Créé le 21 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 21 -03-2011 à 13h10 | AFRIQUE REDACTION
PAR : LE PALMARES
Le secteur agricole en République démocratique du Congo (RDÇ), nous ne cessons de le répéter, connaît des moments très intéressants de son expansion. Des visites de
travail du responsable de l’Agriculture, pêche et élevage (Agripel) aux diverses concertations avec les partenaires bi et multilatéraux, les analystes sont d’avis qu’il se déploie des efforts
pour une agriculture congolaise souhaitée compétitive.
Dernière étape marquante, la signature, le 18 mars dernier au Ghk, par la RDC de la charte du programme détaillé du développement de l’agriculture en Afrique. Par
cet acte, le Gouvernement congolais a démontré sa volonté manifeste de vouloir s’uniformiser aux recommandations continentales visant la réforme du secteur agricole.
La charte signée du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (Pddaa) trouve sa raison dans la dynamique consistant à sceller son partenariat
avec l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique australe (Comesa), les partenaires au développement, le secteur privé, la Société civile et les producteurs dans le cadre
de l’amélioration de la sécurité alimentaire. Le vice-Premier ministre Simon Bulupiy, qui a ouvert la table-ronde réunissant ces différents partenaires à Kinshasa, a indiqué que ce forum
permettait de clarifier l’apport des partenaires dans l’accomplissement de l’agenda dudit programme.
Ce programme pour le développement de l’agriculture en Afrique a été initié par l’Union africaine, en vue d’accélérer la croissance et d’éliminer la pauvreté, ainsi
que la faim dans les pays africains. Des objectifs, il y a la consolidation de la croissance économique en Afrique par le biais d’un développement fondé sur l’agriculture.
Le ministre Norbert Basengezi Kantima en charge de l’Agriculture, pêche et élevage a exprimé, à cette occasion,, la volonté du gouvernement d’oeuvrer dans le sens
de la recommandation de Maputo (Mozambique) qui exige l’allocation de 10% du budget national à l’agriculture. La mise en oeuvre du Pddaa, lancé depuis 2010, nécessite l’implication des
partenaires précités en vue de marquer la détermination commune d’accompagner la RDC dans la réduction de la pauvreté et de la faim. Ce programme doit permettre aux paysans d’avoir accès aux
crédits rotatifs.
Le secrétaire général adjoint Stephen Karangizi ,du Comesa a exhorté le,,, gouvernement à s’approprier . Ce programme et à finaliser le plan national d’investissement agricole dans les trois mois à venir. Il a également assuré le gouvernement de l’appui financier de son organisation pour une croissance agricole de 6 % par an. Mme Rhoda de la Commission africaine a aussi assuré le gouvernement congolais d’un appui technique pour faire avancer le processus du Pddaa. Le ministre de l’Agriculture, la RDC réaffirme, par la signature de la charte du PDDAA, sa volonté de continuer à oeuvrer dans le sens de la Déclaration de Maputo en 2003.
La Commission africaine estime également que son apport est nécessaire , pour l’amélioration du budget à accorder au secteur agricole.
Plan national d’investissement pour lutter contre la pauvreté en RDC est évalué à 937 millions de dollars américains.
L’information a été livrée, la semaine dernière, par le ministre de l’Agriculture. Norbert Basengezi a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse qu’il
a animée à kinshasa. Le Ghk a servi de cadre à cette conférence de presse organisée à ‘issue d’une table-ronde sur le Pddaa dont la chargea été signée par la RDC. Selon le ministre, les priorités
du Gouvernement central, à travers le ministère de l’Agriculture, se résument en six mots la production, l’évacuation, le stockage, la transformation, la commercialisation et la consommation. Ces
priorités, a-t-il poursuivi, constituent le Plan national d’investissement pour lutter contre la pauvreté en RDC.
L’occasion a été propice pour le ministre de saluer l’engagement des bailleurs de fonds, notamment la Belgique pour sa participation dans les divers
programmes d’investissement en RDC. Auparavant, le secrétaire général adjoint de la Communauté monétaire et économique de l’Afrique australe (Comesa) avait pris l’engagement de travailler en
collaboration avec le gouvernement congolais, afin d’élaborer ce Plan national d’investissement agricole robuste. La RDC a, par cette ratification, franchi deux des quatre étapes de sa feuille de
route dans la mise en oeuvre du Programme, à savoir la réalisation de la revue et des analyses des options stratégiques sur le développement du secteur agricole.
Lutte contre l’insécurité alimentaire en Afrique, la RDC dans le plain-pied des clauses de la croissance !
Simon Kinsangala