Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à 14 h59 I LA PROSPERITE
Au total, onze candidats sont dans la course à la présidentielle 2011. Tshisekedi Etienne, Joseph Kabila, Oscar Kashala, Léon Kengo, Nzanga Mobutu, Vital Kamerhe, Ismaël Kitenge, Kakese Malela, Mbusa Nyamwisi, Jean Andeka et Adam Bombole. Normalement, sur 23 formulaires qui avaient été retirés par des indépendants, quatre seulement sont revenus à la CENI. Puis, sur 30 formulaires retirés par les partis politiques, il n’y a que sept qui ont été déposés, dans le box à candidatures.
Zéro candidat au titre de regroupements politiques, même si un formulaire avait été retiré, au Bureau de Réception et de traitement des candidatures, dès le début de l’opération. Dimanche 11 septembre, la Commission Electorale Nationale Indépendante, en dépit de la détermination de ses dirigeants ainsi que de leur volonté d’aller jusqu’au bout, pour faciliter la tâche aux uns et autres, ne peut laisser indéfiniment poursuivre l’opération de dépôt des candidatures. Puisqu’elle-même est aussi coincée par les impératifs du respect du calendrier annoncé qui prévoyait qu’au jour d’aujourd’hui, la liste provisoire de tous les candidats à la présidentielle et aux législatives soit, enfin, publiée. Toutes les minutes sont donc comptées !
C’est, décidément, la course contre la montre. Question de ne pas dépasser le 6 décembre, sans un Président nouvellement élu. Ceci est une première entorse, un premier couac, dans la mesure où les retardataires en nombre sans cesse croissant, continuent à brandir les jetons, pour se justifier. Ils foulent, malheureusement, au pied toutes les bornes tracées par la CENI au point de ne soucier d’aucun problème de temps, ni du nouvel environnement politique créé à la suite des tensions Pprd-Udps, dans la Ville-Province de Kinshasa. Après tout, l’histoire passe et avance. Kabila l’a si reconnu hier, à Kingakati, devant des milliers des membres de la Majorité Présidentielle où il a dressé le bilan de son action, annoncé des perspectives à venir et appelé à des élections apaisées en RD. Congo. Tshisekedi est, lui, à Bruxelles.
Là, il multiplie des contacts et harangue des milliers des partisans. Kamerhe, Kengo et tant d’autres sont à Kinshasa, la capitale. L’un et/ou l’autre s’affaire à retrousser ses manches, avant les dernières empoignades. Adam Bombole, par exemple, n’en a pas encore bien fini avec ses collègues du Mouvement de Libération du Congo qui, étonnamment, l’ont éjecté de son piédestal de Président Interfédéral, à Kinshasa. Globalement, quoiqu’en dents de scie, le processus culmine vers des élections générales, à la date du 28 novembre, comme prévu. Au niveau de la Députation Nationale, les dernières statistiques recueillies auprès de la CENI établissent que 345 candidats sont inscrits à titre de candidats indépendants, 2320 sont alignés au nom de leurs partis politiques et, enfin, 15 candidats sont enregistrés pour le compte de leurs regroupements politiques.
En tout, 2680 candidats s’arracheront les cheveux, s’il faut entrer dans un Parlement de 500 sièges. Ces chiffres sont encore à prendre sur des pincettes. D’autant qu’ils procèdent de nos propres calculs sur base d’un tableau synoptique de la CENI, parvenu hier, dans la soirée, à La Prospérité, votre Quotidien de Mont Fleuri. Il reste qu’à la fin de l’opération, lorsque tous les retardataires seront à leur tour enregistrés, qu’ils subissent, une légère, si pas une importante, retouche à la hausse. Mais, dans tous les cas, les choses iront très vite, à la fin de cette semaine. La CENI sera obligée d’en venir à bout de cette opération de dépôt des candidatures, pour publier la liste provisoire afin que chacun des candidats soit fixé de son sort. Pour rappel, la campagne électorale est fixée au 28 octobre.
Ce sera dans plus ou moins un moins. En attendant, la CENI doit arrêter avec la série d’opérations pré-électorales. L’Appel de Laurent Monsengwo Des élections apaisées, Laurent Monsengwo en avait déjà parlé, dans un point de presse. L’AETA, une coalition d’associations de la société civile y est revenue avec insistance, en début de semaine. A la Majorité, des appels ont été lancés aux acteurs politiques. Evariste Boshab, au lendemain des échauffourées entre les partisans de PPRD et de l’Udps, n’en avait-il pas fait l’objet de ses échanges avec les ambassadeurs et les chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa ?
L’Udps, le principal de l’Opposition, est parvenue à appeler ses combattants à décocher, à ne pas céder à la ‘’provocation’’. Bref, tous, alors tous, émettent sur
la même longueur d’ondes que Laurent Monsengwo Pasinya, l’Archevêque de Kinshasa. Elections ? Tous donc, souhaitent qu’elles soient apaisées, quand bien même les termes et les mots utilisés
varient au gré des parties prenantes. Prions ! Denis Lessie s’annonce pour le 23 septembre, au stade des martyrs, pour implorer la grâce de l’Eternel. Qui pense autrement ? A-t-on une autre voie
? Sinon, c’est le moment. L’heure a sonné. Levez-vous !
Marcel Ngoyi