Créé le 07 -09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 07 -09-2011 à 12h00 | AFRIQUE REDACTION PAR :AFRICANEWS
Au 5 septembre 2011, le BRTC n'avait enregistré que deux candidats à la présidentielle de novembre: Me Jean Andeka Djamba et Etienne Tshisekedi.
Que ce soit à la présidentielle ou aux législatives de novembre 2011, les candidats ne semblent toujours pas pressés pour déposer leurs dossiers dans les bureaux de
réception et traitement des candidatures. En date du 30 août, la commission électorale nationale indépendante -CENI- affirme avoir réceptionné 42 dossiers pour la députation nationale -dont 11
par les candidats indépendants, 24 par les partis politiques et I pour les regroupements politiques, alors que plusieurs formulaires ont été retirés, 3644 au total, dont 36 pour l'élection
présidentielle. Au cours de son point de presse vendredi 2 septembre 2011, la CENI a relevé ce faible engouement et invité les candidats à faire diligence et ne pas attendre le dernier jour. Au 5
septembre 2011, le BRTC n'avait enregistré que deux candidats à la présidentielle de novembre : Me Jean Andeka Djamba et Etienne Tshisekedi.
Si la commission électorale nationale indépendante assure que les préparatifs des élections prochaines évoluent normalement, l'institution d'appui à la démocratie
déplore cependant le faible engouement des candidats présidents ou députés quant au dépôt des dossiers de leurs candidatures dans les bureaux de réception et de traitement des candidatures -BRTC-
ouverts, opérationnels et fonctionnels à travers le pays dans les 145 territoires et villes sur le territoire national. Selon les données partielles recueillies au 30 août, la CENI fait état de
3644 formulaires retirés dont 36 pour la présidentielle pour seulement 42 dossiers de candidatures déposés à la députation nationale dont 11 par les candidats indépendants, 24 par les partis
politiques et 1 seul pour les regroupements politiques. Pas un seul pour l'élection présidentielle. D'où l'appel de la CENI «aux uns et autres à accorder diligence à celte étape du processus et
de ne pas attendre le dernier jour», a insisté Je rapporteur de l'institution citoyenne au cours du point de presse qu'il a animé vendredi 2 septembre dernier. Par ailleurs, a-t-il rappelé, les
partis politiques ont l'obligation d'informer la CENI de toute création de regroupement politique, selon les dispositions de l'article 14 de la loi électorale qui stipule: « on entend par
regroupement politique, une association créée par les partis politiques légalement constitués en vue de conquérir le pouvoir par la voie démocratique».
Quant aux questions qui défraient l'actualité sur le processus électoral, la CENI dit reconnaître, s'agissant de la publication des listes électorales, avoir
l'obligation, eu égard à la loi électorale révisée de publier ces documents « au plus tard, trente jours avant la date du début de la campagne électorale et de les afficher par bureau de vote, au
plus tard 30 jours avant le scrutin», tout en déterminant les modalités de cette publication. La même loi électorale fixe la publication des listes des bureaux de vote et de dépouillement, au
plus tard 30 jours avant les scrutins. Répondant aux questions relatives à la perte des CD de certains kits d'enregistrement qui auraient entraîné la perte des données de certains électeurs, la
CENI assure que les opérations de révision du fichier électoral ont été entourées des dispositifs sécuritaires appropriés aux opérations d'une telle envergure. Des rapports entre la CENI et les
partis politiques, l'institution affirme avoir organisé plusieurs rencontres avec les partis politiques de l'opposition et que le dialogue se poursuit. Un compromis est possible, assure-t-elle
avant une signature très bientôt du code de bonne conduite pour des élections apaisées, crédibles et transparentes.
Marlaine MABUSI & Norah MINZENI