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17 -08-2011 à 10 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET
INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 17 -08-2011 à 10 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Candidate à la présidentielle de novembre 2011, Angèle N. Makombo-Eboum traîne une riche expérience de haut fonctionnaire des Nations unies, où elle a passé
près de 24 ans. Elle a successivement occupé, au siège de l’ONU à New York (Etats-Unis), les fonctions d’attachée de presse, de juriste, spécialiste des questions politiques. Elle a eu le
privilège de côtoyer les secrétaires généraux Kofi Annan et Ban Ki-moon. Candidate du changement et présidente de la Ligue des démocrates congolais, Lidec, Angèle Makombo connaît bien la
situation de la femme congolaise. « Je suivais la situation du pays de loin. Je soutenais des actions politiques et aussi sociales au pays », dit-elle. Mme Makombo-Eboum pense en même temps que «
si les femmes peuvent participer à l’économie du ménage, elles peuvent aussi diriger ce pays ». Comme pour légitimer sa candidature à la présidentielle de novembre prochain.
La course à la présidentielle congolaise de novembre 2011 est déjà ouverte. Au nombre de prétendants à la succession de Joseph Kabila figure Mme Angèle
Makombo-Eboum. Elle se définit comme une « femme congolaise de la « diaspora », fille de ce pays qui a une ferme conviction en l’avenir de ce pays ».
Angèle Makombo n’est pas n’importe quelle prétendante au fauteuil présidentiel. Juriste de formation ayant une maîtrise en droit des affaires de l’Université de
Sorbonne (Paris), elle détient aussi un diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris et un autre diplôme d’études judiciaires de l’Université de Sorbonne Paris. A ce titre, elle a réussi
brillamment au concours d’entrée au Centre de formation professionnel des avocats de Paris. Cela lui a ouvert les portes du barreau parisien.
Sa carrière d’avocate commence dans un cabinet d’avocats d’affaires à Paris. Elle sera bien brève. Car, le gros de cette carrière, elle la passe au siège des
Nations unies à New York (Etats-Unis) où elle a passé près de 24 ans. De son propre aveu, elle affirme : « J’ai occupé différentes fonctions : attachée de presse, juriste, spécialiste des
questions politiques ».
Au cours de sa carrière à l’ONU, elle a eu le privilège d’évoluer successivement dans les cabinets des secrétaires généraux Kofi Annan et Ban Ki-moon (au début)
comme conseillère politique principale chargée des questions africaines. Elle a ainsi accumulé une riche expérience dans la prévention des conflits et le renforcement des institutions
nationales.
Motivations d’une candidature
Mais qu’est-ce qui pousse cette Congolaise au passé assez élogieux dans le sillage des Nations unies à s’intéresser à la politique congolaise ?
Angèle Makombo-Eboum répond : « J’ai passé plusieurs années aux Nations unies. Conseillère politique, j’ai pu participer aux discussions sur la situation en
RDC, les rapports sur mon pays n’étaient pas bons. J’ai pu voir cela tout au long de mon travail et lors des visites dans mon pays. Au lieu d’avancer, la RDC recule. Au lieu d’occuper la
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