui ont été prévus par la communauté internationale pour aider les réfugiés centrafricains au Congo, il y a à peine 19% qui ont été débloqués", a relevé Marie-Céline Tchissambou-Bayonne du ministère congolais en charge de la Solidarité et de l'Action humanitaire.

Actualité PROCES Côte d'Ivoire : Le renvoi de Gbagbo en procès compromet la réconciliation nationale (FPI)

$
0
0

Crée le 13-06-2014  - 08H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS      

             
                                                                         Côte d'Ivoire : Le renvoi de Gbagbo en procès compromet la réconciliation nationale (FPI)

 

 

 


La chambre préliminaire I de la CPI a confirmé jeudi quatre charges de crimes contre l'humanité à l'encontre de Laurent Gbagbo et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.

Le FPI qui marque "son étonnement et son amertume" face à cette décision dans un communiqué transmis à Xinhua estime que juger Laurent Gbagbo "ne contribue guère à la réconciliation nationale".

Lors d'une conférence de presse animée à Abidjan quelques heures avant la décision de la CPI, la coalition de partis de l'opposition dont fait partie le FPI, l'Alliance des forces démocratiques (AFD), avait appelé à la libération de Laurent Gbagbo convaincue que sa libération contribuerait à "la réussite du processus de réconciliation nationale" en Côte d'Ivoire.

"Sa libération sera le vecteur d'accélération du processus de réconciliation nationale et de l'avènement d'une paix définitive en Côte d'Ivoire", avait soutenu l'AFD.

Pour sa part, le gouvernement ivoirien a réagi indiquant qu'il "prend acte" de la décision de la CPI.

"Il réaffirme son attachement au respect du droit des victimes et à la lutte contre l'impunité", selon un communiqué signé de son porte-parole, Bruno Koné.

Laurent Gbagbo, 68 ans, sera jugé par la CPI pour "meurtres, viols, autres actes inhumains et persécutions" commis lors des affrontements post-électoraux de 2010-2011 qui ont fait au moins 3. 000 morts en Côte d'Ivoire.

Actualité RDCongo-Rwanda : Situation calme à la frontière

$
0
0

Crée le 13-06-2014  - 08H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS

 

 

                                                             RDCongo-Rwanda : Situation calme à la frontière

"C'est calme ce matin", a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole des Forces armées de la RDC pour la province du Nord-Kivu (est), disant toutefois attendre de voir comment la situation va évoluer.

La frontière congolo-rwandaise a été ébranlée mercredi et jeudi par des combats, localisés, au niveau de la localité de Kanyesheza, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Goma.

Quelques centaines d'habitants ont fui la zone des affrontements.

"Il n'y a pas d'activité, les gens craignent ce qui pourrait arriver", a dit à l'AFP un responsable de l'administration locale sous le couvert de l'anonymat.

"Nous attendons de voir ce que sera la journée pour pouvoir aller constater la situation au village et voir si la population peut rentrer", a-t-il ajouté.

A Kanyesheza et dans les environs, les écoles sont restées fermées pour le troisième jour consécutif, a encore indiqué ce responsable.

Kigali et Kinshasa entretiennent des relations tendues depuis de nombreuses années.

Les troubles à la frontière ont éclaté mercredi matin après plusieurs mois d'un calme relatif. Les choses se sont aggravées dans l'après-midi où les deux camps se sont affrontés à l'arme lourde.

La situation avait commencé à s'apaiser jeudi, où des tirs d'armes lourdes avaient été entendus pendant une demi-heure en début de matinée mais n'ont été suivis par aucune autre incident.

Selon une source militaire occidentale, une compagnie rwandaise est entrée sur le sol congolais pendant les combats de jeudi avant de se replier.

La télévision

      

Actualité Très critiquée, l'Ouganda prend la tête de l'Assemblée générale de l'ONU

$
0
0

Crée le 13-06-2014  - 08H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS

                                                          Très critiquée, l'Ouganda prend la tête de l'Assemblée générale de l'ONU

Sam Kutesa, qui était l'unique candidat, a été élu par acclamations sans vote, avant d'être félicité par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

La présidence de l'Assemblée générale est revenue à l'Ouganda après que ce pays a été choisi par le groupe régional des Etats d'Afrique. En vertu du système de rotation en cours, le choix pour ce poste revenait cette année au groupe des Etats africains.

"M. Kutesa a une vaste expérience: tour à tour avocat, parlementaire, ministre des Finances et des Affaires étrangères", a déclaré M. Ban.

"Je lui souhaite le plus grand des succès dans ses importantes responsabilités", a-t-il ajouté.

De son côté, M. Kutesa a assuré qu'il comptait faire de la lutte contre la pauvreté et la faim la priorité de son mandat.

A l'issue de son élection, il a été pressé par les journalistes de répondre aux accusations d'homophobie et de corruption dont il fait l'objet.

En 2011, il avait dû quitter son poste de chef de la diplomatie ougandaise en raison d'accusations sur une utilisation frauduleuse de fonds.

"Je n'ai jamais été reconnu coupable de corruption", a-t-il dit aux journalistes à l'ONU.

Mais la presse l'a aussi exhorté à s'exprimer sur une loi controversée, entrée en vigueur en février en Ouganda, qui criminalise la "promotion" de l'homosexualité et rend obligatoire la dénonciation des homosexuels.

Plus de 13.200 personnes ont signé une pétition sur internet pour demander que les Etats-Unis, où se trouve le siège de l'ONU, retire son visa à M. Kutesa en raison du soutien qu'il a apporté à la loi.

La Human Rights Campaign, une association qui lutte pour les droits des homo-, bi- et transsexuels, a qualifié sa présidence de "tache dans les efforts des Nations unies pour protéger les droits de tous les individus".

Mais M. Kutesa s'est défendu en assurant qu'il n'était "pas homophobe". Tant que les homosexuels "restent dans leur intimité, je n'ai aucun problème", a-t-il ajouté.

La loi en question avait provoqué une avalanche de condamnations internationales.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry l'avait comparée aux législations de l'Allemagne nazie ou du régime d'apartheid en Afrique du Sud et annoncé que les Etats-Unis allaient "revoir" leur coopération avec Kampala.

Entretien avec Hayat Bouffrrachen ,Chef de la Division des Affaires féminines (DAF) ; Ministère de la Jeunesse et des Sports. Maroc.

$
0
0

Crée le 13-06-2014  - 15H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 15H20 PAR : ARTV NEWS

 

Hayat-Bouffrrachen.JPG

 Hayat Bouffrrachen ,Chef de la Division des Affaires féminines (DAF) ; Ministère de la Jeunesse et des Sports. Maroc.

 

BENI MELLAL

 

Entretien avec Hayat Bouffrrachen ,Chef de la Division des Affaires féminines (DAF) ; Ministère de la Jeunesse et des Sports. Maroc.

 

Dans cet entretien Madame Hayat Bouffrrachen met l’accent sur les objectifs que s’assigne la rencontre qui a été récemment organisée, à Beni Mellal.

 

 

« En somme, c’est un accompagnement socioprofessionnel qu’il faut primer afin de protéger ces filles contre l’exploitation et la débauche. »

 

 

SAID FRIX : Qu’est ce que vous avez organisé du 3 au 7 Juin 2014, à Beni Mellal?

Hayat Bouffrrachen :Il s’agit d’une rencontre des responsables chargés de la gestion des établissements relevant du Ministère de la Jeunesse et des Sports et dédiés à la formation et à la qualification de la jeunesse éjectée par le système scolaire. C’est une opportunité pour tous les participants à travers le Royaume pour se rencontrer, retisser les liens et échanger les expériences, évaluer, redresser les lacunes et lancer d’autres programmes afin de prévoir d’autres plans d’action prospectifs. Qui plus est, c’est le couronnement d’une panoplie de formations. Nous voudrions insuffler une nouvelle dynamique au sein des institutions précitées afin qu’elles soient en adéquation avec le marché du travail en vue d’une éventuelle intégration socioprofessionnelle et socioéconomique au profit de la fille marocaine qui n’a pas été qualifiée et qui a abandonné l’école.

Quels sont les participants à cette rencontre ?

Ce sont les responsables des établissements précités. Les participants à cette rencontre sont venus de toutes les régions du Royaume. Le Ministère de tutelle est présent sur tout le territoire national même dans les régions les plus reculées. De surcroît, chaque région est caractérisée par ses spécificités sociales, économiques, culturelles, humaines… Notre objectif est la promotion de la politique de proximité. Ainsi, il faudra discuter, bien écouter, élaborer des programmes, communiquer avec les gens, recueillir leurs propositions…En somme, il faut un travail de concertation afin de réaliser les résultats escomptés.

Quelles sont les contraintes ?

Il est normal qu’il y ait des contraintes comme dans tous les secteurs sociaux. C’est un département à caractère social par excellence et nous avons affaire à un être humain. En plus, nous avons des contraintes du potentiel humain. Notre objectif est d’actualiser les connaissances, de recycler…Et le fait de choisir la ville de Beni Mellal, c’est un message qui veut dire que nos activités ne sont pas concentrées dans les grandes villes comme Casablanca, Rabat…Comme vous voyez ,nous sommes descendus vers le Maroc du développement humain. Et c’est une agréable surprise de nous trouver à Beni Mellal , cette ville propre , organisée, restructurée…C’est un atout pour nous et c’est un souffle d’optimisme extraordinaire.

 

Avez-vous élaboré une stratégie pour concrétiser les résultats escomptés ?

Evidemment, on a une stratégie qui met l’accent sur les centres de formation dédiés à la jeune fille marocaine et à la femme. Nous avons quelques 450 à travers le Royaume et parallèlement, nous gérons quelques 400 garderies d’enfants. L’idée est d’actualiser les programmes, d’informer leurs responsables, de les écouter, de voir s’il est possible d’unifier leurs stratégies afin de préserver la spécificité régionale…Et la jeunesse et sports est un volet d’une importance primordiale. Ainsi, nous sommes dans le développement humain, dans l’accompagnement…Nous sommes donc tenus de mettre en exergue la qualification de la jeune fille éjectée par le système scolaire et qui a raté sa formation pragmatique. Notre objectif aussi c’est la prévention, prévenir les jeunes contre la délinquance, contre la prostitution, contre la drogue et contre le travail illégal et l’exploitation des jeunes filles. On doit les encadrer , les accompagner, leur ouvrir d’autres perspectives et d’autres horizons nouveaux…En somme , c’est un accompagnement socioprofessionnel qu’il faut primer afin de protéger ces filles contre l’exploitation et la débauche.

 

Propos recueillis par SAID FRIX

0666928051

BENI MELLAL

VIDEO : EX PREMIER MINISTRE MARTIN ZIGUELE PARLE DE LA RCA, JP BEMBA, DE SASSOU, DE JOSEPH KABILA ET PAUL KAGAME

$
0
0

Crée le 13-06-2014  - 17H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour vendredi  le 13-06-2014 - 17H40 PAR : ARTV NEWS

 

 

MARTIN-ZIGUELE-ROGER-BONGOS-FREDDY-MULONGO.jpg

 



Actualité RDC: la mission de suivi électoral de l’UE plaide pour un calendrier électoral « complet »

Actualité Katanga: 130 viols collectifs enregistrés en 6 mois à Pweto

LE LIVRE EVENEMENT « Panzi » de Dr Denis Mukwege et Dr Guy-Bernard Cadière

$
0
0

Crée le 14-06-2014  - 10H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour samedi  le 14-06-2014 - 10H20 PAR : ARTV NEWS


LE LIVRE EVENEMENT « Panzi »

PANZI-Dr-Denis-MUKWEGE-Dr-GUY-BERNARD-CADIERE.jpg

( Au Congo, deux médecins soignent des femmes violées et luttent à leurs côtés contre la barbarie)



Le Docteur Denis Mukwege et Dr Guy-Bernard Cadière témoignent dans le livre choc « Panzi » leur combat, particulière de celui qui devient la référence à Bukavu, Denis Mukwege, l'homme qui répare les femmes..

Le Docteur Denis Mukwege raconte dans cet ouvrage le combat qu’il mène au quotidien en République Démocratique du Congo, où il prend en charge les femmes victimes de violences sexuelles au sein de l’hôpital de Panzi.

Le Lauréat du Prix 2013 de la fondation Chirac pour la prévention des conflits offre donc un nouveau témoignage du travail qu’il poursuit inlassablement au Kivu en accueillant les femmes victimes de violences sexuelles.

Dans cette région fortement déstabilisée en raison de tensions politiques et économiques, certains groupes armés se servent du viol comme une arme de guerre. Depuis qu’il a créé l’hôpital de Panzi en 1999, Denis Mukwege et ses équipes ont pris en charge des milliers de victimes.

Lors d’une conférence internationale qui s’est tenue à Londres du 10 au 13 juin 2014 sur le viol en temps de guerre, le Docteur Denis Mukwege a déclaré que le viol est devenu “une arme de destruction massive”.

 

Extraits du livre :

 

« Cette femme avait été violée à cinq cents mètres de l'hôpital, j'ignorais que ce serait le début d'une série de plus de 40 000 victimes. (…) Dans toute guerre, quand il n'y a plus de noyau familial, plus de cohésion sociale, la communauté ne peut plus se défendre. Quand votre propre famille est désintégrée, comment pouvez-vous vous battre pour celle des autres ? Le terrain est alors abandonné aux chefs de guerre qui exploitent les gisements et les gens...Ceux qui ne quittent pas le village finissent au travail dans les mines et paient la taxe aux seigneurs locaux »

DR DENIS MUKWEGE

 

«  Le premier cas que nous avons opéré ensemble, Denis et moi, fut l'un des pires jamais rencontrés. Ce n'était pas seulement une fistule, la totalité de a paroi avait été détruite. (…) Un soldat ivre lui a introduit un pieu e bois dans le vagin, provoquant de telles blessures qu'elle en venait à dégager une odeur atroce. (…) Au lieu de l'achever, ils l'ont relâchée sur la route près du village, afin qu'elle serve d’avertissement aux autres. (…) Nous sommes en 2014 et, pourtant, l'éducation, la richesse, les nouvelles technologies n'ont pas vaincu l'ignorance et la superstition »

DR GUY-BERNARD CADIERE

 

Les auteurs :

Denis Mukwege, gynécologue, est le fondateur et directeur médical de l'hôpital de Panzi en République Démocratique du Congo. Connu dans le monde entier, il s'est spécialisé dans le traitement des femmes victimes de violences sexuelles. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix des Droits de l'homme des Nations Unies, le Clinton Global Citizen Award et, en 2013, le prix pour la prévention des conflits de la fondation Chirac.

 

Guy-Bernard Cadière, est professeur de chirurgie à l'Université libre de Bruxelles, chef de service de chirurgie digestive au centre hospitalier universitaire Saint-Pierre et directeur fondateur de l'European School of Laparoscopic Surgery. Il a en outre travaillé pour Médecin Sans Frontière ( MSF) et Médecins Du Monde ( MDM). Il opère régulièrement avec le Dr Denis Mukwege à Panzi.

 

Le livre est mise en vente le 12 juin 2014 avec 176 pages au prix de 16,50 € aux éditions du moment.

 

contact presse : Tél. : 00 33 6 89 95 48 87 / Tél. : 00 33 6 46 40 52 76. Mails : laurent@lp-conseils.com - audrey@lp-conseils.com

 

Roger BONGOS

Organisation de la 10ème campagne de communication de l’Autisme.

$
0
0

Crée le 14-06-2014  - 21H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour samedi  le 14-06-2014 - 21H20 PAR : ARTV NEWS

SAID-FRIX.JPG

Organisation de la 10èmecampagne de communication de l’Autisme.

« Je suis différent comme toi » est le thème de la 10èmecampagne de communication de l’Autisme qui a été récemment organisée par le Conseil national des Droits de l’Homme au Maroc en collaboration avec le Commission régionale des Droits de l’Homme, Beni Mellal-Khouribga et un grand nombre d’acteurs concernés par l’Autisme.

 

Par SAID FRIX Maroc

 

En collaboration avec un grand nombre d’acteurs concernés par l’autisme , Le Conseil national des Droits de l’Homme a récemment organisé la 10ème campagne nationale de communication de l’Autisme au Maroc : édition 2014, sous le thème «  Je suis différent comme toi ».

A l’inauguration de cette rencontre, Allal El Basraoui, président de la commission régionale des Droits de l’Homme, Beni Mellal- Khénifra, a rappelé les grands axes de la politique du Conseil national des Droits de l’Homme qui s’assigne pour objectifs de promouvoir et protéger la culture des Droits de l’Homme en mettant l’accent sur les classes sociales les plus défavorisées et celles aux besoins spécifiques et d’ajouter : « Nous vivons dans cette région, je parle bien de Midelt, Khouribga, Khénifra, Beni Mellal, Azilal, et Fkih Ben Salah, le problème de l’accès aux Droits dans la mesure où c’est une contrée connue pour sa précarité. Ce qui a un impact très négatif sur les handicapés. Et c’est là que réside l’importance de cette campagne qui préludera à d’autres rencontres. Pour La commission régionale des Droits de l’Homme, Beni Mellal- Khouribga, c’est notre première expérience dans ce domaine. L’autisme commence à faire couler beaucoup d’encre. Ainsi, nous sommes tenus de déployer des efforts louables en collaboration avec les associations de la société civile et tous les acteurs concernés afin de concrétiser les résultats escomptés. Par conséquent, un travail de concertation est de mise entre le Ministère de l’Education nationale, le Ministère de la Santé, Le Ministère de l’Entraide nationale, le Ministère de la jeunesse et des Sports, la commission régionale des Droits de l’Homme…Notre objectif est de conjuguer les efforts dans cette région connue pour sa précarité.. ».

Pour Madame Soumia Amrani, Membre du Conseil national des Droits de l’Homme ; « L’autisme est l’un des troubles envahissants du développement qui touche une naissance sur 100. Il altère les capacités d’interaction sociale et de communication verbale. Il se caractérise également par un champ d’intérêts restreints et de comportements stéréotypés et inadaptés. Il se manifeste avant l’âge de trois ans. Ainsi, partant des missions du Conseil national des Droits de l’Hommes en tant qu’institution nationale chargée de promouvoir et de protéger tous les Droits de l’Homme y compris ceux et celles touchés par l’autisme, considérant la Convention relative aux Droits des personnes handicapées et la Convention relative aux Droits de l’enfant, ratifiées et publiées par le Maroc,sachant que la Résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 18 décembre 2007, proclamant le 2 Avril , journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, se basant sur la Résolution onusienne 67L33 de décembre 2012, relatives aux besoins socioéconomiques des individus, familles et communautés affectées par l’autisme et les troubles et les handicaps associés, eu regard au Rapport du Conseil exécutif de l’OMS d’Avril 2013 relatif aux mesures globales et coordonnées pour la prise en charge des troubles du spectre autistique qui trace aux Etats un plan d’action stratégique pour la réalisation des Droits des personnes avec autisme et embrassant la vision du CAM qui promeut les Droits des personnes avec autisme et leurs familles au Maroc, le Conseil national des Droits de l’Homme a lancé le 1 Avril 2014 la campagne nationale de l’autisme et les caravanes régionales de l’autisme en partenariat avec le Collectif Autisme Maroc. ».

Pour Khalid Chafik, Délégué du Ministère de la Santé, province de Beni Mellal, cette rencontre incitera tout le personnel de la santé à déployer des efforts louables au sujet de l’autisme «  C’est grâce aux rencontres auxquelles j’assiste et qui sont initiées par la Commission régionale des Droits de l’Homme, Beni Mellal- Khénifra, qu’on apprend beaucoup de choses y compris sur l’autisme. Je ne dispose nullement de beaucoup de connaissances sur l’autisme. Et c’est grâce aux interventions de tous les acteurs concernés que tous les handicaps précités seront classés parmi nos priorités. Ainsi, nous mettrons l’accent sur la sensibilisation dans le dessein de réaliser les résultats escomptés. Et comme disait Feu Dr Lharouchi, «  On ne trouve que ce qu’on cherche. Et on ne cherche que ce qu’on connaît ».

Dans une déclaration, Madame Soumia Amrani, Membre du Conseil national des Droits de l’Homme a affirmé que l’objectif est de donner naissance à une vision commune et sur les moyens à mobiliser dans le but de garantir l’accès aux Droits des personnes atteintes d’autisme. Madame Amrani a ajouté que trois ateliers ont été organisés à savoir un atelier sur les politiques publiques, le deuxième sur les familles et les Associations et le troisième atelier sur la jeunesse. « Il s’agit de la stratégie du Conseil national des Droits de l’Homme. Ainsi, la consolidation des rapports réalisés lors des travaux des caravanes régionales alimentera la rédaction d’un « Livre blanc de l’autisme » qui servira de support pour accompagner l’élaboration du plan national autisme. Qui plus est, la campagne a connu des étapes à savoir, la conférence de presse du 1 Avril 2014, le light it up blue du 5 Avril 2014 à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc, le Congrès international de l’Autisme de Avril 2014 et les caravanes régionales de l’Autisme qui s’étaleront jusqu’à fin Juin 2014. L’objectif général des caravanes concerne la contribution à l’élaboration et au suivi du plan national autisme. » a souligné Madame Amrani.

Dans une déclaration, M El Basraoui a mis l’accent sur les priorités, les attributions et sur la politique générale du Conseil national des Droits de l’Homme qui vise la promotion et la protection des Droits de l’Homme et d’ajouter « L’autisme est encore victime de l’absence de communication entre les acteurs concernés et les familles et les personnes autistes. Et c’est là que réside l’importance de l’organisation de cette rencontre de sensibilisation. Les recommandations qui ont été élaborées lors de cette campagne seront présentées devant le Conseil nationale des Droits de l’Homme afin qu’elles soient transformées en politique publique. L’autisme n’est plus un handicap pathétique qui exige de l’aumône. Les autistes sont des personnes à qui on est tenu de garantir des Droits… » a déclaré M El Basraoui.

L’autisme comme un grand nombre d’handicaps exige d’abord la réalisation d’un diagnostic et l’établissement d’une bonne communication entre les opérateurs concernés et la société civile. De surcroît, les Associations de la société civile et la presse sont tenus d’y jouer un rôle de communication primordial. Malgré l’existence de Droits, de lois , de mesures…au niveau des politiques publiques, les résultats escomptés se seront jamais réalisés sans la concrétisation d’un diagnostic, d’une formation au profit du personnel médical et de l’établissement de communication entre les acteurs concernés par l’autisme et les autres handicaps. Personne ne peut nier les efforts louables déployés par le Conseil national des Droits de l’Homme, par les Commissions régionales des Droits de l’Homme, les Associations…Cependant il faut d’abord connaître l’autisme qui un trouble imprévisible avant de protéger les autistes et de garantir leurs Droits.

SAID FRIX

Afrique Rédaction

BENI MELLAL Maroc

INTERVIEW DU PRESIDENT DE GUINEE EQUATORIALE OBIANG NGUEMA BASOGO

$
0
0

 

Crée le 14-06-2014  - 23H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour samedi  le 14-06-2014 - 23H20 PAR : ARTV NEWS


EODE - interview président Obiang (2014 06 14) FR

EODE Press Office/
Avec Africawatch – EODE zone Africa / 2014 06 14 /
http://www.eode.org
https://vimeo.com/eodetv
https://www.facebook.com/EODE.org
https://www.facebook.com/EODE.africa

« L’ingérence de la France et de l’Onu en Côte d’ivoire a crée un mauvais précédent » 

Dans une interview exclusive au magazine Panafricain AFRICAWATCH, le président équato-Guinéen Obiang Nguema Basogo dénonce de manière véhémente l’intervention de la France et de l’ONU dans les conflits ivoirien et libyen. Président en exercice de l’Union Africaine au moment des faits, le Président Obiang s’insurge contre l’internationalisation du conflit par la France qui avant même les élections en Cote d’ivoire avait clairement choisi son camp. 

# Africawatch :
Vous étiez le président de l'Union Africaine de Janvier 2011 à Janvier 2012. Il y a eu plusieurs événements importants au cours de cette période, y compris la famine en Afrique de l'Est, le printemps arabe en Tunisie, Egypte et Libye, et une guerre civile en Côte d'Ivoire. Cela semble avoir été un agenda chargé pour juste sur un année au pouvoir. Comment avez-vous managé dans ces situations difficiles ?

Teodoro Obiang Nguema : 
Eh bien, c'était vraiment une période difficile. J'ai fait face à beaucoup de problèmes au cours de mon mandat en tant que président de l'UA, donc je ne sais pas quoi dire. Etait-ce la volonté de Dieu pour moi d'être le président de l'UA à ce moment précis pour faire face à tous ces conflits et ces problèmes ? Ou était-ce juste une malchance? Je ne sais pas. Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai travaillé très dur pour essayer d'apporter la paix à tous les endroits ou il y avait des conflits, et en Afrique en général.

En ce qui concerne les cas de la Tunisie et de l’Egypte que vous avez mentionnés, je pense que c'était des questions internes que les gens de ces pays voulaient mettre à l'attention de leurs gouvernements et des présidents. Et il n'y avait pas grand-chose qu'on pourrait faire ou dire à leur sujet au niveau de l'UA ou international. A propos de la Côte d'Ivoire et de la Libye, c'était une autre paire de manches. On peut clairement dire que les deux conflits ont échappé à notre contrôle à cause de l'ingérence extérieure dans les deux pays.

En Côte d'Ivoire, par exemple, quand j'étais président de l'UA, j'ai parlé et j'ai réussi à convaincre l'ancien président Laurent Gbagbo à démissionner du pouvoir et il a accepté de le faire, j'ai aussi essayé de convaincre l'autre partie à accepter la négociation avec Gbagbo parce qu'il avait accepté de démissionner, mais l'ingérence extérieure n'a pas donné vraiment le temps à Gbagbo de démissionner ou de s'engager dans des négociations avec l'autre partie.

En fait, le problème ivoirien n'était pas vraiment un problème au début, il s'agissait d'un malentendu. Les gens sont allés à une élection et il y avait un malentendu sur le gagnant. En fait, cela me surprend qu'à partir de ce malentendu est né un énorme conflit qui s'est aggravé au niveau que nous avons vu.

# Africawatch : 
Qu'est ce qui à votre avis a provoqué l'escalade ?

Teodoro Obiang Nguema : 
Je crois que c'était l'ingérence de pays étrangers, des Nations Unies et de tous les organismes, qui ont vraiment aggravé le conflit en Côte d'Ivoire. Je me suis demandé pourquoi les Nations Unies, une institution de la paix fondée pour favoriser la paix dans le monde, a pris parti dans un conflit interne et créée l'escalade à l'aide de ses troupes qui sont intervenues, même combattu, pour une partie au conflit.

Pourquoi n'a-t-elle pas dit : « Eh bien, nous savons que la France s'est impliqué jusqu'au cou dans ce conflit, elle a utilisé ses troupes et s'est battue pour un camp dans le conflit avant les élections, et beaucoup de personnes sont mortes. En tant que tel, la France n'est plus un arbitre impartial en Côte d'Ivoire. Elle devait donc se mettre à l'écart et donner la place à des pays neutres acceptés par les deux parties pour vraiment aider à trouver une solution acceptable en Côte d'Ivoire ».

Mais non. L'ONU, elle-même, sous l'influence des pays occidentaux au sein du Conseil de sécurité, a déployé ses troupes en tandem avec la France pour attaquer Laurent Gbagbo, le traquer dans le bunker présidentiel, et l'humilier, lui, sa femme et sa famille devant la télévision internationale. Oui, ils l'ont défilé devant la télévision internationale. Cela, pour moi, restera à jamais l'un des points les plus bas, les jours sombres, même des Nations Unies. Pourquoi l'ONU a décidé de descendre si bas dans un conflit international me tourmente. Et beaucoup de gens sont morts en Côte d'Ivoire en raison de l'ingérence extérieure. Ils n'ont vraiment fait qu'aggraver le problème.

# Africawatch : 
En ce qui concerne l'UA, pouvait-elle ou devait-elle intervenir ?

Teodoro Obiang Nguema : 
Je crois qu'il était possible à l'UA de trouver une solution, parce que, en tant président de l'UA, j'ai demandé à la communauté internationale de permettre à l'Union africaine de trouver une solution en Côte d'Ivoire. Je leur ai dit que c'était une opportunité pour l'Union africaine et les Africains, pour résoudre le problème. C'était un problème africain qui avait besoin d'une solution africaine.

Mais ils n'ont pas écouté. Pour eux, il était trop tard, car ils avaient déjà pris la décision d'intervenir et d'utiliser leurs troupes contre Gbagbo, de le retirer de pouvoir au profit de l'autre partie. Ainsi, contrairement à la Tunisie et l'Egypte, ce n'était pas le peuple de Côte d'Ivoire qui a enlevé Gbagbo du pouvoir. Ce sont les Français et les troupes de l'ONU qui l'ont fait. Ce n'était même pas l'armée ivoirienne qui l'a enlevé. Ce sont les français et les troupes de l'ONU, des troupes étrangères.

# Africawatch : 
Pourquoi exactement la France et les Nations Unies ont-elles joué ces rôles importants dans ces conflits africains ?

Teodoro Obiang Nguema : 
la France a joué un rôle clé dans le conflit ivoirien parce que la France avait promis de donner le pouvoir à l'autre partie. Mais elle n'allait pas le faire par les urnes ou les négociations, elle avait l'intention d'utiliser l'armée française. Et c'est exactement ce qu'elle a fait. Et quelque soit ce que nous disions en tant que dirigeants de l'Afrique, siégeant à l'Union africaine, n'avait pas d'importance pour eux. 

En Libye, le conflit a aussi commencé comme une affaire interne, comme ce qui s'est passé en Egypte et en Tunisie, mais il a fini dans une rébellion parrainée par les pays étrangers. Tout à coup, les rebelles de l'Est, qui n'avait pas de fusils, ont reçu des armes envoyées par des pays étrangers pour lutter contre le gouvernement du colonel Mouammar Kadhafi, qui avait contribué à la création de l'Union africaine, et a soutenu l'organisation de quelque manière qu'il le pouvait.

Dans tous les pays, si un gouvernement est attaqué par des rebelles armés, le gouvernement a le droit de se défendre par le déploiement de son armée. C'est inscrit dans le droit international. Et c'est exactement ce que le gouvernement de Kadhafi a tenté de faire.
 En Tunisie et en Egypte, le peuple s'est levé pour exiger un changement de gouvernement sans utiliser les armes. En Libye, c'était différent. La soi-disant armée rebelle dans l'est de la Libye a soudainement obtenu des armes en provenance de pays étrangers et les ont utilisées pour attaquer le gouvernement de Kadhafi.

On peut donc comprendre ce que Kadhafi a essayé de faire pour se défendre et défendre la souveraineté de son pays. Même si c'était un cas évident d'un gouvernement qui se défend contre l'agression rebelle, contre les rebelles financés et armés par des pays étrangers, les mêmes pays étrangers se sont cachés derrière l'OTAN pour bombarder et de détruire l'armée de Kadhafi et neutraliser sa capacité de se défendre et défendre son pays.
 Ces mêmes pays étrangers ont à nouveau utilisé les Nations Unies pour imposer une «zone d'exclusion aérienne» sur la Libye. Alors, vraiment, les mains et les pieds de Kadhafi étaient attachés par l'ingérence internationale qui a joué un rôle clé dans le conflit libyen, contrairement aux soulèvements en Tunisie et en Egypte, qui ont été autorisés à être des questions purement internes à résoudre par les peuples de ces deux pays, et non par des puissances étrangères.

On peut donc distinguer entre les soulèvements en Egypte et en Tunisie, d'une part, et les conflits en Côte d'Ivoire et la Libye, d'autre part. Les deux premiers étaient des questions internes qui ont été régler par les peuples de ces pays eux-mêmes, tandis que la Côte d'Ivoire et en Libye ont connus des interférences internationales qui n'ont fait qu'empirer les choses.
Pour cette raison, nous pensons que les Nations Unies, une institution de la paix, ne devrait pas avoir joué le genre de rôle qu'elle a joué en aidant les puissances étrangères à intervenir en Côte d'Ivoire et en Libye. Ce n'était pas pour cela que l'ONU a été créé. Elle a créé un mauvais précédent dans le monde.

Africawatch / EODE Press Office
_________________________

http://www.eode.org
https://vimeo.com/eodetv
https://www.facebook.com/EODE.org
https://www.facebook.com/EODE.africa

This entry was posted in # EODE - ZONE AFRICA, * EODE Press Office, * Français and tagged , , , , , , , , , , , . Bookmark the permalink.
Viewing all 14381 articles
Browse latest View live