Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

Non à la torture

$
0
0

Créé le 23 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -03-2011 à  09h 00 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL 

 

TORTURE-EN-RDC.jpg
La torture sous toutes ses formes est interdite. L'humanité entière tient à la dignité et à l'intégrité physique des hommes. Le 26 juin de chaque année, les Nations unies ont institué une journée internationale dédiée aux victimes de la torture. Le Parlement congolais se propose d'examiner au cours de la présente session, la dernière de la législature, la loi sur la torture.

Avec l'Humanité entière, la RDC va s'impliquer dans la dynamique de la lutte contre ces pratiques cruelles et inhumaines. Pour justifier ces pratiques, l'argument le plus utilisé est de "faire parler" des personnes sensées disposer des secrets. Il est déploré qu'il sert de plus en plus à faire taire voire "à terroriser".

Le procès Chebeya, à titre d'illustration, démontre qu'il se pourrait que le défenseur des droits de l'Homme serait décédé des suites de tortures physiques ou morales.

Ce même procès expose le caractère secret de ces pratiques. "Elle se pratique dans le secret, avec pour seuls témoins ceux qui en sont complices. C'est pour cela qu'il est très difficile d'obtenir des preuves", notent des spécialistes en cette matière.

La torture est un fléau qui menace dangereusement les droits de l'Homme dans la mesure où des instances officielles se trouvent souvent impliquées. Le principe qui emportait jusqu'alors la plus grande adhésion au niveau international, est en train d'être remise en question.

Dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme", les États ne se contentent pas seulement de recourir à la torture et aux mauvais traitements, ils affirment également que ces actes sont justifiables et nécessaires, s'indignent les organisations de lutte contre ce fléau.

Lorsque les Etats comme la RDC se décident de mettre en place une législation stricte en la matière. Cela indique une prise de conscience accrue des autorités congolaises, dans la lutte contre la torture.

Le Parlement congolais ferait œuvre utile d'intégrer tous les développements enregistrés dans la pratique de la torture pour être en phase avec l'évolution sur l'ensemble de la planète.

Les zones de conflits enregistrent le plus de cas de torture parce qu'elles constituent des espaces de restriction de principales libertés fondamentales. L'évolution constatée en rapport avec le terrorisme constitue plutôt un recul pour l'Humanité.

La RDC devra s'interdire de suivre cette voie et encourager le respect strict de l'intégrité corporelle et morale de tout citoyen. La criminalisation de la torture dissuaderait tout détenteur de n'importe quel pouvoir d'Etat de se comporter en responsable.

La puissance publique ne doit pas se mettre au service de leur détenteur au détriment des citoyens. La loi sous examen au Parlement doit tenir compte de cette nécessité.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

Trending Articles