Créé le 09 -09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 09 -09-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Le nouveau commandant de la Police nationale congolaise du territoire de Masisi n’a pas été installé, mardi 6 septembre, comme prévu. Et pour cause. Le colonel
Zabuloni a bloqué la délégation à Lushebere, siège de son état-major, à quelque 6 km de Masisi-centre. Les membres de la délégation qui devaient installer le nouveau commandant de la police
ont dû retourner à Goma.
La délégation formée par l’inspecteur provincial de Police nationale congolaise était composée de trois officiers et quatorze gardes du corps. Les hommes du colonel
Zabuloni Munyantware ont bloqué le cortège de la délégation à Lushebere, son quartier général.
Deux officiers de la Police, membres de cette délégation partis pour négocier avec lui, ont été séquestrés pendant au moins 3 heures avant d’être
relâchés.
Le major Jean Jacques Malumba qui était dans la délégation témoigne : « Nous avons été encerclés par plus de 2.000 personnes nous demandant de n’installer que leur
leader, le commandant Zabuloni et pas quelqu’un d’autre. Pour moi, il y a une nouvelle rébellion qui va commencer à Katale. Je n’ai jamais vu une population aussi méchante. Cette résistance
est une rébellion contre le pouvoir en place ».
Les partisans du colonel Zaboloni ont confisqué la jeep qui transportait la délégation et une arme AK47, sur ordre de leur leader. La délégation a dû retourner sur
Goma. Le colonel Eric Mpereza qui devrait prendre ses fonctions à Masisi, affirme attendre les instructions de sa hiérarchie.
Pour rappel, la population de Masisi avait contesté la nomination du colonel Zabuloni à la tête de la police de Masisi. Nomination annulée par la suite par
les responsables de la Police nationale congolaise à Kinshasa. Mécontente de cette nomination, la population de cette contrée avait organisée pendant trois jours, une marche pacifique pour
réclamer l’annulation de la nomination du colonel Zabuloni.