Créé le 10 -08-2011 à 07 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 10 -08-2011 à 07 h20 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA POTENTIEL
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) procède, depuis le dimanche 7 août, au ramassage des kits électoraux et matériels ayant servi aux opérations
de révision du fichier électoral dans la ville de Kinshasa, a-t-on appris de source proche de cette institution d’appui à la démocratie. Lors de cette opération préélectorale dans la capitale, la
CENI avait équipé en kits électoraux et matériels environ 544 bureaux d’enrôlement implantés à travers les communes de Kinshasa.
Les centres d’enrôlement ont été installés dans des endroits publics, notamment les écoles, les centres de santé, les églises, etc. La plupart de ces centres ont
occupé les mêmes endroits qui ont abrité les bureaux d’enrôlement en 2005 et 2006.
A l’instar d’autres contrées de la République, des problèmes logistiques se sont posés dans certains centres d’enrôlement disséminés à Kinshasa. Cette situation a
été à la base de la lenteur observée dans les opérations de révision du fichier électoral dans la ville de Kinshasa.
D’ailleurs, à l’ouverture du forum organisé par la CENI à l’attention des partis politiques dans le but de conduire le pays aux élections apaisées, le président de
la CENI, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, est revenu sur ce problème quand il a évoqué les défis majeurs que son institution est appelée à relever. Il s’agit, entre autres, du défi légal et
organisationnel, du défi financier et logistique ainsi que du défi de transparence et sécuritaire.
A titre de rappel, la Commission électorale nationale indépendante a, dans le cadre des opérations de révision du fichier électoral, enregistré trente-deux millions
vingt-quatre mille six cent quarante (32.024.640) électeurs contre 31 millions attendus sur l’ensemble du territoire national.
Une autre étape que la CENI est appelée à franchir est celle de ramener tous les partis politiques à signer le Code de bonne conduite. Car, ce cadre juridique et
politique est d’une importance capitale pour un aboutissement heureux et apaisé du processus électoral en cours. Elaboré par la CENI et proposé aux formations politiques, cette ébauche peine à se
faire accepter auprès de l’Opposition. Cette composante de la classe politique congolaise pose certains préalables. Pour l’Opposition, il s’agit notamment de l’accès au serveur central, de
l’audit du fichier électoral avec la présence des experts de l’Opposition.