Le 28-07-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28- 07-2011 | 15h45| PAR : LE PHARE
Plusieurs flambées de cholera sévissent actuellement en République démocratique du Congo (RDC) et en République du Congo. Au 20 juillet, le premier des deux pays
avait enregistré 3.896 cas dont 265 mortels. La flambée semble moins importante en République du Congo, avec 181 cas dont 6 mortels.
En RDC, les provinces de Bandundu, d'Equateur, de Kinshasa (la capitale) et Province Orientale sont toutes concernées. « La flambée épidémique gagne du terrain »,
s'inquiète l'OMS. « Elle s'étend désormais à des quartiers surpeuplés de Kinshasa, dont les systèmes d'assainissement ne sont pas adaptés ».
Avec 181 cas, la République du Congo semble moins touchée. Toutefois quatre provinces ont observé des cas de choléra : Brazzaville (la capitale), Cuvette, Likouala
et Plateaux.
Le choléra est tout le contraire d'une maladie rare.
Cette infection diarrhéique aiguë est provoquée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae. Chaque année dans le monde,
l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en recense de 3 à 5 millions de cas, dont 100.000 à 120.000 mortels.
Le traitement consiste essentiellement à compenser les pertes hydriques et en minéraux. Il repose sur l'administration de sels de réhydratation orale (SRO). « Près
de 80% des patients peuvent être guéris grâce aux SRO », souligne l'OMS.
« La transmission (du choléra) est étroitement liée à une mauvaise gestion de l'environnement », rappelle l'Organisation. Les zones à risques sont principalement
les bidonvilles péri-urbains « qui ne disposent d'aucune infrastructure de base ». Mais aussi les camps de réfugiés ou de personnes, déplacées, «où les besoins en eau propre et en assainissement
ne sont pas assurés ».