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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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LORS DU DÉPÔT DE SA CANDIDATURE Etienne Tshisekedi Mulumba: «Cette candidature symbolise la fin de ma lutte de 30 ans…»

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Créé le 14 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14 -09-2011 à  01 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA RENAISSANCE



Etienne Tshisekedi a déposé sa candidature à la CENI pour la présidentielle de 2011. Sans faire l’unanimité au sein de l’Opposition, le sphinx croit dur comme le fer, au couronnement de sa longue lutte pour l’instauration de la démocratie.

Escorté par des milliers de militants de son parti, et quelques dirigeants des partis alliés qui l’ont plébiscité candidat commun, le président de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), a déposé le lundi 5 septembre 2011, sa candidature au bureau de réception et de traitement des candidatures à Gombe, place Royal.
Il est 15 heures quand le cortège conduisant le vieil opposant se signale sur le boulevard du 30 juin. Après un long parcours parti de sa résidence de Limete, passant par les boulevards Patrice Lumumba, Jason Sendwe, et Triomphal, avant de prendre l’avenue du 24 novembre, la marée humaine qui l’accompagne est loin  de se lasser. Elle est néanmoins contenue par un important dispositif policier rangé devant et aux abords du BRTC.
C’est dans ce climat tendu certes, mais sous contrôle, que sa Jeep Toyota Prado a réussi à franchir le seuil de ce site. Comme d’habitude, les bousculades étaient au rendez-vous, chacun voulant voir le chef historique de l’UDPS. Après une quarantaine de minutes, tout est fait. Le sphinx ressort, et devant la presse avide de déclarations, il se montre peu bavard : «Cette candidature symbolise la fin de ma lutte de 30 ans. Maintenant, on va commencer la période de la réalisation des promesses et des espoirs de notre peuple». Tshisthi croit fermement au couronnement de sa carrière. Et de sa longue lutte pour la démocratie en RdC.
Ses propos sont vite relayés par ses alliés. Pour Jean Claude Vuemba Luzamba, président du MPCR, tout comme pour Joseph Olenghankoy des FONUS, «l’adhésion spontanée de la population dit tout». «Il n’y pas eu de mobilisation en réalité, cette marée humaine venue d’elle-même démontre que Tshisekedi est avec le peuple», renchérit  Lisanga Bonganga de la CCD.
De son côté, Martin Fayulu, président de l’ECIDE, soutient que l’heure est déjà à la préparation pour assurer l’élection de celui qu’il considère comme le père de la démocratie congolaise. Mais tous n’entendent pas baisser les bras en ce qui concerne l’audit du fichier électoral : «Nous voulons voir clair, autour du fichier électoral, dans la mesure où nous devons tous savoir qui ont été enrôlé, et qui iront voter ».
Au sujet de la problématique du candidat unique avec les deux camps de l’Opposition, Alexis Mutanda, haut cadre de l’Udps, ne s’en tient qu’à l’aura de son leader : « Tshisekedi est un personnage historique, il a la confiance du peuple. Mais nous ne pouvons pas dire que les autres ont tord.
Ce qui est vrai, c’est que chacun peut bien faire son choix suivant ses raisons. Et dans une démocratie on n’oblige personne de s’aligner derrière tel ou tel. Pour ce qui est des efforts à faire pour rassembler toute l’Opposition, cela a toujours été le souci de l’Udps, pour changer les choses dans ce pays ».

Appel à la vigilance électorale
Trois jours avant le dépôt de sa candidature, Etienne Tshisekedi n’avait pas hésité de faire amende honorable sur sa lutte. Dans une lettre ouverte au peuple congolais, lue par son directeur de cabinet et porte-parole, Emmanuel Albert Moleka,  Tshisekedi dit avoir tiré les leçons de son parcours : « j’ai certainement commis des erreurs, voire des fautes, pour lesquelles je demande votre pardon. Et je pense moi aussi avoir reçu ma part d’enseignements et de sagesse à la suite de ce douloureux parcours. Mais en dépit de l’extrême dureté des épreuves à défendre, à temps et à contretemps, la justice et l’honnêteté politique, sont demeurés fermes », a-t-il dit en substance.
A la recherche de la paix et de la réconciliation, il a appelé les populations à une vigilance électorale qu’il juge « indispensable ». « C’est ici le lieu de renouveler mon appel à chaque congolais, de se sentir personnellement concerné, en s’assurant que son vote sera réellement comptabilisé, et de faire échec à toute tentative de tricherie, d’où qu’elle vienne, le jour du scrutin », a-t-il relevé.
Par ailleurs, sa correspondance  a souligné le principal enjeu de ce processus électoral, celui de doter la République démocratique du Congo d’un programme et d’hommes susceptibles, d’affirmer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la République et de garantir l’intégrité du territoire.
Aussi, marquer la rupture avec les antivaleurs qui ont conduit, explique-t-il,  le pays dans un cycle aggravé de dévoiement de la règle de droit, de conflits armés, de répression meurtrière, de prédation économique et de corruption généralisée.
Selon lui, l’alternance qui s’impose donc, permettra de renforcer l’élan de la croissance économique et de coopération internationale sur une base plus responsable et plus équitable, en vue d’accélérer le développement humain et le bien être des populations.
PITSHOU MULUMBA


UNESCO : ALPHA BLONDY embarrassé par la question sur la présence d'un grand génocidaire P. KAGAME sur cet événement, il se dérobe et fui !

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Créé le 15 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15 -09-2011 à  01 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : BONGOS

  

 


UNESCO : ALPHA BLONDY embarrassé par

la question sur la présence de grand génocidaire P. KAGAME

sur cet événement, il se dérobe et fui ! Un vrai et véritable opportuniste avéré avec ses chansons engagées à la noix !

 

Alpha Blondy entre respect et mépris  

Voir la vidéo qui m'a laissé sur le cul

http://www.dailymotion.com/video/xl3f2a_unesco-question-sur-paul-kagame-alpha-blondy-ambarrasse-se-derobe-et-fui_news

Lutte contre le sida - La prise en charge des PVVIH : mission très difficile en RDC

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I L'OBSERVATEUR

 


A Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, c'est une honte pour une famille d'avoir un séropositif en son sein. Cette famille-là  craint d'être rejetée et d'être dénigrée par la communauté. Ce qui ne facilite pas toujours le travail des assistants sociaux qui veulent pourtant bien jouer leur rôle. Nous avons suivi une de ces familles qui appréhende qu'un jour la communauté qui les entoure, connaisse l'état sérologique de deux des leurs. Car lors du décès d'une des filles de la famille, les voisins avaient déjà des soupçons sur la cause de sa mort. Cette famille réside dans une des banlieues de Kinshasa.  C'est Sandrine, la sœur de la défunte, qui s'occupe de ses neveux, sans que la famille  élargie ne soit au courant de leur état sérologique. Ces deux enfants qui ont moins de 11 ans, sont accompagnés par une assistante sociale.

"Avant de révéler quoi que ce soit au reste de la famille, nous avons décidé d'attendre la confirmation du résultat auprès du centre de dépistage car la situation sanitaire des enfants se détériorait de jour en jour. Mais c'était aussi pour ne pas ébruiter l'affaire. Personne ne doit être au courant. C'est aussi une des raisons pour lesquelles nous avons dû déplacer les enfants  vers une autre commune", explique Sandrine.

C'est grâce  à Maguy Mfumu, assistante sociale et amie de  la sœur à Sandrine, que la famille  a accepté, à contre cœur,  de faire les deux enfants se soumettre à un test de dépistage. Et lorsque les résultats de confirmation sont arrivés, cela a été le choc.

Aujourd'hui et grâce à l'assistante sociale, la famille voit une amélioration de l'état de santé de ces enfants qui sont sous traitement d'antirétroviraux. Mais le suivi de la maladie est parfois un handicap à leurs activités quotidiennes et à celui de leur tante. 

Sandrine, qui est encore étudiante,  avoue avec tristesse, qu'il n'est pas toujours facile pour elle de combiner études et soins à ses neveux qu'elle doit régulièrement accompagner au centre de traitement ambulatoire.

"Tous les quinze jours, je dois le faire. Et compte tenu de la distance entre leur domicile et le centre de soins, je rate mes cours. A tel point que j'avais pris la décision d'interrompre mes études pour m'occuper d'eux. Mais mon frère a décidé de me venir en aide. Désormais, nous nous partageons les tâches selon nos disponibilités", ajoute-t-elle.

Pour le moment, Sandrine croit en la possibilité d'une vie prolongée pour ses neveux, à condition qu'ils respectent leurs traitements et suivent les conseils des médecins et des assistants sociaux, dont ceux de Maguy Mfumu.

 "Etant donné qu'à Kinshasa, le VIH/SIDA n'est pas toujours perçu  comme n'importe quelle autre maladie chronique, il est difficile pour les assistants sociaux de jouer leur rôle ", déclare-t-elle.

Maguy  Mfumu est elle-même une PVVIH. Et donc, elle sait de quoi elle parle.  Elle évolue au sein de l'Organisation des Jeunes pour la lutte contre le VIH/SIDA (O.J.V.S). Tous les membres de cette organisation sont des personnes séropositives et elles encadrent des jeunes séropositifs et des orphelins de cette maladie.  Face aux mesquineries de la société vis-à-vis des PVVIH,  en l'occurrence le rejet pur et simple,  cette structure joue un rôle de garde-fou pour les enfants maltraités et abandonnés par leurs familles et hébergent ceux qui sont dans un état critique. "Certains enfants vivant avec le virus sont accusés à tort de sorcellerie. Ils sont souvent privés de l'affection parentale et de nourriture car ces jeûnes forcés sont censés chasser les mauvais esprits. Alors vu leur état sérologique, ces enfants ne peuvent rester sans alimentation. Ils doivent bénéficier d'une prise en charge médicale intensive", raconte Maguy Mfumu. 

Selon elle, la prise en charge totale des PVVIH n'est pas facile car en sus du regard accusateur des autres quand le statut sérologique d'une personne est su, le malade a du mal à trouver l'argent pour palier aux effets secondaires des antirétroviraux, notamment des troubles nerveux. L'Etat congolais devrait s'en charger du fait qu'il a signé le protocole de la Communauté pour le Développement de l'Afrique australe (SADC) sur le genre et le développement. Protocole qui stipule dans son article 27, alinéa 1, que "les Etats parties devraient suivre les étapes nécessaires pour adopter et mettre en place des législations en matière de  prévention, de traitements, de soins et d'assistance telles que prévus par la Déclaration de Maseru ". 

Maguy Mfumu se plaint des conditions précaires dans lesquelles vivent les malades. Grâce aux fonds donnés par certaines organisations, l'O.J.V.S essaye d'initier des activités génératrices de revenus pour ses membres. "Comme la plupart de nos membres sont au chômage, nous les avons mis en groupes de dix selon leur lieu d'habitation et nous les avons encouragés à tenir de petits commerces pour ne pas être totalement dépendants de leurs familles respectives", explique-t-elle.

Mais malgré toutes ces actions positives, la prise en charge psycho-sociale des PVVIH à Kinshasa demeure difficile. A ces facteurs décourageants s'ajoute celui de la non-application d'une législation qui leur est favorable, soit la Loi sur la Protection des Personnes Vivant avec le VIH/SIDA. Comme quoi, le combat pour leur réintégration sociale est loin d'être gagné.

 

Cet article fait partie du service d'opinions et de commentaires de Gender Links qui apporte des perspectives nouvelles à l'actualité quotidienne.

Clarisse Ekoko

Elections 2011 - 11 présidentiables, 2680 candidats Députés listés !

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I LA PROSPERITE

 

Au total, onze candidats sont dans la course à la présidentielle 2011. Tshisekedi Etienne, Joseph Kabila, Oscar Kashala, Léon Kengo, Nzanga Mobutu, Vital Kamerhe, Ismaël Kitenge, Kakese Malela, Mbusa Nyamwisi, Jean Andeka et Adam Bombole. Normalement, sur 23 formulaires qui avaient été retirés par des indépendants, quatre seulement sont revenus à la CENI. Puis, sur 30 formulaires retirés par les partis politiques, il n’y a que sept qui ont été déposés, dans le box à candidatures.

 

Zéro candidat au titre de regroupements politiques, même si un formulaire avait été retiré, au Bureau de Réception et de traitement des candidatures, dès le début de l’opération. Dimanche 11 septembre, la Commission Electorale Nationale Indépendante, en dépit de la détermination de ses dirigeants ainsi que de leur volonté d’aller jusqu’au bout, pour faciliter la tâche aux uns et autres, ne peut laisser indéfiniment poursuivre l’opération de dépôt des candidatures. Puisqu’elle-même est aussi coincée par les impératifs du respect du calendrier annoncé qui prévoyait qu’au jour d’aujourd’hui, la liste provisoire de tous les candidats à la présidentielle et aux législatives soit, enfin, publiée. Toutes les minutes sont donc comptées !

 

C’est, décidément, la course contre la montre. Question de ne pas dépasser le 6 décembre, sans un Président nouvellement élu. Ceci est une première entorse, un premier couac, dans la mesure où les retardataires en nombre sans cesse croissant, continuent à brandir les jetons, pour se justifier. Ils foulent, malheureusement, au pied toutes les bornes tracées par la CENI au point de ne soucier d’aucun problème de temps, ni du nouvel environnement politique créé à la suite des tensions Pprd-Udps, dans la Ville-Province de Kinshasa. Après tout, l’histoire passe et avance. Kabila l’a si reconnu hier, à Kingakati, devant des milliers des membres de la Majorité Présidentielle où il a dressé le bilan de son action, annoncé des perspectives à venir et appelé à des élections apaisées en RD. Congo. Tshisekedi est, lui, à Bruxelles.

 

 

Là, il multiplie des contacts et harangue des milliers des partisans. Kamerhe, Kengo et tant d’autres sont à Kinshasa, la capitale. L’un et/ou l’autre s’affaire à retrousser ses manches, avant les dernières empoignades. Adam Bombole, par exemple, n’en a pas encore bien fini avec ses collègues du Mouvement de Libération du Congo qui, étonnamment, l’ont éjecté de son piédestal de Président Interfédéral, à Kinshasa. Globalement, quoiqu’en dents de scie, le processus culmine vers des élections générales, à la date du 28 novembre, comme prévu. Au niveau de la Députation Nationale, les dernières statistiques recueillies auprès de la CENI établissent que 345 candidats sont inscrits à titre de candidats indépendants, 2320 sont alignés au nom de leurs partis politiques et, enfin, 15 candidats sont enregistrés pour le compte de leurs regroupements politiques.

 

 

En tout, 2680 candidats s’arracheront les cheveux, s’il faut entrer dans un Parlement de 500 sièges. Ces chiffres sont encore à prendre sur des pincettes. D’autant qu’ils procèdent de nos propres calculs sur base d’un tableau synoptique de la CENI, parvenu hier, dans la soirée, à La Prospérité, votre Quotidien de Mont Fleuri. Il reste qu’à la fin de l’opération, lorsque tous les retardataires seront à leur tour enregistrés, qu’ils subissent, une légère, si pas une importante, retouche à la hausse. Mais, dans tous les cas, les choses iront très vite, à la fin de cette semaine. La CENI sera obligée d’en venir à bout de cette opération de dépôt des candidatures, pour publier la liste provisoire afin que chacun des candidats soit fixé de son sort. Pour rappel, la campagne électorale est fixée au 28 octobre.

 

 

Ce sera dans plus ou moins un moins. En attendant, la CENI doit arrêter avec la série d’opérations pré-électorales. L’Appel de Laurent Monsengwo Des élections apaisées, Laurent Monsengwo en avait déjà parlé, dans un point de presse. L’AETA, une coalition d’associations de la société civile y est revenue avec insistance, en début de semaine. A la Majorité, des appels ont été lancés aux acteurs politiques. Evariste Boshab, au lendemain des échauffourées entre les partisans de PPRD et de l’Udps, n’en avait-il pas fait l’objet de ses échanges avec les ambassadeurs et les chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa ?

 

 

L’Udps, le principal de l’Opposition, est parvenue à appeler ses combattants à décocher, à ne pas céder à la ‘’provocation’’. Bref, tous, alors tous, émettent sur la même longueur d’ondes que Laurent Monsengwo Pasinya, l’Archevêque de Kinshasa. Elections ? Tous donc, souhaitent qu’elles soient apaisées, quand bien même les termes et les mots utilisés varient au gré des parties prenantes. Prions ! Denis Lessie s’annonce pour le 23 septembre, au stade des martyrs, pour implorer la grâce de l’Eternel. Qui pense autrement ? A-t-on une autre voie ? Sinon, c’est le moment. L’heure a sonné. Levez-vous !

Marcel Ngoyi

Enquête au sud-ouest de la RDC : le pétrole au cœur des enjeux de développement de Moanda

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 



En marge de la 42e réunion du Comité d'experts de l'Association des producteurs de pétrole africain (APPA), du 26 au 28 septembre à Brazzaville, les spécialistes rd-congolais ont évoqué la contribution encore faible de l'or noir au développement de la seule localité productrice dans le bassin côtier après plus de 30 ans d'exploitation.

La localité de Moanda demeure dans un état de sous-développement inquiétant et connaît actuellement l'une des plus importantes explosions démographiques sans réel encadrement des autorités compétentes. Les populations veulent se rapprocher des zones pétrolières en raison de la viabilité des projets sociaux financés par Perenco. La société pétrolière produit d'ailleurs le quart de l'énergie électrique consommée localement en assurant le traitement du gaz dans sa centrale thermique.

Dotée des infrastructures pétrolières en on shore et off shore, Perenco est la seule société à produire l'or noir dans le bassin côtier. Sa spécificité, à savoir les champs matures, explique la production plutôt faible, à peine 25 000 barils/jour. Concrètement, la société s'active à redémarrer la production dans les champs en fin de vie et les techniques utilisées exigent de gros investissements. Il s'agit de maintenir la production dans plus de 200 puits forés à terre et une centaine en mer érigée dans 27 plates-formes maritimes. Les derniers fonds injectés permettent d'envisager le passage à 30 000 barils/jour.

Production stagnante

La comparaison avec la production voisine de l'enclave du Cabinda, dont l'économie est en plein essor avec ses 600 000 barils/jours, suffit à s'interroger sur les raisons de cette stagnation. Avec une qualité moyenne proche du Brent (le brut de référence), Moanda est loin de concurrencer l'enclave du Cabinda où un seul puits on shore peut produire15 000 barils/jours, soit plus que sa production on shore de 9 000 barils/jours.

Pourtant, la même roche génère le pétrole à la fois de Moanda et du Cabinda. À en croire un spécialiste, il existe une explication à ce décalage de production. «C'est en rapport au système fermé de réservoirs. Pendant les mouvements géologiques qui ont conduit au piégeage de l'huile en place, l'on pouvait avoir de grands et petits réservoirs. Le destin en a décidé ainsi. Et puis, au Cabinda, l'on a des structures plus intéressantes qu'en RDC. Les surfaces exploitées jouent un rôle non négligeable », a-t-il soutenu.



Tourisme en panne

La localité de Moanda est la seule agglomération côtière du pays dotée d'une façade maritime de 40 km, l'unique porte d'entrée et de sortie du pays. Pourtant, ce double avantage d'être une ville pétrolière et de donner directement accès à l'océan Atlantique, sans compter la construction prochaine d'un port en eaux profondes à Banana, n'a pas aidé à transformer l'économie locale restée très précaire et totalement dépendante des activités liées au pétrole.

Le tourisme est au plus bas, à l'image de l'un des plus anciens hôtels de luxe de l'époque coloniale, le Mangrove, réduit actuellement à une simple gargote et menacé par l'avancée de la falaise chaque année. Même la plage a cessé de drainer du monde comme auparavant et aucun aménagement sérieux ne permet d'exploiter convenablement les vues uniques, notamment sur l'océan omniprésent sur l'étendue de la ville et sur l'embouchure.

Selon les spécialistes, le pays doit mûrir son approche de développement de l'industrie pétrolière, au besoin, en tirant suffisamment des expériences de ses voisins, afin de veiller aux retombées autant sur l'économie locale et nationale que sur le social et l'environnement. Outre les opportunités du secteur du tourisme, la localité de Moanda et le Bas-Congo dans son ensemble, offrent un accès aisé à des marchés de consommation importants tant à Kinshasa, Cabinda et Soyo qu'aux marchés internationaux par les ports de Boma, de Matadi et bientôt de Banana. La route de Banana est aussi un lieu de concentration des pêcheurs artisanaux ; ils sillonnent la mer à l'aide des pirogues, parfois motorisées.

Laurent Essolomwa

Photo 1 : Les restes de l'hôtel de luxe Mangrove de Moanda construit à l'époque coloniale
Photo 2 : Des splendides vues aériennes montrent l'omniprésence de l'océan Atlantique à Moanda

Justice : l'arrestation des membres de famille de Gédéon Kyungu préoccupe l'Asadho

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE



L'ONG exige un procès juste et équitable en faveur de l'épouse de l'ex-chef Maï-Maï. D'après un communiqué de l'Association africaine de défense des droits de l'homme (Asadho), signé hier, la femme de Gédéon Kyungu Mutanga, Béatrice Ilunga Monga, serait irrégulièrement détenue depuis plusieurs mois et qu'elle subirait des actes de tortures morales ou physiques de la part des agents de l'Agence nationale de renseignement (ANR). Face à ces appréhensions, l'association en appelle au ministre de la Justice et des droits humains, en vue de veiller au respect de l'intégrité physique de cette Congolaise et lui garantir un procès juste et équitable. L'ONG sollicite également de l'ANR le transfert de son dossier devant l'auditorat militaire.

Dans son plaidoyer, l'Asadho note que Béatrice Ilunga est d'accusée d'avoir facilité ou organisé l'évasion de son mari. Selon l'ONG, elle a été arrêtée, le 8 septembre, par les agents de l'ANR du Katanga et conduite au cachot de cette institution, situé sur l'avenue Kapenda dans la commune de Lubumbashi, un jour après la disparition de son mari de la prison.

Dans sa déclaration faite le 10 septembre et diffusée à la Radiotélévision nationale congolaise, Béatrice Ilunga Monga, révèle l'Asadho, a clamé son innocence. Si elle était impliquée dans la fuite de son mari, a-t-elle déclaré, elle se serait partie avec lui.

L'ex-chef Maï-Maï, Gédéon Kyungu Mutanga s'est, rappelle-t-on, évadé de la prison de Kassapa, à Lubumbashi, au Katanga, le 7 septembre, avec ses 25 hommes. À la faveur de cette opération commando, plus de 980 autres prisonniers ont aussi pris le large.

À l'issue de la réunion du conseil de sécurité, le gouvernement provincial du Katanga a exprimé, à travers un communiqué parvenu à la presse, sa détermination de poursuivre les évadés tout en sollicitant la collaboration de la population pour atteindre son objectif.

Une somme de 10 000 dollars américains (USD) est d'ailleurs prévue pour récompenser celui qui faciliterait la capture de ce seigneur de guerre. Quant aux autres fugitifs, leur tête est chacune mise à prix moyennant de 500 USD.

Lucien Dianzenza

Vieilles gloires : Diana Spray a quitté la terre des hommes

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 



Le chanteur angolais dont le souvenir reste imprégné dans la musique congolaise à la faveur de son interprétation de Libala ya huit heures du temps de Tabu Ley repose désormais au cimetière Santa Ana à Luanda.

L'ancien chanteur d'Afrisa International, Simão Nsimba, surnommé Diana Spray, a connu une mort tragique. Il n'a pas survécu à la chute périlleuse survenue à partir du balcon de son appartement situé au quatrième étage de l'immeuble Renautt dans la rue Rainha Ginga où il logeait avec sa famille. Frappé de cécité depuis cinq ans, l'intéressé s'accommodait à ce handicap sans risque majeur car il « avait l'habitude d'aller au balcon, seul ou accompagné, et jusque-là il ne lui était rien arrivé », a affirmé son fils Edvândio Figueiredo. L'accident l'a arraché à l'affection des siens à l'âge de 65 ans.

Rien ne présageait une fin si brutale. D'ailleurs, alors qu'il s'était retiré de la scène, il envisageait une prochaine sortie à l'occasion du spécial Muzongué da Tradição dédié à son orchestre, Olympia. Le spectacle musical était prévu au Centre Culturel et Récréativo Kilamba, espace tenu par Estêvão Costa. Sam Manguana, Matadidi Mário, Lutchiana Mobulu et l'orchestre les « frères Almeida » en étaient du reste les hôtes au début de ce mois.

Le Musongué da Tradição est un programme lancé en février de cette année avec l'ambition d'assurer la promotion de la musique angolaise des années 60, 70 et 80 dont Diana Nsimba est l'une des références. L'Union nationale des artistes et compositeurs angolais (Unaca) l'a d'ailleurs souligné. À ses yeux, le disparu est sans conteste « l'un des meilleurs compositeurs et interprètes que l'Angola ait connus ». L'Unaca a estimé qu'à travers son art, Spray aura eu le mérite d'avoir été « une illustre figure qui aura consacré une partie de sa vie à la promotion et à la valorisation de notre musique ».

Parcours du chanteur

Diana a connu un important succès en Angola dans les années 80. Les œuvres qui ont participé à sa célébrité sont, entre autres, Margarida, Ana, Beto na Beto, Canducha, Valódia, Pongolola, Laurette, Bolingo Passi, Homenagem a Franco, Mena et Sim Senhora. Ces chansons font partie d'un répertoire constitué après son retour dans sa patrie en 1976. Il avait dans un premier temps fait profiter son talent au groupe Inter-Palanca sous la conduite du chanteur El Belo. C'est ainsi qu'on l'a vu au grand spectacle organisé au stade omnisports Cidadela Desportiva pour le premier anniversaire de l'Indépendance de l'Angola. Diana a par la suite créé son propre orchestre qu'il a baptisé Olympia mais à partir de 1986, il sera en perte de vitesse.

Par ailleurs, avant de s'illustrer sur la scène angolaise, Diana avait fait ses débuts dans l'art d'Orphée dans son pays d'accueil, la RDC, alors Zaïre. Sa carrière a été lancée aux côtés de Tabu Ley. Sa contribution dans Libala ya huit heures du temps jugée appréciable a été l'amorce d'une brillante carrière dans African Fiesta National de 1968 à 1970, nous apprend Afriqu'Échos Magazine.

Selon la biographie délivrée par le magazine en ligne, Simão Nsimba a vu le jour le 3 de Juillet 1946, à Maquela do Zombo. Il aurait rejoint ses parents au Congo à l'âge de 8 ans. Il a passé sa scolarité à Léopoldville, aujourd'hui Kinshasa. C'est là que Sam Manguana, après l'avoir déniché, l'a présenté à Rochereau Tabu Ley. Ainsi, Diana sera de la partie lors de la production mémorable de son mentor à l'Olympia de Paris en 1970. Deux ans plus tard, il se défaisait de la tutelle de son maître pour gagner les rangs de l'orchestre Les Grands Maquisards de Ntesa Dalienst avec Lokombe, Kiesse Diambu (vocalistes), Jeannot Mboko, Maubert et Jean-Marie Kabongo (trompettistes), Dizzy Mandjeku, etc. L'escapade ne durera pas longtemps car il rentrera dans le groupe de Tabu Ley rebaptisé alors Afrisa.

Nioni Masela

Élections 2011 : les candidats mandataires publics en fonction foulent au pied la loi électorale

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 



Les postulants dérogeraient à l'article 10 du texte pour n'avoir pas apporté la preuve de leur démission ou leur mise en disponibilité, à la date du dépôt de leur candidature. En attendant le verdict de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) censée fixer l'opinion par la publication de la liste définitive des candidats retenus, une vive controverse s'installe à propos de l'inéligibilité des membres du gouvernement, des mandataires publics et des fonctionnaires de l'Administration ayant postulé à différents niveaux des scrutins. En effet, selon le constat fait à l'issue de la clôture du dépôt des candidatures dans les Bureaux de réception et de traitement des candidatures, cette catégorie sociale est bel et bien dans la course, tant pour la présidentielle que pour la députation. Il nous revient, certes, que beaucoup d'animateurs des institutions encore en fonction ont postulé au mépris des dispositions de la loi électorale en la matière.

Au terme de l'article 10 de cette loi, apprend-on, les agents de l'Administration, les mandataires actifs dans les établissements publics et/ou les entreprises publiques, les magistrats, les membres des Forces armées et de la police nationale congolaise ainsi que les membres du Conseil économique social, du CSAC et de la Céni, sont censés apporter la preuve de leur démission ou de leur mise en disponibilité à la date limite du dépôt de leurs candidatures. « Sur le terrain, les concernés passent outre cette contrainte et ce, à la barbe de la Céni appelée faire respecter et appliquer la loi électorale dans toute sa rigueur », s'est plaint un observateur. L'application stricte de l'article 10 de la loi électorale équivaudrait à faire tomber le gouvernement dont les membres, du moins dans leur large majorité, sont candidats dans leurs provinces d'origine. Il en est également de même d'autres institutions de la République où l'on compte de nombreux candidats parmi leurs animateurs.

« La crainte est que les individus qui dirigent ces institutions publiques puissent utiliser les moyens financiers, matériels et humains pour les mettre à leur profit personnel », a dernièrement dénoncé l'Action contre l'impunité pour les droits humains. Pour cette ONG, la Céni n'a pas à tergiverser pour retirer de la course tous les mandataires publics en fonction obligés à faire le choix, entre continuer à gérer l'État dans leurs secteurs respectifs ou concourir à un niveau des scrutins après avoir renoncé à leurs fonctions. Cette ONG entend faire toute la lumière sur cette question le 27 septembre lorsque la Céni publiera, après traitement des dossiers, la liste provisoire de toutes les candidatures retenues.

Alain Diasso


Sélection nationale de football : Claude Le Roy cible six binationaux

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE



Deux semaines après son réengagement, le technicien français voudrait déjà prendre contact avec les joueurs d'origine congolaise évoluant en Europe pour renforcer l'effectif des Léopards. Au cours d'une interview accordée à Jeune Afrique, le nouveau sélectionneur des Léopards de la RDC a révélé les noms des joueurs binationaux ciblés pour renforcer la sélection afin de préparer les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations de 2013 et du Mondial 2014 au Brésil. Il s'agit de Lynel Kitambala (Saint-Étienne/France), Arnold Mvuemba (Lorient/France), Jirès Kembo Ekoko (Rennes/France), Steven Nzonzi (Blackburn Rovers/Angleterre), Gaël Kakuta (Bolton/Angleterre) et Jordan Lukaku (Anderlecht/Belgique).

 

« Je n'ai pas aimé ces débats sur les quotas en France. La direction technique nationale française devrait être heureuse et fière d'aider des pays du sud en formant des joueurs », a-t-il soutenu. Dans les centres de formation français, a-t-il fait remarquer, il y a un pourcentage non négligeable de joueurs d'origine congolaise. « Tous ne joueront pas pour l'équipe de France. Alors, je vais faire en sorte de convaincre des joueurs d'origine congolaise de porter le maillot des Léopards », a signifié Claude Le Roy.

Par ailleurs, le technicien français compte reprendre contact avec d'autres anciens de la sélection, entre autres, Trésor Lualua aujourd'hui sans club, Ilunga Hérita (West Ham/D2 Angleterre), Joël Sami (Nancy/France), etc.

Claude Le Roy a réaffirmé son option de ne retenir que les meilleurs, qu'ils jouent en RDC ou en Europe. Ceci pourrait aller à l'encontre de la philosophie de la Fédération congolaise de football association de former l'ossature de l'équipe nationale de football avec les joueurs évoluant au pays. Ce fut, doit-on rappeler, une des raisons de la résiliation du contrat de Robert Nouzaret, le prédécesseur de l'actuel sélectionneur des Léopards.

Martin E. Mabada

Jeux Africains 2011 : la RDC remporte deux médailles en Karaté

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I  LA PAGE



Les Léopards Karaté ont regagné Kinshasa lundi 12 septembre avec deux médailles. Une médaille en bronze gagnée par la sélection masculine en équipe et une autre en argent gagnée par la sélection féminine en individuelle par Mamie Bilembo. L’entraîneur national des Léopards Karate, Baygon Obutobe, se réjouit de la prestation de ces karatékas, malgré les conditions difficiles d’hébergement. ((Les choses ont été difficiles pour nous à Maputo. Mais nous sommes Testés concentrés jusqu’au bout en donnant le meilleur de nous mêmes. Nous avons dormi à 10 parfois jusqu’à 15 dans un salon », a affirmé Me Baygon Obutobe. Il ajoute que son équipe est partie à Maputo avec l’objectif de ramener au moins une médaille en or. La RDC classée troisième sur vingt-un pays. En Taekwondo la RDC va rencontrer le Congo Brazzaville mercredi 14 septembre. La RDC termine par ailleurs à la dixième place en Basketball. La première pace est occupée par le Sénégal qui a battu l’Angola (64-57). La médaille de bronze est revenue au Nigeria après sa victoire (72- 69) contre le Mozambique.

Ouverture à l’université de Kinshasa de l’Ecole d’été de la météorologie de l’espace

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I LA PAGE

 



Le ministre de l’Enseignement supérieur et Universitaire (ESU), le Pr Leonard MASHAKO MAMBA, a ouvert lundi, à l’Ecole régionale postuniversitaire (ERAIFT) de l’université de Kinshasa (UNIKIN), les activités de « l’Ecole d’été de météorologie de l’espace », en présence de son collègue des Hydrocarbures, Célestin Mbuyu. Les activités de cette école à dimension internationale englobent les domaines de la météorologie et du climat, de la télédétection, de la télécommunication par satellite et des sciences de l’espace. Elles permettent aux apprenants venus du Gabon, du Congo/Brazzavile, Cameroun et de la RDC de maîtriser toutes les questions liés à la climatologie. La formation dispensée par la faculté polytechnique de l’UNIKIN sera assurée par des animateurs venus de la France, de la Belgique, des Etats-Unis, de la Russie et de certains pays d’Afrique. Le ministre Mashako a, dans son adresse, interpellé les hommes de science sur deux fléaux : la sécheresse en Afrique et les ouragans aux Etats-Unis.
Les activités de cette école d’été donneront l’opportunité aux apprenants de la RDC et d’autres pays d’Afrique de comprendre ce qui se passe dans le monde et de prendre des précautions en vue d’adopter un comportement, responsable.
Cette formation bénéficie de l’appui du réseau mondial GIRGEAA, qui a fourni le matériel nécessaire pour dispenser les cours. Ces équipements ont été remis officiellement au ministre Mashako par Mme Christine Mazaudier, membre de ce réseau. Elle a fait savoir que le réseau des Nations Unies vise, dans son programme international, à distribuer ces instruments aux pays qui en manquent pour renforcer les recherchés spatiales et le partenariat, notamment avec le ‘continent africain qui, en 2050, sera le continent le plus peuplé.

Nord-Kivu : la société civile dénonce l’insécurité dans la collectivité des Batangi

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I LA REFERENCE PLUS

 


La société civile de la collectivité des Batangi au Nord-Kivu a demandé au gouvernement provincial, mercredi 14 septembre, d’assurer la sécurité de cette collectivité en y déployant les forces de l’ordre et en traquant les rebelles. Elle a dénoncé plusieurs attaques des Maï-Maï et des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) contre les populations civiles, dans une lettre adressée au gouverneur de province, Julien Paluku, deux jours plutôt.
Selon la société civile locale, la dernière attaque remonte à la nuit de samedi à dimanche 11 septembre.
Des hommes de Kakule la Fontaine ont fait incursion dans les localités de Bunyatenge et Pitacongo. Ils ont ravi de l’argent ainsi que des chèvres et brutalisé les citoyens, a précisé la même source.
Dans la journée de samedi 10 septembre, des hommes sous le commandement du chef Maï-Maï, Gervais Mwenye Bulongo, ont kidnappé cinq agents et une stagiaire de l’ONG Agro action allemande (AAA) à Kaseghe.
La société civile a aussi déploré la présence des coupeurs de route sur les axes Butembo-Kanyabayonga et Alimbongo-Mbingi. Les passagers et les opérateurs économiques sont régulièrement dépouillés de leurs biens sur ces axes routiers.
Selon la même source, cette insécurité nuit à l’économie de la région.
Elle risque aussi d’empêcher les candidats aux prochaines élections de battre normalement campagne

Grogne au palais de justice : Les magistrats disent ne pas toucher les 1600 USD annoncés par Kabila

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'AVENIR

 

 



Les magistrats du palais de la Justice à Kinshasa ont spontanément déserté les bureaux, hier jeudi 15 septembre. Ils se disent mécontents de leur enveloppe salariale, qui n’est pas conforme à ce que le Chef de l’Etat a communiqué, mercredi, dans son discours bilan à Kingakati, dans la périphérie est de Kinshasa.

Les magistrats confirment n’avoir jamais touché un salaire de 1600 dollars américains depuis 2009, comme déclaré par Joseph Kabila. Le secrétaire général du Syndicat national des magistrats (Synamag), Kuku Kiesse, a déclaré : « Le magistrat le moins gradé touche, depuis 2009 jusqu’à ce jour, 493 534 francs congolais (536 USD). Ce qui ne représente rien du tout par rapport à la hauteur fixée dans le discours clair et précis de son excellence Monsieur le Président de la République. »

Kuku Kiesse croit à l’hypothèse du détournement des salaires des magistrats : « Nous réclamons qu’on commence, illico presto, à nous payer nos salaires ; tel que l’a relevé le Président de la République. C’est-à-dire, 1600 USD pour un substitut du procureur, ce qui est le grade le moins élevé dans la magistrature, avec effet rétroactif. C’est-à-dire qu’on devra nous payer toutes les parts de nos salaires qui sont allées quelque part. »

Le Synamag demande, par ailleurs, à Joseph Kabila de pouvoir s’investir là-dessus pour que toute la vérité éclate. Il s’agit de déterminer « s’il y a eu détournement, afin que les responsabilités soient dégagées et que les conséquences juridiques soient appliquées à l’endroit des personnes qui sont allées à gauche de ce que le gouvernement a préparé pour les magistrats. » Le Synamag devrait tenir, hier jeudi soir, une assemblée générale extraordinaire pour prendre des mesures conséquentes sur cette question.

Ce dimanche au stade des Martyrs, As V.Club-Tp Mazembe : le duel explosif

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'AVENIR



* Elima sera reçu ce vendredi par Don Bosco, pendant que le match Don Bosco-RCK est reporté à ce lundi 19 septembre
* Pas de nouvelles de Malekesa
C’est ce dimanche au stade des Martyrs de la Pentecôte que se joue la grande explication entre l’As V.Club et le Tp Mazembe comptant pour la 11è journée du championnat national de la Linafoot. Un match dont l’enjeu est très important. Son issue influera beaucoup sur la suite de la compétition. En effet, les deux équipes sont à coude à coude au classement : V.Club est premier avec 23 points, tandis que le Tp Mazembe est deuxième avec 22 points.

Dans les deux camps règne un optimisme béat. Chaque camp, on ne chante que la victoire. Chacun est sûr de ses éléments. Rappelons qu’en match aller disputé à Lubumbashi, les deux équipes s’étaient départagées par un nul de 1-1. En sera-t-il la même chose cette fois ? On le saura le dimanche soir.

Prendra-t-on encore un arbitre « expatrié » ?

Au match aller, la Linafoot avait désigné un trio arbitral zambien pour diriger le match, on ne sait pour quelle raison. L’opinion se pose la question de savoir si l’on recourra de nouveau à un arbitre « expatrié ». De toute façon, cette façon de faire est une injure faite aux arbitres nationaux, du moins c’est ce que certains d’entre eux nous ont déclaré.

Elima sera reçu ce vendredi par Don Bosco, tandis que le match Don Bosco-RCK reporté à ce lundi

Signalons que ce vendredi, l’équipe de Elima de Matadi sera reçu par Cs Don Bosco. Entre-temps, le match Don Bosco-RCK prévu ce dimanche à Lubumbashi a été reporté à ce lundi au stade Kibassa Maliba. Quant à l’équipe de Malekesa qui a « fui » V.Club mercredi dernier, on est toujours sans nouvelle d’elle.

Gaby Mass

Présidentielle 2011 : Kabila -Tshisekedi au sprint final

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL



Les candidats à la présidentielle de novembre 2001 sont connus. Ils sont onze à solliciter les suffrages du souverain primaire. Une vraie gageure. Raison pour laquelle certains analystes se perdent en conjectures. Mais de tous les cas de figure, le plus évident est celui d’un sprint final entre Joseph Kabila (Majorité présidentielle) et Etienne Tshisekedi (Opposition).
Veillée d’armes. Stratégies électorales. Les états-majors des partis et regroupements politiques sont ébullition. Surtout ceux qui sont engagés dans la course à la présidentielle. Ils sont certes rangés en ordre de bataille mais quelles sont les chances de chacun des candidats à ce niveau des scrutins ?

Les analystes ont du pain sur la planche. Ils font savoir que l’enjeu de certains candidats pourrait se limiter à exprimer leurs ambitions, conformément à la Constitution. Pour d’autres, l’enjeu ne consisterait pas en une simple partie de plaisir. Au contraire, il s’agirait, soit de conserver le pouvoir, soit de le conquérir. Ce qui justifierait leur détermination à aller jusqu’au bout en mettant à contribution tous les atouts.

Le scrutin présidentiel étant réduit à un seul tour, aux termes de la dernière révision constitutionnelle, la partie s’annonce très difficile pour les candidats non rodés et moins outillés en arguments de campagne électorale. Car, les négociations qui se font d’habitude entre les deux tours de la présidentielle afin de former des coalitions et obtenir d’éventuels désistements au second tour doivent être menées avant la date fatidique du 28 novembre 2011. Autrement dit, tout doit se jouer maintenant. Ce qui suppose une ‘’mort subite’’ pour les non professionnels, à l’instar du football.

Il s’ensuit que seuls les candidats vertébrés pourraient, dans ces conditions, relever la tête. Et, à l’analyse, seuls Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi pourraient s’affronter au sprint final. Les faits sur le terrain et maints arguments soutiennent cette analyse. Doublement investi par le PPRD et la Majorité présidentielle (MP) au scrutin présidentiel, le premier a pourtant déposé sa candidature en tant qu’indépendant. Président élu en 2006, il en sait un bon bout sur cette stratégie qui consiste à ratisser large et indiquer qu’il n’est pas esclave d’un parti ou regroupement politique. Bref, Joseph Kabila se veut toujours ouvert à toute adhésion, d’où qu’elle vienne.

Le second a été, lui aussi, plébiscité d’abord par son parti l’UDPS, ensuite comme candidat commun de l’Opposition à la présidentielle. Cela malgré les réserves exprimées au départ par quelques membres. Raison pour laquelle, il a été enregistré d’autres candidatures de l’Opposition, notamment, celles de Vital Kamerhe et Kengo wa Dondo.

Ce qui est vrai, c’est qu’Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila se présentent comme des « candidats du peuple congolais ». Des candidats derrière lesquels toutes les autres forces politiques devraient se ranger, se rallier sans rougir du tout.

C’est dans cet ordre d’idées que d’aucuns sont tentés de supputer que dans les deux camps, un consensus reste toujours possible de manière à laisser l’arène politique à deux poids lourds qui incarnent l’un, la majorité au pouvoir et l’autre l’Opposition.

Par ailleurs, la donne « Est de la RDC » n’est pas à négliger dans tous les calculs. C’est trois provinces essentiellement, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema. Elle devra être négociée avec les candidats qui en ont la maîtrise, à l’instar de Vital Kamerhe de l’UNC et de Mbusa Nyamwisi du RCD-K-ML. Ce dernier, doit-on le rappeler, a claqué la porte de la MP en dernière minute, plusieurs mois après Mobutu Nzanga de l’UDEMO.

Tout pourrait se jouer sur une consigne de vote ou le report des voix en faveur de l’un ou l’autre candidat poids lourd. En clair, les coalitions sont toujours possibles du moment que l’on intègre la capacité de certains partis politiques à obtenir un nombre important de sièges à l’Assemblée nationale et au Sénat. La répartition des postes de responsabilités dans les institutions n’en serait que facilitée.


Nord Kivu : la société civile dénonce l'insécurité généralisée

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA REFERENCE PLUS

Dans une lettre du 13 septembre adressée au commandant des opérations Amani Leo au Nord-Kivu, la société civile du Nord-Kivu déplore les multiples cas d'insécurité, notamment les enlèvements et assassinats des citoyens dans de nombreux territoires. Selon la société civile du Nord-Kivu, l'une des causes de cette insécurité qu'elle qualifie de généralisée serait l'absence de certains officiers militaires aux côtés de leurs troupes sur le terrain. Allégation que rejette le porte-parole des opérations Amani Leo dans le Nord et Sud-Kivu.

Selon Jason Luneno, président de la société civile du Nord-Kivu, certains commandants de secteur FARDC passent le clair de leur temps à Goma et non pas dans les territoires où règne l'insécurité. Il a déclaré:

«Les commandants circulent presque tout le temps à Goma, avec les véhicules des régiments. Ces véhicules, ces armes lourdes et ces militaires qui circulent avec leurs commandants dans la ville, devraient se retrouver sur le terrain.»

Le  colonel Sylvain Ekenge, porte-parole des opérations Amani Leo au Nord et Sud-Kivu, n'est pas de cet avis:

«La société civile doit s'occuper de ses affaires. Quand elle voit des véhicules circuler ici, cela ne veut pas dire que ces gens sont en train de déambuler ou bien de faire le vagabondage. Ils sont là parce qu'on les a convoqués pour raison de service.»

Le porte-parole des opérations Amani Leo invite plutôt la société civile à sensibiliser les jeunes à se désolidariser des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) avec qui ils collaborent souvent. C'est une façon pour elle, de contribuer à la lutte contre l'insécurité, affirme-t-il.

                                                                                                            RO/LRP

Présidentielle 2011 : l'UE appelle les candidats à assurer un processus électoral apaisé

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA REFERENCE PLUS

 

 

L'Union européenne (EU) appelle tous les candidats à l'élection présidentielle à l'apaisement. Le représentant de l'UE en RDC, l'ambassadeur allemand Richard Zink, a lancé cet appel, jeudi 15 septembre, au sortir d'une réunion hebdomadaire des chefs des missions diplomatiques européennes accrédités en RDC.
Les élections de 2011 en République démocratique du Congo ce sont des élections congolaises, organisées par les autorités congolaises, a souligné Richard Zink.

Par conséquent, il invite ces dernières à prendre leurs responsabilités pour un processus apaisé.

Il a fait cette déclaration à l'issue d'une tournée qu'il a effectuée auprès de certains candidats à l'élection présidentielle de novembre prochain.

Richard Zink a déclaré:

«J'ai vu les candidats à la présidentielle [de 2011]: Messieurs Tshisekedi, Kengo, Kamerhe et Mobutu, avant que le président Kabila eut présenté sa candidature.»

Il envisage de rencontrer le «candidat indépendant Kabila pour lui parler de nos inquiétudes d'il y a quelques jours, où il y a eu des incidents à Kinshasa.»

Il faisait allusion au saccage des sièges de l'UDPS et du PPRD ainsi qu'à l'incendie de la station de télévision RLTV, le 5 septembre, à Kinshasa.

L'objectif de sa tournée auprès des candidats à la présidentielle 2011 consiste à les appeler à assurer un processus électoral apaisé.

«C'est pour ça que j'ai vu ces leaders politiques pour les inviter à un effort démocratique. Si on participe à un jeu démocratique, il faut respecter les règles démocratiques», a-t-il estimé.

Grogne au palais de justice à Kinshasa Les magistrats contredisent Joseph Kabila

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA REFERENCE PLUS

 

Apres les allégations du Chef de l'Etat a Kingakati, les magistrats sont montés au créneau hier pour contester le traitement salarial leur alloué ; ils disent ne pas toucher les 1600 USD tel qu'annoncés par le Président de la République.
Pour manifester leur colère, les professionnels de la justice ont séché hier les audiences au Parquet de Grande Instance promettant d'animer une conférence aujourd'hui pour éclairer l'opinion et fustiger les mauvaises conditions dans lesquelles ils travaillent.

La question que les observateurs se posent est de savoir pourquoi le premier citoyen congolais pouvait affirmer une contre-vérité en cette période pré-électorale ; si le barème salarial reconnu au magistrat est de 1600 $US, pourquoi alors ce montant n'arrive pas effectivement dans les mains de ce dernier ?

Les magistrats du palais de la Justice à Kinshasa ont spontanément déserté les bureaux, ce jeudi 15 septembre. Ils se disent mécontents de leur enveloppe salariale, qui n'est pas conforme à ce que le chef de l'Etat a communiqué, mercredi, dans son discours bilan à Kingakati, dans la périphérie est de Kinshasa.

Les magistrats confirment n'avoir jamais touché un salaire de 1600 dollars américains depuis 2009, comme déclaré par Joseph Kabila.

Le secrétaire général du Syndicat national des magistrats (Synamag), Kuku Kiesse, à déclaré : “Le magistrat le moins gradé touche, depuis 2009 jusqu'à ce jour, 493 534 francs congolais (536 USD), Ce qui ne représente rien du tout par rapport à a hauteur fixée dans le discours clair et précis de son excellence Monsieur le Président de la République.

Kuku Kiesse croit à l'hypothèse du détournement des salaires des magistrats : « Nous réclamons qu'on commence, illico presto, à nous payer nos salaires ; tel que l'a relevé le Président de la République. C'est-à-dire, 1600 USD pour un substitut du procureur, ce qui est le grade le moins élevé dans la magistrature, avec effet rétroactif. C'est-à-dire qu'on devra nous payer toutes les parts de nos salaires qui sont allées quelque part.

Le Synamag demande, par ailleurs, à Joseph Kabila de pouvoir s'investir là-dessus pour que toute la vérité éclate.

Il s'agit de déterminer “s'il y a eu détournement, afin que les responsabilités soient dégagées et que les conséquences juridiques soient appliquées à l'endroit des personnes qui sont allées à gauche de ce que le gouvernement a préparé pour les magistrats.”

Le Synamag devrait tenir, jeudi soir, une assemblée générale extraordinaire pour prendre des mesures conséquentes sur cette question.

                                                                                                              RO/LRP

Session de la dernière chance

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL



Les députés et sénateurs ont retrouvé, le jeudi 15 septembre, le chemin de l’hémicycle du Palais du peuple, siège du Parlement. Question d'assister à l'ouverture solennelle de la session ordinaire de septembre, la dernière de la législature finissante. Celle-ci ira du 15 septembre au 15 décembre 2011, avec un mois de pause, consacré à la campagne électorale. Au cours de cette session, les parlementaires voteront le budget 2012 qui permettra au gouvernement congolais de fonctionner normalement.

 « …La présente session demeure une session budgétaire. J’exhorte le gouvernement à déposer sans délai le projet de loi sur les finances, car la continuité de l’Etat doit être assurer… », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Evariste Boshab. Très importante elle l’est, très expéditive elle le sera également : 63 jours seulement avant de céder la place aux élus du 28 novembre prochain. Outre l’adoption de quelques arriérés, un seul point occupe une place de choix, à savoir l’examen et l’adoption du projet de loi portant Budget de l’Etat pour l’exercice 2012. Mais, il y a lieu de s’interroger sur l’engagement et l’assiduité des parlementaires à prendre part aux séances, d’autant qu’ils ont déjà le cœur à la campagne électorale.

En son temps, le président de la Chambre basse du Parlement avait déploré l’absentéisme notoire qui caractérisait certains députés. Evariste Boshab avait même menacé de mettre sur la place publique les noms des « élus absentéistes ». Et le sujet avait défrayé la chronique. Hier encore, dans une salle des Congrès occupée qu’à un quart par les députés nationaux, il n’y avait plus besoin de chercher des témoins.

Déjà hier, à la cérémonie d’ouverture de la session, l’on a pu lire l’embarras de choix sur le visage de plus d’un élu. C’est dire que les parlementaires sont écartelés entre achever leur travail de légiférer et rentrer auprès du même peuple pour solliciter un énième mandat.

 Entre les deux, il y a donc à craindre que les députés – surtout eux – n’entrent pas en profondeur, avec des débats de fond, pour doter l’Etat d’un « budget conséquent » à la taille d’un pays qui se veut « émergent », selon les propres termes du chef de l’Etat aux cadres de la Majorité présidentielle, le mercredi 14 septembre, dans sa ferme de Kingakati.

Une autre question est celle de savoir si le quorum sera réellement atteint pour voter ce budget 2012 ; un précieux outil de travail pour le gouvernement. Car depuis le mardi 30 août 2011, les sénateurs et les députés ont séché les activités de la session extraordinaire débutée le 6 août dernier avant de la suspendre carrément, alors qu’elle devait se terminer le 5 septembre 2011.

Depuis donc le mardi 30 août, les parlementaires ont rejoint leurs fiefs électoraux où ils ont déposé calmement leurs dossiers de candidatures pour être en règle avec les élections projetées au 28 novembre 2011, à travers tout le territoire national. La plupart d’entre eux sont dans l'arrière-pays. Au moment où s’ouvre, à Kinshasa, la session ordinaire de septembre, beaucoup sont encore entre deux pirogues pour atteindre leurs fiefs électoraux. Vont-ils rentrer à Kinshasa pour participer à la dernière session de la législature, axée essentiellement sur le vote du budget 2012 ?

Quoiqu’il en soit, cette session est celle de la « dernière chance » où les élus du peuple devront travailler avec méthode afin de faire aboutir certaines initiatives en souffrance, dont les lois sur la réforme de la Police nationale congolaise et des Forces armées de la RDC. La survie de la Nation en dépend.

Elections 2011 : Les premiers lots du matériel électoral sont arrivés

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR

 

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a commencé à  réceptionner, à partir de mercredi 14 septembre, un lot important du matériel électoral, le troisième avion contenant les kits électoraux est arrivé le jeudi 15 septembre après-midi, a indiqué le rapporteur de la Ceni, Matthieu Mpita, cité par Radio Okapi.

Quelques jours plus tôt, la Commission électorale nationale indépendante avait annoncé, par la voix de son rapporteur, que la Céni attendait du matériel électoral de plusieurs pays européen, asiatique et africain. "Nous avons des urnes qui vont venir d'Allemagne, des isoloirs, du Liban, des kits, de la Chine, et les bulletins électoraux, de l'Afrique du Sud. On a disponibilisé quatre aéronefs de types Bœing 747 de 600 tonnes chacun", a-t-il annoncé.

       Depuis le mercredi 14 septembre, la Céni a réceptionné du matériel électoral à trois reprises. Le premier avion, a précisé Matthieu Mpita, est arrivé à Kinshasa, mercredi vers 23heures 30 (locales), le deuxième, le jeudi 15 septembre à 1 heure du matin, et le troisième, à 16 heures.

       Tout ce matériel électoral est maintenant prêt à être acheminé par voie aérienne vers deux grands points : Kinshasa et Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga. 

       Matthieu Mpita a souligné, en outre, qu'une fois ce matériel déposé à Kinshasa et à Lubumbashi, il appartiendra aux avions de la Monusco d'en assurer le transport à travers les autres coins.

       "La Monusco va nous aider à acheminer tous ces matériels dans les quinze grandes villes du pays et, à partir de là, la Ceni va les dispatcher dans les deux cent dix points de chute", a précisé le rapporteur de la Céni.

       Avec 11 candidats présidentiables et plus de 7 000 candidats à la députation nationale, la présidentielle couplée aux législatives va avoir lieu le 28 novembre, selon le calendrier électoral.

Quelle est la prochaine étape après le dépôt des candidatures?

Après le dépôt des candidatures aux bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC), le calendrier électoral  prévoit l'ajout des noms, le retrait ou encore la substitution d'un candidat. Cette étape sera suivie par l'examen et le traitement des dossiers pour vérifier leurs conformités aux textes légaux réglementaires. Interviendra ensuite la publication de la liste provisoire des candidats à qui il est accordé un certain délai pour le recours.

       La Ceni publiera la liste définitive des candidats, avant de produire le bulletin de vote, à l'issue du traitement du contentieux.

La Monusco entre en danse

       Tout est en train d'être fait pour que les élections se passent dans de bonnes conditions et que les populations civiles, le plus souvent, les premières victimes de conflits postélectoraux, soient protégées. Aussi tous ceux qui sont impliqués, de près ou de loin, dans le déroulement du processus électoral, se mettent déjà en ordre de bataille pour faire des secondes élections congolaises une réussite.

       C'est dans ce cadre que la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) est en train de peaufiner des stratégies en vue de protéger les populations civiles pendant les élections de novembre.

       Pour ce faire, le général Chander Prakash, commandant des forces de la Monusco, a entamé une tournée dans les provinces de la RDC, qui a débuté le 12 septembre à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.  Cette tournée a pour objectif de développer à temps des stratégies pour prendre en compte toute la situation sécuritaire  et assurer une meilleure protection des civils pendant la période électorale.

       A Bukavu, première étape de cette tournée, le commandant des forces de la Monusco a rencontré  le commandant de la 10ème région militaire et le commandant des opérations Amani Leo, a rapporté Radio Okapi.

       Le général  Chander Prakash a expliqué qu'au terme de sa tournée, la Monusco allait établir un plan de contingence pour assurer la protection des populations civiles pendant le processus électoral.

Selon lui, ce plan de contingence va prendre en compte le nouveau mandat de la Monusco et tous les défis futurs qui peuvent se poser au cours du processus électoral. Ce qui permettra de prendre les décisions nécessaires pour assurer la protection des populations civiles.

       Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté, mardi 28 juin, la résolution 1991 ayant prorogé le mandat de la Monusco jusqu'au 30 juin 2012. La résolution 1991 affirme que la protection des civils reste la priorité de la Monusco.

       Cette résolution indique notamment que la Monusco apportera, à la demande des autorités congolaises, un appui technique et logistique pour l'organisation et la tenue des élections nationales, provinciales et locales en RDC.

       La capitale congolaise a vécu deux journées de troubles et de violences, les 5 et 6 septembre, entre les militants de l'UDPS et ceux du PPRD, après le dépôt de la candidature d'Etienne Tshisekedi au BRTC à la présidentielle de 2011. Au cours de ces journées, le Bureau interfédéral du PPRD sur l'avenue Sendwe, le siège de l'UDPS à Limete ont été saccagés et incendiés, tandis que la chaîne de RTLV de Roger Lumbala, au croisement des avenues Tombalbaye et des Huileries, a été également incendiée par des inconnus dans les premières heures du 6 septembre.

       A la suite de ces troubles, plusieurs voix se sont élevées pour les condamner avant d'inviter les uns et les autres à la retenue et à l'apaisement pour avoir des élections apaisées.

Appel de l'UE aux candidats pour processus électoral apaisé

       Le dernier appel en date est celui de l''Union européenne (EU) qui appelle tous les candidats à l'élection présidentielle à l'apaisement. Le représentant de l'UE en RDC, l'ambassadeur allemand Richard Zink, a lancé cet appel, jeudi 15 septembre, au sortir d'une réunion hebdomadaire des chefs des missions diplomatiques européennes accrédités en RDC.

       Les élections de 2011 en République démocratique du Congo ce sont des élections congolaises, organisées par les autorités congolaises, a souligné Richard Zink. Par conséquent, il les a invitées à prendre leurs responsabilités pour un processus apaisé.

       C'est après avoir visité à tour de rôle certains candidats à l'élection présidentielle, notamment Etienne Tshisekedi, Léon Kengo wa Dondo, Vital Kamerhe et François-Joseph Mobutu Nzanga que le diplomate allemand  a fait cette déclaration. Il envisage également rencontrer le président sortant et le candidat Joseph Kabila pour lui parler de nos inquiétudes d'il y a quelques jours, où il y a eu des incidents à Kinshasa."

       Il faisait allusion au saccage des sièges de l'UDPS et du PPRD ainsi qu'à l'incendie de la station de télévision RLTV, le 5 septembre, à Kinshasa.

       Pour Radio Okapi, qui rapporte la nouvelle, l'objectif de la tournée de Richard Zink auprès des candidats à la présidentielle 2011 consiste à les appeler à assurer un processus électoral apaisé.

"C'est pour ça que j'ai vu ces leaders politiques pour les inviter à un effort démocratique. Si on participe à un jeu démocratique, il faut respecter les règles démocratiques", a-t-il estimé.        Kléber Kungu

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