Créé le 06 -09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 06 -09-2011 à 07 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Que sont devenus les quatre vice-présidents de l’abracadabrant attelage, jadis dénommé « 1+4 » ? Ou, si vous n’y voyez aucun inconvénient, reformulons
apostrophiquement la question. Hormis J.P. Bemba, doublement élu en 2006 et par le peuple et par les députés. Mis à part Yerodia Ndombasi, catapulté au Sénat par le chef. Que sont Azarias Ruberwa
et Arthur Z’Ahidi devenus dans le marécage politique congolais ? Et puis, que deviendront ces ex-vice-présidents de la République (VP) de transition au lendemain des élections de novembre
?
Ce questionnaire, je le propose à leurs pairs politiques. Je les exhorte à apprécier, avec du recul bien sûr, si l’ensemble de ces VP a (avait) l’étoffe politique
pour gérer soit une Transition soit des Institutions issues des élections. Très important : prière de ne communiquer à personne le résultat de votre évaluation. Même pas à votre ombre.
Y a bon, la politique. N’est-ce pas ? Tout le monde peut devenir politique, à condition de savoir mettre son habileté au service de l’opportunisme. Et son
intelligence au service de la bêtise. Puisqu’il y a un prix à payer, les attentistes ne doivent pas s’attendre au partage du fromage.
Y a bon, la politique. A défaut de naître politiques, les 70 millions de Congolais seraient-ils condamnés, pour « se sortir » de la misère institutionnalisée, à
s’engager dans la politique active. Pas celle des militants qui servent de marchepied. Mais celle des parlementaires, ministres, gouverneurs, conseillers, PDG, généraux, …toujours soignés aux
petits oignons et servis dans de grosses enveloppes ?
Y a bon, la politique. L’expérience des 51 ans d’indépendance démontre que la voie impériale pour accéder à « une vie digne et humaine » passe par un emploi
politique. Dieu seul sait combien d’emplois politiques le Congo indépendant parvient à créer à chaque retour des pluies.
S’il est malaisé d’inventorier le nombre de ces « emplois », de 1960 à 2011, cela n’empêche pas d’observer que le gâchis financier est énorrrr…me. Conséquence de
l’entretien sans contrepartie d’une armada de consommateurs gagne-gros.
Y a bon, la politique. La course d’obstacles actuelle pour capturer un poste politique laissera des traces dans beaucoup de familles. Et ce, à la suite des luttes
fratricides, des parricides, des reniements. C’est ça « la politicaille », premier obstacle au décollage des pays pauvres, nantis pourtant d’immenses ressources naturelles.