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Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

 




Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.


Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011.


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