Créé le 09 -08-2011 à 12h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN
| ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 09 -08-2011
à 12 h20 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA PROSPERITE
Ce matin, c’est le quitte ou double, pour l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps. Calicots, sifflets, banderoles et affiches frappés à l’effigie du
Sphinx de Limete… sont au top. La circulation promet tout d’être difficile, sur l’axe reliant l’aéroport international de N’djili au Boulevard Triomphal. Motif ? Tshisekedi est de retour à
Kinshasa. Dès sa descente sur le tarmac, le protocole de l’Udps annonce qu’une gerbe de fleurs l’attend, au pied de l’avion, un régulier de CAA, en provenance de Lubumbashi, la capitale
cuprifère. Juste après, ce sera sur une voiture décapotable ou, à la limite, sur quelques tronçons, à pieds, que le lider maximo va marcher en direction du Stade des Martyrs de la Pentecôte, dans
la commune référentielle de Kinshasa où il entrevoit un meeting, un show politik, à quelques encablures du Palais du Peuple, siège du Parlement congolais. C’est un Tshisekedi qui a l’air de tout
ravager sur son passage, qui prendra la parole devant des combattants venus de tous les coins, à la rencontre de l’icône inébranlable de l’Udps, figure de proue de l’Opposition contre les
multiples facettes de la dictature, depuis des temps immémoriaux. Que va-t-il dire, au juste ? A quoi doit-on s’attendre ? Début de campagne ? Mobilisation ? Réveil ? Affaire de la candidature
unique ? C’est le suspense. Mais, à tout prendre, son message ne saurait être loin de celui qu’on a déjà entendu à Tata Raphaël, Johannesburg, Lubumbashi, Bruxelles, Paris ou à New York :
renaissance du Congo. C’en est donc fini avec les hésitations. L’Udps encore et toujours est au devant de la scène. Aujourd’hui, l’affaire est portée en haut lieu. C’est le stade des Martyrs de
la Pentecôte qui est dans le viseur. Après Kengo wa Dondo, voici venu le tour de Tshisekedi, de retour d’un long périple en Europe, aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada, en Afrique du Sud et,
enfin, en terre katangaise, de marcher vers le lieu le plus exigeant en termes de nombre de places assises et debout. Remplir le stade à moitié ou pleinement serait donc un pari, pour l’Udps.
Tout partira de l’aéroport international de N’djili. Vers dix heures, Tshisekedi arrive. Au bas de la passerelle, une gerbe de fleurs l’attend. Puis, le protocole de l’Udps le conduira au salon
d’honneur, sous la férule des services commis à la tâche, avant qu’il ne puisse sortir, prendre un bain de foule et se diriger vers le stade des Martyrs, après une longue marche de plus ou moins
cinq heures. Les combattants, mobilisés comme un seul homme, unis et fougueux, sont déterminés à réussir ce pari. A pied, ils le feront jusqu’au stade des Martyrs, a-t-on appris de source sûre
hier, en fin de la soirée. Même des vieux cadres, hommes et femmes, sont, eux aussi, décidés d’emboiter les pas aux jeunes. Ni l’âge, ni le sexe n’auront à influer sur la nature de l’engagement
ainsi pris. Voilà ce qu’annoncent quelques bribes d’informations glanées auprès de ceux qui ont un mot à dire au niveau de la haute hiérarchie du parti. Message ? Quelle serait la portée réelle
du message du leader de l’Udps ? En tout cas, les temps de changer les discours sont révolus. Rien ne l’empêchera de se répéter. Pas plus qu’avant-hier, peu avant de quitter Kolwezi, dernière
étape de sa tournée au Katanga, Tshisekedi a appelé le peuple congolais à s’assumer devant l’histoire. Face aux journalistes, il a même dit que rien ne présageait le moindre échec dans sa course
au strapontin présidentiel. Sûr de lui, Etienne Tshisekedi parlera certainement des élections et en donnera peut-être des nouvelles consignes à ses fidèles. Retenez donc le souffle, en attendant.
Rendez-vous à quinze heures !
LPM