Créé le 24 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 24 -09-2011 à 13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Une rencontre bipartite RDC-RSA présidée par le vice-Premier ministre, Adolphe Lumanu, a permis de savoir que la République sud-africaine est disposée à former
quelque 800 policiers congolais pour la sécurisation des élections.
Dans le cadre de la coopération bilatérale entre la RDC et la République sud-africaine, le gouvernement de Pretoria se dit disposé à assurer la formation de 800
policiers congolais, en vue de sécuriser les opérations électorales de novembre prochain. Ce point a fait l’objet, le jeudi 22 septembre, d’une rencontre bipartite RDC-RSA présidée à Kinshasa,
par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Adolphe Lumanu, rapporte l’ACP.
Pour la source, cette formation sera donnée par les experts de la Police sud-africaine. D’après l’inspectrice adjointe de la Police de la République d’Afrique du
Sud, le soutien de son pays sera d’ordre matériel et moral.
A noter que la bipartite RDC-RSA a duré deux jours, soit du 21 au 22 septembre 2011. Les travaux ont connu la participation active notamment, du côté congolais, de
l’inspecteur général de la Police nationale congolaise (PNC), le général Charles Bisengimana, ainsi que de l’inspecteur provincial de la PNC/ville de Kinshasa, le général Jean de Dieu
Oleko.
L’on se souviendra que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Daniel Ngoy Mulunda, s’est entretenu tout récemment avec les
ambassadeurs des pays africains accrédités en RDC. Le président de la CENI les a tenus informés de l’évolution du processus électoral concernant précisément l’élection présidentielle couplée avec
les législatives nationales.
Saisissant cette opportunité, Daniel Ngoy Mulunda a sollicité l’appui des pays africains afin de faire face aux difficultés d’ordre logistique auxquelles la CENI
est confrontée. Au cours de la même rencontre, l’ambassadeur sud-africain a laissé entendre que son pays est prêt à envoyer des instructeurs pour former les policiers congolais chargés de la
sécurisation des candidats retenus pour l’élection présidentielle.
Quant au doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur du Gabon, il a, pour sa part, émis le vœu de voir la classe politique congolaise mettre tout en œuvre pour
préserver la paix sociale avant, pendant et après les élections. Avant d’indiquer que les ambassadeurs africains vont, en ce qui les concerne, informer les gouvernements de leurs pays respectifs,
afin de pouvoir apporter le soutien à la réussite des prochaines élections.