Créé le 02-08-2011 à 14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi 02-
08-2011 |14H10| AFRIQUE REDACTION PAR : LES FINANCES
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ngoy Mulunda donne dix jours aux députés et sénateurs (jusqu’au 10 août 2011) pour voter
l’annexe à la loi électorale faute de quoi il sera dans l’obligation d’organiser séparément l’élection présidentielle et les législatives. Ces menaces sont prendre au sérieux. Daniel Ngoy
Mulunda, pasteur - président de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) ne veux pas endosser la responsabilité du non respect du calendrier électoral qu’il a rendu public. Il fait
tout pour se tirer de l’affaire.
A effet, il a donné 10 jours aux Députés et Sénateurs pour voter l’annexe à la électorale qu’il a déposée le vendredi 29 juillet 2011, sur la table de la
Vice-Primature de l’intérieur et de la Sécurité, sur la répartition des sièges.
En déposant l’annexe à la loi électorale sur la répartition des sièges au Parlement de la future législature, le vendredi 29 juillet 2011, sur la table d’Adolphe
Lumanu, Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le président de la Ceni a menacé de découpler l’élection présidentielle et les législatives. Sa menace est assortie
d’une date-butoir, le 10 août prochain. Si le Parlement n’a pas voté les annexes à la loi électorale avant cette date, la Ceni sera dans l’obligation d’organiser séparément les deux scrutins
prévus au 28 novembre prochain. Ils ‘agit de la présidentielle à tour unique et les législatives. Il va découpler ces élections. A vrai dire, c’est la présidentielle qui sera organiser et les
législatives attendront jusqu’au vote de ces annexes. A ces propos, les deux chambres du Parlement doivent donc être convoquées en session extraordinaire à partir du jeudi 4 août
prochain.
LES DEPUTES POSENT DES PREALABLES EN PENSANT A LEUR AVENIR
Dans les coulisses du Palais du peuple, l’on apprend que les députés menacent de boycotter la session projetée au cas où les arriérés leurs émoluments ne sont pas
apurés. Ils craignent de subir le sort de leurs collègues de l’Assemblée constituante qui siégeaient à Lubumbashi sous le règne de Laurent-Désiré Kabila dont les indemnités de sortie ne sont
jamais apurées jusqu’à ce jour.
Quand à la répartition des sièges au regard de la nouvelle, opération, les données de la Ceni enregistrées à la révision du fichier ont affecté le nombre des sièges
pour la députation nationale. Kinshasa qui avait 58 sièges en 2006 en perdrait 7. Il lui reste 51 sièges pour 2011. La Province Orientale se voie soustraite de 2 sièges sur les 63 de 2006. Il lui
reste 61. L’Equateur gagne 4 sièges et passe de 58 à 62 sièges. Le Katanga augmente son quota de 3 sièges sur le 69 de 2006 et obtient ainsi 72 sièges pour 2011. La province cuprifère vient en
tête de toutes les autres. Autant pour le Bandundu qui passe de 57 à 60 sièges. Les deux Kasaï augmentent de 2 sièges chacun. Ce qui amène l’Occidental à 42 et l’Oriental à 41. Il y a 2 sièges de
plus pour le Maniema qui aura 14 sièges. C’est la dernière province en nombre de députés. Le Bas-Congo gagne 1 siège pour atteindre 25. Le Nord-Kivu garde ses 48 comme le Sud-Kivu ses 32 sièges.
Les analystes pensent que l’annexe à la loi électorale pourrait être examinée et voté en un seul jour par l’Assemblée nationale si volonté politique y est. Du côté de l’opposition politique, l’on
signale qu’avant de voter cette annexe liée à la répartition des sièges, les préalables posés doivent être résolus, notamment l’accès de l’opposition au serveur central de la Ceni pour savoir
comment s’est effectué le nettoyage du fichier électoral notamment avec la surpression des noms de ceux qui se sont enrôlés plusieurs fois et les enfants enrôlés au Katanga et au Maniema. Tout se
joue actuellement au Parlement.