Le 28-07-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28- 07-2011 | 15h45| PAR : LE PHARE
Florence Marshall du PNUD a annoncé hier, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la MONUSCO, l'organisation du 3 au 4 août 2011 à Kinshasa, d'un atelier
sur la validation de la stratégie nationale de lutte antimines.
Selon un communiqué de presse du Centre de coordination de la lutte antimines des Nations Unies (UNMACC), cet atelier est organisé par le point focal national de la
lutte anti-mines, en collaboration avec l'UNMACC et le Centre international de déminage humanitaire.
Comme participants le communiqué indique la présence de toutes les entités impliquées dans l'action contre les mines en RdCongo, à savoir l'autorité nationale en
charge de la lutte antimines, les élus nationaux, les ministères de l'intérieur de 11 provinces du pays, les ministères nationaux concernés par la présence des mines et restes explosifs de
guerre, les agences des Nations Unies, les ONG nationales et internationales, et des représentants de la société civile.
Cet atelier est consécutif à celui organisé au mois de mai dernier sur l'élaboration de la stratégie nationale de lutte antimines, stratégie considérée comme une
priorité pour la RdCongo. La validation de la stratégie nationale poursuivra l'objectif d'examiner la première ébauche du plan stratégique, de faire des commentaires et suggestions sur le
document, et de valider à l'issue de deux jours d'atelier. Par la suite, l'UNMACC et le point focal national se chargeront de présenter le document au Vice-premier ministre, ministre de
l'intérieur et de la sécurité qui a en charge la protection civile, afin de le faire adopter officiellement.
Le communiqué de presse signale que la contamination de mines constitue une menace pour les populations vivant dans les, régions, affectée par celles-ci. Plus de
2.400 victimes directes des mines et restes explosifs de guerre ont été identifiées dans le pays. On considère toutefois que ce chiffre est sous-estimé en raison de t'absence d'un système
d'information sur les victimes qui soit systématique et généralisé.
JRB