Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

Affaire CMSK - Gécamines-EGMF : le dialogue s’impose !

$
0
0

 

Créé le 06 -09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 06 -09-2011 à  07 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : PROSPERITE

 

La discorde entre Gécamines et l’Entreprise du Groupe Malta Forrest, partenaires dans la Compagnie Minière du Sud-Katanga, est loin de connaître son dénouement. Au moment où la Gécamines s’évertue à convaincre l’opinion que EGMF a offert fermement et sans ambiguïté à M. George Arthur Forrest d’acheter ses parts-60%- dans CMSK,

EGMF reste pour sa part catégorique : elle n’a jamais vendu ses parts à quiconque. Des sources proches du Groupe Forrest, l’on soutient mordicus que la Gécamines tente plutôt de déposséder, de force et illégalement d’ailleurs, EGMF de la totalité de sa participation de 60 % dans CMSK. Bien plus, la Gécamines, selon EGMF, affirme à tort qu’elle peut exercer un droit de préemption lui permettant d’acheter sa participation dans CMSK. Car, il n’y a aucun droit de préemption légalement valable puisque EGMF n’avait aucune volonté de vendre sa participation et n’a strictement rien vendu. Sinon, si elle en avait eu l’intention, elle était juridiquement obligée de le notifier au Conseil de Gérance de CMSK et la question aurait été discutée en Assemblée Générale Extraordinaire. Telle est la procédure légale qui peut, le cas échéant, donner à la Gécamines le droit de préemption sur la vente. Par ailleurs, EGMF plaide pour une reprise du dialogue et un retour à la normale des relations avec la Gécamines. Le différend qui oppose la Gécamines à l’EGMF est visiblement loin de connaître son épilogue. Alors qu’on croyait à une accalmie après la livraison, le week-end dernier et hier, de deux sons de cloche contradictoires, voilà que les deux entreprises reviennent à la charge, chacune campant manifestement sur sa position. En effet, au moment où la Gécamines s’évertue à convaincre l’opinion que celui qu’elle considère déjà comme son ex-partenaire dans la Compagnie Minière du Sud Katanga, CMSK, à savoir : EGMF, a offert fermement et sans ambiguïté à M. George Arthur Forrest d’acheter ses parts-60%- dans CMSK, EGMF reste, pour sa part, catégorique : elle n’a jamais vendu ses parts à quiconque.

Des sources proches du Groupe Forrest, l’on soutient mordicus que la Gécamines tente de déposséder, de force et illégalement d’ailleurs, EGMF de la totalité de sa participation de 60 % dans CMSK. La Gécamines, selon EGMF, affirme à tort qu’elle peut exercer un droit de préemption lui permettant d’acheter sa participation dans CMSK, au motif que EGMF aurait reçu une offre d’achat portant sur sa participation dans CMSK. Pourtant, indique-t-on du côté du Groupe Forrest, il n’y a aucun droit de préemption légalement valable puisque EGMF n’avait aucune volonté de vendre sa participation et n’a strictement rien vendu. Sinon, si elle avait eu l’intention de vendre ses parts, elle était juridiquement obligée de la notifier au Conseil de Gérance de CMSK et la question aurait été discutée en Assemblée Générale Extraordinaire. Telle est la procédure légale qui peut, le cas échéant, donner à la Gécamines le droit de préemption sur la vente. La bonne foi de l’EGMF EGMF, récidive-t-on, n’ayant pas notifié le Conseil de Gérance de CMSK pour discussion au sein de l’Assemblée Générale extraordinaire parce que n’ayant nullement l’intention de vendre sa participation, elle avait tenu plutôt à informer la Gécamines de l’offre qu’elle avait reçue, afin que la Gécamines, son partenaire, soit informée de toutes les discussions en cours. EGMF, l’avait fait de bonne foi et par souci de transparence. Il est paradoxal, indique-t-on, de constater que la Gécamines tente d’utiliser la bonne foi et la volonté de transparence de son partenaire, pour retourner la situation à son avantage. Partenaire fidèle et de longue date de la Gécamines, EGMF a toujours manifesté sa bonne foi avec, à la clé, l’association momentanée de Luisiwishi en 1996, à une époque ou personne n’investissait plus en RDC, en se montrant généralement souciant de la rentabilité des projets développés, voire plus clémente et compréhensive vis-à-vis des problèmes financiers de la Gécamines.

D’ailleurs, des chiffres le prouvent, CMSK a été l’une des seules sources stratégiques des revenus de la Gécamines, depuis un certain temps. Un important investissement EGMF, avons-nous appris, aurait disposé d’un investissement de l’ordre de 250 millions USD pour le développement de CMSK. Cet investissement est destiné à la construction d’une usine métallurgique de haute technologie en RDC. Ce qui représente une valeur ajoutée énorme pour le Congo-Kinshasa. Bien plus, cette action de la Gécamines contre l’EGMF mettrait en péril près de 600 emplois directs, des centaines d’emplois indirects, de nombreuses œuvres sociales, entre autres, les écoles, les centres de santé. La Gécamines ne peut-elle pas profiter de cet investissement pour payer ses dettes qui se chiffrent en millions de dollars ? S’interrogent certains milieux katangais qui ne comprennent pas trop l’attitude du PCA de la Gécamines qui est, en même temps, Président du patronat congolais. Privilégier le Dialogue EGMF, signalent nos sources, plaide pour une reprise du dialogue et un retour à la normale des relations avec la Gécamines et ce, depuis le début de ce différend. Elle espère que la raison l’emportera dans le respect de l’Etat de droit, de la Constitution et des lois de la République Démocratique du Congo. Mais si jamais, il n’y a pas de compromis et ce, conformément au contrat de partenariat ‘’CMSK’’ conclu en 2004 entre EGMF et la Gécamines ; d’éventuels litiges doivent être réglés auprès de la Cour Internationale d’Arbitrage de la Chambre de Commerce International de Paris. EGMF acceptera sereinement un tel arbitrage, au lieu de chercher d’autres issues ne reposant nullement sur des dispositions contractuelles.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

Trending Articles