Créé le 09 -08-2011 à 12h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN
| ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 09 -08-2011
à 12 h20 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA PROSPERITE
C’est juste au quartier 7, dans la commune de N’djili où bandits et criminels patentés s’évertuent à semer la mort et la désolation au sein de la population. Il
était environ 20 heures, le vendredi dernier, lorsqu’une cohorte de malfrats a entrepris une sale besogne. Soudain, la station est encerclée, braquée et dépouillée jusqu’au moindre billet qui
pouvait encore trainer dans le coffre fort. Ce jour-là, en effet, ces assaillants aux dents longues ne se sont pas limités à la seule rafle de l’argent ainsi que de biens de la station. Ils ont
poussé l’outrecuidance aux extrêmes : un policier commis à la garde s’en est allé. Des balles réelles tirées à bout portant, l’ont laminé à telle enseigne qu’il n’a su résister contre les affres
occasionnées par des douleurs au ventre. Des témoins contactés par les limiers de La Prospérité, votre Quotidien de Mont Fleuri, rapportent qu’au-delà de tout, la panique mêlée à la peur bleue,
ont fini par faire l’affaire de tous les habitants de ce coin de N’djili. Juste après qu’ils aient pris la poudre d’escampette, en marge de leur forfaiture au goût, si aigre, il semble qu’ils
auraient emprunté des petits sentiers, bien derrière les artères principales, avant de gagner des espaces sombres, sur l’axe débouchant sur le quartier 8 de la même municipalité. D’autres indices
avancent que le point de chute était la rivière N’djili, pour le dépeçage de l’éléphant du soir ou, mieux, la dilution du gâteau dans l’eau sucrée en vue de la consommation finale. Le week-end
était affreux à N’djili si bien que personne n’aurait cru qu’en dépit de toutes les campagnes de lutte contre les kuluna et autres malveillants, des actes de vandalisme d’une telle cruauté
allaient encore être enregistrés dans la Ville-Province de Kinshasa, le miroir de la RD. Congo. La population désabusée ne fait-elle pas le frais d’une souffrance supplémentaire dont les
autorités compétentes sont les seules à l’en épargner des effets pervers. Des efforts engagés autrefois sous la férule de l’actuel Président de la Commission Electorale Nationale Indépendance,
alors à la tête de son PAREC, n’auraient-ils pas vidé le débat quant à la fin de la délinquance des armes en circulation contre la vie humaine ? L’opinion qui a encore frais dans la mémoire la
campagne qui accompagnait l’opération ‘’arme contre 100 USD’’ n’est-elle pas en droit de s’interroger d’où viennent les armes et quelles en sont les mobiles, à quelques mois des élections ? Au
finish, quelle serait donc la meilleure solution pour s’assurer de la sécurité ? Faudrait-il que tout le monde soit armé, pour pouvoir se défendre en cas d’agression ? Autrement, que faire encore
? Se munir des machettes ou des lances-cailloux, pour tacler les kuluna ? Tous ces désagréments doivent, en mon sens, réveiller les autorités de la Police congolaise et des Fardc afin de prendre
leurs responsabilités. Qui dit mieux ? Flore Moke/Stagiaire Ifasic
La Pros.