Créé le 09 -09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 09 -09-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
En prévision de la prochaine réunion des ministres de la Défense et de la Sécurité des pays des Grands Lacs, les experts réfléchissent sur la problématique des
forces négatives armées encore actives dans la région.
Les experts de 11 pays de la région des Grands Lacs, dont la République démocratique du Congo, tablent depuis mercredi 7 septembre 2011 à Kigali (Rwanda), sur la
question des forces négatives et des groupes armées rebelles établis dans la région.
Il s’agit particulièrement des éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) opérant à l’Est de la RDC et en République Centre Africaine,
l’Armée de résistance du seigneur (LRA), un groupe rebelle ougandais basé actuellement en RDC, au Soudan et en Centrafrique, les forces démocratiques et alliés Adf/Nalu…
L’objectif de cette rencontre est de préparer la prochaine réunion des ministres de la Défense et de la Sécurité sur les problèmes des forces négatives opérant dans
la région. Les 11 pays qui participent à cette réunion sont les 9 pays limitrophes de la RDC y compris le Kenya et la RDC, précise Steven Sing, chargé des questions paix et sécurité.
Parmi les experts congolais, figure le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku. Le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu est arrivé dans la capitale rwandaise
dans la matinée du mercredi 7 septembre, après son périple effectué en territoire de Lubero.
En RDC, plusieurs territoires de la province Orientale et de deux Kivu sont sous la menace des groupes armés encore actifs. Une situation qui demeure inquiétante en
cette période, où le pays a amorcé sa dernière ligne droite pour les élections. La récurrence des activités des milices préoccupe au plus haut point les uns et les autres, à telle enseigne
qu’elle relance la problématique de la sécurité.
Selon la Monusco, les rebelles hutu rwandais continuent à semer la panique dans les territoires de Mwenga, Kalehe et Walungu. Tandis que les Maï-Maï Yakutumba
intensifient eux, leur influence dans le Sud de Fizi et Lulimba. De violents combats qui les opposent souvent aux forces régulières, provoquent des déplacements massifs des populations vers des
localités jugées plus ou moins sécurisées.