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Le cap de 7 milliards d’habitants au 31 octobre prochain - L’UNFPA

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Le 26-07-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 26- 07-2011 | 12h20| PAR :  OBESERVATEUR


 


Soutien au département de Démographie de l’UNIKIN.  La campagne dénommée « 7 milliards d‘habitants sur terre » lancée par le Fonds des Nations Unies pour la population, le lundi 11 juillet à l’hôtel Sultani, a été suivie par une conférence de presse tenue en fin de semaine au siège de l’UNFPA par Richard Dackam Ngatchou, représentant-résidant de l’UNFPA. Pour ne pas faire les choses à moitié, le staff dirigeant de cette agence du système des Nations Unies est allée remettre du matériel informatique et des ouvrages au centre de documentation du département de Démographie, à la Faculté des Sciences économiques et de gestion. En effet, au cours de sa conférence de presse tenue au siège de l’UNFPA, Dr Richard Dackam Ngatchou a d’abord précisé « qu’au regard de défis qui se dressent tels que la pauvreté, l’inégalité et la pression accrue sur les ressources il est possible de réduire ces inégalités et améliorer les niveaux  de vie de populations. Pour ce faire, l’UNFPA encourage chacun à agir sur les problèmes qui affectent l’humanité. Car c’est maintenant qu’il faut  agir », insiste-t-il.


Pour lui, Il est possible d’agir dans un monde de 7 milliards d’habitants, si on met à contribution les femmes et les jeunes. « Ensemble, nous pouvons construire l’avenir avec les jeunes, faire progresser les droits des filles et des femmes et préserver les ressources naturelles dont nous sommes  tous tributaires ». Ensemble, ajoute-t-il, « nous pouvons  répondre aux besoins d’environ  215 millions  de femmes qui, dans  les pays  en développement, veulent planifier et espacer la naissance de leurs enfants, mais qui malheureusement n’ont pas  accès à la contraception moderne. «  Ensemble, nous pouvons prévenir les décès de milliers  de femmes qui perdent leurs vies chaque jour du fait des complications liées à la grossesse et à l’accouchement. En impliquant plus activement les femmes et les jeunes, nous pouvons construire un avenir meilleur pour toutes les générations», a précisé Richard Dackam devant la presse.
 

Qu’en est-il de la RDC ?

Ces défis se posent avec beaucoup d’acuité en République Démocratique du Congo, dont le dernier recensement général de la population et de l’habitat date de 1984, a fait savoir le représentant de l’UNFPA. Pour Richard Dackam, «les données disponibles indiquent un taux de mortalité maternelle de 1100 décès pour cent mille naissances vivantes, l’un des niveaux les plus élevés au monde. L’indice synthétique de fécondité estimé à 6,3 est plus élevé que la moyenne africaine. L’utilisation des méthodes de planification familiale est faible (5,4 %). Les besoins non satisfaits en matière de planification de familiale sont importants ».

Pour mettre en relief au niveau mondial, les défis immenses et l’opportunité que représentent un monde de 7 milliards d’habitants que le Fonds des Nations Unies pour la population, en tant qu’Agence en charge des questions de population, prévoit, à travers une série d’activités, qui commence avec la « Journée mondiale de la population» et ce jusqu’à la naissance du bébé qui portera le nombre d’habitants à 7 milliards, de mener une campagne «le Monde de 7 milliards». Ainsi, I’UNFPA en RDC a publié une brochure qui reprend les 7 messages importants de la campagne préparés par la Division de l’information et des relations extérieures.

C’est donc dans cet élan de solidarité et de soutien à la jeunesse que le staff dirigeant de l’UNPA est monté à la colline inspirée remettre du matériel informatique et des ouvrages au Département de démographie de la Faculté des Sciences économiques et de gestion.

 En présence du ministre de l’ESU, Mashako Mamba et du staff dirigeant de l’UNIKIN, sans oublier le doyen de la Faculté concernée et ainsi le chef du Département de démographie, le professeur Kalambayi Banza. Le représentant de l’UNFPA a précisé que « ce soutien contribue au renforcement des capacités du centre de documentation du Département de démographie afin de doter l’Université d’une élite profitable au pays ».

Pour sa part, le ministre de l’ESU a d’abord remercié l’UNFPA pour « son soutien ». Dès lors, a-t-il dit, «il est important que les jeunes savent qu’on doit se remettre au travail de recherche pour être dans les normes et standards internationaux. Je remercie donc l’UNFPA de l’appui technique d’autant plus qu’il a répondu à l’appel des autorités du pays et de l’UNIKIN de former des cadres dont la RDC a besoin »

Le recteur de l’UNIKIN, le chef du Département de Démographie ainsi que le doyen de la faculté des Sciences économiques et de gestion sont montés en haut de la tribune, à leur tour pour saluer le partenariat UNFPA-UNIKIN, tout en insistant sur la qualité de l’élite congolaise.

On rappelle qu’environ 78 millions d’êtres humains s’ajoutent, chaque année, à la population mondiale, augmentant ainsi la demande en ressources naturelles et la pression sur notre planète. Si la pauvreté, l’inégalité et la pression croissante sur les ressources constituent des défis majeurs, le monde est aujourd’hui plus interconnecté que jamais auparavant, ce qui crée d’énormes possibilités. Pour réduire les inégalités et améliorer les niveaux de vie des populations actuelles et des générations futures -, de nouvelles manières de penser et une coopération exemplaire au niveau mondial seront nécessaires. C’est maintenant qu’il faut agir, pense-t-on à l’UNFPA.

 

Willy Kilapi

 


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