Le 08-08-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE DE LA RDC-AFRICIANE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 8-08-2011 | 17h29| PAR : LE POTENTEIL
Les deux Chambres du Parlement ont ouvert, le samedi 6 août, la session extraordinaire en vue d’examiner certaines matières en mode d’urgence. C’est le cas de
l’annexe à la loi électorale dont le projet sera traité en priorité.
A la demande du gouvernement, la session extraordinaire du Sénat a été ouverte, le samedi 6 août, par le président de la Chambre haute du Parlement, Léon Kengo wa
Dondo, dans la salle de conférences internationales du Palais du peuple.
Après lecture de la Décision n° 055 du 03 août 2011 portant convocation du Sénat en session extraordinaire, lecture faite par le Rapporteur Modeste Mutinga, Léon
Kengo wa Dondo a exhorté les sénateurs à accorder priorité à l’annexe à la loi électorale. Et ce, pour permettre la tenue, dans les délais, des élections présidentielle et législatives
nationales. «La matière est abondante, mais le temps n’y est pas », a reconnu Léon Kengo wa Dondo qui a formulé l’espoir que l’annexe à la loi électorale aura été déposée après nettoyage du
fichier électoral par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), afin d’éviter des contestations électorales.
« Nous voulons des élections libres et transparentes, certes, mais crédibles avant tout », a-t-il déclaré. Auparavant le président du Sénat avait communiqué
les deux projets de lois déposés au Parlement par le gouvernement pour être traités durant la présente session. Il s’agit du projet de loi portant annexe à la loi du 25 juin 2011 modifiant la loi
électorale du 9 mars 2006, ainsi que du projet de loi portant création, organisation et fonctionnement d’une Cour spéciale des droits de l’Homme. A ces deux projets de loi s’ajoute aussi celui
modifiant la loi du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, déposé par le gouvernement, le 5 juillet 2011, pour être examiné dans les
mêmes conditions, sous le mode d’urgence.
Les Bureaux des deux Chambres du Parlement proposent à l’examen des projets de loi ci-dessus, toutes les lois qui sont en Commission mixte paritaire en ce moment ;
les lois de ratification des Conventions internationales en souffrance soit à l’Assemblée nationale, soit au Sénat ; ainsi que les lois essentielles pour le parachèvement des réformes de la
justice, de l’Armée, de la Police et de l’Administration publique. Léon Kengo a insisté enfin sur l’organisation par le gouvernement du recensement de la population congolaise dont le dernier
date de 1984.
« L’Etat est en droit de connaître le nombre de ses habitants, ses caractéristiques et le taux de croissance démographique, pour adapter sa politique de
développement », a insisté Kengo wa Dondo.