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Énergie : des progrès attendus dans la distribution de l'eau dès décembre prochain

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES  DEPECHES DE BRAZZAVILLE


Le directeur des opérations de la Banque mondiale, Eustache Ouayoro, a annoncé récemment l'échéance arrêtée sur la base des discussions avec la haute direction de la Régideso (Régie de distribution de l'eau de la République démocratique du Congo).

Une dizaine de jours après sa prise de fonction officielle, le successeur de Marie Françoise Marie Nelly, pour rappel, affectée au Nigéria, attache déjà une attention particulière aux projets de la BM en difficulté.  « Il s'agit d'un secteur qui demande beaucoup d'investissements. Nous sommes impliqués à hauteur de 190 millions de dollars américains dans les villes de Matadi (Bas-Congo), Lubumbashi (Katanga) et Kinshasa. C'est un programme qui a pris du retard mais nous allons travailler très dur pour le faire avancer. Moi-même, j'étais en discussion avec l'administrateur directeur général de la Régideso et nos équipes. Je suis conscient de la réalisation d'ici décembre des progrès significatifs. Nous avons plusieurs opérations dont un programme qui a permis de construire une station de traitement d'eau potable à Djili », a-t-il affirmé.
 Pour le courant électrique, secteur bénéficiaire d'une enveloppe d'un milliard de dollars américains, le haut fonctionnaire international a appelé aussi à des résultats. « Le chantier de l'électricité est très important. Je me suis personnellement rendu compte du problème. Mais, nous avons un milliard de dollars américains. Par le passé, il y a eu aussi quelques difficultés à faire avancer ce programme. Il existe des décisions qui traduisent des engagements pour améliorer les choses. La première responsabilité pour l'avancement de ce portefeuille revient au gouvernement. Le milliard disponible peut être utilisé si la Société nationale d'électricité met ce projet en œuvre. Ce n'est pas nous. Nous ne sommes pas au barrage d'Inga. C'est une responsabilité du gouvernement ». Pour autant, il n'est pas question pour l'institution financière internationale de quitter le secteur énergétique tant les défis à relever sont énormes. 



Une vision pragmatique

Eustache Ouayoro a réaffirmé l'importance de l'enveloppe disponible pour la RDC, à savoir 3 milliards de dollars américains. « Nous avons décaissé à peu près 900 millions de dollars américains. Il reste 2 milliards que l'on doit transformer en réalité sur le terrain ». Sur vingt projets, à peine deux présentent à ce stade une insatisfaction. « Nous pouvons faire mieux. J'ai dit à mes collègues que je veux zéro projet non satisfaisant dans notre portefeuille. Une cellule au niveau du ministère des Finances publiques travaille pour faire avancer les choses. Dans le cas contraire, un projet ne peut rester 6 mois insatisfaisant. Même au sein de la BM, il y a des équipes qui y travaillent ».

Maintenir le dialogue

Le nouveau directeur des opérations a fait état de sa détermination à veiller scrupuleusement à la qualité des rapports entre la BM et le gouvernement. L'institution, a-t-il affirmé, n'a pas pour objectif d'exercer une quelconque pression sur les institutions du pays mais plutôt d'encourager le dialogue pour des solutions à tous les problèmes dans l'exécution des projets. Ce dialogue sera tout aussi permanent avec la presse invitée à consulter régulièrement le site web de la BM ainsi que son département de communication sur toutes les questions relatives aux projets en cours.  « Nous sommes en train de préparer nos stratégies de communication. Le gouvernement, qui a la responsabilité du portefeuille, doit aussi communiquer suffisamment, notamment, sur les raisons de certains disfonctionnements dans les programmes considérés avant tout comme ses programmes et non ceux de la BM », a-t-il martelé. Des rencontres régulières avec les journalistes sont même prévues à cet effet.

Laurent Essolomwa

Photo 1 Eustache Ouayoro, directeur des opérations de la BM en RDC, au cours de son premier tête-à-tête avec la presse

Photo 2 Des avancées attendues au mois de décembre sur le projet de l'eau


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