Le 28-07-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28- 07-2011 | 15h45| PAR : LE PHARE
Le Collectif des fournisseurs de l'Etat menace d'aller en justice, si le gouvernement congolais ne s'acquitte de ses engagements. Dans une correspondance datée du 7
juillet courant, adressée au ministre des Finances avec copies à plusieurs autorités, le collectif exprime sa déception face au comportement du gouvernement par le biais de son ministre des
Finances. Parmi les autorités saisies en copie, figure en premier lieu le chef de l'Etat, suivi des présidents des chambres du parlement, du Premier ministre ainsi que du ministre du Budget, sans
oublier les commissions économico-financières de l'Assemblée nationale et du Sénat, les représentants résidants de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, la FED (Fédération des
entreprises du Congo), la FENAPEC (Fédération nationale des artisans, petites et moyennes entreprises congolaises), la COPEMECO. (Confédération des petites et moyennes entreprises du
Congo).
En effet, le collectif relate dans cette lettre le calvaire que ses membres ont enduré auprès du ministère des Finances pour le paiement de leurs créances, alors
que les commandes ont été faites en bonne et due forme.
«A ce jour, plusieurs d'entre nous ont effectué des livraisons sur base des commandes régulièrement passées et préalablement approuvées par le Conseil des
adjudications du gouvernement, conformément aux règles et procédures qui régissent les marchés publics», lit-on.
Hélas, constate le collectif, le ministère refuse' de payer la moindre créance des fournisseurs, ce en dépit des performances des indicateurs économiques
réalisées.
Les fournisseurs rappellent, par la même occasion, au gouvernement le rôle que joue actuellement le secteur dans le développement d'un pays. Chose que le
gouvernement congolais semble ignorer, pendant que tous les autres gouvernements du monde s'investissent à soutenir les opérateurs économiques et particulièrement les PME.
C'est pourquoi, ils interpellent le ministre des Finances ainsi que toutes les autorités et instances qui les lisent en copies de mettre tout en oeuvre pour que la
situation soit réglée dans le plus bref délai.
Enfin, au cas où la situation perdurerait, le collectif menace, d'entreprendre des actions fortes notamment d'aller en justice pour qu'il rentre dans ses
droits.
« Faute de ne pouvoir le faire, nous nous trouverons dans l'obligation d'entreprendre des actions fortes en vue de rentrer dans nos droits », lit-on.
La correspondance porte les signatures de MM. Nzeza Lemba et Eugène Mawete Ndombasi, respectivement président et secrétaire général de l'association.
Dom