Créé le 03-08-2011 à 14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mecredi 03- 08-2011 |16H29| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Le récent dépôt du fichier électoral révisé au gouvernement ainsi que la convocation urgente d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale et du Sénat pour
examen et adoption des annexes à la loi électorale vont accélérer le processus des alliances des partis politiques en rapport avec la présidentielle et les législatives du 28 novembre
2011.
A l’Opposition politique, on espère aboutir à une « candidature commune » pour l’élection présidentielle et ratisser large pour renverser à son profit la tendance
actuelle à la Chambre basse du parlement. Où le pouvoir dispose d’environ 370 députés contre 130 pour la Minorité.
A cet effet, des contacts sont en cours et des négociations engagées entre les leaders des partis de l’Opposition.
« Le gouvernement n’est capable que s’il répond aux exigences de son peuple. Il faut donc gouverner autrement. Nous croyons que le changement est possible »,
a déclaré le sénateur Léon Kengo wa Dondo, président de l’Union des forces du changement (UFC, Opposition). « Pour y parvenir, il faut être en mesure de fédérer toutes les forces du changement
pour que le Congo décolle », a-t-il expliqué.
A la Majorité présidentielle (MP), le choix se focalise sur la candidature de son Autorité morale et chef de l’Etat, Joseph Kabila. « Notre candidat va triompher.
Joseph Kabila a un plan stratégique sur le développement de la République démocratique du Congo. Un plan qui trouve son fondement dans l’économie de production », a affirmé le président du
Mouvement social pour le renouveau (MSR), Pierre Lumbi Okongo.
Mais, des interrogations fusent au sein de la famille politique du chef de l’Etat, où le RCD-Km/L dit attendre son congrès « pas encore convoqué » pour exprimer sa
position vis-à-vis de la MP.
Quant au Parti lumumbiste unifié (Palu), il a appelé à « l’unité de la Gauche nationaliste face aux manœuvres de regroupement de la Droite et le risque de retour de
celle-ci à la tête du pays » et choisi le « camp des nationalistes » pour la présidentielle de novembre prochain. Aussitôt, les regards se sont tournés vers « l’allié Joseph Kabila » qui a signé
un Accord avec son secrétaire général Antoine Gizenga en 2006.
Toutefois, des zones d’ombre subsistent encore quant à la majorité parlementaire. « Sur 500 députés, le Palu se trouve avec 36 députés, soit un panier de 500 fruits
dont 464 pourris et 36 bons fruits. A quoi peut-on s’attendre ? », s’interroge-t-on au Palu. Où, malgré le poste de Premier ministre et la présence de quelques ministres au gouvernement, on se
plaint de n’avoir qu’un seul maire (à Kikwit, au Bandundu) sur une vingtaine, « pas de gouverneur sur 11 provinces » et « peu de mandataires publics ».
Certains cadres allèguent que « le Palu n’a pas été au pouvoir comme gérant, puisque la signature des sorties de fonds a été retirée au Premier ministre Muzito,
mais pour y voir comment gère le PPRD ». Envisageant une alliance du Palu avec l’Udps, également membre de « la gauche » Internationale socialiste pour, disent-ils, « bouter dehors tous ceux qui
ne veulent pas que le Congo aille de l’avant ».
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