Le 19-07-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi 19- 07-2011 | 10h15| PAR : L'AVENIR
Bien que le tronçon Dungu – Faradje, en Province orientale, soit réhabilité par le contingent indonésien de la Monusco, l’accès aux soins de santé pose encore
problème dans ce coin de la République. L’insécurité et le mauvais état de routes empêchent le déplacement du personnel médical qualifié et de produits pharmaceutiques vers quelques aires de
santé.
Pour ce faire, le médecin chef de zone de santé de Dungu, le Dr Benjamin Manunu appelle au rétablissement de la sécurité dans ces localités.
Longue de près de 150 kilomètres, la route Dungu-Faradje inaugurée dernièrement après sa réhabilitation par le contingent indonésien de la Monusco vient désenclaver
l’entité avec des conséquences socio-économiques. Malheureusement trois aires de santé sur les dix-sept que compte la zone de Dungu, fonctionnent encore sans personnel médical qualifié et sans
structure sanitaire, rapporte la Radiookapi.net. Dans cette zone de santé de dix mille habitants, les femmes qui accouchent sont assistées par des sages-femmes. Les nouveaux -nés ne bénéficient
d’aucun vaccin de routine pour les protéger contre des infections telles que le tétanos, la tuberculose ou la poliomyélite, a affirmé le Dr. Benjamin Manunu. Ce même problème est également
observé dans les aires de santé de Duru et de Kaka 1, selon la même source.
Alors que l’autorité territoriale de Dungu a apprécié à sa juste valeur le travail accompli par la Monusco à cause notamment de la baisse des prix des produits
manufacturés et des matériaux de construction ,certains patients, surtout ceux de la zone de santé de Bitima, traversent toujours la frontière pour aller se faire soigner au Sud Soudan .Constat
confirmé par la société civile locale, qui a indiqué, par exemple, qu’un sac de ciment est passé de 50 à 30 dollars américains, soutient la source. C’est ainsi que l’administrateur du territoire
de Dungu a invité la Monusco à entamer aussi, le plus vite possible, des travaux similaires pour réhabiliter une deuxième route importante de la région : la route Dungu-Duru. D’après Dr Benjamin
Manunu, l’insécurité et le mauvais état de routes empêchent le déplacement du personnel médical qualifié et de produits pharmaceutiques vers les aires de santé concernées.
De son côté, le commandant Chander Prakash de la Monusco a rassuré qu’il est disposé encore à mobiliser ses troupes pour des travaux de maintenance de l’axe
Dungu-Faradje réhabilité, afin qu’il soit dans un état de praticabilité durable et permanente. Il a aussi promis de s’investir, en collaboration avec les FARDC, dans la sécurisation de cette
route, pour permettre à la population de la région d’y circuler en toute quiétude. Ce, d’autant plus la solution durable à ces problèmes passe par le rétablissement de la sécurité dans ces
localités.