Créé le 03-08-2011 à 14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mecredi 03- 08-2011 |16H29| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

Les contrôleurs budgétaires doivent se constituer en un véritable corps des professionnels pour plus d’efficacité dans la gestion des finances publiques. C’est le vœu exprimé par le ministre du Budget, Jean-Baptiste Ntahwa, à la clôture hier mardi, à l’arche Faden House de la clinique Ngaliema, d’un séminaire de dix jours en faveur des contrôleurs et enquêteurs budgétaires de l’administration du Budget.

Le ministre du Budget, Jean-Baptiste Ntahwa Kuderwa, a exprimé, hier mardi à la clôture du séminaire organisé du 20 juillet au 2 août en faveur des contrôleurs et enquêteurs budgétaires, la volonté du gouvernement de faire de cette catégorie d’agents de l’Etat un « véritable corps des professionnels ».

C’est dans la salle arche de Faden House, située dans l’enceinte de la clinique Ngaliema, que le ministre Ntahwa a donc procédé à la clôture de ce séminaire qui a réuni pendant dix jours contrôleurs et enquêteurs budgétaires de l’administration du budget, avec l’appui financier de la Facilité en faveur des Etats fragiles de la Banque africaine de développement (BAD).

D’entrée de jeu, le ministre du Budget a situé le contexte de ce séminaire qui s’inscrit dans la suite de la promulgation de la loi relative au plan de réforme des finances publiques qui renforce particulièrement, a-t-il dit, la fonction contrôle budgétaire dans toutes ses dimensions. Il a, à cet effet, invité les bénéficiaires de ce séminaire à faire preuve de dynamisme et d’innovation dans l’exercice des leurs fonctions, le gouvernement s’étant fixé l’objectif à travers ce genre de semainière de « renforcer l’orthodoxie budgétaire et le respect des lois régissant les finances publiques ». « On a investi des moyens. Et nous voulons en retour que les contrôleurs budgétaires soient des cadres valables capables de défendre le ministère du Budget par un meilleur contrôle des finances publiques », a déclaré le ministre Ntahwa.

Par ailleurs, il a exprimé le vœu de voir les bailleurs des fonds accompagner davantage le gouvernement pour étendre cette initiative jusqu’aux administrations provinciales du budget.

CADRE D’EXECUTION DE LA FEF

A noter que l’organisation de ce séminaire a été rendu possible grâce à l’appui de la Bad au travers de sa Facilité en faveur des Etats fragiles (FEF) pour laquelle la RDC bénéficie d’un don de 11,9 millions Usd, étalé sur la période de juin 2010 à décembre 2012. Une structure, dite Cellule d’exécution des financements FEF (CEFF) coordonnée par Alain Lugungu, a été mise en place au niveau du ministère des Finances pour superviser toutes les activités retenues dans ce cadre.

En effet, la FEF apporte un appui supplémentaire à la RDC afin que ce pays, comme d’autres Etats Fragiles, puissent sortir de la fragilité à moyen terme et retrouvent le chemin d’un développement durable. De manière globale, les projets présentés par le gouvernement contribuent significativement dans l’atteinte des résultats de la stratégie du groupe de la Banque en RDC particulièrement sous son second pilier qui vise l’appui à la gestion et la gouvernance économique (renforcement des capacités de planification stratégique, de gestion macroéconomique et des finances publiques, et de réformes structurelles pour l’amélioration de l’environnement des affaires et le développement du secteur privé).

Dans ce cadre, l’objectif principal des projets d’assistance technique et de renforcement des capacités financés par les dons du guichet III de la FEF est de contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques, programmes et projets de développement ainsi que le renforcement des capacités opérationnelles et des structures clés en charge de la mise en œuvre de la stratégie de développement et de réduction de la pauvreté.

Il s’agit d’un programme de court terme (3 à 18 mois) et de réponse rapide qui cible particulièrement deux domaines spécifiques à savoir: le renforcement de la planification stratégique en RDC; et l’amélioration de la gestion macro-économique et des finances publiques.

Ces projets sont pour la plupart exécutés en coordination avec les autres bailleurs de fonds (PNUD, UNFPA, Banque mondiale, FMI, etc.) pour garantir les synergies avec les autres opérations et conformément à l’engagement du groupe de la Bad en faveur de l’efficacité de l’aide et aux principes de bon engagement international dans les Etats fragiles. Le ciblage de ces activités est principalement basé sur: le caractère urgent et prioritaire de l’opération jugé comme tel par le pays ; la conformité de l’opération avec la stratégie de la BAD dans le pays ; la complémentarité avec les autres opérations de la Banque et celles des autres institutions de développement en RDC ; et les résultats tangibles et mesurables attendus à court terme.