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Epidémie du choléra : la situation se stabilise au CTC de Maluku

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Créé le 24 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 24 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

 



Tous les moyens ont été mis en branle pour lutter contre l’épidémie du choléra dans la ville de Kinshasa. Parmi ces moyens, l’on note l’installation du Centre de traitement du choléra (CTC) à la commune de Maluku qui a constitué l’épicentre de la maladie. Grâce à une prise en charge correcte des malades, ce centre qui a accueilli 138 malades n’en compte plus que deux à l’heure actuelle.

Sur 138 malades accueillis au Centre de traitement du choléra de Maluku, aucun décès n’a été enregistré. Les six décès évoqués à Maluku ont eu lieu avant l’installation du CTC. A ce jour, le centre n’a que deux malades cholériques déjà convalescents, à savoir une sexagénaire provenant de l’îlot de Lukunga et un petit garçon âgé de trois ans.

Ce succès résulte d’une prise en charge correcte et gratuite des cas de choléra au sein de centre grâce à l’appui des partenaires dont l’OMS, l’Unicef et autres qui ont permis au gouvernement de mettre à la disposition du CTC des intrants nécessaires pour soigner les personnes touchées par le choléra. La Croix-Rouge a également été d’un grand apport pour avoir déployé ses volontaires sur le site en vue de transporter les malades au centre, sensibiliser la population et assainir des milieux où les cas se déclaraient. Les volontaires de la Croix-Rouge se sont aussi occupés de l’enterrement des morts en respectant les normes d’hygiène requises pour éviter la propagation de la maladie.

Sur le plan médical, le succès de la lutte est lié aussi au triage effectué au CTC dès l’arrivée du malade. « Le triage est très important, car s’il est de mauvaise qualité nous allons tuer les malades. Par le triage, les malades sont répartis selon la sévérité de leur déshydratation qu’on appelle Plan pour être pris en charge», a expliqué le coordonnateur du projet de lutte contre le choléra, Dr. Charles Kalambay. Selon lui, des malades de plan A sont ceux qui arrivent au centre sans déshydratation et ceux de plans B et C sont un peu déshydratés et sévèrement déshydratés.

Parlant de l’état des deux malades qui se retrouvaient en ce moment là au Centre, Dr. Charles Kalambay a fait savoir que la sexagénaire a reçu son traitement de sel de réhydratation orale (SRO) qui a bien évolué. Le petit garçon a été, quant à lui, admis au centre au Plan B. au deuxième jour de son traitement, l’enfant ne présentait plus les signes de déshydratation et fait moins de sel. « Si le malade arrête de vomir et de faire les selles liquides, il est transféré dans la salle de convalescence. De là il pourrait regagner sa maison après 8 heures d’observation», a-t-il précisé. Avant de souligner qu’outre, le lactage ringer et le SRO, il existe d’autres médicaments qu’on administre s’il y a complication. Dr. Charles Kalmbay a, par ailleurs, rassuré qu’une fois guéri du choléra, on devient immunisé, c’est-à-dire, qu’il n’a plus de risque de rechute. Toutefois, a-t-il poursuivi, à la sortie du Centre, un traitement d’entretien est remis à la personne qui vient d’être guérie. On lui remet aussi du Chlore et du savon pour désinfecter ses vêtements, son lit ou son environnement. « Tous les frais étant pris en charge par les partenaires, aucun malade reçu au CTC n’a payé un rond », a-t-il souligné quant au coût du traitement. A la question relative aux dispositions prises en perspective du départ des partenaires, Dr. Charles Kalambay a affirmé que des intrants suffisants seront laissés à la zone de santé de Maluku pour la prise en charge des cas. Aussi, a-t-il rassuré, que les médecins et les infirmiers de l’Etat ont été formés ainsi que tous les prestataires pour assurer la prise en charge des cas.


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