Le 26-07-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 26- 07-2011 | 12h20| PAR : OBESERVATEUR
Le Jardin botanique de Kinshasa a connu lundi 25 juillet, une ambiance particulière. Une foule immense composée des cadres, membres et sympathisants du Mouvement
social pour le renouveau (MSR), a pris d'assaut ce beau cadre de l'ICCN (Institut congolais pour la conservation de la nature) qui vient de revêtir de sa belle robe après les travaux de réfection
y effectués.
Ils sont venus de Kinshasa, des 11 provinces de la RDC et de l'étranger pour prendre part aux travaux du premier congrès ordinaire de ce parti qui vont se dérouler
du 25au 28 juillet courant.
Il s'agira pour ce parti politique, à l'issu de ces assises de trois jours, de lever les options relatives au choix des candidats aux différents niveaux des
élections prévues au mois de novembre de cette année d'une part, et d'autre part, de réadapter ses textes en vue de la restructuration de ses organes. Mais avant d'arriver là, il importe de
signaler ce qui s'est passé au premier jour, à savoir la journée d'hier lundi.
En effet, cette journée a été marqué essentiellement par la lecture devant les congressistes réunis dans l'immense salle du Jardin botanique plein à craquer,
d'abord par la lecture du discours d'orientation de l'autorité morale du MSR, prononcé par le président a.i du parti, Yves Mobando Yogo, ensuite le mot d'ouverture solennelle des travaux du
premier congrès ordinaire du parti l'autorité moral, Pierre Lukimbo Okongo.
Dans le discours d'orientation, le président a.i a commencé par s'acquitter du devoir de remercier l'assistance pour sa présence au premier jour du congrès tout en
souhaitant une chaleureuse bienvenue aux congressistes venus d'autres horizons et en les invitant à observer une minute de silence en hommage aux cadres et militants du MSR décédés.
Dressant le bilan de cinq ans d'exercice du pouvoir, particulièrement de ceux qui représentent le MSR dans les hautes instances du pays, Yves Mobando a vanté les
performances réalisées par les délégués du parti sans toutefois les énumérer.
Malheureusement, pour ce dernier, il n'a pas été récompensé à la hauteur de ces performances.
A en croire le président a.i le rapport des forces avec les autres partenaires de la majorité n'a pas été favorable au MSR. " Avant de nous adresser à nouveau à
notre électorat en vue de renouveler le contrat social pour la république que nous avons signé avec lui lors des échéances de 2006, il m'a paru essentiel de porter à votre connaissance le rapport
des forces au sein de notre alliance… notre parti n'a pu obtenir dans les institutions issues des élections de 2006 la part qui lui revenait au regard des performances réalisées. Nos partenaires
le savent, mais nous avons démontré notre fidélité et réaffirmé notre engagement à chaque épreuve, à chaque déception. Nous avons fait ce que nous avons pu avec cette portion congrue de 5 % qui
nous a été réservée " a révélé Yves Mobando. Cette situation déplorée par le MSR sera-t-elle un obstacle au choix de Joseph Kabila comme candidat de ce parti politique à la prochaine
présidentielle.
La réponse à cette question, on peut la trouver dans ces propos tirés du discours prononcé par Yves Mobando. " Le point d'encrage de nos assises sera
particulièrement consacré à l'option à lever sur notre candidat à l'élection présidentielle. Pour l'heure, le devoir de chacun consiste à s'impliquer dans la réalisation de cinq chantiers de la
République ". Concernant justement les élections législatives à venir, le MSR, a signalé son président a.i, entend relever un défi majeur.
Celui de réaliser un meilleur score par rapport à celui de 2006, qui a fait de lui la deuxième force de la majorité parlementaire à l'Assemblée nationale après le
PPRD, et quatrième force politique du pays.
Par ailleurs, le parti de Pierre Lumbi plaide pour l'organisation des élections apaisées. " Tout comme une hirondelle ne fait pas le printemps, les élections à
elles seules n'instaurent pas un système démocratique. Car non accompagnées de garde-fous idoines, elles peuvent déboucher, à la suite des contestations des résultats des urnes, sur des conflits
meurtriers ou des guerres civiles.
Des exemples malheureux vécus récemment par certains pays africains nous invitent à tout mettre en œuvre pour éviter au peuple congolais un tragédie de plus " a
conseillé Yves Mobando.
Après l'intervention du président a.i l'autorité morale du MSR, Pierre Lumbi Okongo a procédé à l'ouverture solennelle du premier congrès ordinaire de ce parti
politique, ceci, après qu'il ait rappelé aux congressistes les valeurs défendues par son parti et l'importance des valeurs démocratiques dans la vie de ce dernier.
Freddy Longangu