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Devant des absences répétées des ministres - Le Parlement menace d’écourter la session extraordinaire

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 Créé le 16 -08-2011 à 09 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE  NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 16-08-2011 à  09 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL




Pour la seconde fois, au cours de l’actuelle session extraordinaire du Parlement qui doit, sur le mode d’urgence, traiter les matières qui lui sont soumises par le gouvernement, deux ministres invités par le Sénat pour apporter la lumière sur deux textes de loi, ont été pointés absents. La semaine dernière, le Sénat avait aussi fait la même expérience amère : quatre ministres invités pour les mêmes raisons d’expliquer le bien-fondé de quelques projets de loi ont brillé par leur absence. 

Lors de la plénière de lundi, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo a fait part aux sénateurs de la proposition des Bureaux de deux Chambres d’écrire au Premier ministre à ce sujet en lui exprimant leur indignation devant l’indisponibilité des ministres, alors que le chef du gouvernement misait sur une procédure d’urgence en convoquant la session extraordinaire afin de traiter les matières inscrites à l’ordre du jour. 

Selon le président du Sénat, les ministres en question considèrent que ces matières ne sont pas revêtues de la procédure d’urgence. « Si cette situation continue, on va écourter la session extraordinaire en cours », a-t-il insisté. Car, « cela risque aussi de revêtir le caractère d’outrage au Parlement », a-t-il conclu. 

Deux matières étaient prévues à l’examen et adoption par le Sénat au cours de la séance de lundi, à savoir le projet de loi autorisant l’adhésion de la RD Congo à l’Accord relatif à l’application de la partie XI de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 ; ainsi que la proposition de loi fixant les règles relatives à l’activité de la micro-finance en RDC. 

Il est important de rappeler que sénateurs et députés ont été pointés du doigt, car accusés, à tort ou à raison, de garder dans les tiroirs de leurs hémisphères, des textes de loi soumis à leur examen et adoption. La colère des Bureaux de deux Chambres du Parlement renvoie aujourd’hui la balle dans le camp du gouvernement d’Adolphe Muzito à cause de l’indisponibilité des membres de l’Exécutif lorsqu’ils ont à répondre à l’invitation de l’une ou de l’autre Chambre. 

Dans les couloirs du Parlement, on ne s’empêche pas d’aller jusqu’à considérer que certains ministres paniquent lorsqu’ils se retrouvent en face d’une invitation du Sénat ou de l’Assemblée nationale. Cela est d’autant vrai que les parlementaires ont toujours fait état de la non application de plusieurs recommandations transmises au gouvernement. On se souviendra entre autres de la situation relative à la gestion de la Régie des voies aériennes (RVA). Malgré la recommandation du Sénat de ne pas renouveler le contrat liant la RDC à une firme franco-française en vue de la stabilisation de gestion de cette entreprise, l’on avait enregistré de la résistance avant de parvenir à la résiliation du contrat. De même, il y a quelques jours, un membre du gouvernement invité au Sénat pour présenter l’économie de la ratification de l’accord de navigation maritime entre la RDC et l’Afrique du Sud, a parlé du début à la fin, de la Compagnie maritime du Congo. Il a fallu l’intervention à la dernière minute d’un sénateur pour rectifier le tir, déclarant que la Compagnie maritime n’existe plus. Elle a été remplacée par ’’Les lignes maritimes du Congo’’. N’a-t-on pas vu un membre du gouvernement se pointer au Parlement pour défendre un texte de loi alors que le gouvernement en avait pris une position contraire ? 

Certains observateurs voient dans cette situation soit le manque de collaboration entre l’institution gouvernement et l’institution Parlement, soit le dysfonctionnement du gouvernement tout simplement. En cette période préélectorale, il est de l’intérêt national que toutes les institutions du pays puissent se dépasser et collaborer dans l’intérêt supérieur de la Nation.


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