Créé le 10 -08-2011 à 07 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 10 -08-2011 à 07 h20 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA POTENTIEL
La situation est confuse à l’assemblée provinciale de l’Equateur. Et pour cause. – Siège de l’Assamblée provinciale de la province d’Equateur.Un groupe de
députés provinciaux de cet organe délibérant et certains fonctionnaires d’appoint n’ont pas accédé, lundi 8 août, à l’hémicycle de l’assemblée provinciale de l’Equateur, rapporte
radiookapi.net
Des policiers du groupe mobile d’intervention postés devant l’édifice les en ont empêchés, a déclaré le député provincial André Kapalata Tageyero.
A en croire la source, deux cents policiers armés ont interdit aux élus provinciaux d’entrer dans la salle de conférence de l’assemblée sur ordre de la
«hiérarchie», affirme le député André Kapalata. Avant d’ajouter : «Aucun membre du Bureau n’était présent à l’assemblée provinciale».
Se confiant à la presse, l’élu du peuple a affirmé que les députés provinciaux étaient venus retirer des documents sur le projet de budget 2012 de la province
de l’Equateur.
Par ailleurs, la même source renseigne que ces derniers ont essuyé un jet de pierres de la part de jeunes présents aux alentours de l’assemblée provinciale
visiblement sans aucune raison.
Contacté à ce sujet, le gouverneur intérimaire de cette entité provinciale, Bruno Bindamba, a déclaré qu’il était descendu sur le lieu pour s’enquérir de la
situation. Selon lui, les députés provinciaux ont refusé de le rencontrer dans son bureau.
Comme on peut le constater, la crise qui sévit au sein de l’assemblée provinciale n’est pas la première du genre. C’est pour ainsi dire que d’autres crises ont déjà
été enregistrées dans cette institution provinciale. Soucieux du bien-être de la province et de son peuple, les députés avaient en son temps privilégié l’intérêt général de leur province, en
fumant le calumet de la paix. S’ils ont affiché cette attitude hier, pourquoi ne peuvent-ils pas le faire aujourd’hui. Car le développement de la province en dépend. Ce qu’il faut éviter
pour le moment, c’est le fait de mettre en avant plan les considérations politiques en lieu et place du mieux-être des populations.
Les députés provinciaux ne doivent pas perdre de vue qu’on s’approche graduellement vers une nouvelle législature. Par conséquent, ils ont tout intérêt à bien se
comporter pour mériter un nouveau mandat auprès du souverain primaire.