Créé le 26-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 26-09-2011 à 17h15| AFRIQUE REDACTION PAR :AFRICANEWS
J’ai lu avec étonnement l’article intitulé « Une fatWa contre Kabila, le Plan B du trio Kamerhe — Mbusa— Kamitatu » paru à la Une de votre parution n°639 du 20
septembre 2011. Dans cet article, l’auteur s’est évertué à ternir mon image de candidat Président de la République à l’élection du 28 novembre prochain, en m’accusant de participer à un complot
ourdi contre le Chef de l’Etat.
De tells imputations pourraient, en cas de récidive, faire l’objet de poursuites judiciaires.
Je constate avec regret que l’article susmentionné Constitue non seulement une provocation mais présage également un projet macabre contre ma personne et contre le
électoral.
Il est déplorable qu’AfricaNews s’emploie à détourner l’attention du Peuple congolais en répercutant des élucubrations fondées sur la panique et l’agitation qui
s’installent dans les cercles du pouvoir parallèle de Kinshasa depuis ma démission du Gouvernement issu des élections de 2006, l’heure de vérité étant arrivé.
Ces officines, au lieu d’aider te Président de la république à rencontrer les attentes du peuple et de veiller au contenu des discours de leur champion, dévoilent
une fois de plus leur incapacité à assurer la réélection loyale de celui-ci, allant jusqu’à envisager de créer une psychose, contrairement aux codes de bonne conduite qui visent l’apaisement du
climat électoral.
Ainsi donc, contrairement aux allégations de votre journal et faute de bilan social, la peur de perdre les élections se situe plutôt du côté du pouvoir, sortant,
que ses adversaires conviennent ou non d’une candidature commune.
Je prends ici l’opinion nationale et internationale à témoin sur cette manoeuvre d’arrière garde et rappelle que lors de ma conférence de presse du lundi 12
septembre 2011, j’avais déclaré ce qui suit : « Par mon engagement, je veux avant toute chose adresser un message clair : Un autre Congo est possible. La voie de la violence ne peut en aucun cas
être empruntée. L’ALTERNANCE EST POSSIBLE PAR LES URNES ». Il est à noter que la dénonciation des maux qui gangrènent les institutions de la République et la société ne doit en rien être
assimilée à un attentat, sauf pour ceux qui veulent pérenniser le noyautage de l‘Etat congolais.
Je saisis enfin cette occasion pour inviter le peuple congolais au calme et à la vigilance afin de démasquer ces bourreaux qui veulent faire passer leur chef pour
une victime.
Vous voudrez bien, j’en suis convaincu monsieur l’éditeur, publier le présent droit de réponse à la Une de votre publication et convenir avec moi qu’un nouveau
Congo est possible dans tous les domaines.
Antipas MBUSA NYAMWISI