Créé le 23 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -03-2011 à 09h 00 | AFRIQUE REDACTION
PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
L'évêque du diocèse de Dungu-Doruma estime que Kinshasa minimise l'ampleur de la situation sécuritaire dans les districts du Haut et Bas-Uélé. Selon le prélat
catholique, la menace des rebelles ougandais de la l'armée de résistance du seigneur (LRA) n'est pas prise au sérieux par le gouvernement central. Mgr Richard Domba Mady s'est inquiété, à travers
une lettre pastorale, le 20 mars, du fait que le gouvernement sous-estime l'effectif des rebelles ougandais. Pour mettre fin à cette menace, il recommande l'ouverture des négociations entre le
gouvernement ougandais et les rebelles de la LRA.
Eu égard à l'importante présence des Forces armées de la RDC, de l'armée ougandaise et des contingents de la Monusco, l'évêque du diocèse de Dungu Doruma réfute les
informations du gouvernement faisant état d'une dizaine d'éléments de la LRA en activité dans cette partie de la province Orientale. Il a ainsi invité l'exécutif national à prendre conscience du
danger que représente réellement cette rébellion sans cesse responsable des victimes parmi les civils et militaires congolais.
Notons que la lettre de Mgr Domba fait suite à la déclaration du ministre de la Défense nationale, le 18 mars, à Dungu. Il ne restait plus qu'une dizaine d'éléments
de la LRA sur terrain d'après Charles Mwando Simba. Cette déclaration avait suscité plusieurs réactions dont celle du président de la société civile de Faradje, Abbé Guillaume Abiandroa qui avait
estimé que «personne n'a été dans la forêt pour compter les éléments de la LRA.»
Jules Tambwe Itagali