Le 18-07-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Lundi 18- 07-2011 | 19h55| PAR : ACP
Bukavu – La situation de l’accès des humanitaires dans la province du Sud-Kivu continue d’être tributaire d’une part des mouvements sans relève des éléments FARDC
vers les centres de formation, et d’autre part, de la détérioration des routes sur certains axes. Selon le tout récent rapport mensuel du bureau de la Coordination des Affaires humanitaires
des Nations-unies, OCHA, sur la situation humanitaire au Sud-Kivu, les parties Ouest et Sud de la province du Sud-Kivu ont été les axes où l’espace humanitaire s’est sensiblement réduit. Dans les
territoires de Fizi et d’Uvira, sur l’axe Baraka-Uvira, Itara-Ndolera et Uvira-Bukavu, il est rapporté qu’au moins huit véhicules des particuliers ont été l’objet d’embuscades tendues de la
part des hommes armés non autrement identifiés.
Dans ces mêmes territoires, le rapport renseigne que les localités de Kavumbwe, Talama et Yungu, sur le littoral Sud-Ouest du lac Tanganyika, demeurent quasi
inaccessibles à cause de l’activisme des Mayi Mayi Yakutumba aussi bien par route que par le lac.
Sur le lac Tanganyika notamment, trois embarcations motorisées ont été, du 19 au 20 juin 2011, prises en otage par ce groupe armé et dont la libération
a été obtenue contre paiement des rançons. Dans le territoire de Shabunda, précise-t-on, le mouvement est rendu compliqué par des attaques à répétition des FDLR, suivies des accrochages
avec les groupes d’autodéfense locale Raïa Mutomboki, au point d’empêcher des organisations d’œuvrer dans certaines zones humanitaires. C’est le cas de l’ONG Malteser International, qui a
décidé de suspendre une série d’activités dans le Sud-Ouest de Shabunda, notamment, la construction de la maternité de Kalole à travers cette zone de santé.