Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 27-09-2011 à 11 h05| AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL
Les candidats prézo sont connus. Onze noms seulement ont été proclamés « vertébrés » par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). C’est donc sur ce
Onze que vont, d’ici là, converger et s’entrechoquer des sentiments contradictoires de sympathie, d’antipathie et d’indifférence au sein de l’électorat.
Outre les Onze bienheureux, il y a aussi le Quinté perdant. Un quinté recalé par la CENI. Conformément à la loi, les cinq « invalidés » ont usé de leur bon droit
pour se faire légalement remettre en selle. Ils se sont, à cet effet, adressés à la Cour suprême de justice. Et celle-ci a rendu ses arrêts au cours d’une audience publique qui a plutôt donné les
airs d’un théâtre des marionnettes.
Le premier candidat « prézo » se présente. « Ma candidature, déclare-t-il, n’a pas été enregistrée par la CENI parce que je n’ai pas versé la caution de 50 000
dollars ». Son avocat intervient : « Mon client détient une importante créance sur l’Etat congolais qui lui avait, en bonne et due forme, commandé des gadgets pour fêter le Cinquantenaire de
l’indépendance. Il se fait que, depuis lors, ce contrat n’a jamais été honoré. Aussi, en compensation, demandons-nous à la CENI de se faire payer la caution par l’Etat » !
Vient le deuxième requérant. « J’ai été empêché d’introduire ma candidature parce que j’ai été victime d’une arrestation ». A la question de la Cour pour obtenir
plus ample explication, le candidat « prézo » raconte qu’il s’apprêtait à traverser le fleuve Congo pour chercher l’argent à Brazzaville. « Malheureusement, j’ai emprunté un port autre que le
Beach Ngobila pour traverser. D’où mon interpellation par la police des frontières et mon incarcération quatre jours durant. A ma relaxe, le délai du dépôt des candidatures avait déjà expiré »
!
Le troisième requérant : « Mon dossier de candidature n’a manqué que de quatre photos et, bien malgré moi, de la fameuse caution de 50 000 dollars. Je ne pense pas
que ceci puisse justifier l’irrecevabilité de ma candidature par la CENI» !
Une « mama » passe à la barre. Larmes aux yeux, elle déplore « les dysfonctionnements d’une banque qu’elle a utilisée pour assurer le transfert de sa caution au
profit de la CENI ». Conséquence : le retard dans la transaction lui a porté préjudice, la CENI ayant clôturé l’enregistrement des candidatures.
Et vous, Apostrophiles et futurs candidats « prézo », quel est votre commentaire ?