Créé le 11 -08-2011 à 05 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN
| ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 11 -08-2011 à 05 h20 | AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
À Bukavu et à Mbuji-Mayi, la situation serait due au manque d'approvisionnement depuis deux mois. Selon des sources médicales citées par radiookapi.net, à Bukavu,
en particulier, et au Sud-Kivu en général, 2 242 tuberculeux enregistrés entre janvier et juin ne sont pas pris en charge faute de médicaments. « La moitié de ces malades, non soignés, sont
susceptibles de développer la tuberculose multi-résistante qui nécessite un traitement prolongé et très coûteux », ont-elles noté. La contrée, ont-elles souligné, serait sous menace d'une grande
contagion.
À propos du Kasaï-Oriental, la quantité de médicaments annoncée par le médecin coordonateur provincial du programme contre la tuberculose dans la province ne serait
pas suffisante pour couvrir les besoins exprimés. « Si tous les malades peuvent recevoir un traitement aujourd'hui, ce qui n'est pas le cas, demain nous reviendrons à la même situation », a
relevé un professionnel de la santé. Il faut, a-t-il souhaité, assurer la continuité, au lieu de se contenter d'un lot de médicaments appelé à s'épuiser à court terme.
Toutefois, les malades soignés à Mbuji-Mayi avant la rupture de stock ne sont pas concernés, précise-t-on. La coordination provinciale aurait réservé les
médicaments disponibles pour toute la durée de traitement dès l'admission des malades aux soins. Seuls les nouveaux cas seraient confrontés à la pénurie de médicaments.
Les informations attestent que la situation frappe tout le pays. À Kinshasa même, les dépôts seraient vides. D'où la crainte d'une contagion généralisée à travers
toutes les provinces.
À la fin du mois de juillet, une rupture de stock de seringues pour la vaccination contre la tuberculose à Kolwezi, dans le Katanga, avait aussi été
annoncée.
Rappelons que plus de 110 000 cas de tuberculose sont, en effet, suivis gratuitement chaque année en RDC.
Lucien Dianzenza
Photo : Logo de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose.
À Bukavu et à Mbuji-Mayi, la situation serait due au manque d'approvisionnement depuis deux mois.
Selon des sources médicales citées par radiookapi.net
radiookapi.net
, à Bukavu, en particulier, et au Sud-Kivu en général, 2 242 tuberculeux enregistrés entre janvier et juin ne sont pas pris en charge faute de médicaments. « La
moitié de ces malades, non soignés, sont susceptibles de développer la tuberculose multi-résistante qui nécessite un traitement prolongé et très coûteux », ont-elles noté. La contrée, ont-elles
souligné, serait sous menace d'une grande contagion.
À propos du Kasaï-Oriental, la quantité de médicaments annoncée par le médecin coordonateur provincial du programme contre la tuberculose dans la province ne serait
pas suffisante pour couvrir les besoins exprimés. « Si tous les malades peuvent recevoir un traitement aujourd'hui, ce qui n'est pas le cas, demain nous reviendrons à la même situation », a
relevé un professionnel de la santé. Il faut, a-t-il souhaité, assurer la continuité, au lieu de se contenter d'un lot de médicaments appelé à s'épuiser à court terme.
Toutefois, les malades soignés à Mbuji-Mayi avant la rupture de stock ne sont pas concernés, précise-t-on. La coordination provinciale aurait réservé les
médicaments disponibles pour toute la durée de traitement dès l'admission des malades aux soins. Seuls les nouveaux cas seraient confrontés à la pénurie de médicaments.
Les informations attestent que la situation frappe tout le pays. À Kinshasa même, les dépôts seraient vides. D'où la crainte d'une contagion généralisée à travers
toutes les provinces.
À la fin du mois de juillet, une rupture de stock de seringues pour la vaccination contre la tuberculose à Kolwezi, dans le Katanga, avait aussi été
annoncée.
Rappelons que plus de 110 000 cas de tuberculose sont, en effet, suivis gratuitement chaque année en RDC.
Lucien Dianzenza