Créé le 21 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 21 -03-2011 à 13h10 | AFRIQUE REDACTION
PAR : LE PALMARES
Des secteurs gérés difficilement, pense une très large opinion, figure l’Education nationale dans toutes ses hauteurs: Qu’il s’agisse de l’Enseignement primaire,
secondaire et professionnel (Epsp) ou du niveau élevé, l’Enseignement supérieur et universitaire (Esu), il est un dénominateur commun sur le fonctionnel le respect des clauses des partenariats
entre ces deux cycles d’enseignement et les gouvernement qui se succèdent pose problème Pourquoi?
A se représenter tout l’impressionnant volume monumental des séminaires, colloques, forums, ateliers, journées portes ouvertes, journées de réflexions, symposiums
et les états généraux aux frais à même de construire des usines, il n’est pas exagéré d’affirmer que le fusil doit finalement changer d’épaulé dans ce secteur pourtant des plus sensibles I Cette
exclamation montre non seulement combien if est profondément peinant d’apprendre une grève en vue, mais aussi combien il est interpellant de voir que le paiement de l’enseignant devienne un
problème
Cette interpellation vient du fait qu’aucun instruit ne saurait en principe pas ignorer la valeur de l’homme de la craie, celui qui, hier, était beaucoup plus
respecté que le parent à la maison. Dommage qu’il soit devenu un rien aujourd’hui Apparemment, on ne s’en sort pas très bien, les faits en disent long!
En effet, le responsable du Syndicat national des enseignants catholiques, Bosco Puna, a annoncé à la presse qu’une grève des syndiqués de sa structure est en vue.
Pour non respect des engagements par le Gouvernement de la République qui n’a pas libéré les salaires des mois de février et mars 2011, une grève est prévue à partir de ce 25mars prochain,
l’ultimatum ayant expiré hier dimanche 20 mars à minuit. Pour ce faire, M. Bosco Puna a informé les “Synecatiens” de la rencontre du23 mars pour une meilleure harmonisation des vues. Et
après?
Cette question fait d’abord penser à une sorte de manque d’actions concertées entre syndicats du secteur. Lé fait que la voix de M. Kimbuya du Syndicat des
enseignants du Congo (Syeco) n’ait pas été entendu; fait croire à certains analystes de l’existence d’un vide, quand on sait combien s’accordent les violons Synecat et Seyco. En tout cas, ceux
qui suivent de près toutes les phases du contentieux “ Gouvernement- corps professoral et enseignant sont d’avis qu’il y a à requalifier les rapports.
La requalification dont question oblige que les Congolais, fortement lésés par ces couacs à l’infini, se fixent d’autres repères. Et pourquoi Pierre Jacquemot,
ambassadeur de France en RDC, n’amènerait-il pas, comme il vient de le faire au ministère des Finances, un équivalent de Gérard Pointe pour servir de courroie de transmission en matière de paie
des enseignants?
S’il est question aux Finances de la fiscalité, regard tourné vers la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), il serait question à l’Epsp et à l’Esu de ceux qui vont
tenter de faire peser leur poids. A l’Esu, pour rappel, la dernière grève des professeurs n’était pas loin de faire des plaies difficiles à panser. Le pire avait été évité ! Par ailleurs, il
serait vraiment de très mauvaise foi que l’on ne reconnaisse pas les efforts inlassables que ne cessent de fournir les ministres de l’Epsp, Maker Mwangu Famba, et de l’Esu, Léonard Mashako Mamba.
Tous deux, à parler objectivement, s’assument, sauf que leur secteur éducationnel voudrait que lé Chef de l’Etat Joseph Kabila voie les choses un peu autrement. Voir autrement les choses, c’est
associer, dans une certaine mesure, ces syndicats et autres partenaires dans la gestion des filières auxquelles dépendent et la paie des enseignants et celle des professeurs d’Université. Mais le
Secope existe, non ! Oui, il existe ! Le fait que les grèves soient récurrentes signifie tout ! Ah, un bon sujet de dissertation pour les finalistes de cette année !
Epsp, les enseignants affiliés au Synecat en grève bientôt ! En sera-t-il de même pour les autres ? Par dessus tout dans cette histoire de grèves, aucun Congolais
ne sait se dire honoré. Voilà qui impose à tous des options tempérées à lever !