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Processus électoral: L’UDPS piège la CENI par la provocation

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Le 27-07-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 27- 07-2011 | 10h10| PAR :  LA REPUBLIQUE

 



 Depuis le début du mois en cours, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social est en guerre contre l’institution d’appui à la démocratie, la Commission électorale nationale indépendante. Le Lundi 04 juillet 2011, une meute de combattants de ce parti politique s’est présentée devant le siège de la CENI. Objectif déclaré : remise d’un mémorandum. 

 En lieu et place d’un papier contenant les griefs reprochés à cet organe, c’est tout un groupe chauffé à blanc, faisant du boucan, gesticulant et menaçant qui tente de prendre possession de l’endroit. Le lieu en question n’est pas n’importe lequel : selon l’article 5 de la Loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI, son siège et ses bureaux de représentations provinciales et locales sont inviolables.

 Malgré les réponses réservées à chacun des points contenus dans le document de réclamations de la 10èmerue Limete, le parti d’Etienne Tshisekedi refuse non seulement d’accepter les arguments fournis par les membres de la CENI (peut-être pas suffisamment convaincants) mais aussi de quitter les lieux. En effet, depuis lors, chaque lundi, les parlementaires debout envahissent les abords du siège de la CENI. Ainsi, les lundi 11, 18 et 25 juillet 2011, des agents de la brigade anti-émeute de la Police nationale congolaise ont dû être déployés pour éviter la reproduction des casses du 4 juillet.

 Par cette provocation, l’UDPS ne cherche pas l’organisation des élections transparentes, crédibles et apaisées. Elle veut, à la place, des actions de sabotage susceptibles soit de déranger le cycle électoral, soit de discréditer la CENI. Les provocations de l’UDPS doivent être prises au sérieux par les membres du bureau. Car, celles-ci continuent tout bonnement jusqu’au moment où le pasteur Ngoy Mulunda et les autres partis politiques cherchent à mettre en place un cadre de concertation.

 L’UDPS choisit la terreur, comme nous l’avons écrit dans notre édition n°377 du mardi 12 juillet 2011. Ces actions de violence peuvent tuer des innocents, mais les responsables de cette formation politique n’ont cure de ce qui arrive aux enfants d’autrui. Ces combattants n’amènent jamais les leurs et mettent aux premières rangées comme balles perdues ceux des autres.

 Le malheur des membres du bureau de la CENI, c’est qu’ils ne prennent pas au sérieux les intentions cachées de ceux qui se spécialisent dans le boycott des élections, dans le sabotage des actions normales posées par d’autres partis politiques. Contrairement à d’autres partis, l’UDPS veut qu’on la prenne non pas comme parti politique ordinaire mais comme une structure spéciale, une plate-forme ou encore une composante, comme lors de la dernière transition. Tenez.
 En 2003, au sortir du Dialogue intercongolais de l’Afrique du Sud, le schéma 1+4 avait prévu un président et quatre vice-présidents. Les 4 vice-présidents devraient venir de 4 composantes suivantes : ex-Gouvernement (Abdoulaye Yerodia Ndombasi), le MLC (Jean-Pierre Bemba Gombo), le RCD (Azarias Rurerwa Manuwa) et l’opposition politique.

 Pour cette dernière composante, le poste de vice-président revenait avant tout au leader de l’UDPS. Mais, celui-ci, capricieux ou que savons-nous encore, a refusé de rentrer directement à Kinshasa avec le reste de toutes les délégations congolaises parties à Sun City pour les négociations. Tous les vice-présidents étaient désignés sauf celui de cette composante.
 Pour former le gouvernement, il a fallu que la MONUC (Mission des Nations unies pour le Congo) avec à sa tête William Lacy Swing, organise une élection pour départager les différents protagonistes. Comme on dit, les absents ont toujours tort. On finit par choisir Arthur Z’Ahidi Ngoma. Après cette élection, celui qui voulait prendre tout le gouvernement en otage a tonné à partir de l’Afrique du Sud jusqu’à demander à nos forces armées de se révolter. Cette demande a fait fâcher les autorités sud-africaines qui venaient à peine de réconcilier les Congolais.

 C’est toujours l’UDPS qui a boycotté le référendum constitutionnel et les élections de 2006. La CENI, avertie, doit faire attention à l’UDPS. Elle est en train de chercher des stratégies pour détruire le schéma des élections.


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