le 9-07-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le SAMEDI I 9- 07-2011 | 09h20| AFRIQUE REDACTION PAR: CONGO NEWS
L'épouse du maître Nyarugabo a jeté sa coiffeuse en prison. Il était 11 heures le lundi 27 juin dernier quand Mme Mamie Salima Nyarugabo, épouse du ministre de la
Jeunesse et des Sports, est allée se coiffer auprès de sa coiffeuse propriétaire du salon « Salon Charlene » avant de se rendre à un deuil à Ma campagne dans la commune de
Ngaliema.
Selon les témoins, Mme Salima a quitté le salon de coiffure aux environs de 13heures. Elle reviendra une heure et demi plus tard pour fustiger la disparition d'une
une somme de 2.500USD de son sac. Pour elle, ce salon est le seul endroit où elle était passée avant de rejoindre le lieu de deuil.
La tenancière a tenté de sonder la femme du ministre en lui posant quelques petites questions. La première. « Combien avez-vous dans votre sac, madame ? »,
demande-t-elle. Réponse :
J'avais d'abord dix mille euros que j'avais remis à mon chauffeur pour les changer en dollars. Ce dernier m'a ramené quatorze mille dollars en billets de cinquante
dollars. « Donnez-moi votre sac, je vais vérifier », ajouta la coiffeuse. Après vérification, la spécialiste de la beauté aurait compté deux mille dollars américains en lieu et place de quatorze
milles dollars américains. « Au fait, je possédais dix milles euros et six milles dollars. Après échange, çà me fait un total de vingt milles dollars. J'ai laissé une somme de quatre milles
dollars pour les funérailles et trois cents dollars pour la bouffe des enfants à la maison », répondit Mamie Salima Nyarugabo. Tout calcul fait, la somme revendiquée par l'épouse du ministre est
incertaine.
La dame la ministre s'enflamma tout d'un coup et ordonna à ses gardes du corps de fouiller toute la maison.
Ceux-ci n'ont rien trouvé après leur passage. Ils vont repartir. Deux jours après c'est-à-dire le 29 juin à 11 heures, l'épouse du ministre enverra des militaires
pour sceller le salon et conduire par force tout le personnel ainsi que la propriétaire du salon à la police criminelle de camp Lufungula. Ils y resteront incarcérés jusqu'à 21 heures. Chacun est
passé à la barre pour faire des dépositions sur procès verbal. Mamie Salima Nyarugabo est catégorique. « Les personnes arrêtées doivent être conduites à la prison centrale de Makala »,
soutient-elle d'un ton sévère. Le salon de coiffure est resté fermé jusqu'à ces jours. Pour l'instant, l'affaire est au niveau du parquet. Le trafic d'influence a eu raison de la tolérance zéro
chèrement défendue par le ministre Luzolo, La présomption d'innocence est bafouée pour un différend au niveau civil.
Yves BUYA